(27.05.88)
Indice
1. Le pouvoir des
mots
2. Santé et
maladie
3. Le karma et les
maladies
4. Comment traiter
les malades ?
5. La manière
comme le Maître fait progresser à son disciple
6. Comment attirer
l’attention des Maîtres vers soi ?
7. Le karma chez
le disciple
8. Comment se brancher à l’énergie des Maîtres ?
9. L’importance de l’observation
10. Méthode pour éliminer nos défauts
11. Les Maîtres souffrent pour l’humanité
12. Que se passe-t-il au moment de la
mort ?
13. Qu’advient-il des personnes qui
tombent dans le coma ?
14. Les conflits de nations
15. Dans le futur le système financier va s’effondrer
1. LE POUVOIR DES MOTS
Bonsoir,
Voici la première question :
Lorsque la parole est utilisée comme dans la présente
conférence, dans le but le plus noble qui soit, à savoir : faire passer un
message inspirant. Y a-t-il un verbe qui passe au-delà des mots ?
Car le mental de l’homme se fatigue et n’arrive pas à
suivre avec sa seule intelligence tout le contexte du thème qui est développé.
Peut-on donc espérer que même si sa mémoire est
défaillante, la teneur du message passera et restera imprégnée dans son Être
profond ?
Bonsoir, la question contient en elle-même sa propre réponse, mais
je ferai un tout petit développement, et nous passerons à une autre question.
Je ne veux pas dire par là que ma voix (quel que soit
l’instrument qu’elle utilise sur le plan physique) que ma voix peut vous
apporter le soulagement qui vous manque, le discernement qui vous manque,
l’évolution qui vous manque, et aussi la force pour l’accomplir.
Non
Je dis simplement que dans un simple fait tout à fait
mécanique, lorsque l’on écoute un son qui provient d’un autre plan d’existence,
il y a pénétration de ce plan grâce à la vibration de ce plan qui descend jusqu’au
plan qui se situe dans les zones inférieures.
Ce qui ne veut pas dire que par la pénétration de ce son,
la présence des Êtres porteurs ou émetteurs de ce son, cette présence va être
effective à travers toute la planète, car pour qu’une présence puisse être
effective, elle doit se servir avant tout d’un canal.
Donc, lorsqu’un humain veut ressentir effectivement la
présence par la vibration qui est transportée par le son, il faudra que
lui-même se mette en résonance, et non pas simplement en ouverture d’esprit,
mais en résonance avec la présence qui y est contenue.
C’est-à-dire que si vous voulez véritablement et
entièrement vous bénéficier de l’esprit qui est dans le mot. Eh bien, il vous
faudra cultiver vous-mêmes cet esprit. Par exemple, si vous voulez vous
bénéficier de l’esprit qu’il y a dans le mot « Amour », il vous
faudra cultiver vous-mêmes l’amour. Et si vous voulez vous bénéficier de
l’esprit qu’il y a dans le mot « Sagesse », il vous faudra cultiver
vous-mêmes la sagesse, etc.
Ce qui fait qu’à partir de ce moment-là, vous-mêmes, et
cela quel que soit votre travail, quel que soit votre degré d’évolution, quelle
que soit votre position spirituelle ou sociale, vous-mêmes vous serez alors porteur
de cette vibration.
Ce qui fait que même si vous ne faites que répéter les
paroles d’un Maître ou d’un Saint. Eh bien, si vous avez l’esprit, vous êtes à
ce moment vibratoirement équivalent à ce Maître ou à ce Saint dont les paroles
vous êtes en train de répéter, parce que ce qui compte c’est l’esprit vibratoire
que vous allez ajouter à ces mots, et non pas l’esprit en tant que petit zeste
que vous personnellement vous ajoutez à la chose.
Pas du tout.
Car quand je dis « ajouter », c’est un peu à
considérer comme une bougie qui allume une autre bougie, et ainsi tous les
cierges sont allumés jusqu’à ce que toute l’Église soit allumée !
Donc pour prononcer une parole de vérité, il vous faut
avant tout travailler vous-mêmes cette vérité. Et ainsi la flamme qui est dans
l’esprit du mot que l’on prononce, cette flamme devient elle aussi une réalité
en vous-mêmes, et surtout elle devient une réalité à travers de vous-mêmes,
parce que vous aurez été vous-mêmes incandescent en la prononçant.
Et c’est cela ce qui fait la magie du mot.
Ce n’est pas la connaissance de la définition académique de ce mot, mais c’est
la conscience de ce que signifie ce mot !
Et c’est en ce sens que tous les mots ont un pouvoir.
Prenons par exemple les mots négatifs, les mots de la
magie noire, les mots de la méchanceté et de la haine. Ces mots sont
extrêmement puissants et pourtant on les dits négatifs, c’est-à-dire très
inférieurs aux mots de la lumière.
Comment se fait-il alors que ces mots négatifs aient une supériorité sur
les mots neutres de la vie de tous les jours ?
La réponse est tout simplement parce que celui qui a une
haine réelle en lui-même, il la ressent véritablement quand il prononce ces
mots.
Et de la même manière seulement qu’à un niveau plus
avancé, celui qui par la magie détient un réel pouvoir inférieur, eh bien celui-ci
a conscience de qu’il est en train de faire, car il connaît pleinement ce qu’il
est en train de faire et il y met une intention. C’est-à-dire qu’il met une
émotion et il met tout le poids de sa volonté quand il prononce le mot. Ce qui
fait que le mot, même si c’est un mot inférieur et un mot des ténèbres, il
devient puissant.
En fait le mot n’est rien de plus qu’un cierge, et pour lui
donner du pouvoir, il faut savoir l’allumer. Sans importer que ce soit un cierge
blanc ou un cierge noir, ce qui compte c’est la flamme que l’on va ajouter. Et
si l’on ajoute une flamme au cierge noir, bien sûr son rayonnement sera
négatif. Par contre si l’on ajoute une flamme au cierge blanc, son rayonnement
sera positif.
Là, dans l’intention est la puissance du mot.
Je vous écoute.
2. SANTÉ ET MALADIE
La deuxième question est :
Pour traiter certains états psychiques, il existe une méthode
d’harmonisation qui fait appel à l’eau florale solarisée. Pouvez-vous nous
parler plus en détail de cette méthode ?
Faut-il y ajouter des nouveaux élixirs floraux, les
renforcer par l’énergie des cristaux, des aimants, des pyramides, etc. ?
Est-ce que les endroits géo-pathogènes où la position de
certaines fréquences de nature électrique nuisent à la qualité de cette
méthode, ou pourraient peut-être nuire ?
En fait, il est question de guérison. Mais pour parler de
guérison, il faut d’abord parler de la maladie, car lorsque l’on veut trouver
la guérison, il ne suffit pas de chercher un remède, il faut sur tout savoir
pourquoi est-ce que l’on est malade.
Donc les médecins ne doivent pas s’attacher à la
guérison, mais à la maladie elle-même pour pouvoir faire un diagnostic exact,
car tant que l’on ne connaîtra pas la cause profonde de la maladie, le remède
ne sera pas connu.
Et c’est ce qui se passe à l’heure actuelle. Et quand je
dis cela, je ne veux pas accuser les diverses sciences médicales de ne pas
avoir la connaissance suffisante pour découvrir le remède idéal, pour aider la
souffrance à s’arrêter.
Non
Je n’accuse à personne, parce que cela fait partie de
l’évolution. Je dis tout simplement que toute science étant avant tout une
recherche, tant que la recherche n’aura pas débordé dans les domaines du monde
subtil. Eh bien, les hommes ne connaîtront pas la solution véritable de ses problèmes.
Lorsque donc l’on veut trouver une solution à ces
problèmes, que ce soit d’ordre psychologique, ou d’ordre psychique, ou d’ordre
physique, etc. Donc dès qu’il y a un déséquilibre sur quel que soit le plan où
il s’exprime, il faut que les médecins et que les guérisseurs s’intéressent
plutôt à ce qui constitue l’homme occultement, plutôt que d’essayer de
comprendre quel est le virus, ou quel est le microbe, ou quelle est la
particule très physique qui a provoqué le déséquilibre qui a fini par se manifester
sur le plan physique.
Car bien sûr, on peut rejeter la faute sur les microbes,
et on peut rejeter la faute sur les insectes qui transportent des parasites.
Mais l’on ne peut pas tout rejeter sur eux.
Pourquoi ?
Parce que même si ces vecteurs-là existent et même s’ils
sont dangereux (et c’est un fait), mais même s’ils sont capables de déclencher
des maladies, le terrain dans lequel ils ont pu devenir prédominants, ce
terrain-là, eh bien cette fragilité, ce déséquilibre qui a été créé n’est pas
de leur faute, mais c’est la faute des hommes qui ont provoqué se déséquilibre là.
Ce qui ne veut pas dire que si dès demain l’homme devient
fort, devient puissant, il sera débarrassé de tous les virus et de tout
problème biologique, de toute agression extérieure. Parce qu’il y aura toujours
contre l’Humanité des agressions extérieures.
Pourquoi ?
Eh bien, tout simplement parce que l’humanité se trouve incarnée.
Et c’est ce qu’il faut comprendre lorsque l’on étudie la maladie : il y a
incarnation d’un esprit dans la matière, et qui dit incarnation, dit
cohabitation.
Cohabitation de quoi ?
Cohabitation de quelque chose de subtil avec quelque
chose de concret. Et vous savez que toutes les cohabitations ne font pas bon
ménage forcément. Donc le niveau de rupture ou le niveau d’alliance va
consister à comprendre ce niveau-là. De quelle manière l’esprit cohabite avec
sa matière. Et dans quelle mesure cette cohabitation est heureuse et engendre
des harmonies, et dans quelle mesure cette cohabitation est malheureuse et
engendre des crises et des frictions.
Donc, la friction de l’esprit subtil (ou de l’âme si vous
préférez, appelez-le comme vous voulez) cette friction de l’esprit sur sa
matière c’est ce qui déclenche les feux spirituels que vous avez et qui vous
constituent, c’est-à-dire les sept chakras. Plus tout le corps énergétique,
c’est-à-dire le circuit des nadis, c’est ce qui fait justement d’un humain, un
être en bonne santé et un être conscient.
Cette friction que fait l’esprit sur la matière et qui
déclenche la Vie, qui déclenche la Conscience, la capacité d’être
auto-conscient et de se rendre compte des choses et d’être objectif. Eh bien
cette friction, lorsqu’elle n’est pas vécue de manière libre, elle engendre
dans la matière des déséquilibres, des failles et des ruptures.
Et lorsqu’il y a ces ruptures, à l’intérieur se crée une
forme d’abcès ou disons plutôt un logement négatif, et c’est dans ce logement
négatif que les virus et les microbes vont pouvoir devenir nocifs en détruisant
tout ce qu’il y a à l’entour.
Lorsque donc on veut analyser le virus, il ne faut pas
prendre le virus comme étant l’ennemi mortel de l’homme, parce qu’en plus il
sait se dissimuler et se transformer. Par contre il faut prendre le virus comme
un allié. Car en fait toutes les choses négatives de la vie sont en réalité des
alliés de l’homme, mais l’homme ne le sait pas, ou plus précisément, ne le sait
pas encore.
Pourquoi ?
Eh bien, parce que ne sachant pas véritablement s’unir à
la vie, s’allier à la vie, devenir un avec le Principe, la Force qu’est la Vie,
eh bien toutes les forces encore indomptées de la planète, toutes les forces
obscures (et quand je dis obscures, je ne veux pas dire ténébreuses, je dis
obscures dans le sens où elles sont encore indomptées par l’homme) toutes ces
forces donc sont tout autant de chiens indomptés, par exemple, laissés en
liberté et qui ne connaissent pas leur maître.
Et donc, lorsque l’homme arrivera sur son territoire, le
chien va défendre son territoire et attaquer son maître, et le maître sera tout
étonné. Or le virus agit exactement dans cette mentalité-là.
Les virus et les microbes n’ont pas été crées pour être
les ennemis des hommes. Ils n’ont pas été faits ou plantés par le diable qui
décidément, semble toujours passer derrière le bon Dieu pour lui saccager sa création !
Non
Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’un monde est
créé, et lorsqu’il y a un tel foisonnement d’existences physiques comme cela a
lieu sur la Terre. Eh bien, il y a des pôles négatifs et il y a des pôles
positifs à cette vie. Parce qu’on ne peut pas créer sans cette intervention des
énergies binaires qui sont en fait complémentaires.
Lorsque donc on observe le réseau de vie qui est animé
par ce pôle négatif, on pourrait croire que les êtres qui y appartiennent à ce
pôle sont des êtres nocifs. Et l’on aura vite fait de mettre tous les animaux
prédateurs, tous les virus, tous les microbes et tout ce qui dérange la vie des
hommes (en apparence).
Et puis lorsque l’on observe la hiérarchie de vie qui est
animée par les forces du pôle positif, alors aurait tendance à vouloir y mettre
tous les légumes, toutes les fleurs, tous les oiseaux, etc.
Mais la vie n’est pas ainsi.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que la vie n’a pas été faite pour
être mise comme cela sur un ring, et que les deux pôles se tapent dessus tandis
que les Maîtres et les Anges attendent de voir avec un rire cynique lequel des
deux va gagner. Car si la vie est un défi, ce n’est pas du tout celui-là. Ce
n’est pas du tout le défi du bien contre le mal, ou du moins pas dans la Nature.
Il y a un combat, c’est certain, mais pas entre le bien et le mal mais pour
maintenir l’équilibre.
Par contre en l’homme effectivement il ya un combat entre
le bien et le mal, sans doute c’est vrai, mais pas du tout dans la nature car
la nature est équilibre.
Seulement, dans l’équilibre de la nature qui se maintient
comme elle le peut, il y a l’homme. Et l’homme est tout-puissant sur la nature.
Et selon ce que l’homme sera, selon ce que seront ses principes, ses forces
dirigeantes, il va utiliser le côté négatif de la nature ou le côté positif.
Ce qui ne veut pas dire (et il ne faudra pas conclure)
que tous les méchants seront malades et que tous les gentils seront bien
portants. Parce que lorsque je dis que cela dépendra de l’utilisation que
l’homme fera de ses forces dirigeantes, cela veut dire que cela dépendra
dans quelle mesure de conscience et d’application spirituelle il saura
manifester ces énergies qui le constituent.
Ce qui fait que vous pouvez avoir affaire à quelqu’un
d’extrêmement gentil, à quelqu’un d’extrêmement dévoué, noble, avec un grand
cœur et une lumineuse vision, et malgré cela constater qu’il tombe gravement
malade et que même il en périt.
Est-ce que cela veut dire que quelque part son karma est lourd ?
Est-ce que cela veut dire qu’il n’a pas compris quelque chose ?
Ou que finalement il y avait de la noirceur en lui ?
3. LE KARMA ET LES MALADIES
Il ne faut pas établir des diagnostics spirituels sur la
base de diagnostics médicaux. Il ne faut pas se dire :
« Tiens, si celui-là a ceci, donc c’est forcément parce qu’il en train
de payer quelque chose. Ou bien, si l’autre a cela, c’est forcément parce qu’il
n’est pas encore assez évolué. »
Il ne faut pas penser ainsi parce que la vie de l’homme
est une alchimie très délicate. Et au cours de ses incarnations, eh bien,
l’homme doit apprendre à manifester de plus en plus intégralement les énergies
avec lesquelles il est venu au monde pour la première fois.
Et cet homme qui est dans la nature, il essaye entre ces
deux piliers qui constituent la nature, le blanc et le noir, il essaye de
devenir un être complet.
Et pendant qu’il atteint cet équilibre, il va osciller de
temps en temps entre le blanc et le noir. Et même en étant ancré sur le pilier
blanc, il peut avoir en lui-même des désagréments, donc des troubles qui vont
provoquer des maladies.
Pourquoi ?
Parce que les énergies lorsqu’elles veulent se frayer un
chemin, même si elles doivent bousculer les cellules, bousculer l’harmonie
d’une ligne génétique obtenue de la parenté. Eh bien, l’énergie bouscule
tout ! Car elle ne supporte pas les
obstacles. Et lorsqu’il y a déferlement des maladies sur une civilisation, il
ne faut pas croire que c’est seulement-là l’expression de la fin de la
civilisation. Parce qu’au contraire, cela peut être le début d’une autre
civilisation.
Pourquoi est-ce qu’il faut y voir ceci ?
Parce que justement il y a épuration de la matière,
dynamisation des cellules, pour que les enfants qui naissent de ces gens-là
soient vibratoirement beaucoup plus élevés que leurs parents.
Et qui est-ce qui fait les frais de cet avancement ?
Malheureusement ce sont les parents
Alors, pourquoi du haut d’une spiritualité surfaite, du
haut des dogmes complètement inutilisables dans cet esprit-là, pourquoi accuser
toute une génération d’être dégénérée parce qu’elle soufre un certain nombre de
maladies ?
Alors qu’au contraire elle est le lieu d’une alchimie énergétique pour
pouvoir aller plus loin !
Il faut avoir donc extrêmement des connaissances pour
pouvoir juger à une personne en fonction des expressions de son corps, des
expressions de sa santé, ou des expressions de ses troubles ou de sa maladie.
Et c’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas juger.
4. COMMENT TRAITER LES
MALADES ?
Et il ne faut pas non plus essayer de lui faire accomplir
une démarche de dépassement plus grande que celle qu’il est capable d’accomplir
de par ses propres forces. Il ne faut pas essayer à tout prix de l’amener à
telle fontaine spirituelle et le forcer à boire l’eau de telle parole en lui
disant :
« Mais tu sais, si tu as ce déséquilibre, c’est forcément parce que tu
n’as pas compris quelque chose, alors forces-toi à comprendre pour que cela
s’améliore. Et lorsque tu seras meilleur, eh bien, tu dois te développer
spirituellement à fin que tu guérisses parce que lorsque tu seras plus grand
spirituellement, tu guériras. »
Et le malade est écroulé quand on lui dit cela.
Pourquoi ?
Parce qu’il est déjà suffisamment accable par sa maladie,
sans qu’en plus il ait à affronter les paroles de son entourage, surtout si
elles sont peu flatteuses.
Donc si vous voyez que cette personne n’est pas capable
d’entamer une démarche spirituelle, évitez de lui donner ce conseil pour ne pas
l’accabler encore plus, et simplement laissez-le vivre sa maladie en l’appuyant
dans la mesure de vos possibilités.
Un être qui est occupé à mûrir sa maladie est un être qui
se purifie. Et dans ce cas-là, il faut au contraire l’encourager à supporter sa
maladie. Et c’est justement en lui donnant la force, le courage et la volonté
pour faire cet effort, qu’il trouvera les moyens d’aller plus loin et même
spirituellement (chose qu’il n’aura pas pu faire si vous l’aviez poussé vers la
spiritualité dès le début).
Car il y a aussi un comportement psychologique qu’il faut
avoir avec le malade, avec toutes sortes de malades.
Il ne faut donc pas lui dire :
« Si tu as ceci, c’est parce que tu es comme ça. »
Non, il ne faut pas culpabiliser ni inférioriser un être
qui est en train de se purifier. Il faut au contraire lui donner du courage. Et
quand on donne du courage à quelqu’un, cela lui permet de sortir de son
territoire.
Et là, lui-même il prend la décision d’aller voir
ailleurs ce qui se passe, d’aller voir dans le monde spirituel ce qui se passe,
d’aller voir dans le monde des médecines douces ce qui se passe, dans le monde
des guérisseurs, de la guérison par les couleurs ou par les sons, parce qu’il a
la force. Et à ce moment-là, cela devient une véritable aventure spirituelle
pour lui.
Mais si l’on fait le contraire, alors l’individu se
rétrécit, et manquant d’amour autour de lui, il ne pense qu’à une seule chose
que c’est disparaître. Et disparaître à cause de sa maladie, pour ennuyer les
autres qui l’ont accablé.
Donc il ne faut pas déclencher ce comportement
destructeur et suicidaire. Et pour ne pas le déclencher, eh bien, il faut
toujours considérer le malade comme étant un être entier, comme étant un humain
en fait tout à fait normal. Et c’est ce que je propose à tous les médecins et à
tous les guérisseurs, à tous ceux qui traitent les malades, c’est de
responsabiliser les malades.
Qu’est-ce que cela veut dire, responsabiliser ?
Eh bien, cela ne veut pas dire non plus de leur
dire :
« Écoute, si tu fais ceci et cela, tu ne t’en sortiras jamais. C’est
ton travail, c’est ton alchimie. Alors responsabilises-toi. Moi, je suis là
juste pour t’indiquer ces points-là. Maintenant débrouilles-toi. »
Non, ce n’est pas cela responsabiliser quelqu’un.
5. LA MANIÈRE COMME LE MAÎTRE FAIT
PROGRESSER
À SON DISCIPLE
Lorsque le Maître veut responsabiliser à son disciple, il
ne lui dira pas :
« La concentration c’est ceci, la méditation c’est cela, être un bon
disciple c’est faire ceci, et maintenant si tu ne l’exécute pas, alors on te
renvoie de l’ashram et surtout qu’on ne te voit plus ! »
Non
Lorsqu’un Maître veut responsabiliser à son disciple, alors
doucement, invisiblement, il pénètre ses énergies en son disciple. Et il
commence à envoyer les énergies à l’endroit où le disciple est le plus faible,
donc dans le chakra où il est le plus faible.
Et ainsi par exemple, si le disciple est faible au niveau
du plexus solaire (c’est-à-dire que ses émotions sont incontrôlées), ou si le disciple
a eu des traumatismes qui l’induisent dans un comportement un peu bizarre et
négatif, alors le Maître va envoyer à son disciple l’énergie à ce niveau-là (et
ceci durant les cycles de pleine lune).
Et que fait l’énergie à ce niveau-là ?
L’énergie ne va pas accomplir le travail que le disciple
doit accomplir sur lui-même. Cela non. Jamais cela ne se peut. Par contre
l’énergie va être envoyée comme un potentiel avec lequel le disciple va
travailler plus facilement pour accomplir le travail qu’il doit effectuer.
Exactement comme lorsque l’on met de l’essence dans une
voiture, la voiture alors démarre. Par contre si l’on ne met pas d’essence, alors
il ne reste plus qu’à pousser. Et pousser une voiture cela demande beaucoup
d’efforts !
(Rires dans la salle)
Et c’est pour cela qu’aux réunions de pleine lune,
lorsque les disciples s’alignent avec le Maître, eh bien, le Maître responsable
de cet ashram descend à ce moment-là le plus proche qu’il peut sur le plan
physique. Et à ce moment-là il rayonne depuis son centre cardiaque l’énergie
qu’il faut, dans la couleur qu’il faut, la note qu’il faut, le degré vibratoire
qu’il faut, dans le chakra où le disciple est faible.
Et ainsi en accumulant toutes les méditations de pleine
lune, au bout de x temps, de x années, le disciple arrive (comme s’il était
dans la présence même du Maître) il arrive à se sublimer et à obtenir des résultats
sur lui-même. Même s’il n’est pas à ce moment-là, tout près du Maître.
Parce que le fait que le Maître dépose une énergie
équivaut à ce qu’il crée une présence constante autour du disciple. Et c’est
pour cela qu’il est plus important de recevoir une énergie du Maître avec
laquelle pouvoir travailler, plutôt que d’avoir la présence du Maître. Parce
que la présence d’un Maître n’a jamais fait avance qui que ce soit. Au
contraire, des fois cela fait même reculer.
Pourquoi ?
Parce qu’alors le disciple crée une incorrecte relation
avec le Maître.
6. COMMENT ATTIRER L’ATTENTION DES
MAÎTRES VERS SOI ?
Et c’est dans ce sens que je n’ai jamais voulu dire mon
nom, parce que dès qu’il y a évidence, eh bien, l’homme n’étant pas toujours
suffisamment dépouillé de mémoire astrale, dépouillé de personnalité et
dépouillé de l’influence astrale, dépouillé des émotions, il va fixer une
étincelle émotionnelle dans la relation de disciple et de maître.
Et c’est cette étincelle émotionnelle qui va complètement
fausser la relation du disciple avec le Maître. Parce qu’à partir de ce
moment-là, le disciple est en attente auprès du Maître, il attend tout du
Maître, il attend que le Maître parle, il attend que le Maître dise, il attend
que le Maître fasse, il attend que le Maître le critique, il attend toujours
quelque chose de la part du Maître.
Il est là et il lui dit :
« Je suis tout à toi, je suis ouvert, aussi bien à tes reproches qu’à
tes félicitations, mais sois là, pour moi, je t’attends. »
Or ce n’est pas de cette manière-là que le Maître entend
entretenir les relations avec un disciple. Le Maître au contraire veut voir
dans son disciple un futur Maître. Exactement comme un chef d’entreprise essaie
de sélectionner dans son personnel celui qui est le plus apte à être son bras
droit, donc son semblable.
Et sur celui-là il va s’appuyer. Il va convoquer le
Comité Central pour le nombrer son directeur adjoint et il va lui confier la
marche des affaires quand il ne sera pas là. Tandis que les ouvriers restent
des ouvriers et travaillent en tant qu’ouvriers.
Et quelle est la différence entre un ouvrier et un directeur ?
Eh bien, la différence n’est pas forcément dans
l’intelligence ou dans l’instruction. La différence est tout simplement dans la
prise des responsabilités. Que cette prise des responsabilités soit stimulée
par l’ambition ou l’appât du gain, peu importe, mais la différence fondamentale
c’est celle-là : c’est la capacité de prendre des responsabilités. La
capacité à déterminer un but, à tenir ce but, et à tout faire pour que ce but arrive.
Et dans la relation entre le disciple et le Maître c’est
exactement la même chose. Et la façon qu’ont les Maîtres de recruter leurs
disciples (de chercher des résonances auprès de l’humanité donc), cette façon
de faire s’établit dans les mêmes relations.
Ils ne cherchent pas des personnes aptes à les suivre,
Ils ne cherchent pas des personnes qui vont les adorer, des personnes qui vont
les aimer. Par contre, ils cherchent des êtres conscients, des êtres
responsables qui vont pouvoir investir leurs efforts, investir leur temps,
investir leur croyance, investir jusqu’à leur sang s’il le faut, pour que ce
but de la Hiérarchie s’établisse sur le plan physique.
Et si la Maître a cette exigence, c’est uniquement parce
que Lui n’est pas le but. Car des nombreux disciples font des erreurs dans la
façon de représenter, ou de vouloir, ou de désirer la rencontre avec le Maître.
Parce qu’ils ignorent que le Maître n’est pas le but. Et c’est pour cela que les
véritables Maîtres ne veulent pas jouer cette comédie et entrer dans ce type de
relation. Parce qu’il sait lui-même qu’il n’est pas le but du disciple.
Le Maître est tellement conscient des besoins du Plan
divin qu’il n’est lui-même qu’un instrument du Plan. Donc si le disciple veut
rencontrer un Maître, la meilleure façon de faire est d’entrer dans le Plan, de
devenir nécessaire au Plan, même de devenir indispensable au Plan. Et le Maître
étant un instrument du Plan, lorsqu’il voit qu’un être utile se manifeste,
automatiquement il s’approche de lui et le rend conforme aux exigences vibratoires.
Cela peut prendre quelque temps, voire même quelques
années, et après il y a précipitation du Plan sur le disciple. Et à partir du
moment où le disciple a reçu cette précipitation du Plan, il devient lui-même
investit du travail. Quelle que soit sa relation personnelle avec le Maître, ou
quel que soit son besoin initiatique personnel. Cette relation devient par la
suite indépendante du travail qu’il peut accomplir.
Pourquoi est-ce que le Maître est si désintéressé
de l’adoration des disciples ?
de l’adoration des disciples ?
Parce que comme je l’ai déjà dit (mais il faut le redire)
le Maître n’est qu’un instrument de Dieu, ou du Logos Planétaire si vous préférez,
ou de la Conscience Cosmique, de la Nécessité humaine.
Lorsqu’il y a une humanité en bas, qui a tous les problèmes
que nous connaissons, des Maîtres en haut qui sont hors de tous ces problèmes,
puis des Entités divines qui sont encore plus haut et qui sont bien plus loin
de tous ces problèmes.
Qu’est-ce que fait dans tout cela, l’adoration d’un disciple, je vous demande ?
N’est pas même ridicule ?
Que vient faire la dévotion d’un cœur enflammé, la dévotion de quelqu’un
qui ne connaît pas encore suffisamment la Nécessité humaine ?
Que vient faire donc cette adoration au milieu de tout ce Plan qui ne
fonctionne que par nécessité, que par besoin du plus petit par rapport au plus
grand ?
RIEN !
Au contraire cela
encombre !
Que de temps peut être gâché justement à cause de ces
comportements où les hommes passent parfois des heures et des heures à prier un
Maître, ou à se lamenter devant la photo d’un Maître parce que le Maître ne
vient pas, et alors les dévots se demandent ce qu’ils ont bien pu faire à ce
Maître-là pour ne pas mériter sa vision.
Mais quel comportement tant égoïste ont ces gens-là quand
pas forcément loin de chez lui, il y a quelqu’un qui se morfond dans un drame
familial. Et que de l’autre côté de la mer, il y a des hommes qui meurent de
faim. Et que de l’autre côté de sa rue, il y a quelqu’un qui est en train de se
faire écraser par une voiture et qui restera estropié toute sa vie et qui ne connaîtra
plus de relation humaine parce que personne ne se doutera de son malheur.
Alors, au lieu de vouloir égoïstement un petit moment de
bonheur avec le Maître X, Y ou Z, comme si l’on voudrait serrer la main à je ne
sais trop quel chanteur ou quel acteur. Au lieu d’être égoïste et de s’avancer
dans cette vision astrale de la relation avec le Maître, il vaut mieux être
utile au Maître et démontrer son amour pour le Maître, par un acte envers celui
qui est nécessiteux.
Et Jésus a exprimé ceci quand il a dit :
« Chaque fois que vous ferez quelque chose de bien pour quelqu’un
d’autre, c’est à moi que vous le ferez. »
Donc si vous voulez véritablement aimer le Maître, il ne
faut pas vénérer le Maître, ni son âme, ni son rayonnement, ni son portrait, ni
sa vibration, mais il faut aimer l’humanité, il faut aimer les humains, et même
ceux qui sont vils et ceux qui sont ténébreux.
Et voilà que tout change, parce que tout d’un coup bien
d’hommes ne se sentent pas capables d’avoir autant d’amour que cela. Cependant
c’est à ce moment-là que le Maître sélectionne son disciple. Ce n’est pas
pendant que le disciple est en train de prier sa photo, ce n’est pas pendant
que le disciple est en train d’adorer son portrait que le Maître sélectionne
son disciple. Non. Pas du tout. Au contraire, lorsqu’il voit un adorateur, il
se gratte la tête et se dit :
« Eh bien, décidément que d’énergie perdue, que de temps gaspillé.
Encore un qui se joue des films. S’il savait que ma vie et que tout mon esprit est
investi pour l’humanité. S’il savait que c’est là, au milieu des nécessiteux
qu’il va me trouver, il arrêterait son adoration pour aller aider et parler
avec les pauvres. Et les pauvres de toute espèce. Pas seulement les
besogneux sur un plan matériel. »
C’est au cœur de la souffrance humaine que l’on trouve le
Maître. Ce n’est pas ailleurs. Et c’est lorsque vous prenez vos valises, vos
vieilles chaussures, votre vieux chapeau et que vous allez là où il le faut
pour aider les malheureux, c’est à ce moment-là que vous rencontrez le Maître.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que c’est à l’endroit où il y a le
plus de misères (et dans n’importe que degré que ce soit, que ce soit une
misère matérielle ou une misère spirituelle). C’est à cet endroit que l’effort
des Maîtres se concentre. Et c’est en jouant en quelque sorte le rôle des
Maîtres soi-même que l’on arrive à attirer une relation qui va se diriger vers
le Maître.
Lorsque le Maître donc voit que quelqu’un est productif,
que quelqu’un sait prendre part active dans l’établissement d’un bien
quelconque dans le monde, d’un soulagement quelconque dans le monde.
Alors automatiquement, même s’il ne connaît pas à cet individu
qui agit sur le plan physique, même s’il ne connaît ni son nom, ni son visage,
même s’il ne l’a jamais vu, jamais soupçonné, malgré tout cela, il est
automatiquement attiré par lui. Car le Maître est attiré par les lumières qui
s’éveillent.
Lui qui est dans son domaine au-dessus des humains, il
voit cependant à tous les humains. Et chaque fois qu’il voit une petite lumière
briller, alors il va voir ce qu’il y a au bout de cette lumière. Et il voit que
c’est Pierre, ou que c’est Jacques, ou que c’est Jeannine, ou qui que ce soit
d’autre.
Et à partir de ce moment-là, il établit tout un processus
de relations vibratoires avec l’égrégore des Maîtres, c’est-à-dire qu’il
commence à relier l’individu, avec des filaments d’énergie avec l’égrégore des
Maîtres.
7. LE KARMA CHEZ LE DISCIPLE
Et à partir de ce moment-là, la vie de l’individu va changer
nécessairement. Des problèmes peuvent se précipiter. Le disciple ne s’aperçoit
pas que ce sont les vibrations en provenance de l’égrégore des Maîtres qui
agissent. Il pourra croire au contraire que le fait d’avoir des problèmes est
le signe d’une situation catastrophique, négative qui n’a rien à voir avec
l’approche d’un terrain de plus en plus spirituel. Cependant cela est une
obligation.
Pourquoi ?
Parce que lorsque le Maître crée ces liens entre la
personnalité et l’égrégore des Maîtres. À partir de ce moment-là, il y a une
précipitation du karma de l’individu. C’est-à-dire que la vie qui aurait dû se
dérouler tout à fait normalement, cycliquement, entre une vie quotidienne,
ponctuée par le karma par-ci et par-là, pour générer des compréhensions par-ci
et par-là.
Eh bien, tout ce qui aurait dû être accompli au cours
d’une vie quotidienne se précipite et demande à être accompli en quelques mois
ou dans une année ou en trois ans. Cela dépend de la capacité d’absorption de
l’individu.
Ce qui fait que nécessairement chaque fois qu’un humain
est branché à une énergie, chaque fois que donc il obtient ce qu’il veut
lorsqu’il désire un Maître, une connexion, il faut qu’il s’attende, non pas à
la vision angélique du Maître, non pas
au bonheur suprême qui arrive dans sa vie, mais au contraire à une suite innommable
de catastrophes. Et c’est un bien. Et il ne faudra pas voir là non plus
l’épreuve que le Maître envoie pour voir si ce disciple prétentieux a de la
force et a du courage.
Non
C’est simplement parce que la vie d’un homme est passée à
travers d’une multitude d’expériences, et nécessairement il y a des choses
négatives ou il y a des choses qui ne sont pas encore acquisses. Et celui qui
prétend être sans karma est le plus fou qui n’ait jamais été répertorié sur la
terre !
Parce que personne ne peut se dire sans karma. Ne
serait-ce que le karma de l’ignorance. Car il existe pour tous. Personne ne
sait tout. Donc il y a toujours quelque chose ou à développer, à parfaire, ou
quelque chose à effacer. Et lorsqu’il y a un authentique branchement avec
l’égrégore des Maîtres, que cela se développe justement énormément par les
méditations de pleine lune, ou par les exercices de spiritualité.
Eh bien, nécessairement la précipitation du karma va
bouleverser la vie privée de l’homme. Sa vie professionnelle même parfois. Et
l’on accuse alors l’économie d’un pays. Si je suis au chômage, eh bien, c’est
la faute d’un tel. Lui qui est le ministre, il n’y a pas moyen qu’il me trouve
du travail. Si je suis au chômage c’est la faute de l’autre, parce qu’il a
décidé de restreindre son personnel.
Il faut voir dans toute chose, non pas forcément et
toujours le karma ou la fatalité, mais il faut voir toute chose comme étant une
résurgence, une expression des énergies qui doivent être dépouillées, pas forcément
vécues mais si dépouillées.
C’est-à-dire qu’un karma n’est pas forcément à endurer.
Il doit être souvent évacué, et ainsi quelqu’un qui se plaint d’avoir perdu son
emploi et qui se retrouve au chômage pendant quelque temps et se fait
énormément de souci quant à sa situation financière, eh bien, cette personne
selon son cas, peut avoir fort tort.
Pourquoi ?
Parce qu’elle pourra dire :
« Quelle mal chance, c’est un karma négatif que j’ai à écumer et voilà
que la souffrance vient vers moi et je dois la supporter. »
Mais cela sera sans doute un karma qui demande au
contraire d’être stoppé, donc une fin qui s’inscrit pour qu’un nouveau
s’établisse. Et lorsque quelqu’un est envoyé d’une place de travail par
exemple, ce n’est pas nécessairement parce que la malchance l’accable. Cela
peut être au contraire le doigt pointé de son guide qui lui dit :
« Maintenant tu dois arrêter de faire cette chose et tu dois commencer
à faire une autre chose. »
Et la grande peur, la grande terreur psychologique qui
aura existé entre ces deux moments de la fin de l’ancien et du commencement du
nouveau, cette terreur est une peur inutile.
Chaque fois donc que vous vous sentez en rupture, il ne
faut pas entretenir la peur, il ne faut pas entretenir le doute. Il faut penser
qu’en tout changement il existe une renaissance. Et vous devez avoir CONFIANCE
en cette renaissance.
Si aujourd’hui vous cessez d’être tel ou tel individu sur
le plan professionnel, ne vous faites pas du souci par rapport à ce que vous
allez manger demain, comment vous allez payer votre note d’électricité, quelle
essence vous allez mettre dans votre voiture. Et l’année prochaine dans quelle
école iront les enfants.
Au contraire, employez toute cette énergie mentale, toute
cette énergie autour de vous et tout ce temps pour vous canaliser d’en plus
avec pureté, pour que le renouveau se fasse avec une grande apothéose. Au lieu
de vous user avec le souci et avec la peur.
Parce que si vous vous épuisez par trop d’angoisse, alors
lorsqu’arrive le renouveau pour vous, c’est comme un vieillard tout démonté que
vous allez le recevoir et qui n’a même plus la force d’accomplir ce renouveau
qui se présente.
Et c’est comme cela que beaucoup d’opportunités
deviennent des nullités, parce que l’individu est tellement accablé entre la
dépression et l’angoisse qu’il commence à manquer de confiance. Et
lorsqu’arrive l’événement pour que sa vie s’améliore, eh bien, il n’a même pas
la force de pénétrer le seuil. Et ainsi il accable encore une fois la
malchance, et il se dit :
« Mais je ne comprends pas, je vaux autant que l’autre et c’est
l’autre qui est passé devant moi ! »
Il faut être rayonnant. Si vous voulez gagner il faut
rayonner. Et ce qui fait que la bêtise est prédominante sur la terre, eh bien, c’est
que les grands idiots sont très rayonnants !
Eh oui, lorsque quelqu’un vous avoue, ou vous confirme
avec aplomb la bêtise la plus grande du monde, eh bien, il rayonne à ce
moment-là. Parce qu’il est sûr, il est certain, il a la foi, il a confiance
dans ce qu’il est en train de dire. Exactement comme le mage noir a la foi dans
le mot de malheur qu’il est en train de lancer.
Tandis que le petit homme de lumière qui est en train de
naître, celui-là est tout timide, il se cache, il se recroqueville, et il se
dit :
« Je ne vaux rien. Je ne suis personne. Personne ne pense à moi.
Personne ne m’aime. Personne ne me soutient. Je n’ai pas assez des qualités. Je
ne suis pas ceci, je ne suis pas cela. »
Alors que derrière lui augmente la foule de tous ceux qui
croient fermement ou dans le mal ou dans la bêtise.
Alors est-ce que le petit homme de lumière va se laisser dépasser par le
mal et se laisser dépasser par la bêtise ?
Non, car si cela devait arriver, eh bien, nous
préférerions descendre. Et quitte à lui donner de grands coups de pied dans le
derrière, nous essaierons de le faire bouger coûte que coûte. Car une graine
est précieuse, parce qu’une graine va devenir un arbre, et un arbre va porter
des fruits, et les fruits vont nourrir les autres hommes. Transformer celui qui
est méchant. Rendre intelligent celui qui est bête.
Mais revenons à l’énergie des Maîtres.
8. COMMENT SE BRANCHER À L’ÉNERGIE
DES MAÎTRES ?
L’énergie des Maîtres, même si vous ne connaissez pas
votre rayon (c’est-à-dire vos énergies). Même si vous ne connaissez pas votre
Maître, l’énergie fraie son chemin. Du moment que vous déclenchez l’énergie, eh
bien, l’énergie va droit au Maître avec lequel elle correspond. Droit à
l’ashram duquel elle vient déjà.
Ce qu’il faut donc pour se brancher avec un Maître, ou en
tout cas sur son égrégore, sur son chakra cardiaque en quelque sorte, car c’est
surtout par là qu’opère le Maître lorsqu’il veut rayonner sur son disciple,
parce qu’il ne peut pas encore employer
d’autres chakras à cause que l’énergie des autres chakras est encore trop forte
et il risquerait non seulement de perturber les corps subtils du disciple, mais
aussi son corps physique par le taux vibratoire que cette énergie aurait dans ses
cellules.
Et c’est pour cela que le Maître qui veut accélérer la
spiritualité d’un de ses disciples, commence à rayonner depuis son troisième
œil sur son disciple uniquement lorsque le disciple est capable de tenir
l’alchimie qui a lieu dans sa matière. Mais jusqu'à ce moment-là, il rayonne de
par le chakra cardiaque, donc de par l’amour et la conscience de l’amour.
Comment donc se brancher ?
Eh bien, c’est simple, mais comme tout ce qui est simple
spirituellement devient très compliqué pour les hommes, car ce qui est simple
réclame la compréhension de notions telles que : la liberté, l’amour, la certitude,
la confiance, la plénitude, etc.
Et lorsque l’on sait que l’homme est pratiquement l’envers
de ces choses, alors pour lui le chemin spirituel devient très compliqué parce
que cela devient une ascèse. Or pour nous il n’y a pas d’ascèse. Absolument
aucune ascèse. L’ascèse il n’y a que pour l’homme.
Comment donc créer le canal ?
Dans un premier temps il faut bien observer sa vie
physique et se demander :
Qu’est-ce que je suis professionnellement ?
Qu’est-ce que je suis dans la société ?
De par ma fonction de père ou de mère, et de mon poste de
travail ou de mon travail au foyer, etc. Et suite :
Que suis-je au niveau psychologique ?
Où en sont mes réactions ? Où en
sont mes manques ?
Mes défauts mais aussi mes qualités et mes aspirations ?
Puis il faut faire le compte avec votre intention de
disciple, et c’est là où tout va se déterminer parce que s’il n’y a pas cette
intention de disciple, alors il ne peut pas y avoir branchement, c’est
impossible.
Pourquoi ?
Parce que le Maître ne prend que celui qui a déjà compris
quelle part active il peut prendre dans la vie et dans le Plan divin, donc
quelqu’un de conscient et de responsable. Et s’il ne rencontre pas ce genre
d’écho, il veille toujours au développement de la personne, mais il ne se
branche pas avec la personne, parce que cette personne ne saurait pas quoi
faire de ce branchement et de cette énergie.
Et cette énergie si elle n’est pas bien utilisée
bouleverserait son environnement, bouleverserait sa vie, bouleverserait sa
profession, sa santé, sans que la personne sache faire quoi que ce soit avec.
Donc ce serait une destruction et pas du tout une construction.
Mais à partir du moment où vous sentez une détermination,
où donc vous vous dites :
« Je suis une âme, je ne suis pas celui qui va au bureau tous les
matins, je ne suis pas celui qui mange à table chaque midi, je ne suis pas
celui qui dort dans ce lit. Ça c’est le personnage que j’interprète dans cette
vie, mais moi je suis une âme, et à travers ces diverses expériences j’essaie
de trouver une forme de plus en plus parfaite d’expression. »
Lorsque donc vous concluez que vous êtes une âme, et que
toutes vos préoccupations vont tendre vers la maturité de cette âme, vers le
rayonnement de cette âme et l’établissement absolu de cette âme dans la
matière, alors vous êtes déterminé. Même si vous ne vous occupez pas des
Maîtres, même si vous ne cherchez pas les Maîtres, et que vous vous
dites :
« Oh, pff, ben après tout, les Maîtres je m’en moque, pour moi c’est
le pouvoir de la kundalini qui compte, et quand kundalini sera montée, eh bien
vous verrez que je n’aurai besoin d’aucun Maître. »
Quelle que soit donc votre voie ou vos idées à propos de
la chose, ce qui doit arriver arrivera, mais uniquement lorsque cette
détermination aura lieu.
Et quelle est donc l’utilité d’établir ces comptes comme je viens de
décrire ?
Un disciple qui est un vrai disciple doit tenir des
comptes avec lui-même. Un disciple ne peut pas être déterminé, comprendre qu’il
est fondamentalement une âme en action dans le monde, une âme qui doit essayer
de se perfectionner dans le monde. Il ne peut pas avoir cette vision s’il n’est
pas exigeant avec lui-même.
Donc il doit nécessairement tenir des comtes avec
lui-même. Ce qui ne veut pas dire qu’il doit devenir insupportable vis-à-vis de
lui-même, comme un patron odieux ou comme une mère abusive.
Il doit savoir aménager les temps de travail et les temps
de repos. Les temps de tolérance et les temps où il doit se forcer absolument
coûte que coûte à faire la chose. En comprendre son véhicule qu’est son corps
physique, comprendre ses cellules, comprendre les mécanismes de la psychologie
pour savoir se façonner et se prendre en main, comme il prendrait en main
quelqu'un qui est à l’extérieur de lui, c’est-à-dire comme il prendrait en main
son enfant.
Donc il faut commencer par se dissocier un petit peu de
soi et prendre en main a sa personnalité comme si l’on prendrait en main à un
être extérieur. Et opérer depuis l’âme la transformation de la personnalité.
Et c’est ça ce qui permet à l’individu de savoir
véritablement ce qu’il est, car l’individu qui ne sait pas faire cette
dissociation, qui ne sait pas depuis son âme contempler la personnalité et
l’obliger à faire ceci ou la retenir de faire cela. Eh bien, cet être-là est
complètement investi par la personnalité à ce moment et il subit la
personnalité. Et ainsi il ne peut pas être disciple, il est simplement un homme
parmi les autres hommes.
Or il ne faut pas être un homme de la Terre. On peut être
dans le monde, mais il faut être un homme d’esprit dans ce monde. Et façonner
le monde selon notre esprit. Ce qui est complètement différent.
9. L’IMPORTANCE DE L’OBSERVATION
Et à partir de ce moment-là, le disciple va, non pas
déclencher des forces combatives qui se retourneront contre lui-même, mais il
va plutôt déclencher une observation, et ça c’est complètement différent.
Il ne s’agit donc pas pour le disciple de se critiquer,
de s’accuser, de se bloquer, de se refouler, il lui faut devenir observateur de
vous-même, et noter exactement comme un arbitre note pendant un match, les
points que font chaque équipe : là il y a un zéro, là il y a eu un, et
puis là il y a eu un et là il y a eu zéro.
Et puis au bout d’un cycle, d’un certain cycle (on peut
prendre des cycles longs de par exemple 3 semaines ou de 45 jours), à partir de
ces cycles-là on va donc établir un compte.
Voyons durant tous ces jours-ci, ce que l’on a fait de
négatif, ce que l’on a fait de positif, ce que l’on a accompli comme progrès.
Et observons l’énergie en jeu.
Et sitôt que vis-à-vis de vous-mêmes vous êtes un
observateur, vous allez en même temps puiser la force de retenir la
personnalité lorsqu’elle vous induira dans des comportements négatifs, ou
l’obliger à faire des choses lorsqu’elle n’a pas envie parce que ce n’est pas
du tout son désir.
Et cette capacité d’être un observateur peut s’acquérir
facilement. Mais pour être un observateur, il faut déjà avoir renoncé à la vie
traditionnelle. Donc il faut déjà avoir choisi quelque part de devenir, même de
façon petite, un disciple. Parce qu’il n’y a que cela qui va déclencher le
phénomène de l’observation.
C’est-à-dire que chaque fois que l’on va agir, il va
falloir se souvenir que l’on observe et par exemple se dire :
« Tiens, voilà que je tombe dans l’émotion négative de la jalousie.
Comment cela se peut que je sois précipité dans cette jalousie ? »
Et vous constatez que ne pouvez pas vous en sortit même si
vous vous forcez à vous en sortir, que vous ne pouvez pas arrêter cette
jalousie même si vous vous forcez à l’arrêter. Par contre vous pouvez
l’observer, et ça c’est tout à fait faisable. Quel que soit le degré de votre
jalousie, ou le degré de votre douleur, ou le degré de votre colère, vous
pouvez observer cette émotion négative.
De quelle manière ?
Tout simplement en vous asseyant et en allant
profondément dans le phénomène.
Vous êtes en colère. Eh bien alors asseyez-vous au lieu
de jeter des assiettes, des bols, des cendriers, etc. Vous vous asseyez, vous
fermez les yeux et vous rentrez profondément dans la colère qu’il y a en vous
jusqu’au bout de vos cheveux.
Vous êtes une colère incarnée, et en vivifiant
profondément cette colère, vous allez épuiser l’énergie de cette colère. Et en
épuisant l’énergie de la colère, eh bien vous vous libérez de cette colère.
Et si vous faites authentiquement cet exercice, si vous
le faites sincèrement, vous allez vous apercevoir que pour plus d’une semaine
vous n’allez plus avoir de la colère, même si cela est votre tempérament, vous
n’aurez plus de colère.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que vous aurez épuisé l’énergie de
la colère, cette énergie qui était en vous.
Pour comprendre ce phénomène, il faut aussi observer vos
énergies qui se trouvent dans le ciel de votre naissance, donc dans votre carte
astrologique.
Lorsqu’un individu est capable de colère de façon presque
maladive, puisque c’est son caractère, eh bien il faut savoir que cela est
donné par quelque chose et non pas comme une fatalité, mais parce que cela a
été fondamentalement établi dans l’individu. Cela peut être dû à une erreur commise
dans d’autres vies, ou d’une vibration qui l’empêche de savoir vivre
harmonieusement.
Donc cette vibration qui est en vous et qui fait partie
de vous, lorsqu’elle est mal vécue, vécue négativement, et qu’elle se déclenche
en tant que malaise ou en tant que colère, si vous la laissez en vous de façon
inconsciente se développer.
C’est-à-dire que si vous, qui êtes la conscience,
n’établissez pas une pleine reconnaissance de ce phénomène. Eh bien, c’est
comme si vous acceptiez dans votre cave à tous les rats du quartier, et dans
votre grenier à tous les pigeons et à tous les oiseaux du quartier.
Et vous qui êtes dans la maison, vous allez vous dire :
« Mais quand je mets à la cave des provisions et que je descends les
chercher, eh bien il n’y a plus rien, elles sont dévorées. Et quand je monte au
grenier y mettre mes anciens vêtements, eh bien quand je monte ils sont aussi
ravagés. Je n’arrive pas à faire la loi chez moi ! »
Et pourquoi ?
Eh bien, parce que
l’homme ne monte jamais au grenier et ne descend jamais voir dans sa cave. Il
croit qu’il pourra faire la loi dans toute sa maison sans descendre à la cave et
sans monter au grenier, en restant simplement sur le seuil, à la fenêtre, en
regardant la vie des autres qui défilent et qui passent.
Et il critique :
« Hé, t’as vu celui-ci, et tu as vu celui-là ? »
Pendant qu’à la cave et au grenier il y a des sérieux
dégâts.
Or le phénomène de l’observation, c’est justement
descendre dans la cave, et ne pas s’étonner de ce que les provisions sont
mangées. Il faut aller avec la lanterne et il faut regarder dans les coins.
Tiens, là je l’ai vu, c’est un rat. Et il faut monter au grenier, et ne pas
s’étonner de ce que les habits sont abimés. Il faut voir que les oiseux ont
tout envahi et qu’ils font des nids avec n’importe quoi.
Et il faut commencer à nettoyer, et ce nettoyage, il ne
s’opère pas avec un gros bâton. On ne chasse pas les rats à coup de bâton. Et
on ne le chasse pas non plus en mettant des pièges. C’est ce que font les gens
qui se refoulent. Des gens qui s’obligent par esprit d’ascèse.
Non, on ne procède pas ainsi. Mais par contre on nettoie
la cave et le grenier en apportant la lumière parce que les rats n’aiment pas
la lumière. Et les oiseaux qui viennent dormir dans le grenier, eh bien s’ils
voient que le grenier est illuminé alors ils iront dormir ailleurs.
En apportant la lumière dans les profondeurs, on se
débarrasse de tous les parasites automatiquement. Pas besoin d’inventer des
stratèges, donc pas besoin d’inventer des ascèses, pas besoin d’inventer de
combines, de techniques x ou y. Il suffit simplement d’apporter la lumière.
10. MÉTHODE POUR ÉLIMINER NOS
DÉFAUTS
Comment donc faire pour entrer la lumière jusque dans ces parties
basses ?
La première réaction qu’il faut avoir, c’est comme je
l’ai dit, tout d’abord la réaction de l’observation. Parce que pour savoir
qu’il y a des rats dans la cave, il faut d’abord savoir que vous possédez une
cave en dessous de votre maison. Et simplement ça la plupart des gens
l’ignorent complètement.
C’est ce que font les gens qui vivent à moitié endormis, pas suffisamment
conscients, qui ne font que passer dans la vie, qui subissent la vie avec
grande souffrance, mais qui cependant ne réfléchissent pas au pourquoi de leurs
problèmes, au pourquoi de leurs épreuves.
Et alors les rats envahissent la maison où ils vivent, les rats viennent
jusque sous le lit, dans les armoires, dans le frigidaire. Peu leur importe
l’homme qui est là, ce qui compte pour les rats c’est de manger. Et c’est ainsi
que les hommes sont complètement accablés par leurs problèmes et dépassés par leurs
douleurs parce qu’ils ne sont pas les maîtres de leur maison.
Mais être le maître chez soi implique aussi d’être un bon constructeur et
savoir ce que l’on a bâti.
Qu’est-ce que l’homme a bâti ?
En tant que bon architecte, l’homme a bâti des fondations, et dans ces
fondations les quatre éléments se rencontrent : l’eau, la terre, le feu et
l’air. Mais ces quatre éléments se transforment en deux, les deux polarités
s’accouplent et forment deux colonnes et c’est à l’intérieur de ces deux
colonnes, sur la surface, que l’homme va aménager sa maison, son appartement.
C’est là qu’il va vivre. Et ensuite, petit à petit, mais de manière
inconsciente il va commencer à tracer les plans pour son grenier.
Et qu’est-ce que le grenier ?
Eh bien, le grenier étant un triangle, le grenier est son esprit. Sa
personnalité est donc l’appartement et sa matière est la cave.
Lorsque l’on connaît donc la constitution occulte de l’homme, eh bien,
l’homme sait qu’il doit commencer par diriger ce qui est la fondation de son
édifice, donc par aménager sa cave. Et ce sont justement les émotions, toutes
les émotions. Et c’est à ce niveau-là que les parasites interviennent lorsque
les émotions sont négatives.
Donc un individu qui veut établir une correcte relation et qui veut
véritablement s’ouvrir à la vie, doit avant tout précipiter dans cette cave les
énergies de la conscience. Et c’est cela être un observateur. C’est justement
ne pas vivre de manière somnolente les choses de la vie et les subir. C’est
précipiter dans tous les événements et dans tous les moments une conscience
accrue.
Et cette conscience accrue ne peut être obtenue que si l’homme est un
observateur. C’est-à-dire que si au moment où vous éprouvez une émotion, si
vous allez dans l’émotion comme vous y allez usuellement, vous ne connaîtrez
pas l’émotion, vous subirez uniquement l’émotion.
Et l’homme est ainsi vécu par de nombreuses émotions, par des tas et des
tas d’énergies qui s’amusent à travers lui. Mais si au contraire l’homme
renverse le courant et si au moment où il éprouve une émotion, qu’elle soit
négative ou positive, cela n’a pas d’importance d’ailleurs, mais si au moment
de ce sentiment, l’homme devient un observateur, cela ne veut pas dire qu’il
devient un être froid qui ne sentira plus rien, ni le chaud ni le froid.
Non
Pas du tout, il ressentira tout intensément encore plus fort parce qu’il va
investir sa conscience. Mais il n’est plus donc un jouet, il devient celui qui
joue, ce qui est complètement différent. Et lorsque c’est un sentiment de joie,
c’est un jeu positif, et lorsque c’est un sentiment de peine, c’est un jeu
négatif, mais le jeu sera au moins joué complètement avec la totale
participation de la conscience. Et c’est ça ce qui compte.
C’est cet Absolu qui compte, même si vous vivez quelque chose de négatif,
il faut que cela soit complètement observé et complètement vécu. Sinon vous
n’arriverez pas à vous rendre compte que cela est négatif, vu que le sentiment
ne fera que passer, et vous l’enterrerez au fin fond de votre inconscient
jusqu’à ce qu’un beau jour, eh bien, cela ressort et cela ne fait encore que
passer et on l’enterre de nouveau jusqu’à ce que finalement les choses
ressortent depuis le fond et l’on est un jour complètement débordé au point que
vous ne pouvez plus respirer.
Donc il faut faire face, il faut regarder la vie en face, les problèmes en
face, les émotions en face, il faut être
authentique avec soi-même, et par exemple se dire :
« Eh bien oui, c’est vrai, je suis un affreux jaloux, eh bien
qu’importe parce que cette jalousie je vais l’assumer et au moment où je sens
ma jalousie, je vais la vivre complètement et l’observer et la
comprendre. »
Vous n’allez pas faire de reproches à l’autre car c’est cela ce que font
les gens quand ils vivent leur jalousie sans l’observer, quand l’émotion ne
fait que passer, c’est de tout de suite reprocher à l’autre, d’accuser à
l’autre, de mettre tout sur l’autre et ne rien régler avec soi-même.
Donc même si l’autre a réellement tort, a réellement fauté, la vision de la
chose ne dépend encore et toujours que de soi. Donc ne vous acharnez pas sur
l’autre. Quelqu’un vous a fait mal, vous ne dites rien si ce n’est
peut-être :
« Eh bien, tu sais, tu m’as fait de la peine. »
Mais rien de plus et on observe le travail de l’émotion, le travail de la
culpabilité, le travail de l’infériorité, le travail de tous les défauts, et on
entre profondément en eux et on les suit jusque dans leurs repères, jusqu’au
fond de la cave pour voir où ils ont fait leur nid, pour voir où ils engendrent
encore des petits.
Et à ce moment-là, au moment où la descente est consommée, au moment donc
où l’énergie n’est plus il faut envoyer la lumière.
Au moment donc où vous descendez profondément dans votre colère par
exemple, et que vous avez vécu pendant dix, quinze minutes profondément cette
colère, violemment cette colère au fond de vous, vous allez trouver un petit
espace où il y aura un décrochage, et ce
décrochage c’est l’endroit où l’âme peut précipiter les énergies d’évolution.
Et il faut à ce moment-là investir tout votre mental et votre visualisation
pour précipiter la lumière et dire :
« Eh bien, toi la graine de la jalousie, la graine de la colère, je te
dissous, je n’ai rien contre toi, je n’entame pas de bataille contre toi, mais
je te dissous. Amen. »
Et vous verrez qu’en faisant plusieurs fois cette chose et en suivant
plusieurs fois ce procédé, alors tous vos défauts peuvent disparaître.
11. LES MAÎTRES SOUFFRENT POUR
L’HUMANITÉ
Et si dès demain tout le monde devient parfait, eh bien, nous n’aurons plus
de travail. Pour une fois c’est un repos qui sera agréable remarquez, parce
qu’il nous tarde en vérité de pouvoir réellement fraterniser avec les hommes.
Il ne nous est pas du tout agréable d’occuper un statut de Guide, un statut
de Maître, une position honorifique d’instructeur de l’humanité et de porteur
de la lumière, d’enseignant ou de quoi que soit que l’homme puisse inventer.
Cela n’est pas agréable du tout, non, cela n’est pas agréable.
Pourquoi ?
Parce que le Maître n’est jamais content de lui, c’est impossible. Le guide
ne dit pas :
« Je suis un Maître et je suis content de l’être, et je me prélasse
dans mon état, advienne que pourra des autres hommes. »
Non
Le Maître, dès qu’il a atteint un état suffisant d’amour et de rayonnement,
dès donc qu’il est rentré activement dans la Hiérarchie, eh bien le Maître n’a
de souci que pour les autres qui sont restés en bas, et il n’arrête pas de
penser à ces autres qui sont restés en bas, et il n’arrête pas de déployer des
efforts pour les faire monter, car sa vie à lui, aussi parfaite soit-elle, n’a
aucun sens sans la vie des autres.
Et le père de famille comprend aisément ce que je dis car son bonheur
personnel n’a aucun sens si ses enfants sont malheureux, si ces enfants sont
malades, si sa femme est malade, si sa femme a des problèmes, parce qu’il est,
lui, responsable de sa famille et il faut que tout aille bien pour tout le
monde, même si quelques fois il y a des corrections à donner, mais il faut que
tout aille bien et dans la droite ligne.
Le père ne se prélasse pas dans son état de patriarche parce qu’il est en
haut de la pyramide. Au contraire, parce qu’il est en haut, il a toutes les
souffrances du bas.
Et avec les Maîtres c’est pareil, et les hommes, ils croient souffrir
énormément, mais s’ils connaissaient la souffrance des êtres plus évolués qui
se connectent avec l’humanité pour l’aider, alors ils ne se plaindraient pas de
la grippe qu’ils attrapent chaque année, ils ne se plaindraient pas des
problèmes qu’ils ont dans leur profession, ils ne se plaindraient pas des
problèmes qu’ils ont à régler au niveau de leur foyer, et ils ne s’occuperaient
pas non plus de s’accabler sur la misère des autres hommes qui ne sont pas
assez actifs pour s’en sortir.
Au contraire, ils essaieraient de prendre une part active pour améliorer
tout cela, même sans appeler les Maîtres.
Pourquoi est-ce que les guides connaissent une forme de souffrance
vis-à-vis de l’humanité ?
Non pas parce qu’ils sont encore pleins d’émotions,
absolument pas, bien que l’émotion ne les ait pas quittés.
L’émotion s’est transformée en Amour pur, en Compassion
pure, juste et exacte. La souffrance donc des guides de l’humanité n’est pas la
souffrance d’un homme qui pleure sur les malheurs de son enfant. La souffrance
du guide est plutôt le déversement de son énergie, de son énergie vitale, de sa
vitalité à lui, de cette vitalité qui peut être associée par exemple à votre
propre sang qui coule dans vos veines.
Sa souffrance, eh bien, c’est cela, c’est ce déversement
incessant qu’il doit opérer de lui-même, de toute sa substance, de son être
vers le bas, pour que s’accomplisse une évolution.
Et cette inversion qui s’opère lui réclame une forme de
souffrance. Comme tout être qui, par compassion, essaie de descendre jusque
dans le fond de la matière pour rénover la matière, anoblir la matière, et
qu’elle remonte. Et c’est dans cet esprit-là qu’il faut comprendre le poste et
le rôle du Christ. Et c’est dans cet esprit-là qu’il faut comprendre aussi sa
crucifixion.
Il ne faut pas comprendre la chose de manière
émotionnelle, trop sentimentale. Il faut voir la chose comme un déversement de
la substance vitale des êtres que vous appelez les Maîtres. Car si les Maîtres
déversent de l’énergie, ce n’est pas l’énergie qu’il y a dans Pluton, dans
saturne, dans le Soleil, dans les Pléiades ou je ne sais où.
C’est vrai que cela existe aussi, mais cette énergie qui
vient des Pléiades, du Soleil, de Pluton, d’Uranus, et de toutes les autres
parties de l’Univers. Eh bien cette énergie ne peut pas se déverser sans passer
par un canal, comme je le disais tout à l’heure.
Et ce canal c’est le Maître, c’est le Guide, c’est lui le
transformateur, c’est lui l’antenne qui va permettre à quelque chose de
complètement subtil d’opérer de manière concrète sur le plan physique où se
trouvent les hommes.
Donc l’énergie qu’elle vienne des Pléiades par exemple,
peu importe parce que celui qui va l’incarner, celui que va se l’approprier
pour pouvoir la donner, c’est le Guide. Et c’est donc le Guide qui va ouvrir
ses paumes, ouvrir son cœur, ouvrir ses veines, donner son sang pour que
l’énergie puisse descendre.
Lorsque vous fusionnez au fur et à mesure des postes que
l’on obtient dans la Hiérarchie, lorsque l’on passe donc de disciple à Initié,
et d’Initié à Maître, et de Maître aux divers postes de la Hiérarchie, l’individu
n’est plus une individualité, il fusionne avec un Principe, un Principe de
vitalité, c’est-à-dire que l’Être qui a suffisamment évolué pour représenter le
Christ est devenu le Principe Christique.
Et c’est pour cela que les religions ont raison
d’affirmer que le Christ est le Fils unique de Dieu, mais que les ésotéristes
ont aussi le droit d’affirmer que le Christ n’est rien d’autre qu’un Initié qui
a évolué.
Tous les deux ont raison parce que lorsque l’évolution
est telle que l’on peut fusionner avec un Principe, eh bien ce Principe-là vous
remplit complètement, quelle que soit votre histoire, quel que soit le règne
duquel vous venez. Et lorsque ce Principe est en action, il s’effectue à
travers l’Être comme le Principe l’indique.
Et ainsi puisque le Christ est sacrifice, alors celui qui
est le Christ dans la Hiérarchie Planétaire se sacrifie pour le bien de
l’humanité.
Et que des gens pensent ensuite que cet Être, il ne fait
qu’incarner un poste, ils se trompent, car cet Être il incarne ce poste, c’est
vrai, mais il est aussi profondément la douleur de ce poste, il est aussi
profondément le sacrifice de cette fonction-là, et il faut le respecter pour
cela.
Donc, lorsque vous voulez imaginer les Maîtres, il ne
faut pas imaginer leur visage, pas plus que leur aura ou même leur son pour
ceux qui vont un peu plus loin dans leurs perceptions. Il faut essayer
d’incorporer un Principe, et cela dépersonnalise complètement la relation.
Vous aimez le Christ par exemple, vous voulez qu’il soit
votre Maître, c’est très bien, mais je vous dis :
« Allez plus loin, allez plus loin en fusionnant avec le Principe
Christique. »
Vous aimez tel Maître ou tel autre, c’est très bien, mais
allez plus loin et fusionnez avec le Principe qui anime ce Maître. Et si ce
Maître, par exemple représente le Rayon 3, le Rayon 2, le Rayon 1, eh bien
fusionnez avec ce Rayon, avec cette énergie qui est derrière le Maître, parce
que sinon, eh bien, vous ne rencontrerez jamais le Maître.
Je pourrais dire en résumé qu’un bon disciple se reconnaît
donc non pas à sa ferveur, non pas à son ardeur, non pas à ses prières, non pas
au nombre de livres qu’il a lus, non pas au nombre de cahiers qu’il est en
train de noircir avec des idées qui tournent, qui tournent et qui virent et qui
le mettent en chaos, mais simplement à la vision Une et une seule, mais juste
qu’il y a de la relation avec le Maître et avec la Vie.
Je vous écoute.
12. QUE SE PASSE-T-IL AU MOMENT
DE LA MORT ?
La troisième question est :
Vous avez souligné dans une
conversation antérieure sur l’importance de que chacun soit conscient au moment
de sa mort pour que ce passage, ainsi que la période de transition entre la
mort et une nouvelle vie, soient bien vécus.
Quel message pouvez-vous donner à
tous ceux qui accompagnent des mourants et à ceux qui sont confrontés à la mort
d’un de leurs proches, pour que leur aide soit efficace, et notamment dans les
cas où le mourant n’est pas conscient de sa nature spirituelle ?
Pour nous il n’y a pas vraiment
de séparation entre la vie et la mort. Et c’est pour cela que lorsque nous
parlons de la mort, en fait nous continuons à parler de la vie seulement que
dans une autre dimension. Évidemment non pas de la vie du corps physique
puisque celui-ci a été détruit, mais de la vie de la conscience qui continue à
exister même après la mort.
Il faut voir l’existence humaine
comme une fabuleuse manifestation qui va au-delà de la vie physique, et il faut
voir la roue de la vie humaine comme une roue qui ne s’arrête jamais et qui
apporte vie après vie, des expressions nouvelles et une richesse nouvelle de
manifestation.
Tout est renouvelé !
Et c’est pour cela que pour comprendre
ce que c’est la mort (ou pour en avoir une intuition plus juste) il faut
méditer sur le concept de renouvellement.
Si vous voulez accompagner
correctement à vos êtres chers qui sont en train de mourir (et cela sans
importer qu’ils soient spirituels ou non), alors vous devez savoir qu’il ya un
saut de conscience qui se produit au moment de la mort.
Et ce saut de conscience se
produit pour tout le monde. Alors même celui qui est extrêmement matérialiste,
ou celui qui est extrêmement athée, au moment où il va basculer de l’autre côté,
au moment où il va quitter son corps, il y a un moment où sa conscience perçoit
tout ce qu’il faut pour admettre l’existence du monde subtil et le connaître.
Et c’est dans ce sens que le
moment de la mort peut représenter pour beaucoup de gens un moment initiatique,
et aussi un moment de compréhension pour tout ce qui est de l’Au-delà.
Pourquoi est-ce qu’existe ce petit espace ?
Eh bien, c’est parce que lorsque
l’individu achève sa dernière respiration, puisque c’est sur un expire que
l’individu meurt, immédiatement et de manière instantanée son âme sort de son
corps physique, mais comme il a encore suffisamment d’énergie (et cela quel que
soit son niveau de conscience) il peut constater comme son enveloppe charnelle
reste sur le plan physique, et il peut aussi observer les autres gens, mais
voir leur aura et le rayonnement vibratoire de chaque chose. Et à ce moment-là,
il comprend ce qu’est la véritable dimension de la vie.
Ce qui fait que lorsqu’un
individu se trouve à la fin de sa vie, et malgré qu’à ce moment-là il continue
à manifester sa personnalité dure et entêtée, le préférable est de lui dire
tout ce qu’il va trouver de l’autre côté même s’il ne le veut pas écouter.
Même s’il vous dit :
« Mais tu sais bien que je ne te crois pas. Tu ne vas donc jamais
me laisser en paix ? Jusqu’au moment de ma mort tu vas encore m’ennuyer
avec ces histoires. »
Il faut alors lui répondre
ceci :
« Mais justement, Papa, c’est parce que tu es au moment de
découvrir ces choses que je dois te les dire, parce que je ne serais pas ton
enfant si je ne te les disais pas, et tu verras, donne-moi encore deux
secondes, encore une seconde, quand tu seras passé de l’autre côté, tu verras
tout ce que je t’ai dit et tu comprendras. »
Et même s’il ne vous écoute pas,
il faut persister car lorsque l’individu quitte son corps, quels que soient
donc ses convictions, en s’apercevant de ce qu’est véritablement la Vie, eh
bien à ce moment-là il se souvient de tout ce qu’il a entendu à propos de cette
Vie supérieure.
Mais par contre s’il n’a rien
entendu, alors il reste là tout ahuri, tout surpris, tout hébété, ne sachant
pas quoi faire, et il ne sait pas s’il doit concentrer sa pensée pour aller
vers le haut, ou s’il doit diriger son esprit dans un endroit horizontal, ou
s’il doit aller à droite, ou s’il doit aller à gauche, ou s’il doit attendre
quelqu'un.
Il est comme un enfant perdu et
généralement la peur vient sur ces gens. Et au bout de quelques instants, tous
les attachements reviennent à la surface, et si l’individu avait des
attachements très durs, très sévères, il est précipité dans les abords de la
matière.
Et ceci rend la tache du Guide
très difficile, parce qu’il n’arrive pas à aller prendre l’individu quand
celui-ci se trouve si proche de la matière. Il ne peut pas, et il doit laisser
alors que ces énergies liées à ces attachements progressivement s’épuisement,
ce qui permettra que l’individu, comme un ballon remonte petit à petit, jusqu'à
ce qu’enfin le Guide puisse le prendre au vol et alors il l’emmènera :
-
soit à dormir s’il
n’est pas encore assez évolué,
-
soit il l’emmènera
dans un Ashram s’il commence déjà à évoluer,
-
soit il lui conférera
un travail à faire s’il est déjà suffisamment évolué.
Donc, tout ce que l’on pourra dire,
même si cela donne des maux de tête à ces Messieurs et à ces Dames incrédules,
toute cette information ne pourra que leur servir au moment de la mort. Parce
qu’à ce moment-là, même si trente ans ou cinquante ans avant cette personne a
entendu dire par quelqu'un, sous la pluie, sous le parapluie, à
l’autobus :
« Eh bien, tu sais l’âme existe, il y a un rayonnement fabuleux
autour de chaque être, il existe les chakras, il existe l’aura. »
Cela n’aura été qu’une
conversation comme ça attrapée durant un moment où l’on ne savait pas quoi
faire, parce qu’il pleuvait et que l’on attendait l’autobus.
Et pendant trente ans, pendant
cinquante ans, la personne ne pensera plus jamais à ce qu’elle a entendu, mais
au moment de la mort, au moment où tout l’acquis obtenu par la personne devient
effectif et remonte dans sa conscience, alors à ce moment-là voyant la vie
réelle sans le manteau de la matière qui l’occulte, cette personne se
souviendra des paroles de vérité qu’elle avait écoutées et elle ne sera pas
stupéfiée.
Cette personne n’aura plus peur
de l’endroit où elle se trouve, et elle ne tentera pas de se précipiter dans la
matière ou autour de son corps. Elle acceptera le passage qu’est la mort, elle
acceptera sa nouvelle dimension et elle acceptera la main du Guide qui vient la
chercher. La main du Passeur en quelque sorte. La personne n’aura pas peur,
elle saura le voir, lui faire confiance, le reconnaître et elle partira avec
lui.
Ou bien si l’individu est
suffisamment évolué pour mourir en plein conscience, pour mourir en acceptation
de ce qui est en train de se produire, alors il saura par la force de son
esprit se précipiter comme une fusée à l’endroit, à la dimension où il est
attendu.
Cela c’est la mort des Initiés.
Il n’y a aucun Passeur qui vient prendre à l’Initié lorsque celui-ci meurt.
Lui-même, l’Initié, lorsqu’il passe de l’autre coté, il sait qu’il est passé,
il connaît son ciel et il condense les atomes invisibles dont il est composé.
Il les condense, il les amalgame,
il détermine la position (exactement comme un pilote détermine sa ligne de vol) et il va
directement à la vitesse de la pensée à l’endroit où se trouvent ses autres
Frères et Sœurs et les Maîtres.
Donc lorsque vous avez affaire à
un mourant, il faut, même si cela lui est pénible, lui parler un tant soi peu
de ce qu’il y aura de l’autre côté, parce que cela peut l’aider à accepter ce
qu’il va trouver de l’autre côté.
Maintenant ce qu’il faut faire
pour des gens qui ne sont plus très conscients et qui meurent par exemple d’une
mort débilitante qui petit à petit épuise leur être, pour ces gens il y a
beaucoup moins à faire parce qu’ils sont déjà en partie partis justement, étant
donné qu’ils ont déjà partiellement quitté leur corps.
Lorsqu’un individu arrive au bout
de l’utilisation de son corps physique, soit parce que cela est le moment de sa
mort, ou soit parce qu’ayant commis des graves erreurs, il a mis son corps en
très mauvais état faisant que son corps s’étiole prématurément et la mort
arrive.
Et lorsqu’il y a diminution de la
conscience mais conservation comme cela de la chair, dans ces cas l’individu ne
reste pas tout le temps dans son corps. Et ceci de la même manière que
l’individu ne reste pas tout le temps dans son corps lorsqu’il dort.
Tout le monde sort, tout le monde
voyage avec son corps astral. Chaque fois qu’il y a diminution de la conscience
objective, alors automatiquement l’individu sort. Dès que donc le gardien du
monde physique s’estompe, la liberté pour l’âme apparaît et elle s’en va
voyager dans les autres dimensions.
Ce qu’il faut faire donc pour ces
gens-là qui se trouvent dans cet état, c’est faire une préparation, comme
savent le faire les Prêtres de la religion actuelle. C’est nettoyer le corps
astral, le corps éthérique et même le corps physique par l’Absolution, de façon
à ce que toutes les attaches soient coupées et que l’âme puisse définitivement
partir.
Car lorsqu’un individu est amené
à mourir par ce genre de mort lente et inconsciente, il risque de rester des
attaches trop profondes parce que justement il ne peut pas se rendre compte
réellement de sa dissociation avec le corps. Et alors inconsciemment, comme
dans un demi-rêve, il continue à entretenir sa vie.
Et c’est ce qui se produit
généralement avec les gens qui se trouvent plongés dans le coma.
13. QU'ADVIENT-IL DES PERSONNES
QUI TOMBENT DANS LE COMA ?
Et ces personnes qui se trouvent
dans le coma, si vous aviez suffisamment de clairvoyance pour le voir, ou une
machine suffisamment sophistiquée pour pouvoir filmer ce qui se passe dans la
conscience de ces gens-là. Eh bien, vous verriez que l’individu se projette
chez lui dans la vie qu’il avait, qu’il se voit le matin au petit déjeuner,
qu’il dit bonjour à sa femme et à ses enfants, qu’il prend la voiture pour
aller au travail, qu’il fait son travail, etc.
Et les gens suffisamment
clairvoyants pourraient voir à cet individu comme un fantôme continuer avec la
vie qu’il avait avant de tomber dans le coma, parce que toute son attention
sera dirigée vers cette vie qu’il avait, à cause de cette zone très spéciale de
la conscience où il est enfermé, et où ce n’est pas véritablement
l’inconscience mais non plus ce n’est pas tout à fait la conscience. Alors il
vit dans un rêve.
Et lorsque l’on veut faire
retourner cette personne qui se trouve dans le coma, lorsque l’on veut la
reprécipiter dans la vie physique et dans la conscience objective, il faut
immanquablement passer par le nettoyage de son corps astral et de son corps
éthérique.
Lorsqu’un Prêtre (ou quelqu’un
d’autre mais suffisamment averti de la manipulation de ces énergies-là) passe
et donne l’Absolution, il ne fait pas simplement qu’extérioriser de vaines
paroles, mais en réalité il manipule des mots de pouvoir, et c’est cela ce qui
a donné à l’Église un réel pouvoir initiatique et occulte pendant si longtemps.
C’est parce que l’Église dispose
des véritables mots de pouvoir, et en utilisant ces mots de pouvoir, il y a des
créations vibratoires qui vont se loger dans le corps astral et dans le corps
éthérique et qui nettoient à l’individu.
Et avec un corps astral propre,
et un corps éthérique propre, l’âme peut plus facilement redescende dans son
corps physique parce qu’elle n’est plus prisonnière de ce demi-rêve.
Et il y a d’un seul coup en bas,
en dessous d’elle, un trou, et ce trou-là, c’est justement la purification qui
a été opérée sur le plan astral et le plan éthérique.
C’est un peu comme lorsqu’un
avion vole dans les airs et qu’il y a un trou d’air, alors l’avion redescend.
Et le même processus se produit ici. Et tant que le corps astral et le corps
éthérique de la personne plongée dans le coma continuent à entretenir sa vie
quotidienne, alors ces corps fournissent l’énergie pour que l’âme reste en
altitude, et l’âme vit cette histoire dans un demi-rêve. Mais si au contraire
on nettoie, alors cela crée le trou d’air et l’âme redescend.
Et ensuite il faut sur un plan
médical, intervenir complètement différemment. Il faut stimuler en envoyant des
cellules fraîches, il faut stimuler la conscience de la glande pinéale, car la
conscience objective, l’objectivité de l’âme se trouve située là, dans cet
endroit très précis, dans cette glande très précieuse qu’est la glande pinéale.
Lorsque quelqu’un est entré dans
le coma c’est un peu comme si la glande pinéale avait été abimée, pas
nécessairement physiquement mais oui énergétiquement.
Les gens pensent que l’âme entre
dans le corps comme lorsque l’on introduit un liquide dans une bouteille et
puis on met le bouchon et l’on est sûr que le liquide va rester bien prisonnier.
MAIS NON.
Le corps n’est pas du tout une
bouteille vide, au contraire. Vous-mêmes vous vous rendez compte que c’est une
bouteille pleine !
Il y a des organes, il faut donc
crées des points d’ancrage. Et ces points d’ancrage, ce sont les glandes. Et
lorsqu’il y a coma ou inconscience, cela veut dire que le point d’ancrage de la
pinéale a été sectionné. Et dans la mesure de la gravité de cette coupure, le coma
sera vécu comme quelque chose de définitif ou le coma sera vécu comme une
expérience temporelle de laquelle la personne pourra revenir.
- Si la coupure est légère, il n’y a qu’une inconscience temporelle, l’ancrage progressivement se répare et la personne retourne à la vie physique.
- Si la coupure est assez grave, il y a un coma profond, mais l’on peut toujours revenir.
- Et si la coupure est vraiment très grave, il y a un coma définitif et il faudra alors attendre l’épuisement du corps éthérique pour qu’il y ait une mort définitive, parce que ce ne sera que lorsque le corps éthérique se trouvera complètement dévitalisé que la mort clinique pourra être vraiment observée.
Alors vous allez sûrement me demander :
Mais est-ce que l’on a le droit de
perpétuer la vie de ces gens qui se trouvent plongés dans le coma depuis
parfois plusieurs années ?
Eh bien, je vous dirais que oui si cela est votre désir. Et je vous
dirais que non si vous étiez clairvoyants et que vous pouviez voir la vie déjà
détachée de cet humain qui se trouve dans le coma.
Seulement, cette vie qui est déjà détachée, qui ne souffre pas, ou qui
au moins ne souffre plus de la souffrance commune des hommes, accepte
volontiers de rester encore un temps attaché à son corps, si l’étude de son cas
va permettre de déboucher sur une découverte et sur plus de compréhension de la
nature humaine et du fonctionnement du corps et de ses glandes.
C’est en quelque sorte le coup de chapeau que cette âme vous lance, et
elle vous dit :
« Eh bien, voilà je suis
d’accord pour que tu me tiennes encore attaché au monde physique à fin que tu
puisses découvrir quelque chose, je fais ce sacrifice. »
Et cette âme ne vous en voudra pas, elle ne sera pas en train de
penser :
« Mais est-ce qu’ils ne vont
donc jamais me laisser partir ? »
Non dans la mesure où il y a utilité, elle accepte ce sacrifice, parce que
quand un humain commence à comprendre un peu ce qu’est la vie réelle, il
accepte tous les sacrifices, même à ses dépens.
Donc dans l’état de coma il y a une grande recherche primordiale à
faire, justement à propos des glandes. Et si les médecins chercheurs
s’attachaient davantage à l’étude du cerveau lorsqu’il y a un coma. Eh bien,
ils auraient déjà trouvé comment dépasser ce stade-là. Comment donc rétablir le
pont de conscience à l’intérieur de la glande pinéale.
Je vous écoute.
14. LES CONFLITS DE NATIONS
La quatrième et dernière question concerne la Belgique, on vous demande :
La Belgique est-elle à se diviser à cause du problème linguistique ? Et par extension, doit-on établir un
parallèle entre ce conflit linguistique qui frappe également d’autres pays et
celui qui oppose des communautés religieuses comme par exemple en Irlande, en
Israël, dans les pays arabes, etc. ?
Et malgré la division actuelle de la Belgique, il est
probable qu’elle ait un rôle spécial à jouer au sein de l’Europe, placée comme
elle est au confluent de deux cultures : la germanique et la latine.
Donc en résumé la question est : doit-on établir un
parallèle entre ces conflits linguistiques et d’autres conflits comme par
exemple les conflits religieux qui opposent des communautés religieuses dans
différents pays ?
Vous savez, ce qui manque le plus à l’homme pour
départager ce genre de situations épineuses, c’est l’humour, ce n’est pas plus
que cela. Mais l’homme est trop entiché de ses valeurs terriennes, de ses
principes historiques, de ses croyances, trop entiché de toutes ses idées.
Parce que tant qu’il n’a pas découvert les réelles
valeurs de la vie, il est obligé de s’en fabriquer. Et comme il sent qu’il ne
peut pas, du jour au lendemain, ne plus être quelqu'un s’il abandonne ses
anciennes valeurs, alors il va forcer tous les autres à croire dans ces mêmes
valeurs, quitte à abimer les personés qui sont en face. Quitte même à effondrer
une économie ou détruire un pays.
Car le problème, en fait, de la Belgique et de la plupart
des pays qui ont ce genre de conflit, le problème n’est pas dû aux différences
culturelles qu’il y a entre ses habitants mais le problème est économique.
C’est un leurre de croire qu’il est linguistique. C’est un leurre de croire
qu’il est religieux. En réalité il est économique.
Et lorsqu’il y a des intérêts économiques qui se créent,
alors on utilise n’importe quel prétexte, on utilise la différence de langue,
on utilise la différence de religion, on utiliserait même les vaches du voisin
si on pouvait les prendre de prétexte pour créer un conflit !
Et autant il aura de prétextes et d’arguments, et autant
on parlera du problème, mais en réalité il est presque toujours économique.
Quel est donc le véritable problème de la Belgique ?
Et Dieu sait que je ne veux absolument pas juger car je
ne suis pas là en tant qu’un juge des nations. Je suis là juste pour indiquer à
l’homme de quelle manière il peut penser et doit penser pour atteindre la
liberté et le bonheur.
Donc je ne suis pas un juge des nations, mais je dis
simplement que si les habitants d’une nation veulent débattre avec lucidité à
propos du problème qui les afflige, alors ses habitants doivent d’abord
comprendre que ce conflit est avant tout économique.
Et qu’est-ce que je veux dire par “économique” ?
Je veux dire qu’il y a à la tête de tous les pays et de
toutes les régions des pays, des familles influentes, et ces familles veulent
prédominer sur d’autres familles qu’elles comptent bien manger pour avoir plus
d’argent ou pour détenir plus de pouvoir et ainsi établir leur volonté.
Le prétexte donc, même économique, là, disparaît
fondamentalement et n’est lui-même aussi qu’une conséquence. Le problème
fondamental est une relation de pouvoir entre les gens qui veulent détenir un
organe de production et qui se disputent entre eux.
Et ce genre de conflit généralement ne trouve jamais de
fin que dans la destruction des individus en présence qui nourrissent le
conflit.
Et ce conflit ne se trouve pas uniquement dans ce
pays-ci, il existe dans divers degrés dans tous les pays du monde. Mais les
autres pays ayant d’autres déterminismes, ayant d’autres aspects, d’autres expressions,
eh bien, ce problème du rapport des forces, ce problème de domination prend
complètement d’autres autres allures, mais à la base c’est exactement le même.
Dans un pays il aura des allures beaucoup plus politiques
(pour citer un pays fort voisin de la Belgique) et là-haut, là-bas, on ne parle
pas de problème de langues, on ne parle pas de problème de régions, de limites,
d’invasion de celui-ci, de désertion de celui-là, etc. On parle au contraire de
victoire, on parle au contraire de la capacité à séduire pour obtenir des votes
et des participants.
Parce que le tempérament de ce pays est d’être
extrêmement spéculatif au niveau mental. Donc il ne va pas pouvoir s’arrêter à
discutailler à propos des langues, à propos de terres. Il va discuter sur le
mot pur. Et le mot pur dans une activité nationale, c’est le mot de la
politique. C’est LA politique.
Par contre dans d’autres pays, eh bien, le problème
connaîtra d’autres extériorisations. Ailleurs ce sera par exemple une véritable
guerre du dollar (pour citer celui-là aussi). Et ainsi les gens feront bataille
pour détenir les endroits d’où se matérialise le dollar, et notamment les puits
de pétrole.
Alors il y a une grande guerre autour des puits de
pétrole et des circuits de la route de pétrole, jusqu’à favoriser même les conflits
que l’on connaît au Moyen-Orient parce que c’est l’endroit par lequel se
matérialise le dollar et la puissance du dollar.
Alors, que l’on comprenne que dans tel pays le problème
est celui-ci, dans tel autre pays est celui-là, etc. En fait fondamentalement
le problème c’est celui de la puissance, et aussi celui de l’orgueil des
hommes, d’une poignée d’hommes suffisamment fous d’orgueil pour vouloir
prédominer sur des millions d’autres hommes et les obliger à vivre selon les
principes qu’eux établissent en tant que grands dictateurs.
Votre problème n’a rien à voir avec la langue, en fait,
entre vous, vous êtes tout près à vous aimer les uns les autres,
fondamentalement, s’il n’y avait pas quelqu’un au-dessus dans la classe
politique qui vous dise.
« Mais celui-là est ton ennemi, celui-là ne t’aime pas, celui-là ne te
veut pas. »
Vous seriez tous près à vous assoir autour d’une table
pour parler en toutes les langues et pour parler aussi avec l’esprit. Seulement
depuis longtemps, politiquement, eh bien, l’on insinue qu’un tel ne vaut pas
grande chose, ou qu’un tel autre a un grand défaut, ou que celui-là a un
terrible caractère et qu’il faut l’éviter parce qu’il est insupportable.
Et donc il faut se retrancher et vivre seulement entre
nous. Et il faut aussi absolument délimiter la zone où l’on va être entre nous
et où les autres ils seront entre eux.
Et c’est ainsi que pour un petit problème généré dans les
hautes sphères de la politique, cela devient un grand problème général vécu
dans la sphère humaine.
Alors que peuvent faire les hommes ?
Eh bien les hommes doivent devenir responsables, et même
si cela n’existe pas dans le pays, ils doivent se réunir et ainsi obliger les
politiciens à créer une intervention aussi de la part du peuple. Et leur faire
comprendre que le peuple ne veut plus de leurs salades !
C’est terminé !
Je ne veux plus avoir à sacrifier ma vie, à sacrifier mon
esprit pour me prémunir contre les attaques d’un tel, contre l’avancée d’un
autre. Je ne veux plus avoir à me sacrifier parce que tel autre qui est
favorisé va passer devant moi, parce qu’il est de telle autre religion, etc.
Tous ensemble nous voulons l’égalité. Nous voulons être
intelligents, partager ce que le pays a à offrir à ses habitants, et vivre,
enfin VIVRE.
Et si le peuple se décide, s’il se soulève mais dans un
cri de joie, pas dans un cri de guerre, et qu’il crée un mouvement pour
contrarier le mouvement politique, pour aller à l’encontre du mouvement
politique. À partir de ce moment-là, non pas qu’il deviendra révolutionnaire,
mais il sera la voix de la sagesse qui réglera les affaires que ces grands
ministres n’arrivent pas à régler lorsqu’ils mettent leur nez dans les dossiers
sur leur bureau.
Parce qu’un problème, un problème politique, ou un
problème humain, ne se règle pas en mettant le nez sur un dossier, les pieds
sous son bureau, c’est impossible.
Et c’est pour cela que la politique est incapable de
régler la plupart des drames humains, des problèmes sociaux, des problèmes
économiques, parce qu’il faut aller sur le terrain et il faut faire participer
le peuple à l’avancement ou au rassemblement. Et pour parvenir à faire
participer le peuple, le groupe humain, ce n’est pas en prenant des idées et ce
n’est pas en éditant des lois depuis un bureau.
Pas du tout
La politique ne doit pas être comme l’occultisme qui
n’est vécu que sur un plan mental. On prend de grandes décisions, on imagine de
grandes choses, mais fondamentalement il n’y a rien et on ne fait rien.
Non, il ne faut pas agir comme ça parce qu’alors le
peuple s’abime, à cause qu’un peuple qui ne peut pas bouger, qui n’évolue pas,
c’est exactement comme les cellules d’un corps qui ne serait pas en état
d’évolution.
Il y a des maladies qui s’installent, et ces maladies, eh
bien, que ce soit les problèmes des agriculteurs, ou que ce soit les problèmes
des camionneurs, ou que ce soit les problèmes de la langue, etc. Ils n’ont pas
d’importance car ce ne sont pas véritablement
les problèmes du peuple. Ce sont des maladies qui s’extériorisent. Donc
le problème fondamental est à ce niveau-là, au niveau de la politique.
Et que peut donc faire un peuple ?
Ils peuvent prendre la décision que ses hommes politiques
ne veulent pas prendre. Ils peuvent prendre la décision de la paix. C’est
simple. Puisque les hommes politiques ne veulent pas prendre la décision de
vivre en paix, eh bien que le peuple la prenne pour eux.
Et lorsque tout un peuple dit “oui” à la paix, lorsque
tout un peuple dit “oui” à l’alliance, il ne pourra jamais se laisser dominer
par des politiciens ou des économistes, ou par les familles régnantes qui
veulent la guerre ou la dispersion ou la séparation. Ces individus devront se
retirer et emmener leurs cancers de la haine ailleurs.
Ils s’exclameront :
« Tiens, en Belgique on ne peut plus faire de l’argent en abusant des
gens, on ne peut plus régner comme on veut. Eh bien, on va voir
ailleurs. »
Et ainsi le peuple belge ou n’importe quel peuple que ce
soit, peut aller vers un progrès. Car voyez-vous, le problème de tous ces
conflits, ce n’est pas qu’existe un problème, c’est qu’il empêche le progrès.
Il sclérose le progrès parce qu’il est retardataire. Et ensuite, à la maladie
s’ajoute alors la décrépitude.
Et d’un problème né dans les hautes sphères, dans des
problèmes de relations de pouvoir, s’ensuit un problème économique, s’ensuit un
problème idéologique et s’ensuit la haine d’un peuple. Et quand la haine s’installe,
c’est que le cancer est en phase terminale. Et à ce moment-là le peuple va
devoir réellement alors faire un choix : ou stopper la dégradation, ou
s’anéantir les uns les autres, que ce soit par un pouvoir économique, un
pouvoir idéologique ou par vraiment le pouvoir des mains.
Donc pour ne pas déclencher cette phase terminale, il
faut toujours que le peuple lui-même réagisse. Et ainsi même si les politiciens
et les gens de pouvoir continuent dans les hautes sphères à se battre et à
s’envoyer des crêpes verbales, parce que finalement c’est cela ce qu’ils font,
ils s’envoient des tartes à la crème, bien qu’ils veuillent faire croire aux
autres que le problème qu’ils traitent est très sérieux.
Et il faut les laisser faire dans leur cabinet, il faut
les laisser s’envoyer des reproches, des mots, les laisser se tendre des
pièges, construire des conflits. Mais l’important c’est que vous ne vous
laissiez pas vous subjuguer par leurs idées et leur comportement.
Quelles personnes donc doivent absolument savoir se comporter ?
Car si demain en allant dans la ville, vous essayez de
vous comporter différemment, peut-être vous allez vous confronter aux obstacles
et vous n’arriverez pas à changer la situation.
Ce qu’il faut donc, c’est inspirer aux hommes-clés de la
société, ou des entreprises, ou des syndicats, etc., sur le changement. Et si
eux-mêmes sont transformés, alors tout ce qui est sous leur pouvoir de gestion
sera aussi transformé.
Et ainsi si une association se crée pour que
justement l’alliance soit, et qu’à cette association s’adhérent divers chefs
d’entreprises, divers chefs de syndicats, divers chefs de groupes, eh bien,
quel que soit le conflit des hommes politiques, l’alliance aura lieu. Mais il
faut pour cela générer l’alliance avec des personnes-clés des divers postes
sociaux. Cela c’est très important.
Donc il y a toujours un travail de recrutement en quelque
sorte. Exactement comme cela se passe lorsque l’on veut lancer un nouveau
mouvement politique : il faut toujours aller dans la rue, crier et essayer
de plaire, faire connaître l’idée, et puis lorsque l’idée est lancée, il faut
laisser faire l’Énergie.
Voyez-vous, votre problème en Belgique se réglera sous
peu de toute manière, car je ne veux pas dire que les Maîtres, que le Plan, et
que l’Énergie s’investissent réellement dans toutes ces choses, je ne voudrais
pas faire croire cela parce que l’homme a la liberté de faire tout ce qu’il
veut.
Mais je dirai que dans ce cas-ci cela ne convient pas du
tout au Plan, et que donc l’Énergie se déversera pour régler le problème coûte que
coûte. Car, de la même manière que dans certains autres pays, si les problèmes
ne se règlent pas, alors ils deviendront retardataires.
Et de la même manière si la Belgique elle ne règle pas ce
conflit, si elle ne crée pas l’ALLIANCE, c’est le mot sur lequel je voudrais
vous faire réfléchir, ce mot “alliance”, car il veut dire beaucoup de choses,
et pas simplement pour la Belgique mais aussi pour beaucoup d’autres pays à travers
le monde.
Si donc la Belgique ne veut pas créer l’alliance, alors
beaucoup de choses ne pourront pas avoir lieu. Donc il faut que l’alliance
soit, et pour cela eh bien, s’il le faut, des hommes seront écartés, des hommes
périront comme je l’ai déjà dit pour d’autres pays.
Il y a un temps où les Maîtres laissent la liberté, puis
un temps où ils disent :
« Tu as une liberté conditionnée, c’est-à-dire que pendant un certain
temps tu peux encore faire ce que tu veux, mais tu dois prendre le temps de
t’améliorer. »
Et il y a un temps où le Plan doit avancer, et à ce
moment-là, lorsque cette heure sonne, lorsque cette épée s’abat, celui qui
s’oppose est terrassé, sans importer qu’il soit un puissant homme d’affaires,
ou un ministre, ou le président d’un pays. Du moment que ces idées ne sont pas
dans l’axe du nouveau monde qui doit venir, alors il périt.
15. DANS LE FUTUR LE SYSTÈME FINANCIER
VA S’EFFONDRER
Et c’est pour cela qu’il faut vous attendre à ce que
beaucoup d’hommes (de la finance surtout) périssent d’ici aux prochaines
générations, pour qu’un monde nouveau puisse surgir sur la Terre, car comme je
l’ai déjà dit si souvent, le monde de la finance doit périr et périra.
Il ne restera plus un sou dans la poche de tous ces gens
qui à l’heure actuelle sont les plus riches du monde. Il n’y aura plus un sou
dans leur poche et c’est pour cela que certains en viendront à se supprimer,
parce que la folie les prendra et ils ne pourront pas supporter cet état de
choses.
Pourquoi est-ce que tout leur argent leur sera retiré ?
Il leur sera retiré, non pas parce qu’étant de vicieux
avares, Dieu descend et les châtie en leur prenant leurs possessions. Non.
L’argent leur sera retiré parce que le processus qui leur permet de faire de
l’argent va s’effondrer. Donc le Maître, le Plan, n’édicte même pas de lois.
Les Maîtres ne disent pas :
« Eh bien, celui-là qui est riche deviendra pauvre. »
Non, simplement ils disent :
« Eh bien, pour l’ère du Verseau il faut une société novelle, il faut
des moyens de production nouveaux, il faut un système nouveau, et donc l’argent
sera aussi nouveau. »
Parce que l’argent est la base, c’est le sang de la
société. Alors si l’on veut une société nouvelle, il faut une circulation de
sang qui soit elle aussi nouvelle.
Donc les moyens de production d’argent vont complètement
se transformer. L’argent ne sera plus du tout la même chose, et n’étant plus la
même chose, il ne pourra plus fructifier, et c’est pour cela que le monde de la
finance va s’écrouler, et plus précisément la spéculation.
Et pour comprendre cette nécessité, il faut savoir qu’à
l’heure actuelle les gens ne sont plus riches parce qu’ils travaillent. Les
hommes réellement riches, c’est-à-dire les grandes familles du monde qui
détiennent des masses immenses d’argent congelées dans des banques, eh bien, ce
qu’il faut savoir c’est que ces gens-là n’ont pas amassé ces immenses fortunes par
le travail mais par la spéculation.
Et que la spéculation ne s’établit pas, ne se fonde pas
sur le travail, car si la spéculation se fondait sur le travail, ce serait une
bonne spéculation, Ça c’était la spéculation jusqu’aux années soixante. Mais
maintenant l’on fait de l’argent avec de l’argent, en déplaçant des fonds, en
créant des leurres, en créant même des peurs.
Car ce que les gens ignorent généralement (et surtout lorsqu’ils
appartiennent au peuple) mais que nous ne pouvons pas ignorer puisque nous
voyons pratiquement tout ce que les hommes créent pour pouvoir s’enrichir, c’est
de véritables états de crise, et c’est là où véritablement ils contrarient le
Plan et les idées divines.
Et c’est là où ils attirent la foudre de Dieu sur eux,
c’est que non seulement ils font de l’argent de manière avide et égoïste, et
encore cela est compréhensible parce que cela fait partie de l’aventure humaine
sur la Terre. Mais par contre ce qui ne fait plus partie de l’aventure humaine,
c’est de créer un état de crise chez les autres pour pouvoir s’enrichir. De
créer jusqu’à la guerre pour pouvoir s’enrichir. De fomenter des conflits pour
pouvoir tirer de l’argent ou de la puissance.
C’est cela qui n’est pas permis, et c’est à ce moment-là
qu’une civilisation signe son arrêt de mort. Et quand je dis son “arrêt de
mort”, je ne parle pas de cataclysmes, je parle de la cessation d’un système,
ainsi que de tous les êtres qui ne veulent pas se défaire de ce système.
Car voyez-vous, s’ils voulaient se défaire de ce système,
il n’y aurait pas de problème pour eux. Le pardon et la tolérance du Plan sont
tellement grands qu’ils seraient même investis, car ayant de grandes
connaissances à propos de la finance, ils seraient même investis ces gens-là
pour pouvoir être les fondateurs du nouveau système.
Et ceux qui seront capables de faire cette transition
seront inspirés pour créer le nouveau système, car la finance est un domaine
très spécialisé où il faut avoir réellement les qualités et les énergies pour
pouvoir y régner.
Donc notre but pour l’instant n’est pas encore de
déstabiliser ces hommes ni de les anéantir, mais de trouver parmi eux des gens
suffisamment ouverts pour pouvoir les permuter et les inspirer pour qu’ils
créent le nouveau système.
Car pour l’instant nous ne pouvons pas créer une nouvelle
société en abolissant la finance, c’est impossible. Sinon cela veut dire que du
jour au lendemain, eh bien, l’homme va se retrouver simplement avec un lopin de
terre et il devra travailler la terre pour manger, et tout le progrès social
qu’il y aura eu entretemps n’aura servi à rien. Or il ne faut pas perdre cette
avancée, il faut la transformer.
Tout se transforme dans l’Univers. Il y a des petits
moments de destruction, mais de grandes transformations. Rien n’est anéanti
réellement.
Donc ces hommes qui seront suffisamment ouverts pour se
laisser inspirer et être les acteurs et les fondateurs de la nouvelle société
ne seront pas du tout châtiés. Tandis que ceux qui, coûte que coûte,
s’attacheront à l’ancien système, ceux-là oui ils seront éliminés (ce mot est
plus exact).
~ * ~
Pour donc vous quitter sur les problèmes de votre pays
qu’est la Belgique, je vous assure que votre pays ne connaît pas de réels
problèmes. Et si vous tous vous avez la force, si vous arrivez à créer cette
alliance, cette égalité, alors le problème restera dans les sphères politiques
mais pas du tout au niveau du peuple. Mais je vous le dis : il ne durera
pas pendant encore longtemps parce que c’est important que l’alliance se fasse.
Et bien sûr quand cette alliance aura lieu, elle aura
pour certains un gout de défaite, mais avec le temps cela ne se sentira plus
comme une défaite, cela prendra plutôt le gout de fraternité. Cependant il faut
pour cela que votre monnaie chute un petit peu.
Donc quand votre monnaie va commencer à chuter, il ne
faudra pas vous affoler, il ne faudra pas penser que votre économie s’écroule,
il ne faudra pas avoir peur et tout de suite faire des économies ou rentrer
dans la ferme de grand-père et de grand-mère pour avoir chaud et avoir à
manger.
Il faudra savoir que c’est un moment de crise qui va au
contraire sensibiliser toute l’opinion. Et lorsqu’il aura un ennemi commun, les
deux frères ne se battront plus, ils feront alliance pour affronter l’ennemi
commun.
Quand il y a aura donc le problème économique qui ne sera
pas un gros problème, mais quand même créera du souci, cela créera une tension
surtout. Lorsqu’il y aura donc ce problème, cet ennemi commun, les deux frères
se réuniront. Et vous verrez que vous aurez plus d’amour entre vous que vous
n’en avez jamais rêvé d’avoir.
Je vous salue.
Nous vous remercions et vous saluons aussi.