(27.07.87)
Indice
1. La
paix vue ésotériquement
2. Comment acquérir la paix intérieure ?
3. Comment fonctionne la vie ?
4. Le développement de l’humain à travers les rayons
5. L’alimentation
expliquée ésotériquement
6. Conclusion
1. LA PAIX VUE ÉSOTÉRIQUEMENT
Bonsoir,
Voici
la première question :
Pourriez-vous nous parler de la paix et de
l’esprit de paix qui fit de Jésus-Christ la lumière du monde et le prince de la
paix ?
Pour vous
parler de la paix et de l’esprit de paix, de l’esprit qu’était Jésus et du
prince de la paix qu’il incarnait. Il faut comprendre que Jésus n’a pas été le
seul représentant et ambassadeur de la paix sur la terre, bien qu’à l’heure
actuelle, ce soit lui qui ait le plus marqué les esprits, à cause de la mémoire
qu’ont transportée les hommes, et cela malgré qu’il ait vécu il y a deux mille
ans. Parce que si personne n’avait transporté sa mémoire et retransplanté son germe,
vous n’auriez jamais su qu’il avait existé.
Il en est de
même pour des milliers et des milliers d’autres sages qui apparaissent
régulièrement sur la surface de la terre de façon visible ou invisible, de
façon publique ou anonyme, et qui sèment autour d’eux et en chacun de vous,
lorsque vous les rencontrez, une petite graine de paix.
Cela nous porte
donc à faire un discours sur l’utilité de rendre l’esprit de paix visible ou
public. Car on pourrait croire que pour sauver le monde, il faut faire en sorte
que toute chose se voie et soit publique, pour que chacun puisse en parler,
toucher la personne, toucher du doigt la philosophie ou un état de conscience
en question. Or ça c’est faux. Parce qu’en fait, dès que l’on propose et l’on
met à la portée des gens quelque chose, elle n’est plus elle-même, elle n’est
plus ce qu’elle est véritablement.
Pourquoi ?
Non pas parce
que l’individu ne soit pas capable de la voir ou de la concevoir telle qu’elle
est, bien que cela soit une raison aussi, mais ce n’est pas la raison majeure.
La principale raison c’est parque toute vérité a davantage une nature voilée
qu’une nature dévoilée. Et c’est pour cela que parler de la nature de la paix,
ou parler de la nature de l’esprit christique qui vivait en Jésus, ce n’est pas
en fait parler de la paix.
Parler de la
paix ne veut rien dire et il n’y a rien à dire là-dessus. Je peux vous faire de
belles phrases, une jolie prose, des poèmes qui vont vous enthousiasmer, soulever
votre cœur, exalter votre esprit, et peut-être ainsi pendant un instant, vous
faire comprendre ce que peut être la paix. Mais ceci d’une façon plus
intellectuelle qu’à l’état de la conscience.
Donc, pour
avoir une compréhension plus profonde de la paix, il faut l’expérimenter, car
pour qu’un événement soit compris dans son intégralité, dans sa nature absolue,
il ne faut pas seulement en parler, mais il faut surtout l’expérimenter.
Naturellement,
parler de la paix, cela sert, bien sûr, car il faut d’un moyen pour attirer la
personne vers l’expérience. Comme le berger, lorsqu’il sonne dans sa corne pour
appeler le troupeau, mais le but du berger ce n’est pas de souffler et de
souffler dans la corne, cela est simplement l’instrument qu’il utilise pour
rappeler le troupeau.
Or les gens se
contentent beaucoup à l’heure actuelle d’uniquement parler, de spéculer sur la
vérité, de dogmatiser la vérité jusqu’à en faire même une religion, une
philosophie, une technique spirituelle.
Et toutes ces
choses sont utiles dans un premier degré, mais elles ne sont pas la finalité,
elles ne sont que des moyens d’appeler les individus à faire une expérience sur
cette vérité, car ils ne se sont pas forcément éveillés d’eux-mêmes, de manière
spontanée, à la vérité et aux réalités de la vie. Il faut parfois leur rappeler
de manière concrète, que telle et telle chose existe. Et c’est pour cela que
les discours ont tant de valeurs pour vous, mais en fait, ils n’en ont pas.
Que dire de la paix donc puisqu’il n’y a rien à en
dire ?
Ce qu’il faut
dire de la paix c’est comment l’obtenir. Je ne veux pas parler de Jésus, je ne
veux pas parler non plus de la vierge Marie, ou des anges, ou des archanges ou
de Dieu le Père, et dans quels draps roses ils vivent, là-haut, dans leur pays
de bonheur. Non. Par contre, vous, dans votre vie quotidienne, madame avec
votre balai et avec votre chiffon à poussière à la main, monsieur avec vos
crayons au bureau, ou vous qui êtes chauffeur de taxi ou conducteur de bus dans
les embouteillages de la ville, ou vous qui êtes paysan sur votre tracteur.
Comment dans ces moments-là, comprendre, sentir et vivre
la paix ?
C’est ça qui m’intéresse vous enseigner ?
Et à cette condition-là, seulement, j’accepte de parler
de la paix.
Alors,
Comment en étant à votre bureau, à votre ménage, à votre
travail, dans vos soucis, dans vos problèmes, dans vos tortures, dans vos
souffrances, mais aussi dans votre tyrannie, comment découvrir la paix ?
2. COMMENT ACQUÉRIR LA PAIX
INTÉRIEURE ?
Le premier réflexe
qu’il faut avoir c’est d’être vigilant, parce que l’homme se laisse trop
facilement entraîner dans le courant de la vie, et qu’est-ce que la vie au
niveau terrestre ?
La vie est un
déferlement de circonstances qui déclenche chez l’individu, toute une réaction
d’émotions en chaîne, d’états de conscience, de sentiments. Et au milieu de
cette réaction en chaîne, de ce déferlement plus ou moins chaotique d’émotions,
de sentiments et de réactions plus ou moins positives ou négatives, l’individu
est pris comme dans une vague qui ne cesse de claquer, claquer contre la
falaise.
Imaginez-vous,
une seconde, d’être un petit poisson et être prisonnier de cette grande vague
des circonstances de la vie et d’être tapé et tapé incessamment comme un vieux
linge contre la falaise des événements. Vous en aurez forcément assez, vous
allez souffrir, être écorchés, être tués même.
Quelle va être votre réaction ?
Vous allez essayer de fuir.
Et vous allez
essayer d’emmagasiner un maximum vos forces et de les concentrer pour aller
dans le flux inverse de la vague, et de lui faire front à la vague pour lui
échapper.
Or que se passe-t-il ?
Vous découvrez
que vous n’y arrivez pas parce que la force de la vague est plus forte que
votre volonté. Alors une tentative, une deuxième et le petit poisson s’épuise
énormément, et finalement dans une dernière vague il est écrasé contre la
falaise et il ne reste rien. C’est ça ce qui lui arrive à l’homme.
Alors homme, je
te demande :
« Quand est-ce que tu en auras assez d’être écrasé
contre la falaise ? »
Alors vous
allez me dire :
Comment faire ?
C’est simple.
Tout est simple quand il s’agit de découvrir les lois et la vérité, par contre
tout devient très compliqué quand on reste dans cette vague, face à cette
falaise et qu’on essaye de remonter le courant.
Le rôle de la
vague est de s’abattre contre la falaise, alors ce n’est pas un petit poisson
qui va changer la vie de l’océan. Non. Et même pas une grande baleine. Non
plus. Car l’océan a sa propre vie, il a ses lois, sa force, ses entités, ses
esprits.
La vie a pour
but de s’échouer dans la matière, de taper justement contre la matière, comme
la vague tape contre la falaise. Le souffle de la vie vient de la même manière,
il descend et comme une vague il va s’échouer contre la falaise de la matière.
Alors si le
petit poisson n’est pas conscient de sa nature et de la nature même de la
vague, du souffle de l’esprit qui l’entraîne là, il se fait torturer,
massacrer, et il ne comprend rien. Il croit que Dieu a créé un jeu malsain, que
toutes les forces de l’univers sont contre lui et que l’océan de la vie est
très négatif, et que rien n’est adapté pour le bonheur de l’homme.
Mais penser comme cela c’est une erreur
Et qu’est-ce qui va lui permettre de filer au travers de
la falaise ?
Car la falaise
en fait n’est qu’un mur imaginaire, je vous l’affirme. La matière n’est qu’un
mur complètement imaginaire, et vous pouvez passer à travers de la matière,
comme vous pouvez vous enfoncer dans le sable ou dans l’eau. La matière n’est
pas plus que cela. Les atomes qui composent l’eau, l’air ou le sable, sont les
mêmes que ceux qui composent la matière dense, le mur, le béton armé, le bus,
le train ou je sais quoi d’autre.
Alors qu’est ce qui vous empêche de percer cette même
matière ?
Ce n’est pas un
grand secret alchimique, non, c’est tout simplement un œil qui n’est pas assez
averti de sa véritable nature.
Mais je reviens
à mon discours initial. Dans toutes les circonstances de la vie avec tous les
problèmes que cela fait naître.
Comment être, sentir et conquérir la paix ?
Il faut comme je l’ai dit, en un premier acte : être
observateur.
Il faut donc
analyser la situation dans laquelle on se trouve. Donc, connaître la paix, la
conquérir, c’est avoir un comportement de disciple avant tout. On ne peut rien faire
si on n’a pas pris d’abord la décision de se comporter en disciple vis-à-vis de
la vie.
Celui qui veut
marcher dans le ciel en se disant :
« Bon, je vais pratiquer un petit quart d’heure selon
les lois du ciel, puis un petit quart d’heure selon les lois de la terre et de
la société, selon les lois de mes désirs et de mes envies. »
À ce moment-là,
cela ne marche pas, ou alors cela va marcher dans les mêmes proportions, 50/50,
mais pas plus. Il faut donc avant tout avoir pris la décision de se comporter
comme disciple vis-à-vis de la vie.
Et qu’est-ce que cela veut dire avoir un comportement de
disciple ?
Ce n’est pas
très compliqué, ce n’est pas non plus une ascèse ou une astreinte. Absolument
pas. Être un disciple c’est la chose la plus simple du monde, c’est comme un
sourire, ce n’est rien de plus. Mais avant de pouvoir sourire face à un
problème, face à l’agressivité d’autrui, face au blocage, aux obstacles, à la
méchanceté du monde, combien de temps et d’efforts il lui va falloir à l’être
humain pour déclencher en lui la compréhension que tout cela n’a pas
d’importance.
Être un
disciple est la chose la plus simple au monde, pas besoin de recette
compliquée, de technique compliquée qui vous rattache par un fil éthérique à
ceci, à cela, à tel égrégore, à tel Maître ou je ne sais quoi d’autre. Toutes
ces choses forcément ont une utilité, j’en parlerai après, car il faut penser
aussi à l’alchimie énergétique. Mais il ne faut pas confondre l’alchimie et
l’état de conscience qui est à votre disposition ici, tout de suite et
maintenant.
Tandis que
l’état vibratoire, soit l’état alchimique, celui-là ne vous est pas disponible
ici tout de suite. Et c’est là que pour l’acquérir il vous faut faire des
efforts, c’est là où il vous faut commencer à effectuer une certaine ascèse qui
correspond à votre évolution, à l’état de vos chakras, et aussi à votre
potentiel.
Mais par cotre
l’état de conscience est quelque chose que vous pouvez acquérir n’importe
quand, du moment que vous faites l’effort d’être un disciple, et à continuation
je vais aller plus loin dans cette explication.
Lorsque je dis
qu’être dans l’état de disciple ce n’est pas plus compliqué qu’un sourire,
c’est une phrase simple et pourtant très compliquée, parce que cela veut dire
que dans l’homme sont tombés beaucoup de barrières, beaucoup d’illusions,
beaucoup d’égoïsme, et qu’il a acquis une grande compréhension et il commence à
soupçonner ce que peuvent être la tolérance et l’amour. À moins de cela, on ne
peut pas être disciple.
Un disciple qui
n’est pas tolérant, qui n’a pas l’amour, ne peut pas sourire, il ne peut pas
être un souffle de liberté, donc il ne peut pas être la paix.
Pourquoi ?
Eh bien, parce
que la paix n’existe pas dans un esprit ou un état d’âme qui est torturé par
les obstacles de la vie, ou par l’agressivité de tel ou tel individu, ou par le
blocage d’une telle ou telle affaire. Non. Cet état d’âme au contraire est
comme un miroir très lise, est comme la surface d’un lac très lise, très calme
qui fait miroir avec le ciel.
Mais si l’individu
en est encore à s’énerver pour n’importe quoi et à toute heure, ou s’il est
prisonnier d’une multitude de problèmes psychologiques, de traumatismes ou de
complexes. Alors quoi que je dise, il ne trouvera pas et il ne comprendra pas
la paix. Et au contraire si je lui en parle, il va croire que c’est une croix
de plus à porter.
Il va me
dire :
« Quoi !
Mais je porte déjà la croix de mon complexe, et aussi la croix de mon
traumatisme, et tu veux qu’en plus je porte aussi la croix de paix et que ne
dise rien quand quelqu’un m’insulte et que je tende l’autre joue si on me
frappe ? Ça ne va pas la tète ! »
Étant donné
qu’il a trop des problèmes, des problèmes qui le crucifient justement, il va
croire que la paix est de nouveau un sacrifice, et il va vivre la paix dont je
parle et que j’essayerai de lui expliquer, il va vivre comme un sacrifice
supplémentaire que la vie et les Dieux lui demandent. Or cette paix-là est
complètement fausse, cette paix-là n’existe pas. Et je mentirais si j’essayais d’en
parler.
Ce qu’il faut
donc avant de parler de la paix, c’est déraciner dans vos esprits tout ce qui
vous empêche de vous communiquer vous-mêmes avec la paix, sans que je sois
obligé d’expliquer quoi que ce soit.
Je ne vais pas
être celui qui parle des jolies choses. Non, je ne suis pas là pour cela. Par
contre, je veux être celui qui déracine tous vos blocages et qui enlève toutes
vos illusions, les bêtises, les erreurs, les stupidités, les faussetés, les
malices.
Et ainsi, je
n’aurai pas besoin de parler de la vérité, puisque une fois que vous vous serez
débarrassé de toutes ces obscurités, alors automatiquement quand vous serez
chez vous, et lorsque vous serez dans un état de méditation ou de
recueillement, elle s’ouvrira, et vous aurez là plus que ma parole, vous aurez
l’expérience, et alors vous n’aurez plus besoin de m’écouter, vous pourrez
simplement m’aimer, et me reconnaître.
Donc,
Comment conquérir la paix ?
Nous avons dit qu’il
fallait être observateur, mais que pour pouvoir être observateur, il fallait
aussi adopter un certain état de disciple, c’est-à-dire s’alléger de l’égoïsme,
de l’obscurité, des illusions et de certains archaïsmes, et aussi développer le
discernement.
Et une fois
qu’on l’a acquis cet état de disciple.
Que faire avec l’observation ?
Il faut
analyser la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce qui ne veut pas dire
que vous devez tout regarder d’une manière froide, et que vous deveniez un mécanisme
spirituel. Absolument pas. Au début, il faut certes mécaniser un petit peu la
réaction pour qu’elle devienne un automatisme, et puis lorsqu’elle s’est
installée, elle devient votre nature, et finalement vous vous habituez à vivre
avec ce réflexe.
Mais analysez,
c’est aussi se munir de l’arme du discernement et regarder ce qu’il y a de
juste, de fondé et de réel dans la situation. Donc, si vous devez ou non y
investir votre énergie, si vous avez ou non le droit légitime d’être en peine,
d’être en chagrin, d’être en douleur ou en grande joie, ou si au contraire la
situation est une illusion, une erreur et qu’il vous faille retirer tous les
investissements en énergie que vous auriez pu y faire, tout simplement par
spontanéité et instinct.
Et le premier
acte du disciple c’est celui-là, c’est de discerner les situations, sinon on
n’est pas disciple. Tant qu’on ne sait pas choisir entre l’illusion et la
réalité, soit le bien, le mal, comme vous avez l’habitude de le dire, vous ne
pouvez pas être disciple, vous ne pouvez même pas soupçonner ce qu’est la paix.
Il faut donc une grande pureté.
Et le
discernement, lorsqu’il permet d’analyser la situation, il accorde une pureté à
l’esprit. Et du fait de cette pureté, l’esprit est aligné avec l’âme, l’homme
est aligné avec son réseau d’énergie cosmique et par conséquent il devient
super actif. C’est-à-dire que sur son plan physique, l’individu devient
efficace, rapide, clair, net, précis, concis, il ne se trompe pas ou peu, du
moins par rapport à la majorité des autres êtres humains, et il avance tout
droit sur le chemin du retour à la lumière.
Tandis que les
autres qui ne savent pas encore discerner, ils se heurtent et se font briser
par tous les problèmes. Alors, après quelques jours à l’hôpital, après quelques
jours dans le désespoir, dans l’humiliation, tous bossus, bosselés et
égratignés, ils repartent, mais cette fois tout boiteux.
Et finalement, que voit-on arriver à la porte du
temple ?
Ce ne sont plus
des hommes complets.
Seigneur !
Par quoi tient-il celui-là ?
Des bandages
par-ci, des bandages par-là, une ficelle par ceci, une canne, on dirait plutôt
une momie et encore dans quel état. Et le Père lui demande :
Mais par où es-tu passé mon brave ? Qui t’a mis dans cet état ?
Et le pauvre
bougre ne sait même pas expliquer pourquoi il est dans cet état. Il lui
dit :
« Mais c’est la vie que tu m’as donnée. Regarde un
peu, depuis que tu as créé la terre et l’incarnation, regarde dans quel état
nous arrivons. Si c’est le jeu que tu as inventé, je retire mes billes. »
Que voulez-vous que nous répondions à ce genre de
réflexions ?
Il est normal
que les individus réagissent de la sorte, avec tous les problèmes qui leur tombent
dans leurs existences nous comprenons qu’ils réagissent ainsi. Mais pour nous,
l’important n’est pas du tout leurs réflexions ou leurs remarques. L’important
est de les mener à une juste estimation des chemins de la vie.
Choisissez
votre chemin. Il n’est pas besoin de parler de la paix, de la grandeur de
l’âme, de la nature de Dieu. Toutes ces choses vous pouvez les approcher
vous-mêmes, si vous permettez aux maîtres, aux guides, à l’esprit, de défricher
tout ce qui vous empêche de voir clairement et nettement la surface de la
terre, et la réalité de la vie. Et cela commence par des choses tout à fait
simples.
Parce que les
gens s’imaginent qu’étant donné qu’ils veulent marcher sur le chemin de la
spiritualité, qu’ils devront jongler avec des concepts très abstraits, très
élevés, faire des sacrifices, et surtout ne plus accepter les aspects de la vie
profane.
Mais ça c’est une erreur.
La vie est un
grand mouvement comme je l’ai dit mille fois, une grande roue immense qui
tourne, et en tournant elle offre tous les autres mouvements issus d’elle. Ce
qu’il faut donc connaître, c’est le rythme exact de chacun de ces
sous-mouvements et le rythme exact de la roue principale, soit connaître les
lois comme vous les appelez.
Et lorsque vous
connaissez les rythmes de chaque mouvement et de chaque cycle, alors plus rien
ne vous est inaccessible, même pas la science occulte, même pas la
connaissance, même pas l’espace. Tout est à disposition. Par contre, essayez de
créer un autre mouvement à l’intérieur d’un mouvement, et vous serez
immanquablement déconnectés.
Essayez
d’imaginer que vous êtes à l’intérieur d’une grande roue qui tourne, qu’elle a
son rythme, sa vitesse. Cela implique donc que vous-même à l’intérieur de cette
roue, vous rouliez du même rythme et à la même vitesse, et dans le même sens.
Mais l’homme est compliqué, il s’imagine qu’à l’intérieur de la roue, il va
pouvoir créer un autre rythme et aller si possible dans le sens inverse.
Et que se passe-t-il ?
Il ne fait pas
deux pas que déjà il s’écroule. Mais la roue continue son mouvement, et ce
n’est plus un homme debout qui est dans la roue, mais un homme couché, qui est
pris à l’intérieur d’un tonneau, et il a l’impression d’être cabossé pendant
toute la chute.
Et les hommes,
au cours de leur vie s’imaginent toujours de chuter de problèmes en problèmes,
de situations difficiles en situations encore plus difficiles, de conflits en
d’autres conflits, et ils ont toujours l’impression d’être face à un abîme dans
lequel ils sombrent. Si bien, que lorsqu’ils ont un moment de tranquillité, ils
se demandent :
Mais qu’est-ce que demain me réserve ?
Dans quel trou vais-je encore tomber ?
Que va me faire celui-ci ?
Que va me dire celui-là ?
Vais-je arriver à la fin du mois ?
Or si l’homme
s’était tenu debout et au centre, il se serait aperçu qu’en fait que la
distance parcourue n’était pas une chute, mais un chemin d’apprentissage. Ce
qui est différent. Et dans ce chemin il aura forcément des épreuves, les
efforts ne lui seront pas épargnés, mais l’entendement des choses ne sera plus
le même. Et il n’aura plus l’impression de subir des épreuves, la vie, les
problèmes, les obstacles. Mais au contraire de s’enrichir de leur enseignement,
et c’est là, la preuve, d’avoir atteint l’état de disciple.
Quand vous avez
un problème, ne vous dîtes pas :
Mais quelle tuile il m’arrive encore une fois ?
Mais qu’est-ce que j’ai fait à celui-là pour qu’il me
crée tel et tel problème ?
Pourquoi a-t-il dit tel mensonge sur mon compte ?
Demandez-vous
plutôt quel enseignement vous pouvez tirer de la situation, car c’est cela
aussi l’analyse et le discernement.
Quand vous êtes
dans une situation suspecte, c’est-à-dire un peu tendancieuse, par exemple
quelqu’un qui fait ou qui dit du mal de vous, n’ayez pas le réflexe de vous
défendre, et ne soyez pas non plus celui qui se laisse marcher dessus. Parce
qu’attention, je n’ai pas dit d’aller dans l’autre extrême. Non. Mais avant
d’avoir quoi que ce soit comme réaction, interrogez-vous.
Que ferait le Maître dans cette situation, et face à la
lumière qui me regarde, quelle preuve dois-je donner des compréhensions que
j’ai acquises ?
Il faut que
dans toutes les situations vous essayiez de réagir selon la dignité spirituelle.
Et si cette dignité spirituelle n’est pas encore un réflexe en vous, parce que
les traumatismes, les complexes et votre vie passée, vous ont automatisé à
réagir d’une façon profane. Eh bien, pendant quelque temps efforcez-vous
d’avoir ce recul, observez et demandez-vous :
Est-ce que la situation est illusoire ?
Est-ce qu’elle mérite que j’en souffre ?
Est-ce qu’elle mérite que je m’investisse ?
Est-ce que je dois me retirer ou est-ce qu’est-elle
pour moi ?
Et après cette analyse,
vous pouvez face à lumière de Dieu et sans aucun problème, vous pouvez investir
votre énergie. Mais ce qui compte, c’est que vous aurez analysé la chose. Peu
importe que vous ayez analysé la vérité de la chose ou pas. Car forcément au
début on ne va pas vous demander de conclure sur la vérité, sur la réalité ou
l’illusion d’une chose. Parce que pour avoir le discernement il faut aussi
avoir aussi de la connaissance et de l’expérience, et ces choses-là n’arrivent
pas tout de suite, elles arrivent en étudiant, en vivant et en souffrant aussi.
Donc, n’essayez
pas d’être parfait tout de suite, en sortant d’ici, ou demain. Non. Mais
entraînez-vous à le devenir et faites l’effort qu’il faut pour cela, déclenchez
l’automatisme que je vous ai dit.
Et voyant vos
efforts, tous les guides qui sont autour de l’humanité et qui veillent chaque
âme selon son rayon, prendront en charge votre développement de manière plus
précise. Le guide qui est le vôtre et qui n’est pas un guide personnel, mais
qui est celui du rayon énergétique auquel vous appartenez, il vous veillera de
façon plus précise. Il va se dire :
« Tiens, celui-là il essaie de faire des
efforts, il essaie d’élever sa nature inférieure en nature supérieure, il faut
pour autant que je l’assiste davantage. Et pour cela, envoyons-lui davantage
d’intuition, ce qui va lui permettre justement un meilleur discernement. Ou
bien, mettons-le en présence de telle ou telle personne utile, qui lui
apprendra telle ou telle chose, afin de mieux discerner. Ou allons le promener
dans tel ou tel endroit, dans telle ou telle librairie pour qu’il achète tel ou
tel livre, afin qu’il connaisse la sagesse. Ou bien, mettons-le dans telle
épreuve, afin qu’il se dépouille de son illusion, ou de son traumatisme, ou de
son complexe acquis dans l’enfance ou plus tard, et qu’ainsi il puisse se
libérer de tout cela pour devenir chaque fois de plus en plus parfait. »
Peu importe en
fait ce que vous êtes à l’heure actuelle, parce que si vous travaillez avec ce
que vous êtes à l’heure actuelle, forcement vous n’aurez pas beaucoup des
résultats, et c’est pour cela que les gens se désespèrent et qu’ils disent.
« Oui, je veux bien être un disciple, mais j’ai
tellement des problèmes psychologiques, et si peu de personnes m’aiment, mes
enfants ne me respectent pas, ou mon patron m’humilie devant mes
collègues. »
Donc, avant
d’essayer d’être parfait, il faut d’abord essayer d’être un enfant. Et c’est ce
que vous a recommandé Jésus lorsqu’il a dit :
"Redevenez simples comme des enfants."
Et redevenir comme un enfant, c’est se libérer de tout ce
qui empêche de connaître cette paix.
Regardez
comment est un nouveau-né. Il est vierge, il n’a pas de trace de traumatisme,
son karma n’est pas encore descendu sur lui, son thème astrologique, donc les
énergies de sa personnalité et de son âme ne sont pas encore en jeu, car c’est
dans l’adolescence que tout cela se réveille.
Un enfant
jusqu’à dix, douze ans, est aussi vierge que l’esprit de Dieu peut l’être. Il
est ouvert, simple, il ne ressent aucun manque, il ne ressent ni la méchanceté,
ni l’amour des gens, pour lui, tout est amour. Il ne peut pas imaginer que la
vie, que ses parents, les gens qui l’entourent, soient autre chose qu’une
relation d’amour. Parce que toute sa nature est justement d’aimer, et c’est
pour cela qu’il a aussi autant besoin d’amour et de câlins. C’est cette
conviction-là qu’il vous faut retrouver.
Ce qui ne veut
pas dire qu’à la manière de l’enfant vous devez aussi retrouver la naïveté et
l’inconscience. Non. Par contre au même temps que vous avez la science de
l’adulte, vous devez avoir l’esprit de l’enfant. Et la connaissance de l’adulte
avec l’esprit de l’enfant permet de devenir le disciple parfait, permet de
connaître la paix et tous les autres attributs de l’univers et de votre âme.
Si vous venez
avec une conscience boursouflée de problèmes, de traumatismes, de complexes,
d’insuffisance, d’orgueil, d’égoïsme, de besoins, d’envies et de je ne sais
quoi d’autres encore.
Comment voulez-vous que votre conscience qui est chargée
par toutes ces choses puisse connaître un état de béatitude ?
C’est impossible !
Imaginez qu’au
pire moment d’une de ces crises de chagrin, au plus profond d’une dépression,
d’un sentiment d’abandon, d’un sentiment d’inexistence. Imaginez qu’à ce
moment-là je vous dis :
« Sois convaincu que tu es Dieu. »
Vous allez me
regarder avec de grands yeux vides et vous allez me dire :
« Mais grand frère, tu me prends pour un imbécile,
tu me dis n’importe quoi. Regarde dans quel état je suis, comment veux-tu que
je croie en ta parole. »
Et vous aurez
raison. Donc, si je suis un frère un peu sensé, il faut d’abord que je vous
console, que je vous nettoie, que je vous habille de blanc, que je vous
nourrisse, que je vous réchauffe, et lorsque vous serez calmé, je vous
dis :
« Regarde, maintenant tu es un Dieu. »
Et si vous
prenez conscience de ce que signifient ces mots, alors vous ne le douterez
plus.
Donc, pour tous
ceux qui veulent participer au mouvement qui veut à l’heure actuelle répandre
la vérité ou plutôt claironner un appel, ayez souci avant tout d’éclaircir les
gens sur leurs problèmes et de leur permettre d’en sortir, et après vous
pourrez parler des choses et des essences divines. Avant cela, ça ne sert à
rien.
Si vous ne
mettez pas les roues à une voiture, vous pourrez essayer le démarreur tant que
vous voulez, vous pourrez même mimer d’être sur la route, mais rien ne va se
passer. Par contre, mettez les quatre roues, et vous verrez que vous allez
partir.
Ce qu’il faut
donc, c’est régler d’abord vos problèmes. Parler de la paix ou imaginer la paix
est une chose vaine, c’est bon pour ceux qui sont dans les cirques.
« Regardez le beau ballon rouge, regardez la belle
étoile, il faut grimper jusqu’au ciel pour l’attraper. »
Mais le pauvre
qui n’a que ses jambes pour marcher, et marcher sur terre et non pas dans le
ciel.
Comment voulez-vous qu’il l’atteigne ?
Eh bien,
apprenez-lui à se construire des ailes, et là il pourra atteindre l’étoile.
Et comment se construit-on des ailes ?
En suivant la
parole des sages, celle qui a été dite depuis l’éternité, le début des temps.
Et que vous répètent les sages inlassablement avec
patience et sacrifice ?
« Aimez-vous les uns les autres, aidez-vous les uns
les autres, soyez tolérants, ne dites pas de mal les uns des autres, n’abusez
pas non plus de la charité des autres, soyez justes, sachez discerner,
retrouvez la dignité, respectez-vous vous-mêmes et respectez les autres. »
Et lorsque vous
saurez vivre et conduire votre vie terrestre aussi noblement que cela, la vie
du ciel viendra vers vous. Vous voulez entrer dans la vie du ciel sans savoir
mener votre vie terrestre.
Or, comment peut-on atteindre le ciel, si on n’a pas su
maîtriser la terre ?
Impossible !
C’est un peu
comme si vous demandiez à un avion de décoller sans les ailes, sans carburant
et sans pilote.
Est-ce que la taupe a des ailes ?
Est-ce que l’escargot a des ailes ?
Non
Par contre l’aigle oui a des ailes, et aussi l’oiseau,
alors il faut commencer par devenir papillon.
Qu’importe ce
que vous êtes aujourd’hui, que vous soyez vilains, vicieux, méchants,
agressifs, hypocrites. Peu importe, vous n’êtes jamais aussi mauvais que ce que
vous croyez. Ça je peux vous l’affirmer. L’important est la détermination, donc
quel que soit votre problème, vous allez essayer de le comprendre et de le
sublimer.
Je ne dis pas
de juguler votre problème, de l’enfoncer, de l’enfermer, de le faire taire,
parce qu’un jour ou l’autre il essayera de ressortir, et finalement il vous
aura, et mille fois plus fort qu’auparavant. Et c’est comme cela que se
déclenchent les dépressions.
On essaye
d’enterrer un problème, un complexe, un traumatisme, un manque. On croit avoir
la vie belle, et puis un jouir où on s’y attend le moins, le fantôme ressort,
et ce problème enterré avec le temps est devenu plus fort que vous, et la
dépression arrive.
Il ne faut pas faire
comme les autruches, se mettre la tête dans la terre et se dire : non, non, je
ne veux pas voir le problème, je ne l’ai plus parce que je ne le vois plus.
Mais au
contraire, il faut bien le voir et s’en rendre compte. Je ne dis pas de rentrer
dedans à la manière des psychanalystes, Non. Mais d’en avoir une conscience
aiguë. Ça oui. Et peu de gens ont une conscience aiguë de leurs problèmes.
Pourquoi ?
Parce qu’ils ne
sont qu’un réflexe, ils sont toujours en réaction. Ils ne cherchent pas à savoir
pourquoi ils ont réagi, pourquoi à telle ou telle parole d’un ami, ils ont eu
mal. Pourquoi leur réaction a été d’avoir mal ?
Ils ne
comprennent pas. Tout ce qu’ils savent, tout ce qu’ils sentent, tout ce qu’ils
ont compris, c’est qu’ils ont eu mal, et ils s’arrêtent là, et ils continuent à
souffrir. Si bien que l’ami devient un ennemi et la haine s’installe.
Donc, pour ne
pas vous faire d’ennemis, analysez pourquoi vous réagissez de telle ou telle
manière à certaines réflexions, en certaines circonstances. Ne vous accusez
pas, simplement regardez-vous. N’oubliez pas que vous devez observer sans
juger. Considérez-vous tout simplement et analysez :
« Voyons, dans telle circonstance j’ai agi comme si
je me sentais inférieur. La présence de telle ou telle personne, leurs paroles
ou quoi que ce soit d’autre, m’ont fait sentir que j’étais peu de chose, ou
bien j’avais l’impression d’être mis à part, de ne pas avoir droit à la vie, de
ne pas avoir le droit d’être moi aussi, et j’ai souffert à cause de cela. »
Et ne tirez pas
à partir de cela la conclusion que vous êtes orgueilleux, ou que vous êtes dans
un état de complexe d’infériorité ou de supériorité renversé, peu importe tout
cela.
Constatez
simplement le fait, et essayez de vous libérer de ce fait, c’est-à-dire que la
prochaine fois, quand vous vous retrouverez à nouveau dans la même situation,
ce qui vous déclenchera à nouveau cette réaction d’humiliation ou quoi que ce
soit d’autre. Essayez non pas de la faire taire, mais simplement de la lâcher.
Lorsque vous
vous retrouvez dans la même circonstance qui vous a déclenché une souffrance,
ne réfléchissez plus, n’essayez pas de combattre, ne vous forcez pas à sourire
ou à vous dépasser au nom de la lumière. Mais simplement en ayant eu soin de
l’observer, cette fois-ci quand elle revient, lâchez tout !
Dieu vous
regarde et vous aime tel que vous êtes. Ce qui compte pour lui c’est l’effort
que vous allez faire, et pas le plastron blanc que vous allez essayer de mettre
sur la crasse qui est sur votre poitrine. Donc ne vous forcez pas à être
spirituel, à être lumineux. Au contraire, soyez vous-même et lâchez, lâchez.
Vous sentez la
souffrance revenir, l’humiliation revenir, eh bien, fermez les yeux,
asseyez-vous quelque part et lâchez tout. Lâchez vos bras, lâchez votre esprit,
lâchez l’intérêt que vous portez à la chose, et dites-vous :
« Grand Dieu, je fais le sacrifice. »
Imaginez que
vous menez votre humiliation, ou votre complexe sur un autel, et que vous le sacrifiez,
comme autrefois on sacrifiait le bélier. Sacrifiez cette énergie négative et
inférieure sur l’autel de l’élévation spirituelle. Si vous essayez de la caser
dans un petit coin pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit, ça ne marche pas,
mais par contre asseyez-vous dans un coin et lâchez tout, et ça oui, ça va
marcher.
Pourquoi ?
Non pas parce
que l’impact psychologique va être tel que la chose va être détruite.
Absolument pas, parce qu’il va vous falloir plusieurs essais de cette sorte
pour définitivement arriver à bout de cette réaction qui est beaucoup plus
ancienne parfois de ce que vous imaginez.
Mais simplement
parce que la réalité énergétique est telle que lorsqu’une énergie n’est pas
nourrie, elle meurt, exactement comme une plante lorsqu’elle n’est pas arrosée,
elle sèche.
Donc si vous
lâchez cette énergie qui suscite cette émotion, qui se manifeste par tel ou tel
complexe ou traumatisme, si vous lâchez cette énergie, elle n’a plus de
carburant pour se perpétuer, elle ne peut plus puiser dans votre astral, dans
votre système nerveux, dans vos glandes ou votre mental. Et au bout de quelques
essais, elle va finir par se trouver toute seule, avec son seul réseau
d’énergie, et comme c’est une énergie basse et inférieure, elle n’a pas beaucoup
de réserves, alors elle meurt tout simplement.
Ce que je vous
propose donc, ce n’est pas une ascèse, ce n’est pas un effort à faire sur
vous-même, un contrôle, c’est tout simplement une petite ruse alchimique. Et
c’est simple. Il faut simplement lâcher, et lâcher particulièrement tous ces
intérêts stupides.
Parce que si
vous vous cramponnez à tous ces intérêts de la vie telle que vous la connaissez
et telle que vous l’imaginez à l’heure actuelle à votre niveau. Eh bien, vous
ne pourrez jamais voir la lumière. Mais si vous lâchez, alors vous aurez
l’impression, bien sûr, dans les premiers temps de tomber, de tomber et de ne
plus avoir en fait de références, de sol sous les pieds, ni même d’instruments
pouvant guider votre vol, et vous aurez l’impression de tomber nulle part, et
quelquefois cela peut faire peur, mais la liberté est à ce prix.
Quand vous
partez pour la première fois de chez vos parents.
Est-ce que vous savez exactement de quoi vous allez vous
nourrir le lendemain ?
Si vous aurez une belle maison ?
Si vous aurez tout le confort ?
Si vous trouverez compagne ou compagnon ou si vous allez
mourir ?
Non
Tout ce que
vous savez, c’est que vous partez dans un grand élan de liberté, avec une envie
immense de construire, et de vous trouver vous-même. Et il en est de même dans
cet élan spirituel dont je parle. Donc, lâchez, et attendez un petit peu qu’au
cours de la chute vos ailes poussent. Car tant que vous ne lâchez pas, les
ailes ne peuvent pas pousser, parce que les pieds sont trop occupés à marcher
sur la terre, et que toute l’énergie descend dans les pieds pour faire
fonctionner leur marche, au lieu de s’élever pour faire naître vos ailes.
Si vous
utilisez l’énergie de votre âme pour nourrir les désirs, les passions, les
chagrins, les tortures, les souffrances. Eh bien, c’est tout autant d’énergie
que vous n’aurez pas pour construire votre spiritualité, pour construire le
pont qui vous permet de contempler la paix dont on parle.
Il n’y a pas trente-six
millions de réservoirs d’énergie. Il n’y en a qu’une et une seule énergie, et
c’est celle de votre âme. Alors quand on a un seul réseau d’énergie, on ne peut
pas l’employer pour faire n’importe quoi. Il faut être vigilant et investir
cette énergie-là où il est adéquat de l’investir. Sinon, l’âme n’a pas sa
nourriture, ne connaît pas son chemin et ne peut pas accomplir sa destinée.
Et il y a comme
ça dans le monde des milliers de gens qui essayent d’être et qui n’y arrivent
pas, parce qu’immanquablement ils continuent à investir l’énergie de leur âme
dans les choses complètement banales, triviales, stupides, idiotes, de la vie.
Quelle n’est
pas la secrétaire qui pleure des fois en rentrant chez elle le soir, parce que
tel ou tel collègue de bureau lui a fait remarquer qu’elle était laide, ou
lente ou pas efficace.
Et combien de
haine il y a comme cela à l’intérieur de vos communautés de travail, que vous
appeliez usine ou entreprise, et qui déclenchent de véritables drames
intérieurs. Tout cela parce que l’individu donne un droit faux et complètement
stupide à quelqu’un qui n’est pas plus avancé que lui, le droit de le détruire.
Comme je l’ai
déjà dit mille fois, mais je vous le répète :
Pourquoi donnez-vous aux autres le droit de vous détruire ?
Pourquoi accorder ce pouvoir aux autres ?
Et ainsi on
voit des milliers de personnes souffrir à cause de ce que leur disent des
autres gens, d’autres âmes maladroites, parce que immatures, parce qu’égoïstes,
parce qu’ambitieuses. Mais qu’importe ce qu’elles disent.
Certes, ce
n’est pas facile d’endurer l’ambition des autres, l’égoïsme des autres,
l’intolérance des autres. C’est vrai, je vous l’accorde, et il est temps que
cela change.
Mais si cette stupidité existe, pourquoi lui donnez-vous
le pouvoir de vous détruire ?
Quelle folie vous conduit à réagir de la sorte ?
Reprenez vos
esprits et donnez le pouvoir à celui qui en est digne. Donnez le pouvoir de
vous influencer à celui qui peut dignement vous guider, pas à un autre. Par contre
à cet individu qui veut vous humilier et qui vous dit que vous êtes trop petit,
ou pas beau, ou raccourci, ou laid ou je ne sais quoi d’autre, souriez-lui, et
si vous êtes vraiment petit, raccourci et laid, dites-lui :
« Eh bien oui c’est vrai et après ? »
Et éclatez de rire !
Votre rire sera
pour lui une grande énigme, peut-être la plus grande de sa vie, et sans vous
l’avouer il va réfléchir à la chose, et il va se demander :
"Mais pourquoi a-t-il ri ?"
Car un individu
invisiblement est parfois sensible aux leçons que donnent ses autres frères.
Mais il ne l’avoue pas, cela reste invisible, car son orgueil l’empêche de
l’avouer. Lui qui veut écraser aux autres et se sentir le premier et le plus
beau.
Comment peut-il imaginer être instruit par celui qu’il
essaie d’écraser ?
Impossible de l’avouer.
Mais ne faites
pas de cette vérité-là une force pour vous-même. Non, je ne veux pas déclencher
des illusions. Ne vous emparez d’aucune force, sinon de celle de la lumière. Ne
vous dites pas :
« Il s’est moqué de moi, mais j’ai le discernement
spirituel, j’ai la connaissance, donc quoi qu’il me dise, je vais rire, je suis
donc le plus fort et le plus intelligent. »
Erreur si vous
agissez de la sorte, et erreur encore plus grande que si vous souffrez de
l’insulte, car agir ainsi c’est mettre un emplâtre sur une jambe de bois. Ce
qui fait que le jour où vous perdrez la volonté et le courage de sourire, vous
allez vous écrouler et pleurer, et pleurer et pleurer pour toutes les fois où,
en fait, vous aurez été humiliés et que votre conscience, votre mémoire, n’aura
pas effacé la chose.
Il ne faut donc
pas se jouer une comédie en spiritualité, car très vite le revers de la
médaille vient et vous défigure encore plus fort. Pourquoi ? Parce que la
spiritualité c’est l’authenticité, la vérité, et si votre comportement ne
s’aligne pas dans la réalité. Eh bien, cette réalité vous transperce, vous
écroule, pour justement vous faire retrouver un terrain plus réel ; et non
pas parce que vous êtes indigne, mais au contraire pour vous sauver, pour vous
dire :
« Attention enfant ne continue pas dans ce sens-là où
tu vas vers la folie en faisant cette chose. »
Et alors
l’énergie se retourne et elle redescend sur vous, et elle écroule toutes vos illusions.
Et alors la petite poudre que l’on s’était mise sur le bout du nez en se
disant :
"C’est moi le plus beau, c’est moi le plus
intelligent, parce que j’ai contrôlé ma réaction d’infériorité."
Tout cela s’écroule.
Ce qu’il faut
donc, c’est être sincère envers soi-même, et ne pas se jouer de comédie, ne pas
se construire un personnage, ne pas se construire une force, mais utiliser la
force qui existe, celle dont j’ai parlé tout à l’heure. Et elle se manifeste
d’abord par le détachement. Donc, lâchez.
Votre mari vous
humilie, votre femme vous ridiculise, vous en souffrez profondément, vous
pensez même au suicide. Je vous comprends et je veux vous consoler, mais avant
d’arriver à cet état, vous pouvez réagir et tout de suite lâcher. Qu’importe si
un être maladroit veut vous humilier, ou qu’il s’est diverti pendant des années
à vous faire sentir ridicule, et à s’amuser de votre souffrance.
Lâchez tout !
Est-ce que vous rentrez dans le jeu des enfants, quand
ils veulent abuser ?
Non
Quand un enfant veut saccager la maison sous le prétexte
de jouer aux cow-boys et aux indiens ou à un autre jeu, est-ce que vous rentrez
dans son jeu et est-ce que vous acceptez cette souillure ?
Non
Vous dirigez
l’enfant, vous lui dites non. Vous ne lui permettez pas de mettre la maison à
sac, vous lui dites qu’il peut jouer, certes, mais en respectant l’ordre des
choses.
Eh bien,
faites-en de même avec votre entourage. Ne rentrez pas dans le jeu malsain de
leur maladresse, de leur ignorance, de leur intolérance, de leur impuissance
aussi.
Pour trouver
votre liberté, il faut couper toutes les dépendances que vous avez les uns
envers les autres. Et avoir une dépendance vis-à-vis de quelqu’un, ce n’est pas
forcément avoir besoin de la personne pour telle ou telle chose. Non. C’est
d’être sujet à cette personne, c’est de la subir. C’est cela aussi la
dépendance.
Pour être libre
il faut donc couper tous ces liens qui vous empêchent de monter comme une
montgolfière vers le ciel. Tant qu’elle est attachée la montgolfière, eh bien,
elle ne monte pas.
Comment votre âme peut-elle rejoindre ses sphères, son
plan, tant qu’elle est amarrée à ces souffrances-là, à ces illusions-là ?
Impossible !
Même si vous
aviez la grandeur des anges, tant que vous consentez à plier le dos et à subir
les autres, vous ne pourrez déployer vos ailes.
Et que font les humains ?
Eh bien, le
jour où ils en ont vraiment assez, ils deviennent à leur tour agressif, et
commencent à frapper, et à faire comme les autres font. Et alors les rapports
entre les humains deviennent des rapports de puissance, et c’est à celui qui va
écraser l’autre, ou qui va le plus ridiculiser l’autre.
Mais c’est une erreur agir comme cela
Quand quelqu’un
face à toi utilise une force inférieure, n’utilise pas une force inférieure en
retour. Non. Parce qu’alors vous allez déclencher un combat infernal et vous
sombrerez tous les deux. Par contre quand une force inférieure est utilisée
contre toi, utilise la force supérieure, celle de ton âme, de ta lumière, la
force de ton discernement qui va te dire :
« Cet homme essaye de me ridiculiser, mais je ne vais
pas jouer son jeu, il n’y a aucune raison pour que je m’abaisse à jouer son
jeu. »
Vous savez sauvegarder votre argent, mais savez-vous
sauvegarder votre âme, je vous le demande ?
Vous êtes en
train de réviser les caisses d’épargne, ou surveiller le cours des bourses, ou
ce que sera votre argent demain, mais dans la vie et auprès des gens.
Est-ce que vous vous souciez de l’investissement de votre
âme ?
Non
La seule valeur
que vous connaissez, c’est celle trop matérielle de votre argent, du plaisir,
des jouissances, de la puissance temporelle.
Pensez à
économiser les énergies de votre âme, mettez-la dans une bonne caisse d’épargne
et je vous donne une bonne adresse : c’est celle de Dieu, c’est celle des
maîtres. Et là vous saurez qu’il y a des intérêts très avantageux. En fait les
seuls qui soient véritablement précieux dans le monde, car sitôt que vous
placez une énergie, vous en avez mille qui vous reviennent.
Et alors vous
allez me dire :
« C’est très intéressant, je place mon énergie tout
de suite ! Mais c’est vraiment
mille ? »
(Rires
dans la salle)
Et pourquoi je dis mille ?
Parce que c’est
tout simplement l’unité qu’utilisent les Dieux, ils ne sont pas regardants, ils
sont l’abondance même. Alors quand un être humain fait un effort, quand il
essaye un petit peu de se prendre en main, de devenir indépendant face à ce jeu
malsain du monde et des autres, automatiquement toute la conscience des guides,
des maîtres, se concentrent sur cet individu et ils essayent de l’enrichir, de
l’enrichir, comme un jardinier se concentre sur une fleur prometteuse qui
paraît pouvoir devenir belle, et alors il l’entoure de son soin. Il lui donne
de l’eau, du soleil pour que la fleur puisse s’ouvrir.
Mais s’il voit
qu’au contraire cette plante pousse tordue et fait grise mine et est pleine de
mauvaise volonté. Eh bien, le jardinier va essayer de la rattraper, puis si
finalement la plante reste dans cet état-là, il l’arrache.
Donc il faut
être vigilant, et pour être vigilant, il faut un peu connaître la vie. Il faut
donc que vous vous instruisiez un petit peu sur ce que sont les lois, et quand
je parle de lois, je ne parle pas de dogme sévère auquel l’homme doit obéir, je
l’ai déjà expliqué mais je vais le dire à nouveau pour vous.
Pour nous le concept que vous avez de la loi n’existe pas
en vérité.
Pourquoi ?
Parce que rien ne
peut exister de manière dogmatique, sectaire, sévère, et inflexible, puisque
dans l’univers tout est épanouissement, tout est mouvement, liberté et
expansion. Et pour que ce mouvement, cette liberté, cette expansion ait
lieu, il y a la grande loi de l’équilibre.
3. COMMENT FONCTIONNE LA VIE ?
Réfléchissez
bien sur ce mot-là, équilibre, et essayez d’entrer dans ce mot et dans son
concept. Essayez d’imaginer les deux plateaux d’une balance, et de sentir ce
qu’est l’équilibre. Et si vous arrivez à ressentir ce concept, alors vous allez
comprendre où se trouve la paix et qu’elle est sa nature.
Parce que c’est
dans cet équilibre qu’est déclenchée l’harmonie, et c’est dans cette harmonie
que la vie a lieu, que l’homme trouve sa puissance et Dieu son rayonnement.
S’il n’y avait pas l’équilibre, Dieu lui-même ne serait pas, l’univers
n’existerait pas, rien ne serait. Tout est issu de l’équilibre.
Pourquoi cet équilibre ? Pourquoi cette nécessité ?
Parce que tout
simplement lorsque chaque chose se trouve dans un rapport équilibré, donc dans
une égalité, il y a création du milieu, et c’est ça la chose intéressante,
c’est la création de ce milieu. De la même manière, sans le père et la mère, il
n’y a pas création de l’enfant. Et c’est ça la chose magnifique entre le père
et la mère, c’est la création de cette troisième personne.
Entre le bien
et le mal, très schématiquement comme vous l’imaginez, la chose intéressante
n’est pas l’existence de ces deux extrémités, la chose intéressante c’est
l’existence du neutre. Entre le néant et la lumière divine, la chose
intéressante n’est pas l’existence de ces deux extrêmes, mais la chose intéressante
c’est l’existence du neutre, de la vie tout simplement. La vie avec sa beauté,
son mouvement, son expansion.
Il ne faut pas
être dans les extrêmes, ni dans l’extrême du chaos ni dans l’extrême de la
perfection, car un jour immanquablement les cycles étant ce qu’ils sont, de la
perfection vous êtes ramenés au chaos.
Regardez, votre
vie en est une démonstration. Un jour vous êtes heureux, c’est la perfection.
Vous êtes amoureux, un grand feu envahit votre corps, votre cœur, votre esprit,
tout vous paraît beau, vous êtes sensibles au chant de l’oiseau, à un parfum
dans la rue, au ruissellement des eaux. Tout vous paraît magnifique et
idyllique, et soudainement, le lendemain rien ne va plus, c’est l’autre
extrême.
Vous avez connu
un jour la perfection parce qu’être dans cet état, c’est un état de perfection,
et le lendemain vous connaissez le chaos : le chagrin, la disgrâce, la
dépression, la déprime, etc. Mais ce qui est intéressant c’est trouver le
milieu, c’est-à-dire la voie qui existe et qui naît de ces deux extrêmes.
Et c’est cela
votre destinée. Ce n’est pas de connaître le bonheur en faisant un parfait
mariage et en devenant très riche, et en ayant de belles voitures, et en allant
sur la lune et je ne sais pas quoi d’autre. Ça c’est un extrême, mais ce n’est
pas la véritable joie. Et la vie ce n’est pas non plus d’être malheureux,
d’être malheureux supplicié, crucifié, sacrifié, humilié, torturé.
Alors mettons
de l’ordre.
Qu’est-ce que la joie véritable ?
La joie véritable
est la complicité que vous devez construire jour après jour avec votre plan
cosmique de naissance. C’est la complicité que vous devez créer avec le réseau
énergétique de votre âme, qui ainsi vous envoie tout ce qu’il vous faut,
d’après les lois du ciel.
Or à qu’est-ce
que nous écoutons comme pétitions lorsque nous entendons les revendications
humaines, et même de certains disciples, on entend :
« Il me faut une voiture, il me faut un avion, il me faut
un stade, il me faut des chaussures en cuir, il me faut du saumon chaque fois
que j’invite mes beaux-parents, il me faut un vison pour le prochain
hiver. »
On entend
toutes ces revendications qui ne sont pas des véritables réclamations.
Pourquoi ?
Parce que la
vie qu’imagine Dieu pour les hommes, n’est pas la vie qu’imaginent les hommes
plongés dans leur système social. Et c’est là tout le drame entre Dieu et les
hommes. C’est là toute la déconnexion, le malentendu. Ce que Dieu imagine être
bon et utile pour les hommes, n’est pas nécessairement ce que l’homme imagine
être bon pour lui. Alors forcément, c’est comme deux êtres humains qui se
téléphonent et qui ne sont pas branchés sur la même ligne, ils n’arrivent pas à
s’entendre.
Alors,
Qu’est-ce qui est nécessaire à l’homme, pour vivre sa vie
et pour avoir sa dignité d’être humain ?
Pour avoir sa
dignité, c’est de gagne sa vie, et non pas d’attendre que Dieu lui envoie tout
ce qu’il veut par-dessus les nuages. Dieu est alchimiste certes, mais il n’est
pas le père Noël. Dieu est un pourvoyeur, et il répond aux nécessités, il ne
répond pas aux rêveries et aux spéculations de l’homme. Et quand il voit son
fils dans le grand besoin de nourriture par exemple, il ne va pas matérialiser
des poulets, des jambons, du pain, il va faire en sorte que cet homme puisse
gagner son pain, et puisse donc trouver du travail.
Parce que si
Dieu est un père plein d’abondance, il est aussi un éducateur, et il ne peut
pas faire autrement que ce que font les lois qui sont sorties de lui.
Et que sont les lois du cosmos ?
Elles sont
résonances, donc on ne peut rien obtenir qu’on ne mérite pas. Et un homme
mérite sa nourriture quand il fait l’effort de la gagner. Et je ne dirais pas
que c’est froidement ainsi la loi, mais c’est tout simplement parce que dans le
cosmos tout est travail et tout est salaire, pour que tout soit vie.
Pouvez-vous comprendre cette notion : pour que tout soit vie.
Si les anges
n’avaient pas de salaire pour leur travail, ils ne construiraient pas, et non
pas qu’ils n’avancent qu’avec la carotte. Absolument pas. Mais tout simplement
parce que tout effort dégage une énergie, et que cette énergie est la
nourriture même que l’individu attend.
Donc quand une
hiérarchie d’anges font l’effort de construire un astre, veiller à l’élaboration
des germes, des minéraux, ou quoi que ce soit d’autre, ils déclenchent un
effort, et cet effort devient une roue qui tourne et cette roue se met à
aspirer de l’énergie, et cette énergie aspirée devient la nourriture des anges.
Ce qui fait qu’ils ont une récompense pour leur travail. Et il en est de même
pour l’homme.
Sur un plan
physique, quand vous produisez des actes, vous enclenchez une énergie, et ces
actes vont pouvoir être négociables. Donc, le déclenchement de votre énergie va
en amener une autre qui est l’argent, et ainsi, par un effort vous déclenchez
votre salaire cosmique.
Forcément le
rapport d’énergie est plus lourd car là il s’agit d’argent par exemple, alors
que pour les anges il s’agit seulement de prana et de l’énergie cosmique. Mais
étant donné que vous êtes sur un plan physique, et social en plus, n’oublions
pas ce plan-là, le plan social, il faut donc comprendre chaque chose à son
niveau.
Soyez donc
plein de fierté quand vous recevez ne serait-ce qu’un franc, si ce franc est
gagné, ou que ce soit de la nourriture.
Et ne pleurez
plus parce qu’avec ce franc-là, vous n’allez pas pouvoir acheter ce qu’il vous
fait envie dans telle ou telle vitrine, parce que c’est la mode, mais peu
importe, ces choses-là ne durent pas. Si demain tout s’écroule, si demain les
commerces n’existent plus, les lieux de réjouissance non plus.
Que sera votre vie ?
Vous devez
pouvoir continuer à vivre même si toutes ces choses n’existent plus. Alors
commencez dès maintenant. Et non pas parce que je prédis que ces choses-là
n’existeront plus. Non. Ne traduisez pas mes mots de cette sorte, mais
simplement parce que si vous vivez comme si ces choses n’existaient que peu ou
pas, alors vous êtes plus proches de la vie véritable, et ainsi quoiqu’il se
passe à l’extérieur, vous ne risquez rien.
Si demain il
n’y a plus de pâtissier, eh bien voue ne serez pas triste parce qu’il vous
manque votre gâteau, vous pourrez quand même être heureux. Si demain les grands
couturiers n’existaient plus, vous ne serez pas tristes d’être habillés avec
une simple tunique.
Qu’importe !
Car ce n’est
pas ça l’important, et quand je vous en parle maintenant, vous concluez comme
moi que la chose n’est pas essentielle, mais dès que vous êtes dehors, dans la
rue, chez vous face à votre garde-robe, ou au regard des autres, dites-moi,
soutenez-moi encore que ce n’est pas important. C’est important pour vous parce
que la société veut vous faire croire que c’est important et que vous lui
croyez.
Donc travaillez
sur votre authenticité, et que les mots que je prononce ou que les autres
guides vous disent, ne se perdent pas, et puis dès que vous êtes de nouveau
dans la vie de tous les jours, vous oubliez et vous redevenez esclaves des mêmes
vieilles chimères et idioties.
Que votre
tempérament soit constant, ça aussi c’est une qualité spirituelle, la
constance. La constance c’est la voile du bateau. Sans voile, vous allez ramer,
ramer autant que vous le pouvez, autant que votre force et votre exaltation
vous le permettent pendant un jour, deux jours ; et vous vous dîtes le
premier jour : je rame pour Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour
Kuthumi, c’est merveilleux, c’est magnifique.
Le premier jour
pas de problème, mais le deuxième jour vous vous dîtes : je rame pour
Dieu, je rame pour le Christ, je rame pour Kuthumi, mais que c’est fatigant.
Et le troisième
jour vous vous dîtes : je ne rame ni pour Dieu, ni pour le Christ, ni pour
Kuthumi, c’est trop lourd, alors j’abandonne.
(Rires
dans la salle.)
C’est ça l’être
humain. Il commence très exalté, mais au boit de quelques jours il est déjà
tout épuisé. Donc peu importe ce qui vous manque, partez avec un petit bateau à
rames, le gouvernail est faible, la voile n’est pas très belle, qu’importe, du
moment que vous avez un minimum de tout cela.
Et qui n’a pas ce minimum ?
Personne ne
manque de ce minimum, sinon vous ne seriez pas vivants. Il est dit que Dieu
vous a créé à son image, donc en vous existe la racine de toutes ces choses
dont je parle. L’important est donc de partir en les éveillant un tout petit
peu comme je vous ai dit tout à l’heure. On lâche les choses inutiles, on
essaie d’obtenir un peu d’instruction par les livres, par le conseil de gens
très avisés, par les guides, et on essaie de les mettre en pratique. On fait un
peu d’alchimie, par les méditations, le travail avec les énergies, et puis on
se lance. Le petit bateau qui vogue doucement sur la mer se fait secouer, mais
pas longtemps.
Pourquoi ?
Parce que si tu
as le discernement, tu as la boussole et tu sais où tu vas. Et si tu as la foi,
tu as le regard qui peut suivre les étoiles. Et si tu as la force, tu vas
pouvoir avec tes bras ramer et tu sais que tu peux y arriver.
Et au fur et à
mesure que tu t’efforces et que tu avances dans le territoire de la mer, tu
t’aperçois que l’eau devient de plus en plus calme. En fait l’eau n’est agitée
qu’au bord du monde et pas au cœur du monde. C’est dans les extrémités qu’il y
a le chaos, qu’il y a les grandes vagues et la falaise, mais au cœur du monde
l’eau est plate comme un grand miroir. Et au moment où tu te trouves le plus
parfaitement aligné, tu es aspiré et tu es transporté dans la nef céleste.
Peu importe que
tu sois parti sur un rafiot, sur un radeau, tu arriveras sur un grand galion,
je te l’affirme. Peu importe donc qui tu es, ce que sont tes problèmes, ce
qu’est ta laideur, ton épaisseur, je ne la vois pas. Je suis trop heureux de
voir ton âme et de lui parler, pour m’arrêter à ton écorce, à ta personne. Ce
qui compte, c’est que tu te lèves et que tu montes sur ton bateau, hisse la
voile et partes, et que malgré qu’il y ait tempête ou mer d’huile, tu
continues.
Un être avec ce
genre de conviction, même s’il y a la tempête ne chavirera pas, tandis que les
autres qui n’ont pas cette conviction vont naufrager, et c’est ce qui se passe
dans la vie. Combien de gens sont sur le chemin spirituel et finissent malgré
tout dans les dépressions et confient à leurs amis :
« Je crois à toutes ces choses, je voudrais tellement y
croire encore plus, mais que veux-tu la vie me réserve tellement d’ennuis. Je
voudrais bien être tolérant mais les gens sont toujours en train de m’abuser,
de me violenter, de se moquer. Je voudrais bien être amour mais je n’y arrive pas,
je n’ai pas la patience, et je voudrais tellement être aimé. »
Tous vos
manques nous les connaissons, toutes vos souffrances nous les connaissons, tout
ce dont vous avez besoin nous le savons. Et nous essayons de vous combler, mais
dans la mesure où notre aide ne va pas vous enfermer encore plus dans
l’illusion, et c’est là où vous et nous on ne s’entend plus. Parce que les
disciples qui prient les guides, ils demandent la facilité, la lumière, un
service à exécuter, le pouvoir même, ne serait-ce qu’au nom de la guérison, ou
de l’élévation spirituelle.
Oui, ils
demandent toutes ces puissances, ils demandent toutes ces facilités. Mais dans
la plupart des cas si on leur accordait leurs pétitions, cela les entraînerait dans
une illusion encore plus grande, dans un orgueil encore plus démentiel.
Donc, où serait l’utilité de notre intervention ?
Elle n’est pas
dans tout ce dont nous pourrions vous combler, mais dans tout ce que nous
pouvons vous arracher. Arracher est notre métier. Nous ne sommes pas des
semeurs, nous sommes des arracheurs.
Pourquoi ?
Parce que si on
veut que l’unique semeur qui véritablement existe puisse faire son travail, il
faut que nous arrachions tout ce qui lui fait obstacle. Nous ne sommes pas fous
au point de croire que nous sommes le semeur. Le Christ est le seul et aucun de
nous n’est pris d’orgueil pour croire que nous avons cette sublime mission.
Notre humble travail est donc de préparer son terrain, sa terre, sa terre
sacrée, parce que vous êtes sa terre. Et quand il a dit qu’il viendrait bâtir
la cité céleste, il n’a pas parlé d’un lieu sur la terre. La cité dont il parle
doit se bâtir dans chacun de vos cœurs.
C’est-à-dire
que chaque âme, sur cette planète, qui vit l’expérience terrestre, représentera
une brique de la cité céleste, et ainsi chacun a la responsabilité de porter la
cité.
Alors demain,
quand vous serez dans votre vie quotidienne, votre vie profane, et que vous
vous sentirez happés par les réactions citées tout à l’heure, les traumatismes
etc., déclenchez en vous cette motivation sublime qui vous donne l’énergie.
Rappelez-vous
que vous avez la responsabilité de la cité, et que vous devez être propres,
solides, bien droits. Vous êtes le mur, la porte, la fenêtre, le trône du roi
de la cité. Dieu n’a pas d’autres matériaux que vous pour construire. Il ne
peut pas construire avec des bouts du bois, des roches, des diamants, ou quoi
que ce soit. Non, il ne peut pas construire avec cela parce que tout cela n’a
pas la conscience suffisante. Les seules entités qui peuvent habiter ces
éléments-là, sont justement les éléments de la nature, et l’élément de la
nature n’est pas Dieu.
Vous ne verrez
jamais la conscience Dieu dans une roche ou dans un minéral. Absolument pas. Une
de ces énergies énergie oui, et l’entité qui est liée avec cette énergie aussi.
Mais l’esprit le rayonnement de Dieu, non. Par contre, l’esprit, la force, la
puissance, la lumière, le feu de Dieu tout cela vous pouvez le voir dans l’âme
d’un de ses fils, dans votre âme. Donc sa cité, qui est semblable à lui et qui
est son trône, sera bâtie par vos âmes, une à une, et l’une près de l’autre.
Et c’est pour
cela qu’il est si important que l’humanité se développe un peu, découvre une
certaine cohésion et fraternité pour ainsi construire la cité. Car sans cela il
n’y aura rien.
Si l’esprit
fantastique du cosmos a créé la vie, c’est bien pour embrasser cette vie, et
vous-mêmes qui êtes plongés dans cette vie en ce mouvement, vous ne pourrez
supporter de la vivre que si vous embrassez la vie, et c’est pour cela que tout
est porté pour la jouissance, pour le plaisir, le bonheur, la joie, le profit,
parce que vous avez besoin d’embrasser la vie, d’embrasser sa richesse, sa
chaleur, sa générosité, ses fruits, ses femmes, ses hommes.
Et de la même
manière que vous vous jetez à corps perdu dans la vie, Dieu aussi se jette dans
la vie, et quand ces deux éléments commencent ce cheminement, un jour ils se
rencontrent, et quand ils se rencontrent, c’est là que se crée la cité. Dieu
retrouve ses hommes, ses enfants, ses formes, parce qu’en vérité vous êtes les
formes de Dieu, vous êtes la partie de Dieu qui est descendu dans la matière
pour se régénérer, pas autre chose
Qui est tu ?
En vérité vous n’êtes
pas différents de Dieu, vous n’êtes que la forme de Dieu qui descend dans la
matière. Autrement dit et pour simplifier, vous êtes Dieu se cherchant
lui-même, vous êtes Dieu tel qu’il est au ciel cherchant sa réalité, et c’est
pour cela que vous passez par ces épreuves. Parce qu’au fur et à mesure que
vous êtes purifiés, vous vous découvrez.
Les autres
règnes de la création ne sont pas de cette nature et n’ont pas d’épreuves,
parce qu’ils ne sont pas dignes d’être éprouvés étant donné qu’ils n’ont rien à
découvrir et rien de spirituel à conquérir, car ils ne sont pas la conscience
de Dieu. Ils sont autre chose, un de ses rayons, une de ses énergies, mais pas
sa conscience.
Vous comprenez,
Dieu a été placé face à une énigme, étant donné qu’il est le seul être de
l’univers et le début de chaque chose, il se dit :
« Mais si je veux créer, avec quoi vais-je créer si
je n’ai que moi ? »
Et c’est pour
cela que tout ce qui existe, et notamment le règne humain, c’est Dieu, soit la
conscience cosmique, et c’est pour cela que je vous affirme que vous êtes Dieu
dans une de ses formes. Et je voudrais que cette vérité entre dans vos esprits
pour que vous cessiez de vous considérer comme étant Pierre, Paul, ou Jacques,
Martin, Geneviève, Évelyne, chacun avec son complexe, son petit boulet de
traumatismes, son clou de terreur, et je ne sais quoi d’autre.
Qui es-tu en vérité ?
Qui es-tu ?
T’es tu posé cette question ?
Alors vous
allez me dire :
« Je suis un tel, d’après mon état civil. »
Ou bien, si
vous êtes plus malin, vous allez me dire :
« Je suis une âme. »
Et pour celui
qui est vraiment intelligent, il va me dire :
« Je ne sais pas. »
À tous ceux qui
vont me donner une réponse, je ne pourrai pas leur parler, parce que leur
esprit est plein de certitudes, mais à celui qui justement avec la naïveté de
l’enfant, mais aussi avec l’authenticité de la voix de son âme, me dira :
« Mais je ne sais pas. »
À celui-là je
vais pouvoir répondre et lui dire « c’est très bien que tu
reconnaisses que tu ne sais pas ». Et dans la vie les gens pourraient
changer complètement s’ils avouaient qu’ils ne savent pas, mais dès qu’ils sont
confrontés à cette épreuve, leur réaction est de faire comme s’ils savaient, au
lieu d’accepter d’être instruits, au lieu d’accepter de laisser là la chose un
moment et courir chercher un conseil pour savoir comment il faut faire, ou le
matériel utile pour discerner. Mais non, chaque fois qu’ils sont dans cette
situation, ils réagissent toujours de cette manière.
Et quand tout
s’écroule parce qu’ils agissent sans savoir, ils se disent :
« Mais c’est la vie qui n’est pas belle, c’est la vie
qui ne va pas. »
Les gens
réagissent toujours de cette manière, et c’est pour cela que l’épreuve doit
toujours venir, revenir, se représenter, les assommer avant qu’ils comprennent
qu’ils ne doivent pas réagir, mais réfléchir. Et dans le moment suspendu où ils
ne sont pas en train de réagir bêtement comme des animaux avec tous leurs
instincts, leurs traumatismes et leur intelligence adaptée au monde physique,
en ce moment suspendu il leur vient une illumination, une intuition, un réflexe
juste et efficace, et ils s’étonnent et ils se disent :
"C’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait
ça. Alors là, j’ai eu de la chance."
Mais ce n’est
pas la chance, c’est ta lumière, cependant il faut déclencher ce réflexe, et
pour cela il faut ce dire :
« Je ne sais pas, et si je ne sais pas, je ne vais pas
m’enfoncer dans une réaction. Je vais réfléchir, je vais m’instruire, je vais
écouter la voix de mon âme. »
Car l’âme sait
réagir face aux choses. Et non pas parce qu’elle connaisse tout, car elle aussi
doit se construire, mais elle en sait davantage parce qu’elle est moins
prisonnière du monde physique que la personnalité, et étant un peu plus
détachée, elle arrive mieux à juger la vérité des choses.
Et c’est pour
cela que vous devez aussi faire le silence, et dans ce silence vous dire :
je constate, je vois, j’analyse. Je connais, donc je peux agir. Je ne connais
pas, alors j’étudie, je me renseigne. Et si vraiment à ce moment la
connaissance ne vous vient pas, le conseil ne vous vient pas, à ce moment-là,
oui, prenez le risque, mais agissez en tant qu’être qui prend ses
responsabilités. Vous n’êtes plus le sujet de vos instincts et de vos
réactions. Vous êtes un être, qui avec responsabilité, assume un acte.
Et même si cet
acte est faux, s’il déclenche des erreurs, l’acte sera malgré tout bon, parce
qu’il va vous permettre d’être instruit. Donc si ce que vous faîtes c’est une
erreur, mais vous vous rendant compte de l’erreur, puisque votre démarche a été
calculée comme un risque, alors vous n’êtes pas en chagrin. Vous ne vous dites
pas :
"Euh, c’est la vie qui n’est pas belle."
Au contraire
vous vous dites :
« Ok, ça n’a pas fonctionné, mais c’est une
expérience que j’ai apprise et c’est enregistré. »
Essayez donc de
gérer votre vie comme je viens de vous l'indiquer, et si vous y arrivez, je
vous garantis que vous ne tarderez pas à connaître la paix, qui était justement
notre discours initial. Et maintenant que j’ai défriché tout cela, je peux vous
parler un peu de la paix, juste quelques mots.
Qu’est-ce donc la paix ?
La paix est un
attribut, une nuance d’un état de conscience. On ne peut pas parler de la paix
sans parler aussi de l’amour, sans parler aussi de la tolérance, sans parler
aussi de la justice et de la puissance. Dieu est tout cela et la paix est quand
vous êtes en Dieu.
4. LE DÉVELOPPEMENT DE L’HUMAIN À
TRAVERS LES RAYONS
Une énergie
n’existe pas comme étant une et une seule par rapport à une autre énergie.
C’est-à-dire qu’il n’existe pas d’un côté l’amour, d’un côté la puissance, d’un
côté la paix, d’un côté l’éternité. Non.
Parce que si
c’était comme ça, alors il y aurait un univers spécialisé dans l’éternité, et
un autre univers spécialisé dans l’amour, un univers spécialisé dans la
puissance, etc. Or lorsque l’on se détache de la falaise, donc de toutes les
illusions de la matière et que l’on monte peu à peu dans les vérités de
l’esprit, les vérités de l’énergie UNE, tous ces détails de l’énergie, toutes
ces annexes de l’énergie UNE se révèlent à vous, une à une, et elles utilisent
pour cela les différents rayons.
C’est-à-dire
que dans une vie, vous aurez à défricher telle ou telle énigme, à accomplir
telle ou telle autre alchimie énergétique pour découvrir le calme, premier
point.
Puis dans une
autre vie (ou une autre série de vies) vous vous incarnerez pour être éprouvés dans
d’autres systèmes de la vie, dans d’autres sujets et expériences, pour acquérir
la maîtrise, par exemple.
Puis dans une
autre série, acquérir le discernement, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous
ayez fait le tour de tous les attributs et puissiez découvrir la synthèse. Et
lorsque vous découvrez la paix, vous êtes dans la synthèse de tous les
attributs.
Parce qu’il y a
beaucoup de gens sur terre qui ont par exemple le discernement, ou ont la connaissance,
ou ont la maîtrise d’eux-mêmes, comme c’est le cas par exemple des ascètes et
les yogis, ou bien ils ont le pouvoir comme c’est souvent le cas des
occultistes et les magiciens, ou bien ils ont l’amour et quand ils sont jeunes
ils sont dévots, puis plus tard quand ils sont plus matures sur la voie
spirituelle, ils sont des serviteurs.
Il y a beaucoup
de gens qui ont une de ces qualités, ou deux, mais très rare sont ceux qui les
possèdent toutes.
Pourquoi ?
Parce qu’une à
une, ils découvrent les rayons de l’énergie Une. Et on ne peut pas demander à
un homme de découvrir tous les rayons d’un seul coup, c’est impossible.
Regardez le mal que vous avez déjà pour comprendre un seul aspect de l’énergie.
Regardez ce qu’est votre vie, et vous savez de quoi je parle avec toutes les
épreuves que vous apporte la vie.
Donc, si on
vous envoyait toutes les épreuves sur tous les terrains d’expérience pour que
vous compreniez tous les rayons au même temps, eh bien, vous n’y résisteriez pas,
et il n’y aurait pas d’évolution, car la mort surviendrait à coup sûr. Donc on
procède progressivement et une à une toutes les énergies sont découvertes.
Et lorsque vous
avez à peu près maitrisé chacune de ces énergies, et je ne parle pas d’une maîtrise
totale et complète. Non. Mais simplement si au fur et à mesure des incarnations
vous développez un peu de science, et une approche saine à propos de chacune de
ces énergies.
Puis, dans une
autre série de vies, vous développez un petit peu plus de maîtrise dans chacune
de ces énergies, en vous spécialisant à ce moment-là un peu plus spécifiquement
sur un rayon qu’on va vous demander d’étudier plus particulièrement. Et c’est
là que les choses commencent à devenir difficiles dans la vie. C’est là où l’on
voit les épreuves arriver, qui ne sont pas forcément synonymes de malheur. Non.
Il y a des gens
qui sont pleins d’épreuves et qui ont pourtant une vie matérielle tout à fait
correcte, sans problème. Car initiative, initiation, et épreuve ne veulent pas
dire malheurs qui vous planent au-dessus de la tête. Lorsque l’on dit
initiation et épreuve c’est tout simplement un terrain offert pour que
l’individu déclenche une force, trouve sa force.
L’épreuve n’est
pas créée pour assommer l’individu, ou montrer l’étendue de ses ignorances.
Absolument pas. L’épreuve est là pour déclencher sa propre force. C’est quand
un individu est jeté dans l’eau qu’il essaye de nager spontanément. Eh bien, il
en est de même avec les lois du ciel et la substance de la science.
Donc au fur et
à mesure que vous vous développez, vous apprenez un peu de chaque chose pour
pouvoir être actif dans la vie. Et postérieurement au fur et à mesure vous vous
spécialisez dans une énergie. Puis, lorsque ce rayon est vraiment bien acquis,
au moins au 80%, alors vous pouvez commencer à étudier un autre rayon, jusqu’à
ce que chacune de ces énergies soit à peu près maîtrisée, et alors-là vous
devenez un maître.
Et en étant
consacré à ce niveau, qui équivaut pour ceux qui connaissent le langage, la
cinquième initiation majeure, à ce moment-là le fait même d’être consacré vous
donne la maîtrise totale sur ces énergies. Parce que l’initiation qui est
transmise à ce moment-là, permet cet ajout d’énergie qui va vous donner la
maîtrise complète et totale, et ce sont donc les 20% qui manquaient à l’homme à
ce moment-là.
Mais le chemin
n’est pas fini pour autant, cependant arriver déjà là c’est encore tellement
loin que parler du reste ne sert à rien.
Donc petit à
petit vous apprenez à connaître toutes ces énergies, et c’est ce que vous offre
la vie quotidiennement, à votre bureau, au volant de votre voiture, à table en
train de manger, etc.
5. L’ALIMENTATION EXPLIQUÉE ÉSOTÉRIQUEMENT
Pourquoi mangez-vous ?
Est-ce que vous vous êtes déjà posé cette question ?
Certes c’est
parce que votre estomac est vide, certes c’est pour régénérer vos cellules,
mais dans sa fonction suprême et véritable, vous mangez avant tout parce que la
vie est un aliment et c’est par là qu’elle est régénérée et éternisée.
Dieu ne pourra
bâtir Jérusalem, la cité d’or et de pierres précieuses, qu’uniquement sur vos
âmes et avec vos âmes, parce que vous êtes son aliment, et qu’il est le vôtre.
Alors choisissez votre nourriture.
Est-ce que vous voulez manger uniquement pour vos
cellules, et ou aussi pour bâtir Jérusalem ?
Parce que cela change toute votre démarche !
Si vous pensez
que vous mangez parce que vos cellules physiques en ont besoin, alors forcément
c’est un acte tout à fait banal et quotidien, mais si vous mangez pour être
rayonnant, pour avoir de la force, pour avoir de la puissance, alors, que ce
soit un poireau, une carotte ou quoi que ce soit d’autre, cette nourriture
n’est plus destinée à vos muscles, à vos cellules, mais cette nourriture est
destinée à la force de votre âme.
Et vous allez
me dire :
Mais comment est-ce qu’un légume peut-il passer de votre
estomac à votre âme ?
C’est étrange
comme parcours. Oui c’est vrai, mais c’est à cause du corps éthérique, qui permet
de transformer toute l’énergie venue du plan physique et de l’envoyer au plan
de l’âme, à la vie de l’âme, au réseau de l’âme. Car s’il est vrai que l’âme
aussi envoie ses énergies par l’intermédiaire du corps éthérique, via sa
personnalité et son corps physique, l’inverse se produit aussi. Parce que tout
ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Le corps
éthérique entretien donc une danse égale de résonance et de correspondance.
Tout ce qui monte du bas peut s’infiltrer dans le haut, et tout ce qui vient du
haut peut s’infiltrer dans le bas.
Alors quand
vous mangez quelque chose, je ne vous demande pas de tomber en extase face à
une carotte, il ne faut pas non plus exagérer. Mais simplement je vous demande
de connaître l’énergie qui est dans cet aliment, l’énergie qui va être
déclenchée par la décomposition de cet aliment, par la décomposition de tous
ses éléments, de toutes ses particules, de tous ses atomes, qui une fois
séparés, cassés vont être une véritable pile énergétique.
Et si on peut
faire de l’énergie nucléaire avec de l’uranium.
Pourquoi ne pourriez-vous pas puiser le rayonnement
qu’utilise votre âme à partir de la nourriture terrestre ?
La même énergie
existe dans ces deux matières, simplement l’une est radioactive et l’autre est
organique. L’atome qui compose la carotte, le poireau ou la figue, cet atome a
la capacité de rayonner de la même manière que l’atome de votre âme.
La seule
différence est que l’atome du légume n’est pas conscient de cette destinée,
alors que votre âme oui, et que s’enrichissant de l’atome qu’elle puise dans
les éléments inconscients comme les légumes, par exemple, elle peut amplifier
son réseau d’atomes pour se fortifier et rayonner davantage.
Et c’est pour
cela qu’il est important de soigner votre nourriture et que vous soyez
conscients lorsque vous mangez ; que vous ne nourrissez pas seulement
votre corps physique, mais aussi votre corps éthérique, et que par là même
votre âme va pouvoir avoir un meilleur rayonnement. Car c’est par le corps éthérique
que passent les énergies de l’âme, et c’est lui le point de rayonnement.
Vous ne
pourriez pas percevoir le rayonnement d’une personne si ce rayonnement n’était
que dans son âme. Par contre étant donné qu’il vient du corps éthérique, vous
pouvez le percevoir, le sentir et en tirer bénéfice.
Et le corps
éthérique ne se nourrit pas que de l’énergie de l’âme, mais aussi des énergies
cassées et transformées par le corps physique, que ce soit l’air que vous
respirez, les pensées que vous entretenez, la nourriture que vous mangez. Tout
cela compose un réseau d’atomes plus ou moins dynamiques et harmonieux pour le
corps éthérique.
Et si vous
respirez des odeurs nauséabondes, polluées, si vous avez des mauvaises pensées,
si vous mangez des choses trop lourdes, avariées, néfastes, chimiques, ou trop
animales. Eh bien, vous finissez par vous constituer un corps éthérique
complètement opaque, fermé, ténébreux, agressif, et toutes les maladies peuvent
avoir lieu, toutes les déprimes, toutes les angoisses, toutes les possessions
possibles de la part d’entités négatives.
Vous voulez être un disciple ?
Vous voulez connaître la paix ?
Nettoyez aussi
votre corps éthérique, parce que vous ne pouvez pas aller vers la paix en arrivant
avec des chaussettes sales.
Pourquoi Jésus a-t-il lavé les pieds à ses apôtres ?
Réfléchissez à
cela.
Dans les pieds
sont les racines de l’être humain, les racines qui montent jusque dans l’âme,
exactement comme les racines de l’arbre vont profondément dans la terre. C’est
là qui se stocke aussi la racine du corps éthérique, et c’est là que se
stockent toutes les lourdeurs quand le corps éthérique en a, toutes les
toxines, tous les parasites.
Et quand la racine
de l’homme est pourrie, ou avariée, ou sale, tout son corps est sale, tout son
être est sale. Il faut donc nettoyer la racine, et peu à peu en nettoyant la
racine, eh bien, tout le tronc se trouve nettoyé aussi, ainsi que les branches,
les feuilles, et l’âme peut resplendir.
Il faut aussi
absolument que vous appreniez à vous nettoyer énergétiquement.
Donc, on ne
peut pas avoir un comportement de disciple en négligeant sa vie profane, en se
disant je peux manger n’importe quoi, respirer n’importe quoi, me serrer la
taille abusivement pour avoir l’air d’être très fine par exemple pour les
dames.
Que faites-vous du souffle à ce moment-là ?
Un disciple est
quelqu’un qui révise sa vie dans tous les aspects, et pour avoir un esprit
clair, il faut avoir aussi un ventre clair, donc ne pas manger n’importe quoi,
ne pas respirer n’importe comment, permettre aussi au prana, à l’énergie de
rentrer profondément dans chaque cellule de votre corps, d’être bien oxygéné,
donc de nettoyer l’organisme et de lui apporter la vitalité.
Combien y a-t-il de disciples qui ont l’air maussades,
avec les bras qui tombent par terre, qui n’ont pas d’énergie et qui sont
fatigués ?
Et quand on
regarde leur ventre. Ils sont pleins de toxines, et quand on regarde leurs poumons,
ils sont chargés, surchargés de noirceurs parce qu’ils ne savent pas respirer
pleinement.
Donc, apprenez
à respirer, dégagez votre poitrine, tenez-vous droits, ne vous serrez pas le
ventre, ne vous habillez pas avec des choses trop serrées, ou de manière trop
comprimante. Dégagez votre vitalité. Permettez à votre corps de bouger, de
vivre, de s’ouvrir, de s’aérer. Et mangez des choses saines, des choses qui
vous nourrissent au lieu de vous encombrer de toxines et des substances
artificielles. Soyez vigilants de votre carburant organique.
Vous êtes
vigilants pour ce que vous mettez dans votre voiture. Pour la faire rouler,
vous ne mettez pas de l’eau, du café, ou du sucre d’orge, vous y mettez de
l’essence. Mais l’être humain s’imagine qu’il va pouvoir fonctionner avec du
chocolat, de la bière, du vin rouge, du poulet rôti, de l’agneau grillé. Ce
qu’il comprend pour la mécanique, il ne peut même pas le comprendre pour
lui-même. Son plaisir passe avant que sa santé, et le jour où tout se révolte,
il est étonné et il se demande :
Mais qu’est-ce que j’ai fait pour
mériter cela ?
Et alors je lui
réponds :
« C’est le résultat de ta mauvaise
alimentation. »
Et alors
usuellement les hommes se disent :
« Qu’est-ce que la vie si je ne peux pas boire et si
je ne peux pas manger comme j’ai envie ? »
Et là je vous
demande :
Est-ce que la vie se résume à la simple jouissance, ou à
la dignité que tu puises en toi-même pour avoir maîtrisé telle ou telle
envie ?
Au fait que tu te construis pour avoir fortifié ton
être ?
Ce que je
regrette le plus c’est que les hommes aient perdu le sens de la chevalerie.
Lorsqu’il y avait encore des chevaliers, l’homme savait se dépasser, faire
l’effort, il savait ce que ça voulait dire se prouver à soi-même, mériter,
gagner, conquérir. Mais au fur et à mesure, toutes ces notions se sont perdues
et aujourd’hui on ne peut plus rien demander aux hommes.
Si je demande à
quelqu’un d’arrêter de fumer, ou d’arrêter de manger des sucreries, parce que tout
simplement son organisme ne le supporte pas, alors la personne dit :
« Oui mais cela me crée des fantasmes, et mon
psychanalyste ne veut pas que j’aie des fantasmes. »
Alors
maintenant, face à Dieu, il y a le psychanalyste.
« Dis donc Dieu, tu ne vas pas rendre mes clients malades
avec tes histoires de privation et d’affectif. Ça ne va pas, il faut changer
tes lois, parce que mes clients ne doivent pas souffrir des manques de leurs
plaisirs. »
Alors Dieu
reprend sa robe, son éternité, son amour éternel, et il se dit :
« C’est l’ère des psychanalystes, un jour mon heure
viendra. »
(Rires
dans la salle)
Eh oui,
aujourd’hui on ne peut presque pas demander d’effort aux gens, parce qu’encore
une fois ils ont réponse à tout et ils rétorquent :
« Oui, mais là, je ne peux pas, ça me déclenche telle ou
telle nausée, tel ou tel problème, j’ai des convulsions tellement j’en ai
envie. »
Alors que voulez-vous qu’on leur dise ?
On leur
dit :
« Eh bien, si c’est à ce point, continue mais assume aussi
les conséquences de tes décisions. »
Je vous écoute.
6.
CONCLUSION
La
personne qui dirige la conférence dit :
Nous
croyons que l’essentiel a été dit sur le chemin du disciple, et nous arrivons à
deux heures de communication. Je ne sais pas si je peux me permettre d’ajouter
encore quelque chose après cette longue communication. Peut-être, je ne sais
pas, je n’ose pas demander une conclusion non plus.
Ce à
quoi Pastor répond :
La seule
conclusion qui soit, c’est vous qui pouvez l’apporter, ce n’est pas moi. Moi, je
ne sais jamais conclure, je sais toujours commencer, mais jamais m’arrêter. Par
contre, vous, si en sortant d’ici vous avez envie d’être nouveaux, si vous avez
trouvé la force, et surtout si vous avez compris comment et quelle force
utiliser pour vous changer, la conclusion c’est vous.
Le bonheur que
vous aurez demain en vivant et en vous dépassant et en devenant meilleurs,
c’est cela la conclusion. Alors je la laisse donc à votre initiative.
Je vous salue.
Nous vous remercions et vous saluons aussi.