25.2.20

LE FUTUR EFFONDREMENT DE LA SOCIÉTÉ ACTUELLE





(27.06.87)

Indice


    1.          Amour et pouvoir

    2.          Pourquoi les humains descendent sur la terre ?

    3.          La société actuelle va s’effondrer dans l’avenir

  4.          Les puissants qui contrôlent le monde

  5.          Pourquoi les révélations sont-elles toujours données à des gens simples ?

  6.          Le rôle de la France

  7.          Les rayons des nations

  8.          La création de la monade, l'âme et de la personne

  9.          Comment fonctionnent les mantras ?









1.  AMOUR ET POUVOIR


Bonsoir,

Voici la première question :

L’amour et le pouvoir semblent être deux concepts qui s’affrontent. Comment conjuguer les deux ?



L’amour et le pouvoir en fait sont une synthèse quand on les considère d’après leur concept divin, tandis que sur un plan physique ils se combattent. Amour et pouvoir ne sont pas thèse et antithèse, au contraire, comme je viens de le dire, ils sont synthèse, mais il faut savoir de quel pouvoir on parle et quel pouvoir est exercé sur la terre.

Justement si l’on voulait parler correctement de l’amour, il faudrait remettre en cause le pouvoir. Mais établir l’amour ou un pacte d’amour sur la terre, par une religion, une église, ou enfin par une société d’amour, ne veut pas dire que le pouvoir n’existe plus, que l’on est tous comme cela dans les prés avec les marguerites qui poussent et les coquelicots qui apparaissent, et que tous les petits frères et toutes les petites sœurs s’embrassent, font la ronde, jouent à la marelle et ne se soucient plus de l’orage qui peut arriver, de la moisson qui est à faire, et de toutes les autres choses qui sont à structurer pour vivre sur un plan physique.

Au contraire, l’amour a besoin du pouvoir et vit grâce au pouvoir, pour se perpétuer, et pour avant tout, se perpétuer dans l’équilibre et l’harmonie. L’amour sans le pouvoir est quelque chose de faux, d’illusoire, et de complètement vain. Et c’est l’amour que la plupart des disciples naissants connaissent, et c’est à cause de cet amour qu’ils se brûlent les ailes, et qu’ils se rendent compte qu’au bout de leurs actions plus au moins désintéressées, ils n’ont fait qu’y perdre, perdre d’eux-mêmes, perdre de leur réputation, perdre de leur crédibilité, perdre de leur argent, etc.

Or, l’amour joint au pouvoir permet d’exercer un autre concept qui est aussi leur synonyme et qui est la justice, car on ne peut pas parler d’amour sans parler de justice, puisque c’est la justice qui permet à l’amour de s’établir, d’être crédible, d’être une force réelle. Donc un individu qui veut véritablement être amour doit aussi être justice.

Il ne peut pas être amour sans être au même temps la justice, parce que sinon il ne sait pas comment divulguer son amour. Et c’est pour cela qu’il y a toujours tant de problèmes à faire connaître la notion de l’amour à un disciple naissant ou à un profane. Parce qu’il croit qu’aimer, c’est tout accepter de l’autre, d’être aveugle comme dit votre proverbe « l’amour rend aveugle ». Mais à un niveau spirituel c’est faux.

Au contraire, l’amour véritable permet de mieux connaître son prochain et de l’aimer malgré ce que l’on sait de lui. Ça, c’est l’amour. Parce que la plupart des gens qui aiment, dès qu’ils connaissent l’autre et découvrant que cet autre n’est pas parfait, ils finissent par se refroidir à cause de toutes les négativités et les aspects morbides du caractère de l’autre.

Mais le but de l’amour n’est pas de mettre un plâtre sur toutes les façades du monde et de dire : « regardez comme les façades sont belles », peu importe si à l’intérieur les canalisations sont rouillées, si les rats ont infesté la cave et le grenier. Non. L’amour ce n’est pas cela, ce n’est pas un masque, un plâtre d’argile. C’est au contraire une grande lucidité.

L’amour c’est ce dire :

« Très bien, je sais que toi qui est en face de moi, tu es un prédateur, car je les vois tes longues dents, et je sais que tu veux me manger. Mais malgré cela et tant que les forces du bien m’autorisent à le faire, je te ferai face, et en te faisant face, j’essaierai de te rendre angélique et de te montrer que derrière tes longues dents il y a quelqu’un qui sait aimer autant que je peux t’aimer malgré ton attitude prédatrice. »


Aimer ce n’est pas regarder l’autre comme étant un enfant incapable de penser ou de faire le mal. Non. Aimer, c’est aimer malgré tout, et c’est ce que je voudrais bien que les humains comprennent. Aimer, c’est aimer malgré tout.

Mais n’allez pas non plis dans l’autre extrême. Car aimer ce n’est pas non plus ouvrir son cœur à tout ce qui passe et dans une grande exaltation se dire :

« Je dois aimer le voleur parce que Jésus l’a dit, je dois aimer l’assassin parce que Jésus l’a dit. »

Non


La chose ne se passe pas ainsi. Si Jésus a dit vous devez aimer même celui qui pèche, ce n’est pas parce que vous devez oublier sa méchanceté, oublier les erreurs qu’il a commises. C’est tout simplement pour vous faire connaître quelle véritable partie de la personne a besoin de votre amour, et quelle autre partie de la personne est à corriger, donc nécessite votre jugement.

Et ainsi dans le voleur ou l’assassin, ce n’est pas la part de cet être qui a volé ou assassiné que vous devez aimer. Au contraire, vous devez la corriger cette part-là, la rééduquer, réinsérer l’individu. Par contre, là où vous commettez une erreur en n’aimant pas l’individu, c’est en oubliant qu’avant tout il est une étincelle divine, une part même de l’univers, exactement comme la fleur, le rocher, le chien, le chat et vous-même faites partis de l’univers.

C’est à ce titre-là que vous devez aimer, pas à un autre, pas en aveugle. Aimer en aveugle n’est pas un amour réel, parce que sitôt que vous subissez une injustice, alors votre courage pour aimer est abattu. Et c’est ainsi qu’il ya des gens sur le chemin qui se mettent à aimer subitement d’un seul coup parce qu’ils se sentent envahis d’une exaltation, ou d’une dévotion, ou d’une ferveur mystique. Et au bout de quelques revers que la société ou la vie commune avec les autres personnes leur infligent, ils se refroidissent et se disent :

« L’amour n’existe pas finalement, ce ne sont que des inventions divines, des inventions d’artistes. »


Comme toutes choses venues d’ailleurs, comme toutes choses venues du ciel, l’amour a besoin d’un certain état de conscience pour s’effectuer à travers chaque individu et dans les sociétés. On ne peut pas réclamer de l’amour à quelqu’un qui est dans un état de conscience trop bas. Il aura besoin d’être aimé, il aura besoin d’aimer c’est certain, mais uniquement sur un plan affectif et émotionnel, c’est-à-dire exactement comme un enfant.

Et regardez comment dans la société, la plupart des adultes en sont encore là dans leur négociation avec l’amour, à un niveau affectif et émotionnel. Et par exemple le mari à travers de la femme continue à chercher le soutient de la mère. Et la femme à travers le mari continue à chercher la protection du père, la force, et quelquefois même le besoin d’obéir.

Tant que les humains, et malgré qu’ils auront déjà quarante, cinquante ou soixante ans, mais resteront à un niveau d’adolescent dans leurs relations avec l’amour, ils ne pourront pas devenir des êtres libres.

Regardez tous les problèmes qu’ont les adolescents justement à cause de ce type de relations avec l’amour, toutes les jalousies que cela fait naître. Parce que sitôt que l’on se place dans l’amour sur un niveau affectif et émotionnel, je dirais trop affectif, il y a la notion de propriété, d’exclusivité automatiquement qui germe, et ça c’est la racine de toutes les jalousies, de toutes les déceptions, de toutes les détresses, de tous les manques si par malheur un divorce, une mort ou une séparation arrive.


Quand vous m’entendez parler d’affection, et d’émotion quel est donc le synonyme parfait de l’amour pour que l’humain puisse le comprendre ?

Si ce n’est pas affection et émotion c’est donc quoi ?


Le meilleur synonyme de l’amour c’est le mot vie. Parce qu’il transporte l’image exacte de ce qu’est l’amour. Imagez ce qu’est la vie, l’émotion que produit la  vie quand vous la voyez naître, quand vous êtes témoin d’une naissance, quand vous devenez père ou mère, ou quand votre chienne a des petits et que vous êtes devant le spectacle miraculeux de la vie.

Est-ce que vous sentez ce frisson ?

L’amour c’est cela, c’est la vie.

Mais quelle vie ?


Et vous voyez donc qu’en voulant parler de l’amour on parle absolument de tout ce qui constitue l’être humain, le pouvoir et la nature de la vie. Et c’est pour cela que l’on ne peut pas parler de choses divines de manières dissociées, et qu’on ne peut pas dire Dieu est ceci, Dieu est cela, le maître est ceci, le maître est cela, parce que tous ces concepts ne sont que des aspects composant une seule et même chose. Donc il ne sert donc à rien de travailler d’un côté le pouvoir et d’un autre côté l’amour, mais il faut au contraire faire la synthèse.


Qu’est-ce donc la vie, si pour connaître l’amour il faut d’abord passer par la vie ?


Et c’est justement cela l’expérience que vous venez expérimenter sur la terre. Regardez ce qu’est votre vie au quotidien, votre vie de couple, votre vie professionnelle, votre vie avec vos amis. À quoi sert tout ce déferlement d’expériences, d’actions, de compromis. Quel sens a cette vie ?

Eh bien, à travers toutes ces expériences, à travers tous ces mouvements, tous ces actes, ce qui vous est proposé c’est justement de découvrir l’amour. Et c’est pour cela que vous ne le connaissez pas, c’est pour cela que vous vous interrogez à propos de lui, parce que c’est la récompense finale en quelque sorte, c’est la découverte finale.

C’est comme un maçon qui a d’abord dû creuser, enlever beaucoup de terre, découvert des roches difficiles à retirer, découvert aussi des nappes d’eau difficiles à neutraliser, qui est descendu au plus profond pour poser les fondations de son édifice.

Et c’est cela que vous êtes en train de faire, c’est ce que permet justement l’incarnation. L’incarnation c’est descendre sur un plan physique, aller en bas, et comme un maçon creuser pour poser les fondations.


Si on comprend que le maçon a besoin de poser des fondations,

Pourquoi l’homme a-t-il besoin de descendre dans la matière, pour quelles fondations ?


Ce ne sont pas les mêmes que les fondations d’architecture, ça c’est certain, mais cela représente les mêmes objectifs et c’est tout aussi primordial, ce sont les équilibres. Parce que sans les fondations, l’édifice n’a pas d’équilibre et il s’écroule. Et de la même manière, l’homme en descendant dans sa chair, dans la vie physique, dans les profondeurs, va découvrir les équilibres.

Et de ces équilibres découverts, il va rencontrer les grandes notions telles que l’amour, Dieu, l’éternité, l’immortalité, etc. Et à ce moment-là, il devient une croix qui s’ouvre, au lieu d’être un cube dans lequel il est enfermé, cube qui représente la matière, le quatre.

Lorsque les équilibres sont découverts, le quatre explose, se déploie et il devient une croix qui se met à tourner dans l’univers. Et dès que l’homme associe au mouvement de l’univers son propre mouvement, alors il est à même de comprendre les grandes notions comme l’amour.

Mais je reviens à la notion de la vie synonyme de l’amour.








2.  POURQUOI LES HUMAINS DESCENDENT SUR LA TERRE ?



Dans votre vie quotidienne vous faites des expériences, vous avez des heurts, des problèmes, c’est une perpétuelle confrontation avec d’autres forces, avec d’autres états d’esprit, d’autres états de conscience, d’autres blocs.

Tout ceci est comme un théâtre, un terrain où chacun a le droit de faire sa découverte de la manière qu’il le souhaite et comme il le peut. Et c’est pour cela que comme je l’ai déjà dit, il ne faut pas que vous espériez ou que vous vouliez un monde parfait, Ça c’est inutile.

Un monde parfait n’a plus de valeur parce que l’individu ne peut ni apprendre, ni exercer sa liberté pour apprendre quelque chose. C’est comme s’il existait une immense université, avec tous les fonds qu’il faut pour cela, avec les meilleurs professeurs, les meilleurs instruments, les meilleurs livres, mais qui n’accepterait pas des élèves à former, mais seulement des élèves qui ont déjà tout compris.

Vous comprendrez bien que dans cette université-là, aucun élève ne rentrera parce qu’en fait, il n’y aura que les professeurs qui seront capables d’y entrer, ceux qui ont donc déjà compris. Mais une école, une université n’est pas là pour enseigner à ceux qui savent. Elle n’a pas cette fonction. La fonction d’une école est justement d’accueillir à ceux qui ne savent pas, et forme une structure pour leur apprendre, et cette structure est animée par ceux qui savent.

Et autant qu’ils le peuvent, les professeurs essayent de maintenir le calme pour que les élèves puissent avoir un milieu où apprendre. Mais vous connaissez bien l’ambiance des classes, vous savez que les élèves se comportent de façon bizarre même si le professeur arrive avec son autorité. Il y a des élèves qui malgré tout ne veulent rien apprendre, et d’autres qui apprennent très vite et avec bonne volonté.

He bien, le terrain de la terre est exactement comme celui-là, une école, avec par-ci, par-là, clairsemés tout autour du globe, des professeurs, des disciples, des initiés, des messies qui arrivent cycliquement pour enseigner aux hommes comment vivre. Mais ensuite, à l’intérieur de l’école (qu’est la terre) les individus sont libres d’apprendre et d’expérimenter ce qu’ils ont appris comme ils le veulent. Car c’est là, est tout l’intérêt de l’incarnation.

Si vous étiez sur une terre où tout était réglementé pour avoir une histoire qui ressemble à un monde parfait, un monde idéal, eh bien personne ne serait heureux, parce que personne ne pourrait expérimenter ce qu’il est, même s’il doit expérimenter une erreur. Et là, les plus jeunes me comprendront, parce que vous savez combien il est capital d’expérimenter, même une erreur. Ils se disent :

« Même si je dois me tromper, je veux le faire quand même, parce que c’est ma vie, parce que je veux bouger, parce que je veux être. »


Et si un Dieu quelconque au nom de l’autorité ou au nom d’un monde parfait se mettait à édicter des lois qui empêchent cette expérimentation : « tu ne feras pas ceci, tu ne feras pas cela ». Alors l’individu ne pourrait même pas évoluer.

Donc rien ne sert de mettre en place un plan d’évolution si on ne donne pas à l’homme la liberté d’évoluer, donc la liberté d’agir, la liberté de faire.


Alors, vous allez me dire :

« Mais si sous le prétexte de qu’on doit évoluer, on doit disposer de la liberté d’action, la liberté de faire des erreurs, si sous ce prétexte-là on doit endurer les erreurs des autres, même dans les cas les plus dramatiques où l’on risque sa propre vie, comme c’est le cas vis-à-vis de l’assassin, du violeur, du voleur, du terroriste, etc. est-ce qu’il ne faudrait pas que Dieu intervienne tout de même pour protéger les autres ? »


C’est naturellement une grave question, et ne croyez pas que les guides, les maîtres ou le conseil suprême négligent cette question-là. Absolument pas. Mais le fait est que, la loi du karma existant, une erreur qui porte un très fort préjudice contre quelqu’un, dans une autre vie, celui qui a porté préjudice va rencontrer le même type de préjudice qu’il a porté autrefois, et celui qui subit le préjudice, va au contraire être favorisé d’une aide supérieure qu’il n’aurait pas méritée en d’autres cas.

Ce n’est pas qu’on donne un ticket bonus.

« Tiens, puisque tu as reçu alors que ce n’était pas prévu, puisque tu as souffert alors que ce n’était pas ton tour, on te donne un ticket pour avoir droit à un bonheur dans ta prochaine vie. »


Non, ce n’est pas une compensation légère. C’est vraiment l’œil divin qui descend et qui prend en considération la situation, et qui essaie de rembourser par puissance dix, mille, et deux mille l’erreur qui a été supportée.

Maintenant, la loi du monde étant équilibre et les guides étant si nombreux auprès des hommes et des individualités, que généralement ceux qui ne méritent pas du tout ne sont jamais face à de tels événements. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne vont pas les subir, mais ils ne vont pas en souffrir. Car là aussi il y a une autre loi que l’individu doit apprendre s’il veut vivre correctement, et c’est le détachement.

Pour un individu X subir par exemple un vol, cela va représenter la pire des catastrophes parce qu’il va se dire :

« J’ai tellement travaillé pour m’acheter la télévision, le magnétoscope, les lits, le divan, et je me suis tellement privé. Pourquoi dans cette société existe-t-il des méchants, qui prennent plaisir à venir tout vous dérober ? »


Et c’est les grands pleurs qui commencent, et je comprends que cet individu ressente cela.

Mais pour un autre individu avec une conscience plus éveillée, je ne parle pas d’élévation mais simplement d’éveil, il va se dire :

« Bon, c’est un fait, ce n’est pas plaisant du tout, il va falloir tout recommencer, mais j’ai la force, je suis un être vivant et j’écrase ce malheur, je ne lui permets pas de me détruire jusque dans ma moralité. Que le voleur emporte les bijoux, qu’il emporte les télévisions, les frigos, les tables tout ce qu’il veut, mais à moi cet événement ne me détruit pas. »


Qu’elle est l’importance de cette réaction ?

Car vous allez me dire que c’est très facile à imaginer, mais on ne voit pas ce que cela peut rapporter, et quelles réparations cela amène ?

Eh bien, agir comme ça, cela opère sur tous les plans. Parce que cela prouve le sens que l’individu donne à la vie. Il y a celui qui se plaint d’avoir été volé et qui ne vit donc que par rapport à ce qu’il possédait. Il vivait par rapport à son magnétoscope, il vivait par rapport à sa télé, par rapport à la couleur de son divan, au bois précieux du lit de sa chambre, à sa tapisserie, etc.

Et il y a l’autre, celui qui reconnaît que ce n’est pas très agréable d’avoir été volé, mais il vit d’après les véritables lois et il sait que la véritable vie est en lui. Elle n’est pas dans le magnétoscope qu’il possédait, ni dans la télé, ni dans les beaux meubles qu’il avait achetés. Tout cela n’était que des accessoires momentanés. Sa véritable vie et sa véritable valeur, sa véritable richesse sont en lui, et c’est là la différence.


Si vous voulez vivre d’une manière libre il ne faut plus vivre d’après ce que vous possédez. Si vous vivez d’après ces clichés-là, d’après ces valeurs-là, forcément dès que l’on vous vole le magnétoscope, ou dès qu’il tombe en panne, votre vie s’arrête aussi. De même si vous investissez les valeurs et le sens de votre vie dans votre entreprise, dès que votre entreprise fait faillite, automatiquement, votre vie fait aussi faillite.

Si vous l’investissez dans la société, dès que la société est en mouvement, parce qu’elle doit changer et qu’elle s’écrouler avant de renaître, alors vous aussi vous vous écroulez, parce que vous positionnez le sens et les valeurs de la vie sur quelque chose qui est toujours à l’extérieur de vous et non pas en vous-même.

Vous utilisez donc toujours d’autres jambes que les vôtres pour faire la marche qui doit se faire sur la surface du monde. Et si je n’ai pas mon ami, si je n’ai pas ma femme, si je n’ai pas mon mari, si je n’ai pas mon père, si je n’ai pas mon psychiatre, mon médecin, ceci, cela, je ne sais plus vivre.

Mais pour vivre, il faudrait d’abord se trouver dans un dénuement le plus complet, et je souhaite que chacun se trouve suffisamment longtemps dans la pauvreté la plus grande pour qu’il retrouve une clarté d’esprit. Cette société dans laquelle vous vivez actuellement a apporté de grandes et de bonnes choses, mais aussi de choses très mauvaises. Et justement elle a permis trop à cause de la consommation, le déplacement de la notion des valeurs, de la notion de la vie.

Autrefois un homme était heureux parce qu’il était face à sa terre, parce qu’il travaillait sa terre, parce qu’il voyait les saisons défiler et il travaillait en rapport avec ces saisons-là. Il y avait un équilibre, une harmonie. Il était heureux du fruit de la terre, il l’aimait, et la terre le lui rendait. Il y avait la vibration de la vie, la vibration de l’amour.

Mais cela n’est pas suffisant pour évoluer, c’est certain, il faut aussi apprendre sur tous les plans, que ce soit de manière scientifique, spirituelle ou ésotérique, mais sans négliger la notion de la vie, et c’est ce que l’homme néglige actuellement.

Alors il fait des substitutions. Il commence par se dire : je suis si j’ai un métier, ou je suis si j’ai épousé tel homme, je suis madame un tel, madame la présidente, madame la générale, etc. Je suis si j’ai tant d’argent, je suis si j’ai mon appartement à la mode, je suis si j’ai une voiture de luxe, etc.

L’homme a déclenché comme cela de nombreux clichés qui au lieu de lui apporter une sécurité et un bien-être, lui apportent la névrose, la schizophrénie, le manque d’énergie, la peur, la crainte et finalement font basculer la société.







3.  LA SOCIÉTÉ ACTUELLE VA S’EFFONDRER DANS L’AVENIR



Pour qu’une société se perpétue, elle doit s’établir sur des fondations réelles et non pas sur des fondations illusoires. Car même si une société s’appuyait sur le pouvoir qu’est l’argent, cela ne représenterait pas un problème pour sa perpétuité.

Mais le problème c’est que comme l’homme est dans l’illusion, il imagine toujours des ruses, l’homme imagine toujours quelque chose pour la substituer la véritable valeur, il ne peut pas s’en empêcher, c’est une maladie. Il substitue tout le temps tout ce qui est vrai, parce qu’il ne le comprend pas, alors dans son aveuglement il le substitue, et il ne s’aperçoit de son erreur qu’une fois que tout s’est écroulé.

Alors si par exemple, la société ne s’appuyait que sur la valeur qu’est l’argent, elle durerait quand même. Mais le problème c’est que l’homme a substitué à l’argent sa véritable valeur. Et il en a fait que du papier, et un papier qui n’a même pas de valeur en lui-même, puisque dès qu’une puissance le décide, le papier perd sa valeur ou monte en valeur exagérément.

Alors où est la véritable valeur de cet argent ?


Elle est nulle en fait, puisqu’elle peut être discutée, achetée, puisqu’on peut s’en servir pour faire du chantage. L’argent n’est donc pas la fondation de la société, et c’est pour cela qu’il peut y avoir d’énormes crises et qu’une société peut s’écrouler si ce n’est pas au moins cette fondation-là qui la soutient.

Car c’est malgré tout la fondation de base, mais le jour où les hommes s’attaquent à cela, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. Et depuis longtemps l’or lui-même ne vaut plus rien dans l’esprit des hommes. On ne monnaie plus avec de l’or, on monnaie avec du papier et c’est là une erreur tragique qu’on commit les hommes.

Parce qu’ils ont voulu instituer un pouvoir qui n’existe pas, un pouvoir qui n’est vivant que dans l’esprit des puissances, et qui ne repose que sur les acquis de ces puissances, comme le rayonnement politique, le rayonnement de la puissance des armes.

Et entre deux nations, lorsque l’on arrive à une certaine égalité de rayonnement politique et de la puissance armée, si on enlève le pouvoir de l’argent, mais de l’argent véritablement négociable, c’est-à-dire qui repose sur une véritable valeur telle que l’or, telle que l’argent métal, telle que les autres choses du fond des mines, si on enlève toutes ces véritables références. Eh bien, il n’y a plus que la dégringolade parce qu’alors les pays n’ont plus rien pour avoir un circuit sain de négociations, et c’est là où sont entraînés tous les rapports de forces.

Si les valeurs ne sont plus négociables, alors négocions les hommes, c’est tout ce qui reste. Les politiciens se disent :

« Très bien, je te donne telle région, mais attention, tu ne vas pas empiéter sur celle-là, parce que celle-là est à moi. Et je permets bien que tu commences à répandre une nouvelle politique dans telle région du monde, mais tu ne vas pas dans celle-là, parce que c’est là où j’ai le plus d’intérêts. »


Et c’est ainsi que les puissances s’arrangent. Elles ne négocient plus que des zones d’influence. Donc, elles vous négocient.

Lorsqu’ils se disent entre eux :

« Très bien, on ne peut pas s’envoyer des bombes sur la figure, et on ne peut plus véritablement négocier parce que plus rien n’a vraiment plus de valeur, car nous avons détruit les valeurs. Alors négocions les hommes que nous possédons. »


Car les hommes politiques à l’heure actuelle ne pensent plus posséder des terres comme il s’agissait autrefois. Non, ils détiennent des âmes et c’est ça ce qui a fait le grand changement dans la politique, et c’est pour ça que sont nés tous ces discours politiques, toutes les campagnes pour les élections. Il s’agit de vous convaincre messieurs, mesdames, de vous acheter messieurs, mesdames, de vous posséder messieurs, mesdames.

Les puissants veulent négocier les hommes et c’est là où ils n’auront pas raison de moi. Si les puissances actuelles qui se trouvent sur la terre veulent négocier avec les enfants de Dieu, et contre les enfants de Dieu, si les puissances les prennent pour marchandise, c’est là que les Maîtres disent non et écrasent ces puissances.

Alors naturellement les gens puissants du monde peuvent rire, et dire :

Mais qu’est-ce qu’ils pourraient faire ceux-là qu’on ne voit même pas ?


Il ne faut pas oublier que nous avons parlé d’une grande notion, d’une notion primordiale au début du discours, la notion de pouvoir. Et que si nous tolérons que les hommes jouent et s’amusent avec ce qu’ils croient être le pouvoir, parce qu’on leur laisse d’après le plan et la loi de l’évolution, disposer dans une certaine limite de liberté, du pouvoir sur les autres, du pouvoir sur la terre. Nous avons nous-mêmes et avant tout le monde le contrôle sur le monde.

Que représentent tous les discours des hommes politiques face à un seul archange de l’univers ?


Ils pourraient envoyer toutes les bombes, tous les missiles du monde à l’endroit où descend l’archange, cela n’y feraient rien. Par contre, un seul son de l’archange peut faire s’éveiller trente volcans au même temps. Un seul son de sa bouche peut soulever un océan.

Même s’il est vrai que l’homme est une chose admirable, une création sublime et qu’il mérite tous nos soins, et que malgré les apparences nous lui donnons tous nos soins. Il est vrai aussi que dès qu’il s’amuse à bafouer trop longtemps les lois, et pas seulement les lois mais aussi la vie de son prochain, à ce moment-là il ne représente plus rien, il devient un parasite.

Et que faites-vous des parasites qui envahissent votre maison ?

Vous vous en débarrassez.


Tant que le parasite ne fait pas trop de dégâts, vous le supportez, mais lorsqu’il devient vraiment gênant alors là vous le détruisez. Et je ne dirais pas qu’il en est de même avec les humains, mais de temps en temps, il est bon de démolir la société. Il ne s’agit donc pas de massacrer les hommes, de les tuer, mais de démolir la société qu’ils ont construite.

Et lorsque leur société s’écroule, il leur semble aux hommes que tous les châtiments du ciel leur tombent sur la tête et qu’ils sont châtiés jusque dans leur chair. Mais ce n’est pas cela qui est accompli, c’est simplement la société qu’ils ont édifié qui est soufflée comme un château de cartes.

Car une société qui n’a pas de véritables valeurs, qui ne reposent pas sur une véritable puissance, même si ces valeurs sont matérielles, alors cette société n’est rien, et il faut peu pour la souffler.

Et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle, et non pas parce que Dieu ou les Maîtres ont décidé que les valeurs n’allaient plus et qu’il fallait démolir la société actuelle. Non. C’est simplement l’approche de la vérité qui crée un tel contraste avec la somme d’ignorances et d’illusions sur lesquelles les hommes ont bâti leur société, que c’est cette confrontation qui fait écrouler l’illusion.

Donc il n’y a personne qui juge et qui vient avec une épée immense et avec la flamme se dire : qui dois-je châtier maintenant, de quelle apocalypse suis-je l’ange de la mort, et combien d’âmes je dois faucher ?

Non, ce n’est pas cela le jugement.


Le jugement, c’est l’approche de la vérité à certains cycles, à certaines heures cosmiques, à certaines conjonctions planétaires et conjonctions du système solaire par rapport à des constellations. Car ce qui se passe ne concerne pas seulement la terre, la petite terre, mais cela concerne aussi tout un système solaire. Et c’est pour cela qu’après cela devient un axe du système à la constellation.

Il se passe donc des moments où les axes sont les uns en face des autres et où ils permettent la descente d’une énergie. Et à ces moments-là, la vérité, cette énergie descend, elle est pure lumière, elle est la grâce, elle est la vie, et elle descend.

Mais au fur et à mesure qu’elle descend, les hommes commencent à sentir son approche, et tout ce qui est ignorance, erreur, illusion, méchanceté, etc. Toutes ces choses-là commencent à s’écrouler. Et non pas parce que cette lumière décrète que toute ignorance doit être combattue, mais c’est tout simplement comme lorsque le soleil se lève, et la nuit s’en va. Et le fait même que la lumière apparaisse, les ténèbres en sont remplis et s’évanouissent.

Ce n’est pas que l’ignorance disparaît comme disparaît un diable qui s’en va très loin en hurlant et en courant vers d’autres ténèbres pour exercer ces méfaits. Non. C’est tout simplement l’espace qui est occupé par autre chose que l’ignorance. Et comme l’ignorance, ou l’illusion ou l’erreur ne sont que de l’éphémère, de l’irréel, alors automatiquement dès que la réalité arrive et occupe son espace, tout ce qui était irréel s’arrête. Tout simplement comme lorsque vous vous réveillez, vous arrêtez votre cauchemar.

Mais quand vous y étiez dans votre cauchemar, vous étiez certains d’appartenir à ce cauchemar, vous étiez certains de subir toutes les choses que vous avez subies, d’être proche du délire, d’avoir eu peur, d’avoir frissonné, d’avoir tant couru parce que pourchassés. Mais si quelqu’un vient et vous réveille, alors vous vous réveillez à votre véritable monde, et vous concluez que ce n’était qu’un cauchemar.

L’approche de la lumière fait exactement la même action. Les hommes sont embués dans des ténèbres, ou une forme de ténèbres, et à l’intérieur de ce magma d’ignorance et d’erreur, ils créent toutes sortes de choses, ils créent des systèmes qui n’ont ni queue ni tête, qui ne les rapprochent pas de Dieu en tout cas.

Ils font des erreurs, ils commettent des crimes, ils édifient des sociétés qu’ils détruisent eux-mêmes. Parce que Dieu n’a rien contre une société matérialiste. Ce n’est pas le matérialisme de la société qui est mis en jugement. Non. C’est le fait que le matérialisme lui-même que vous avez établi ne repose pas sur une véritable valeur. C’est ça le problème.

Si le matérialisme reposait sur une véritable valeur comme par exemple celle de l’or, celle du diamant, des choses vraiment négociables, que l’homme puisse vraiment gagner de lui-même, et où chacun aurait sa chance en fait, d’après sa puissance de travail, sa puissance de commerce, son intelligence, etc. Alors Dieu n’aurait rien contre ce type de société, même si cette société ne se soucierait pas de Dieu, mais du moment qu’elle laisse la liberté et le respect à tous.

Mais le problème de la société actuelle c’est que votre structure, ou la puissance qui s’y est installée, ne donne plus la liberté aux hommes, la liberté d’expérimenter. Au contraire, les puissants de ce monde font tout pour investir l’esprit des gens, pour s’approprier la pensée des gens, pour programmer les gens. Et c’est là, où ça ne va plus. C’est là où Dieu et les Maîtres disent non. Ça ne va plus ce système-là.

Même cet enfant qui était méritant et que j’ai envoyé dans ce monde, n’a pas pu trouver la place qui lui convenait parce que les puissances dites politiques, ou d’institutions, ou autres, font tout pour prendre un pouvoir illusoire, qui n’est en fait qu’un pouvoir de personnalité, et ce pouvoir débouche sur une seule chose, la folie.

Et je n’ai pas peur de le dire, et je les accuse. La plupart de ceux qui dirigent la vie politique et économique de ce monde, ne sont pas des gens sains d’esprit. Ils paraissent naturellement équilibrés, mais l’homme peut paraître mille choses et le diable aussi.

Il y a une course fanatique qui s’est déclenchée depuis quelques décennies sur ce monde et qui mène le monde à sa perte. Ces hommes ont un désir de puissance, mais un désir de puissance mal placé, mal vécu, comme un fou qui a un besoin maladif de régner sur ses sujets, d’être salué, et de pouvoir diriger le rire, la maladie ou la mort de ses sujets.

C’est une caricature que je dresse là, mais la situation actuelle est ainsi. Pour eux, cela leur assure l’ordre, et à côté de cela on vous fait croire que vous avez certaines libertés, que vous avez le droit de lire le journal du parti politique que vous voulez, que vous avez le droit de parler quand vous voulez, de vous associer avec qui vous voulez, de vous marier autant de fois que vous voulez, d’aller voir toutes sortes de films, de pensées tout ce que vous voulez. Mais, à l’origine, qui aura fait le labour dans votre esprit, et qui aura planté la graine de la pensée ?

Nous accusons donc, et en toute unanimité, les dirigeants de ce monde de ne plus laisser aux gens la liberté d’être. Pour les puissances dites économiques et pour tout simplement asseoir leur besoin de diriger les masses, ils créent une programmation des esprits. En fait, ils sont en train de créer des civilisations artificielles, et cela n’est pas tolérable.

Alors, pour que vous soyez libres, pour que vos enfants vivent libres, pour que vos petits-enfants vivent libres, cette société ne continuera pas. Et lorsque viendra le changement, n’ayez pas peur, n’ayez pas peur quand vous verrez s’écrouler toutes les valeurs, toutes les structures. Ne vous demandez pas :

« Quel mal ai-je fait, moi, dans mon foyer, ou moi, prêtre dans mon église, qu’est-ce que je n’ai pas compris à propos de Dieu pour qu’il m’arrive telle chose, ou moi rabbin en Israël, qu’est-ce que je n’ai pas compris, ou moi prêtre d’une quelconque maison de la foi, qu’est-ce que je n’ai pas fait auprès de mes fidèles pour leur faire comprendre le chemin de Dieu ? »


Ce n’est pas de ta faute. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui est dans ta maison et qui prend soin de tes enfants et de ton couple. Ce n’est pas de ta faute à toi non plus qui essaie de gagner ta vie dignement. Non. Ce n’est pas à cause de toi, ni contre toi que cette chose est faite, c’est au contraire pour toi, pour te libérer, car tu es dans la prison la plus vicieuse qui soit.

Tu es dans une prison qui ne porte pas de nom, dont tu ne vois pas les murs, parce qu’ils sont partout. Dans une prison que tu ne soupçonnes pas, parce qu’on t’a fait croire que c’était cette façon-là de vivre qui était véritable. C’est comme si le jour où un enfant naît, on lui disait :

« Tu sais, tu ne seras jamais quelqu’un, tu ne gagneras jamais d’argent, tu fais partie de la basse caste. Le pouvoir est à celui qui le détient déjà et qui le transmet à son fils ou à un autre loup de sa race. Toi, tu vas gentiment grandir, étudier pour avoir un petit métier, tu vas gentiment te marier, et surtout tu vas consommer. Consomme, et pendant ce temps-là, tu ne penseras à rien, tu ne penseras pas à l’utilisation que je fais de toi-même, de l’entité que tu représentes. »


Alors forcément, si l’on répète toujours cela à un individu, c’est ce qu’il va penser et faire, et tout naturellement il va se dire :

« Mais je suis heureux, j’ai un métier, j’ai une femme, j’ai des enfants, la banque m’a même prêté de l’argent pour que j’aie ma maison. Je regarde des programmes à la télé, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux mais ça m’amuse quand même, et si elle n'existait pas je m’ennuierais. Et puis j’ai un mois de vacances par an, et j’ai ceci et j’ai cela. »


Et l’homme ne s’aperçoit pas qu’en fait, il a été programmé dans une seule direction, être un consommateur, être un moyen d’asseoir le pouvoir des puissants, et de n’être, en fait, que la veine qui permet à un cœur de battre.  Quel cœur ?  Pas le sien, mais celui des gens qui mènent la puissance du monde, qui ne sont pas forcément les présidents, les politiciens, ils sont quelquefois à la tête d’immenses trusts financiers. C’est cette puissance-là qu’il faut abattre, et c’est cette puissance-là qui peu à peu va mourir et disparaître.

Naturellement pour celui qui vit sur la terre cela va ressembler à un immense cahot, cela va ressembler à quelque chose qui ne porte pas de nom tellement tout va s’écrouler. Et pourtant ce n’est pas un cahot, c’est une mise à mort.

Quand on veut commencer un nouveau monde, il faut à un moment donné prendre l’épée et tuer l’ancien. Parce qu’on ne peut pas laisser les énergies continuer ainsi, il faut les couper. Et l’épée est là pour trancher les énergies d’une ancienne ère et pour laisser les énergies de la nouvelle ère entrer en jeu et réclamer leur expression.

Donc tous ceux qui ont bénéficié des anciennes énergies pour établir leur puissance vont être, avec cette même épée, mis à mort, mais mis à mort non pas dans leur chair, mais tout simplement dans leurs énergies, leur puissance, et tout ceci va se produire dans un futur pas trop lointain. Et quand je dis ces choses ce n’est pas que je veuille créer un climat de peur.

Car comme vous le savez, je suis contre ces choses-là, je ne veux créer aucun climat, je veux seulement vous dire que c’est pour la liberté que les choses doivent changer. L’apocalypse comme il est dit ne vient pas pour assommer les hommes, pour les culpabiliser de leurs péchés. Absolument pas. C’est tout simplement les fondations qui doivent être nouvelles et réelles.

Alors on démolit l’édifice. Et si les hommes qui dirigent les puissances du monde étaient raisonnables et connaissaient les projets de ce qui doit arriver, c’est-à-dire l’établissement de la nouvelle ère, d’une plus grande liberté, d’un plus grand bien être. Alors ils pourraient être nos meilleurs constructeurs, nos meilleurs alliés. Mais autant qu’ils font résistance et perpétuent cette structure illusoire, autant le coup d’épée sera fort, et encore une fois pas sur eux, et pas comme une punition mais uniquement envers leurs œuvres. C’est tout.







4.  LES PUISSANTS QUI CONTRÔLENT LE MONDE



Tout ceci pourquoi, et quel rapport avec l’amour ?


Je dis tout ceci, parce que lorsque l’on veut expliquer l’amour, il faut parler aussi de la vie, et préciser que la vie telle qu’elle est structurée aujourd’hui ne permet pas à l’amour d’être. Dans le monde actuel, il n’y a que l’initié qui est capable de vivre l’amour, parce qu’il vit l’amour sur un plan cosmique.

Tandis que tous les gens qui sont encore dans le monde profane et qui sont de bonnes personnes (car cela suffit à Dieu, il ne réclame pas des grands disciples ou de grands initiés, car tous ces enfants ont une grande valeur pour lui et il ne réclame seulement que la bonne volonté et la bonne intention).

Mais à cause du système actuel, tous ces gens ne peuvent pas véritablement expérimenter l’amour, le recevoir, le donner, parce qu’ils sont prisonniers de cette structure complètement faussée et perpétuée par la puissance de quelques hommes qui s’amusent avec ce concept et qui ne le connaissent même pas. En fait, ces hommes-là, ne sont ni plus ni moins que des mages ratés.

Car celui qui sent vraiment la nature du pouvoir et qui sait qu’il a du pouvoir et qu’il est le pouvoir, il appartient à ce qu’on appelle le septième rayon et il étudie pour au fur et à mesure développer le pouvoir d’ordonner à la nature, d’ordonner aux atomes, pour ainsi et à partir de rien, fabriquer de l’or, des fleurs, etc. Ça, c’est le pouvoir.

Mais il existe un complexe qui veut que celui qui aime le pouvoir mais ne possède pas la capacité de l’exercer, se met à l’exercer par rapport à des individualités comme vous. Et il se dit :

« J’ai le pouvoir parce que ma politique s’étend jusqu'à tel et tel pays, parce que mes armes font la loi  jusque dans telle et telle région, parce que j’étale mes tentacules par ci et par là, parce que je tiens la vie économique de telle population, etc. »


Si vous saviez le peu d’hommes qui dirigent le monde, ils ne sont pas aussi nombreux qu’on le croit. Et en fait ils sont au même nombre que ceux qui dirigent la hiérarchie planétaire, et par là, on peut comprendre qu’il existe une hiérarchie qui va vers le haut et une hiérarchie qui va vers le bas. C’est donc une hiérarchie inversée.

Mais il ne faut pas comprendre en vous disant cela que ces gens sont les instruments du diable, ou qu’ils sont eux-mêmes des diables incarnés. Non. Absolument pas dans ce sens. Ils sont simplement la folie du monde, à cause d’une erreur d’interprétation, à cause d’un aveuglement de leur esprit face aux vraies valeurs.


Alors vous allez me dire :

« Mais pourquoi est-ce que la hiérarchie, les maîtres, les guides, Dieu, leur laissent le pouvoir de continuer à exister et d’établir leur puissance ? »


Comme je vous l’ai dit, il est du choix de l’individu de construire ce qu’il a envie de construire, et d’élire celui qu’il a envie d’élire. Et si étant charmés vous faites élection de n’importe quel individu, vous allez ensuite naturellement devoir supporter la vie que vous impose cet individu.

Est-ce la responsabilité de Dieu ?

Non, c’est votre responsabilité. Dieu vous a tous lancés dans la vie, mais c’est à vous de vous entendre sur le terrain, pour édifier la vie que vous avez envie de vivre. Et lorsque finalement vous n’y êtes pas arrivés, eh bien c’est là que les maîtres arrivent et surtout l’archange, et ils détruisent l’édifice pour ne pas laisser cette tour continuer à grimper comme un serpent malsain. Et rien qu’en sciant un petit bois par-ci par-là, en enlevant une brique ou deux par-ci par-là, tout va naturellement s’effondrer, et une nouvelle vie permettra de connaître ce qu’est l’amour.

Je ne veux donc pas parler de l’amour aujourd’hui en vous disant que l’amour est cosmique, que l’amour est comme une belle fleur que l’on regarde. Tout ce dont je vous aie déjà dit lorsqu’il s’agissait d’énumérer les clichés qui pouvaient vous faire passer près de la conscience de l’amour.

Aujourd’hui je voulais vous dire, que l’amour a un côté qui est très réel aussi et qui peut être aussi très tangible, et qui est la liberté, cette énergie qu’est la vie justement. Et pour reconquérir cette liberté, il faut changer le pouvoir en place, et au fur et à mesure substituer les hommes anciens, par des hommes ayant ce nouvel esprit. Petit à petit cela se fera.

Donc tous ceux qui appartiennent à l’ancienne génération (d’esprit, j’entends), vont disparaître, ils vont mourir comme meurent les mouches, et il y aura des longs défilés de corbillards. Tous les hommes détenant le pouvoir vont comme s’effacer, soit par maladies, soit étant dans leur demi-folie, ils ne vont pas supporter que les choses changent et qu’ils perdent leur pouvoir, et il y aura des suicides, ou tout simplement des gens qui vont partir loin en exil, loin d’un monde où ils n’auront plus d’influence.

Et petit à petit une nouvelle race d’hommes politiques, d’économistes, va prendre leur place, et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura le plus de changements, c’est là que véritablement tout va s’écrouler, et que les gens vont avoir finalement le plus peur et qu’ils vont se mettre contre eux. Ils vont avoir peur, enfin la masse en tout cas va avoir peur, parce que ces nouveaux dirigeants vont tenter de remettre en cause tout ce qui constitue le quotidien.

Cela va demander un certain sacrifice, et va déclencher des rapports de force. C’est le risque des révolutions, alors je vous le demande, enseignez à vos voisins, à vos enfants, de ne jamais se mettre en révolution contre les nouveaux dirigeants qui viendront. Ils seront jeunes, ils n’auront pas du tout l’aspect des dirigeants que vous connaissez aujourd’hui. Ils seront étonnamment jeunes, des gens tout juste sortis de leurs classes.

Et vous devez savoir que vous ne devez pas les confronter, parce qu’ils viennent pour faire le bien, pour établir quelque chose de nouveau, parce qu’ils sont porteurs du nouvel ordre, même inconsciemment. Et que donc il ne faut pas créer des révolutions, parce que sinon cela renverra à plus tard l’établissement du nouvel ordre.

C’est le seul risque qui existe en fait, c’est la révolte des gens contre le nouvel établissement de l’ordre. Cela leur paraîtra dictatorial dans un premier aspect. Il va falloir s’habituer à des notions telles que la discipline, et les hommes ne vont pas comprendre, ils vont réagir en croyant que c’est une dictature qui leur est imposée, mais c’est faux.

Qu’est-ce qu’une dictature ?


Une dictature c’est l’exercice d’une puissance où rien ne peut être fait sans avoir été autorisée préalablement, où donc l’individu ne peut rien faire, penser, ou déclencher, sans avoir l’autorisation du pouvoir. Et par contre la discipline c’est autre chose.

La discipline n’est pas en référence à un pouvoir centralisé qui dirige les actions des gens. La discipline est quelque chose qui sera demandé à tous comme faisant partie de votre vie quotidienne et intérieure, comme par exemple : le respect, ne plus gaspiller, ne plus dépenser aveuglément, respecter la nature, respecter la vie de l’autre, son droit au silence, son droit à la politesse, son droit sur la route, son droit donc de priorité.

Et cela va provoquer dans l’esprit des individus une grande réaction, puisque l’homme a envie de faire ce qu’il veut. S’il veut aller faire ses besoins contre le mur de son voisin, il ne veut pas que quelqu’un lui dise : « mais non enfin, tu as des toilettes chez toi ». S’il n’a pas envie de s’arrêter à un stop, il n’a pas envie qu’on lui dise qu’il devait s’y arrêter. Il veut tout simplement continuer tout droit. Qui est-ce qui ne s’énerve pas au feu rouge, aux signalisations, etc. ?


La discipline qui va être donc demandée aux gens sera davantage une discipline de l’ordre, du respect, donc une élévation de la conscience collective, une élévation de la conscience de ce qu’est l’autre, plutôt que de vouloir diriger la vie des gens. Mais les hommes vont se sentir tellement atteints jusque dans leur intimité, qu’ils vont penser à une dictature, mais c’est faux car une dictature vous empêche de faire telle et telle chose par rapport au pouvoir, mais à l’intérieur de votre vie quotidienne vous avez le droit de commettre tous les méfaits.

Une dictature par exemple n’a jamais éliminé la prostitution, l’alcoolisme, l’impolitesse. Non. Par contre la discipline qui vous sera demandée, par ces initiés qui vont venir diriger le monde, va vous obliger à corriger çà. Elle ne va pas vous empêcher d’aller librement d’un point à l’autre de la terre, de créer autant d’associations que vous voulez, de penser politiquement comme vous voulez, alors que cela est interdit sous une dictature.

Mais par contre vous devrez porter respect à votre voisin, ne plus le troubler, lui accorder donc le droit au silence, respecter sa propriété, respecter son statut d’être humain. Et tout cela, pour faire de vous de réels enfants de l’ère du Verseau.

Qu’est-ce que l’ère du Verseau ?


Est-ce que c’est une ère où le monde sera parfait, où Dieu va apporter l’abondance, les fruits et l’or, où tout le monde va se reconnaître comme fils de Dieu, va s’embrasser, manger ensemble et je ne sais quoi d’autre encore ?

Non

Ce n’est pas l’idée communautaire. Ce genre d’idée c’est le péché des communautés, de se croire tous enfants de Dieu, de se regarder dans le blanc des yeux, et de ne pas voir les erreurs et les limites. Et dès que l’erreur et la limite commencent à créer des problèmes, alors tout le groupe et la communauté s’effondrent.

Mais si au contraire l’homme était vraiment lucide et pouvait voir quels sont les problèmes de l’autre, et malgré ça de l’aimer et de l’aider à les dépasser, alors ce serait une bonne communauté. Et c’est ce qui va se passer dans l’ère du Verseau.

L’homme ne sera pas meilleur, ne sera pas un plus grand initié qu’aujourd’hui, mais il sera vraiment lui-même, et en étant vraiment lui-même, il pourra rencontrer des gens, qui lui permettront de faire un avancement spirituel supérieur, alors qu’à l’heure actuelle les gens ne se font que du karma.

Il faut vraiment être un disciple à l’heure actuelle, pour passer dans cette société en essayant de faire du bien et de ne pas se faire de karma. Parce que les gens débutants sur le chemin, étant tellement agressés, vont devenir eux-mêmes agressifs, ils vont frapper les enfants, alors que dans un autre temps, un autre lieu, face aux mêmes enfants ils auraient été des parents adorables, et auraient su dignement leur donner une éducation valable.

Il en va de même pour toutes les autres relations entre individus, « je ne te supporte plus, on divorce ». Tout le monde est dans un délire, parce que tout le monde est victime de cette forme de pouvoir qui ne laisse plus à l’individu la liberté de son être et de sa pensée. Il est pollué, parasité. On lui a fait croire que d’autres valeurs existaient, des valeurs comme par exemple celles des grands couturiers.

« Mais voyons très chers, vous ne serez pas dignes si vous ne portez pas la robe d’un tel. Et vous aurez l’air de rien si vous ne faites pas un canard laqué avec du champagne et du caviar lorsque nous recevrons mon patron, ou cette grande relation que j’ai en politique. »

Il en est de même avec tous les autres clichés, et personne, même pas un ange, ne pourrait vivre dans ce climat-là. Alors pensez donc encore moins un être humain, un être humain qui a des énergies fragiles parce qu’il est en train de les ouvrir, de les épanouir, de les mettre en résonance. Il faut donc changer la société actuelle, changer les puissants et le pouvoir qu’ils détiennent, et remettre les choses à une plus juste dimension.


Je vous écoute.







5.  POURQUOI LES RÉVÉLATIONS SONT-ELLES DONNÉES À DE GENS SIMPLES ?



La deuxième question est :

Pourquoi les révélations sont-elles toujours données à des gens simples et non pas aux chefs de file des églises et des organisations ou des autorités ?



Vous savez, nous voudrions bien envoyer nos informations partout, même aux présidents, aux économistes, à ceux qui détiennent le pouvoir comme je viens d’en parler, comme à celui qui est berger sur sa colline. En fait tout le monde est inondé à chaque instant de l’information que nous lançons sans arrêt, un peu comme un émetteur lance son onde.

La pulsion arrive, comme je vous ai dit, cette lumière de vérité arrive pour créer cette nouvelle ère. Mais elle ne peut pas arriver telle qu’elle est dans son énergie initiale, comme certains initiés l’ont décrite, parce qu’elle serait aveuglante et consumante, elle ne serait donc que destruction.

Alors sur sa route, les hiérarchies la prennent en charge. D’abord la hiérarchie solaire, c’est-à-dire tous les maîtres, toutes les entités qui résident dans le soleil la reçoivent et la mettent sur une certaine note universelle.

Et ensuite les hiérarchies des différentes planètes la transforment pour l’adapter et l’émettre à leur tour, afin que les différentes humanités, incarnées ou pas, puissent la recevoir.

Et ainsi sur la terre, la hiérarchie planétaire de la terre reçoit cette lumière et constitue le relais. Et c’est pour cela qu’en ce moment, il y a une résurgence de tous ces maîtres et une extériorisation comme l’on dit de la hiérarchie, et que tous ces maîtres deviennent un petit peu plus connus, publics, parce qu’ils ne peuvent pas faire ce relais sans devenir manifestés.

L’énergie est un grand mouvement, il faut la prendre de cette manière, un immense mouvement qui va très vite. Alors ce mouvement ne peut pas être diffusé par un objet inerte. Prenez un maître qui par exemple, veut rester inconnu de l’humanité (il en existe qui suivent un chemin très solitaire), il représente un objet inerte, alors l’énergie de rédemption, de changement qui arrive ne peut pas utiliser ce maître-là.

Par contre s’il existe un autre objet, comme un maître qui a accepté le service, qui s’est engagé et est devenu responsable de l’évolution des hommes pendant les siècles à venir, s’il a accepté ce poste, il devient une roue qui tourne, qui tourne très vite et il permet le passage de l’énergie.

Et son travail va être de recevoir l’énergie telle qu’elle est envoyée par la hiérarchie solaire, c’est-à-dire que dans un premier temps il lui faut vibrer aussi intensément que l’énergie qu’il reçoit depuis le soleil, et que dans un deuxième temps il va devoir l’adapter en lui-même pour ensuite l’extérioriser dans la tonalité, dans un degré acceptable pour l’humanité. Il a donc ces deux fonctions le Maître.

Il reçoit et il émet, et ceci de manière constante. Donc de jour, comme de nuit, et depuis des décennies, la terre est inondée de ces nouvelles informations, de ce nouvel état d’être, de ce nouvel état d’esprit, et s’ouvre tout simplement à celui qui entend, qu’il soit chef d’église, qu’il soit président, berger, ou garagiste, cela ne compte pas, ce qui compte c’est qu’il puisse entendre.


Alors, maintenant vous allez me dire :

Est-ce que l’on ne pourrait pas faire quelque chose pour que ceux qui sont à la clef de la structure entendent aussi ?


Mais n’oubliez pas une chose, c’est qu’un état de conscience n’est pas comme une boule kiés, on ne l’enlève pas comme cela. Un état de conscience c’est quelque chose qui se développe, et on en sort par une expérience personnelle, par une compréhension personnelle. La lumière qui vient n’a pas pour but de transformer les hommes contre leur volonté, mais de s’emparer des hommes de bonne volonté, pour établir dans le monde la bonne volonté, et la nouvelle Jérusalem.

Ceux qui ne peuvent pas intégrer cette bonne volonté de la lumière, vont tout simplement s’écrouler, parce que ceux qui vont entendre vont être de plus en plus nombreux. Ils seront notamment cette nouvelle race de jeunes gens dont j’ai parlé et qui prendront peu à peu le pouvoir sur un plan économique et politique.

Ils ne seront pas spécialement les envoyés de Dieu, choisis, élus etc., mais des gens d’un certain niveau qui auront le choix d’entendre ou de ne pas entendre. Mais nous savons que pour la plupart ils entendront, parce que nous connaissons leur état de conscience, et qu’il faudrait vraiment un énorme accident pour qu’ils n’entendent pas.

Cet accident-là n’est pas prévu, n’est pas admis, parce qu’ils se sont engagés depuis très longtemps. Une passation de pouvoir de cette sorte ne s’improvise pas d’une génération à l’autre, cela s’établit plusieurs siècles à l’avance.







6.  LE RÔLE DE LA FRANCE



En fait, la France, puisque nous parlons de ce pays, a choisi son destin depuis la révolution de 1789, elle a choisi son destin typique, et depuis cette date, elle n’arrive pas à se sortir du destin qu’elle s’est choisi, elle tourne toujours autour du même problème du choix, autour du même problème de la sélection de la puissance, donc de la reconnaissance de la vraie puissance.

Et si en France, je ne dis pas cela parce que c’est un pays de tête ou un pays que nous préférons, mais si en France il y avait une masse de gens qui connaissait ce qu’est vraiment le pouvoir, le pouvoir réel, et qui repère qui le détient (mais il n’est pas encore là), et qui le mette à la tête du pays, alors l’Europe serait complètement changée.

Pourquoi est-ce que d’une certaine manière cela dépend de la France?


Non pas parce que la France a une place privilégiée ou qu’elle est meilleure que les autres nations. Non, absolument pas. Mais c’est tout simplement parce qu’une grande horloge ne peut pas fonctionner que si tous les rouages sont en parfaite santé, et que s’il n’existe pas de grain de sable. Or à l’heure actuelle tous les pays sont plus ou moins positionnés, sont plus ou moins dans leur axe, celui qu’il devait véritablement suivre, mais la France ne l’est pas. La France est une puissance qui bascule, non pas vers les ténèbres ou quoi que ce soit d’autres, mais elle est dans les sables mouvants.

Regardez comme cela bouge, bouge, c’est le mal de mer, parce que la France ne connaît pas ce qu’est le pouvoir réel, parce que la France n’a pas encore reconnu la valeur de la discipline, la France ne sait pas ce qu’elle veut, et ne sait pas non plus ce qu’elle se veut. Alors quand ce peuple aura fini de tourner à droite, tourner à gauche, tourner au centre, ou ailleurs, et je ne dis pas cela pour signaler les étiquettes politiques, mais tout simplement quand les Français auront vraiment une conscience politique, une conscience de citoyen, une conscience de groupes, alors l’Europe sera, mais la véritable Europe, pas celle qui est économique et juridique. Non, je parle de l’Europe des nations.

Avant cela la véritable Europe ne sera pas, et avant que l’Europe soit, il faudra encore un certain temps. Et tant que l’Europe ne sera pas, la paix dans le monde n’existera pas. Parce que lorsque deux chiens sont face à face, ils veulent forcément déterminer leur puissance, se mordre, s’arracher l’os. Mais vous en mettez un troisième, et il n’y a plus cette confrontation, au contraire ils se suspectent, ils se regardent et ils attendent, et comme ils voient que chacun reste tranquille, que chacun respecte son os, que personne n’essaye de se voler, alors chacun retourne dans son territoire.

Un ménage à trois est toujours mieux qu’à deux, et ce n’est pas la vie de couple que j’expose là, c’est politique. Il ne faut jamais laisser les puissances sur un axe, c’est là le problème parce qu’alors les puissances se confrontent. Il faut toujours créer un triangle.







7.  LES RAYONS DES NATIONS



Alors vous pouvez me dire qu’il n’y a pas que l’Occident qui existe, il n’y a pas que l’Europe qui existe à l’heure actuelle, il y a aussi la Chine, par exemple, qui représente un nombre immense d’individus et qu’il faut aussi prendre en compte. Et c’est vrai. Mais ce n’est pas véritablement les nations que l’on détermine là dans ce genre de discours, mais les rayons. Ce qui est différent.

Et par exemple, le rayon comme celui de la Chine s’inscrit dans le rayon d’un autre pays, comme par exemple l’URSS. Et c’est pour cela que ce n’est pas nécessaire de faire de chaque nation un point de référence pour la puissance. Mais tout simplement de regarder l’axe de rayons. Chaque pays à son rayon, chaque continent a aussi son rayon, et c’est cela qui détermine les rapports de forces en fait.

Quand je parle de l’Europe, des États Unis et de l’URSS, ce n’est pas parce qu’il n’y a que ces trois régions-là, ou que ces trois civilisations-là qui nous intéressent et qui composent le destin du monde. Non, mais c’est parce que sur leur rayon sont attachés d’autres pays, comme la Chine a le même rayon que l’URSS sur un plan politique, mais surtout sur le plan du développement de l’esprit et de l’âme.

Ce qui fait que lorsque je parle par exemple de l’est, c’est tout l’est qu’il faut imaginer, l’URSS et les Chinois. Tandis que les Indes, par exemple, ont le même axe de développement, donc le même rayon d’âmes à développer que l’Europe, et plus principalement les Français.


Ça c’est à niveau international, maintenant à l’intérieur de chaque pays il y a un rayon qui le détermine plus spécifiquement, comme il y a aussi un rayon pour chaque province, comme il y a un rayon pour chaque être humain. Et pourtant vous faites partis d’un rayon national, mais vous avez pourtant chacun votre rayon.

Et à l’intérieur de votre corps, chaque organe a aussi son rayon, c’est-à-dire son type vibratoire, son type d’énergie. Mais plus la vision grandit pour n’être plus qu’une vision universelle, et moins les rayons sont nombreux, et plus les peuples se fondent et se confondent dans un même rayon. Ce qui fait que par exemple, le rayon de la France, ou celui de l’Italie, ou celui de l’Angleterre, ou de n’importe quel pays, ne va pas forcément être le même rayon que leur rayon de destinée. Ces rayons dont je parle et qui doivent se composer en triangles.

Il existe un sceau magnifique sur cette terre, une image qui est trop souvent associée uniquement au peuple juif, parce qu’il est vrai que c’est ce peuple qui l’a le plus vécu, le plus porté. Cette image c’est le sceau-de-Salomon, les deux triangles entrelacés. Et c’est la plus belle image de l’homme parfait, de l’univers réalisé. Et quand le monde sera arrivé au point d’équilibre, c’est l’image qu’il y aura au fronton de tous les bâtiments officiels. Non pas en mémoire du peuple juif, mais tout simplement parce que c’est la vérité, c’est l’équilibre parfait.


Pour en revenir à votre question, je peux vous rassurer que quand même dans les hautes sphères de la politique, de l’économie, de l’industrie, des religions, des théosophies, il y a quand même des gens qui comprennent ce qui doit avoir lieu, et ce qui se passe. Mais malheureusement ils sont bloqués par une telle armada de principes et d’individus sclérosés, qu’ils ne peuvent rien faire, simplement regarder tout s’écrouler, et faire un travail presque anonyme auprès de leurs alliés les plus directs, et auprès des gens qu’ils peuvent par leur hasard toucher.

Pour changer de fond en comble les valeurs, il faut avoir soit la participation totale de tous ceux qui participent à la construction de ces valeurs, ou soit du peuple dans son ensemble et c’est ce qui favorise les révolutions. Mais pour changer les valeurs et faire arriver celle dont je parle, on ne peut pas compter sur le peuple, c’est impossible, parce qu’il n’y a pas assez d’initiés dans le peuple, il n’y a pas assez d’individus qui connaissent les véritables valeurs, puisqu’ils sont esclaves des fausses, donc on ne peut pas espérer que le changement vienne d’eux.

Il faut donc miner les fausses valeurs à leur base, et faire en sorte que la société se dissolve. Mais rassurez-vous ils entendent, et il y en a plus que vous ne le croyez mais ils ne peuvent rien faire. C’est comme un bon président lorsqu’il est entouré de ministres qui ne valent rien, ou vice-versa d’ailleurs.


Je vous écoute.








8.  LA CRÉATION DE LA MONADE, L’ÂME ET LA PERSONNE



La troisième question est :

Quel est le mécanisme d’un mantra, ou d’une prière, ou d’une invocation ?

Est-il utile de les réciter même si l’on ne comprend pas le sens des mots, par exemple des phrases kabbalistiques, et faut-il les réciter à voix haute, ou suffit-il de les dire mentalement ?



Voilà une question intéressante qui me permet de faire un rapprochement avec tout ce que l’on vient déjà de dire, pour vous faire comprendre où est la manipulation de l’esprit des gens. Manipulation insidieuse dont vous ne vous en apercevez même pas d’ailleurs.

Le pouvoir du mot est avant tout le pouvoir de la pensée, parce que lorsque l’on prononce un mot, c’est d’abord parce qu’il a existé dans la pensée. Donc lorsque l’on parle du pouvoir du verbe, on parle du pouvoir de la pensée.

Le pouvoir de la pensée est un pouvoir total parce qu’il est une vibration. Une pensée émet une onde, qui se répercute dans la mesure de sa fréquence vibratoire. C’est-à-dire qu’une onde de la pensée qui vibre très fort va se répercuter très, très loin et très longtemps, tandis qu’une pensée qui est très basse va avoir un ton vibratoire très bas aussi, très lent, donc elle va se répercuter moins loin et durer moins longtemps.

Lorsque Dieu, pour employer ce mot, lorsque Dieu a voulu engendrer, il ne s’est pas coupé un bout de doigt, il ne s’est pas coupé un bout de cuisse en espérant que de ses cellules, de ses molécules, quelque chose qui lui ressemble, naisse. Non, ce qu’il a fait. Il a pensé. Dans le mental cosmique un archétype est né, c’est-à-dire un homme parfait.

Quel est cet archétype, celui que justement vous devez rejoindre ?


Cet archétype, c’est ce que l’on appelle la monade pour certaines écoles, ou le soi supérieur pour d’autres.

Donc Dieu est là, puis il pense à un archétype, et cet archétype prend vie dans sa substance mentale. Cet archétype c’est votre soi suprême, c’est votre monade. Jusqu’ici j’espère que c’est compris. Puis ce soi suprême, cette monade a besoin d’expression. Dieu lui-même s’est exprimé en formant l’archétype, et l’archétype étant donc la représentation de ce même Dieu (puisqu’il est écrit aussi dans votre Bible que Dieu fit l’homme à son image), à son tour cet archétype va avoir cet élan aussi de création et donc va aussi penser et créer.

Et que va-t-il créer ?

Il ne va pas créer un autre archétype, il va créer une pensée qui va aller résonner dans l’espace comme un son, et ça c’est l’âme.

L’âme c’est le son envoyé depuis l’archétype pour chercher un milieu créateur et créatif. Et cette onde qui voyage à travers l’espace, donc déjà-là on change de dimension, puisque lorsque archétype était près de Dieu, lorsque tout était en Dieu donc, il n’y avait pas des notions de distance et d’espace, mais au contraire de l’illimité. L’archétype envoyant sa pensée ne peut l’envoyer que dans l’espace, donc dans le temps, et cela crée l’âme.

Donc, on peut dire schématiquement qu’un archétype projeté dans l’espace et le temps se réveille en tant qu’âme. L’âme c’est donc un archétype prisonnier de l’espace et du temps, qui perd la notion de l’archétype qu’elle est.

Et c’est là que commence toute l’aventure de la création et de la réincarnation, et toute l’aventure aussi de l’évolution. Et c’est à cause de cela que sont nés tous les anges, qu’ont grandis tous les maîtres, qu’a été mis sur pied tout le plan, pour que cet archétype se retrouve.

Et cette âme qui est née de l’archétype, lorsqu’elle se projette elle-même dans la personnalité, elle reconnaît les mêmes vertus de création que celles qui sont dans l’archétype. Archétype les ayant parce qu’il vient de Dieu. Et ainsi la personnalité peut créer et a besoin aussi de créer.

Et c’est ainsi que l’homme est devenu un artiste, un musicien, un peintre, un père aussi, car créer un enfant c’est un acte d’art, du moins nous voudrions que tout le monde le considère de cette manière. Et ainsi l’homme est devenu un philosophe et a voulu créer avec sa pensée et son mental tout le système de pensée, le système de la vie, les valeurs et le sens de la vie. Mais dans la mesure où cette personnalité est plus ou moins alignée avec l’âme, les notions créatrices exprimées par l’âme vont être plus ou moins positives ou négatives.

C’est pour ça que la plupart du temps je parle d’alignement, et que je ne mets pas tant l’accent sur l’évolution, en vous demandant d’être des disciples, des initiés, des chastes, des purs, etc. Non, toutes ces choses-là on ne vous le demande pas. Nous vous les demandons après, si vous voulez réellement faire un travail, mais pour vivre votre vie dans un sens de liberté, d’épanouissement, ce n’est pas directement ce qui vous est nécessaire.

Avant tout c’est l’alignement, et comme je l’ai déjà dit, les individus vivent dans la périphérie, secoués par tous les vents de la périphérie, alors qu’il faut découvrir le centre et être aligné avec l’âme. Et ainsi l’âme peut créer autant qu’elle le veut à travers sa personnalité, et de façon positive, donc bénéfique pour la personnalité elle-même.

Et c’est ainsi que par exemple, pour vous citer quelque chose de tout à fait matériel et concret, l’homme a compris un jour comment édifier les maisons, les cathédrales, les grands bâtiments très compliqués. C’est parce qu’à un moment la personnalité a su s’aligner avec l’âme, et l’individu a reçu l’impulsion, la découverte, la sagesse.

Même si après immédiatement il l’a retranscrite dans un mode trop matérialiste, comme par exemple tous ceux qui sont devenus constructeurs ne sont pas devenus constructeurs de cathédrales. C’est certain. Mais ce qui a permis cette découverte c’est cet alignement. Ensuite l’homme lorsqu’il repart dans la périphérie forcément après il refait un petit peu n’importe quoi de sa découverte, à moins qu’il ne soit constamment dans le centre.

L’âme est donc créatrice, et elle exprime son pouvoir créateur par un plan que l’on appelle le plan mental, et qui n’a rien à voir avec le plan intellectuel, c’est-à-dire le plan où l’on pense. Le plan mental est donc le plan créateur. Il est semblable au plan cosmique mais amoindri à l’échelle de l’homme.

Cette substance dans laquelle Dieu a pensé, pour créer l’archétype, existe aussi chez l’homme et s’appelle le plan mental, et lorsqu’il cordonne les atomes de ce plan, lorsqu’il maîtrise la vibration des atomes de ce plan, sa parole devient créatrice, et c’est là tout le pouvoir des mantras, des invocations, et des formules magiques.

C’est là aussi le pouvoir tout court, par exemple, lorsque Jésus a dit au paralytique : « lève-toi et marche », ou à l’aveugle « maintenant vois », etc. Le mot ensuite n’a plus à exister, sinon simplement l’atome du plan mental n’a qu’à vibrer en correspondance avec les activités de la personnalité incarnée. Et à ce moment-là le pont étant fait, le pouvoir rayonne tout simplement.

Donc, revenons à cet atome du plan mental.

Lorsqu’il est maîtrisé par l’homme et ce n’est pas évident car il y a peu de gens qui sont éveillés sur le plan mental. Parce que pour être éveillé sur un plan mental et en maîtriser les atomes du plan mental, il faut avoir purifié complètement le plan astral.

Et combien de gens sont encore à pleurer sur les problèmes de leur nombril, je vous le demande ?

« Maman ne m’a jamais aimée, et c’est pour ça que je suis traumatisée. Quand j’étais petite, j’ai reçu des gifles parce que j’ai volé un pot de confiture, et depuis, je n’aime plus les tartes aux fraises, etc. »


Et combien de lamentations on entend comme cela !  Là je dis quelque chose qui vous fait sourire, mais il y a pourtant de véritables misères qui sont engendrées avec ce genre de concept, avec ce genre de comportement, et cela va de la personne qui se fait des complexes pour les petites choses que je viens de citer, jusqu’à celui qui a un pouvoir national et qui se dit :

« Puisque mon père m’a toujours dit que j’étais un raté, je vais lui montrer de quel bois je me chauffe et je vais créer la guerre dans tel ou tel pays. »

Et ainsi il devient fou de pouvoir et du besoin de s’affirmer.


Souvent les grands de ce monde ont des problèmes d’enfance, et ils brûlent le monde comme ils cassent leur poupée, leur train électrique, leur jeu de quilles, à cause de problèmes qu’ils n’arrivent pas à maîtriser, et qu’ils ne connaissent même pas en fait parce qu’ils ne sont pas conscients.

Et dans l’intimité combien d’amis et de femmes de ces soi-disant grands personnages, peuvent conclure qu’en fait, ces individus ne sont que des enfants, qui n’ont pas de force, pas de force dans le ventre, dans la foi, dans le courage, et que s’ils ne sont pas entourés de leur armada de fans, car à ce niveau-là il faut le dire comme cela, ils ne sont plus rien. Ils ne sont que dans la mesure où ils projettent une idée de pouvoir sur l’autre, et que l’autre veut bien jouer le jeu de lui reconnaître cette puissance.

Et c’est là où j’accuse les gens. Je vous accuse à vous de jouer ce jeu. Vous n’avez pas besoin de reconnaître le pouvoir en personne. Alors ne participez pas à cela. Au contraire souriez et dites-leur :

« Qu’est-ce que tu réclames toi, tu viens me réclamer un vote ? »

Naturellement il ne faut pas dire ou prétendre que la vie politique ou économique d’un pays soit quelque chose de risible. C’est certain. Mais il ne faut pas jouer le jeu de cette manière-là, avec ces individus qui en fait sont si faibles.

Un individu fort et un individu faible cela se reconnaissent tout de suite. Un individu fort est seul. Donc si vous voulez faire le choix des bons hommes politiques, de ceux qui ont donc un esprit fort et sain, qui peuvent maîtriser une situation, ne pas fléchir, ne pas se laisser influencer, et ne pas faire de ruses pour obtenir le pouvoir, ou quoi que ce soit, vous devez le regarder au nombre de groupies qu’il a autour de lui. Plus il en a, moins il est fort.

Mais si par contre il se lève seul, et qu’il vous dit :

« Bon, c’est certain j’appartiens à tel et tel courant de pensée, mais c’est moi qui parle, c’est moi qui vous invite à partager la vie de la nation, et c’est moi seul qui en prends la responsabilité. »


Alors celui-là est un bon, et à celui-là vous pouvez faire confiance. Tandis que celui qui a besoin de s’entourer d’un tas de personnel avec des banderoles, et faire des kermesses, et je ne sais plus quoi encore, pour créer une image, pour créer une zone d’influence, pour créer en faite le charme. À celui-là, souriez-lui, invitez-le à manger un couscous chez vous, mais ne votez pas pour lui.

Cependant l’homme se laisse séduire, et c’est cette faiblesse qu’on lui reproche. Il se laisse séduire tout le temps. Donc ne sois pas quelqu’un que l’on séduise. Je te le dis, sois quelqu’un qui pense et qui fait son choix, lucide, lucide.

Mais, revenons aux mantras.







9.  COMMENT FONCTIONNENT LES MANTRAS ?



Nous avons parlé de cette substance créatrice qui est en l’homme et qui est le mental supérieur, qui est composé d’une multitude d’atomes, parce qu’il n’y a pas de pouvoir sans la présence de l’énergie, et que l’énergie est toujours concentrée dans des atomes.

Ces atomes ne sont pas exactement ceux qu’étudient les scientifiques, mais qui leur ressemblent énormément, et qui sont simplement la partie invisible en fait de ces atomes physiques.

Donc lorsque l’homme déclenche une invocation, il déclenche un pouvoir, il excite les atomes créateurs de son plan mental. Et là il y a plusieurs possibilités :

A) Si les atomes créateurs ne sont pas encore assez éveillés, parce que la personne est encore en train de régler ses problèmes du plan astral, alors à ce moment le mantra va l’aider à évoluer.

B) Si l’individu est quelque peu développé sur le plan mental, cela va provoquer une montée des feux, une ouverture des chakras, et ainsi l’homme va acquérir plus de pouvoir.

C) S’il est complètement réveillé sur le plan astral, la formule magique, le mantra, ou le mot, vont être des moyens d’exécuter sa volonté et le bien sur les hommes.

Et c’est pour cela que l’efficacité d’un mantra dépend de l’individu qui le prononce, de son niveau d’évolution. Le mantra est intelligent car il est une énergie, et la formule magique aussi. Et si l’individu est bloqué dans tel ou tel degré d’évolution, le mantra va d’abord s’occuper de régler ses problèmes-là, avant de le faire travailler et passer à autre chose. Tout mantra a le pouvoir et le devoir de vous faire rencontrer Dieu.

Mais qui est assez élevé pour rencontrer Dieu ?


Et c’est pour ça qu’il y a tant de malentendus autour du mantra, et que tant de gens se disent :

« J’ai répété celui-ci pendant dix ans et je n’ai jamais rencontré l’ange. »


C’est vrai, mais c’est parce que l’énergie du mantra était occupée à rectifier vos erreurs d’abord, à trouver les moyens dans la vie quotidienne de vous apporter telle ou telle épreuve, pour vous dépouiller de tel ou tel encombrement énergétique, ou de vous ouvrir tel ou tel chakra, pour que vous puissiez rencontrer Dieu.

Il en est de même pour l’invocation. Par l’invocation, l’homme déclenche une vibration dans son plan mental e immédiatement cela crée (de manière schématique bien sûr) une sorte de lumière dans la substance mentale de la terre, et lorsqu’elle a atteint un certain nombre de vibrations par seconde, de cette lumière un éclair jaillit et s’en va dans la zone où l’être invoqué vit et accomplit son plan d’évolution.

Et si l’être appelé, par exemple un ange, un maître, voit que la petite lumière qui clignote, ne clignote pas de façon assez claire, assez vive, assez efficace, alors à ce moment-là il se dit :

« Je ne peux pas descendre dans l’entier de mon être, parce que celui qui m’appelle n’est pas assez développé, et je risquerais de lui brûler son plan mental, et ensuite son plan éthérique. Donc je vais simplement envoyer ou un des guides ou bien ma bénédiction. »


Et au fur et à mesure que l’individu fait l’invocation, c’est tout autant de bénédictions, mais tout autant de guides qu’il appelle autour de lui, et qui travaillent à lui développer le plan éthérique, et qui concourent à provoquer dans sa vie quotidienne les prises de conscience qu’il faut pour qu’il change de plan de conscience, de plan spirituel, et pour qu’il puisse rencontrer le maître, ou l’ange qu’il appelle.

C’est là le pouvoir du rituel, le pouvoir des ascèses religieuses, de la discipline religieuse. C’est que même si l’individu n’est pas prêt à rencontrer Dieu, le fait de produire cet effort appelle tellement de guides, et d’autres types d’énergies, que ce sont ces énergies-là et ces guides-là qui le préparent à rencontrer celui qu’il appelle.

Alors que s’il ne faisait pas ce travail, l’individu n’attirerait pas ces énergies et ces guides, et il mettrait une infinité de vies, d’incarnations, avant de pouvoir rencontrer Dieu.

C’est donc une accélération. Le mantra, l’invocation, le rituel, le travail d’ascèse, le travail religieux, le travail mystique, sont une accélération de la descente de la spiritualité dans l’homme, ou de l’élévation de l’homme.

Mais cela n’a pas été donné aux hommes en considérant que l’homme allait trop lentement. C’est tout simplement parce que logiquement et humainement, on ne peut pas attendre que la race effectue toute seule, d’après la puissance et l’intelligence de ces atomes, une évolution dans laquelle l’âme doit participer.

Car si on ne donne pas d’instruments à l’âme pour qu’elle descende dans sa personnalité, pour s’en enrichir et repartir vers Dieu, eh bien l’âme n’allant pas d’instruments elle regarderait sa personnalité faire n’importe quoi, selon la race, selon l’instinct, et elle est désespérée de voir qu’il n’y a pas d’évolution.

Tandis que, si on donne le moyen à une race d’évoluer, soit par une religion d’abord, puis ensuite par une philosophie, une science et finalement par les thèses occultes, alors l’âme descend dans la matière, a plus de pouvoir sur la matière et peut prendre encore plus contrôle de sa personnalité.

Donc vous pouvez être davantage vous-même, et non plus seulement un composite d’atomes au niveau physique. Car si l’humanité n’était laissée qu’aux comportements de ses atomes du plan physique, donc de ses cellules, il faudrait beaucoup, beaucoup plus de temps pour évoluer, que l’évolution que vous pouvez acquérir en faisant justement appel à votre âme et à toutes ces énergies du cosmos.

C’est un fait que le corps physique a son intelligence, sa capacité d’évoluer, mais il est beaucoup plus long par son niveau de conscience qui n’est pas assez développé, et l’évolution de toute façon ne passe pas par l’action de la matière sur l’âme, mais par l’action de l’âme sur la matière, et ça c’est primordial.

Et c’est pour cela que tous les gens imaginent que l’évolution se passe du bas vers le haut, mais c’est faux. Elle se passe d’un certain milieu appelé âme, va vers le bas, puis remonte vers le haut. Par les expériences de la personnalité, l’âme oublieuse de son archétype va prendre possession de son individualité et se découvre par là même une âme capable d’agir, donc de créer.

Donc elle découvre ses pouvoirs, et redécouvrant un à un tous ses pouvoirs, l’âme se rend compte qu’elle est l’archétype, et elle devient l’archétype, celui qui est le fils de Dieu, l’éternel, etc. Et c’est la roue qui remonte, qui remonte.


Je vous écoute.








10.  CONCLUSION



Celui qui dirige la conférence dit :

Oui mon frère nous sommes arrivés au terme de cette longue communication, et nous voudrions une conclusion.



Ce à quoi Pastor répond :

Très bien, puisqu’il est temps de se séparer, je voudrais juste, puisque nous avons commencé avec l’amour, terminer sur l’amour. Tout d’abord, sachez que tous nos cœurs réunis vous aiment. Nous sommes des milliers de guides, de disciples, d’initiés, d’entités, d’anges, imaginez qui vous voudrez, nous sommes des milliers à travers l’univers à apporter, en ce moment de changement, tout l’amour dont sont capables les cœurs des différentes races qui nous composent, et tout cet amour se déverse pour ajouter à la lumière, la victoire, car la lumière a besoin de la victoire.

L’amour a besoin de victoire. Un amour qui n’a pas de victoire n’est pas un amour vrai, un amour est toujours victorieux. Alors pour que l’amour soit dans ce nouveau monde, je vous demande lorsque vous partirez de cette pièce, lorsque vous rentrerez chez vous, et chaque jour que vous aurez à vivre, je vous demande : soyez victorieux. Et c’est cela le triomphe de l’amour, c’est cela la force de l’amour, c’est de croire à la victoire, et d’œuvrer pour la victoire, quels que soient tous les obstacles qui surgissent, tous les mécréants, tous les dragons qui viennent faire face. La victoire.

Si l’amour a un synonyme qui est vie, elle a un flambeau qui est la victoire. Alors sortez tous pleins d’espoir et de victoire et essayez de maîtriser tout ce qui ne va pas dans votre vie, au nom de l’amour, essayez d’arranger tout ce qui ne va pas aussi dans la vie de votre frère, de votre voisin, au nom de l’amour, essayez de changer ce monde, au nom de l’amour.

Si vous voulez que l’amour soit, il ne faut pas pleurer, il ne faut pas avoir peur, il faut au contraire sourire, et croire qu’il va gagner. Et si nous sommes des millions à sourire, et si nous sommes des millions à porter cette torche du bien et de la lumière, la victoire sera là.


Au nom de la victoire je vous salue, et dans l’amour je vous laisse.






Nous vous saluons et vous remercions.