(21.11.87)
Thèmes :
1.
La réalité ésotérique
des mathématiques
2.
Les extraterrestres vus
ésotériquement
3.
L’aura énergétique de la
Terre
1. LA RÉALITÉ ÉSOTÉRIQUE DES
MATHÉMATIQUES
Question :
Quelle est la réalité ésotérique des mathématiques. Si le
verbe créateur est composé par des sons qui sont ses éléments consécutifs,
peut-on appliquer la même analogie aux expressions mathématiques et aux
nombres ?
À l’image du verbe, une expression mathématique est-elle
aussi créative, et si oui, sur quel plan la loi d’évolution s’applique-t-elle
aussi, et à quel niveau se situent les connaissances ?
Il faut donc appeler le géomètre, ou en tout cas celui
qui est appelé le Grand géomètre. Dès que l’on parle des nombres, des formes,
des sons, des résonances, ou des ondes de forme, car c’est toujours le géomètre
ou l’aspect géomètre du Grand architecte qui est invoqué.
Ce qui ne veut pas dire que Dieu aurait plusieurs visages
: celui de la philosophie, celui de l’initiation et celui de la géométrie.
La science, que nous considérons et que nous appelons
science sacrée, contient tous ces aspects pour justement mériter ce nom de
science, s’articuler en tant que science et être créative comme toute science
doit l’être. Une science, au sens cosmique, doit en même temps être créatrice
et contenir en elle-même autant de conscience que l’homme est capable
d’associer à la divinité.
Une science qui n’a pas cette capacité créatrice, ni
cette conscience-là, est tout simplement un moyen de recherche. Ainsi toutes
les sciences de la terre sont des moyens de recherches et ne sont pas encore
des sciences. Elles aboutiront un jour à la science, mais elles ne sont pas
encore des sciences.
Venons en donc aux mathématiques, ou aux nombres, car je
ne voudrais pas m’arrêter qu’aux mathématiques.
Les mathématiques, à l’heure actuelle, sont des
expressions de ce qui deviendra plus tard une science et qui devra inclure et
revenir à ce que tous les initiés d’autrefois ont appris par la géométrie et
par les nombres, qui jouant entre eux, sont capables de créer d’autres rayons.
Ce qui veut dire que le nombre en lui-même, ne peut pas
constituer une base de développement d’une science. Ainsi je ne fais pas appel
à la numérologie, complètement différente par rapport aux nombres que l’on
applique dans la géométrie pour construire le monde et les particules.
Tout nombre, vis-à-vis d’un rapport qu’il a avec
lui-même, et non pas vis-à-vis d’un autre nombre, comme il s’agit justement
dans la numérologie, devra toujours être dissocié de la faculté que Dieu a à
faire de la géométrie. Il existe donc une numérologie plus concrète, beaucoup
plus assimilable que ce que vous nommez mathématiques, mais qui n’a rien à voir
avec les mathématiques.
À l’heure actuelle les mathématiques sont encore une
expression hasardeuse, car les mathématiques se veulent être des formules.
Il n’en est rien
Les mathématiques sont avant tout des expressions,
c’est-à-dire que, chaque fois qu’il existe une équation, qu’il existe une
formule, il n’y a pas résolution de l’énigme, il y a proposition d’une
hypothèse et prolongation d’une hypothèse encore plus grande.
Ce qui fait qu’une formule mathématique découvre tout un
champ énigmatique encore plus grand que celui qu’elle vient de résoudre. Il en
est de même pour toutes les sciences terrestres à l’heure actuelle.
C’est-à-dire que chaque hypothèse ne fait qu’ouvrir, encore plus grand, le
champ d’énigmes de toute la connaissance de l’univers. C’est pour cela qu’à
l’heure actuelle, on ne peut pas véritablement parler de formules, mais plutôt
d’expressions, de recherches.
Que sont donc de façon cosmique les mathématiques terrestres par rapport à
la grande géométrie et à la magie des nombres ?
C’est une approche, et tout ce qui est approche, bien
sûr, ne doit pas être négligé. Les mathématiques sont donc une façon
d’intelligencer les énergies et l’action des énergies par rapport à l’espace,
ou encore, l’action des énergies par rapport à une condition purement physique
et purement humaine.
Les mathématiques s’occupent de positionner tout ce qui
est humain, terrestre et temporel, et de le définir par rapport à ce qui paraît
infini, intemporel et indéterminé, d’où le malaise des mathématiques.
Pourquoi les mathématiques sont-elles sans cesse en recherche, alors que si
elles étaient véritablement des formules et des définitions, elles ne le
seraient pas ?
Parce que tout simplement, elles essaient de positionner
ce qui est infiniment petit par rapport à ce qui est infiniment grand. Or les
mathématiques ne peuvent pas faire cela.
Ce qui est indéterminé, ce qui est infiniment grand, ne
peut pas être, je ne veux pas employer le mot réduit, mais tout de même, c’est
l’image qui convient le mieux pour vous faire comprendre. Une formule, une loi,
une théorie cosmique ne peut pas être réduite à une formule mathématique, ce
qui ne veut pas dire que les mathématiques n’ont pas cette possibilité.
Cela veut dire qu’il va falloir dépasser les théories que l’on connaît à
l’heure actuelle, et de quelle manière ?
Toutes les sciences ont à faire le même effort, que ce
soit la médecine, la physique, la physique nucléaire, etc. Elles doivent
admettre qu’il existe une quatrième dimension et ainsi toutes les recherches
vont prendre une dimension nouvelle.
Admettre qu’il existe une quatrième dimension va
permettre de reformuler toutes les théories, ce qui ne veut pas dire que tout
l’acquis va devenir nul et que tout l’acquis est illusoire.
Il s’agit de monter par pallier et lorsque l’on se trouve
à l’entrée d’un nouveau cycle, à l’entrée d’une nouvelle compréhension, à
l’entrée d’une nouvelle étude, d’un nouveau champ de découvertes, il faut
pouvoir admettre les lois qui dirigent ce nouveau champ, soit cette nouvelle
dimension. Sinon, les instruments avec lesquels on vient et qui ont servi à
connaître, à diriger et aussi à diagnostiquer le plan précédent, ne vont pas
servir dans l’autre champ de conscience et d’investigation.
Que manque-t-il donc aux mathématiques ?
Les mathématiques ne sont pas des sciences qui manquent
d’envergure, qui sont sur une fausse piste, qui manquent d’initiés ou quoi que
ce soit d’autre. Il y a tout simplement à créer, comme à l’intérieur de toutes
les sciences, une ouverture, et c’est cette ouverture-là, qui va permettre aux
mathématiques de pouvoir concevoir ce que Dieu géométrise.
Ainsi lorsque l’on essaie de comprendre quel est le
développement de l’univers, quel est le développement de sa chaleur, le taux de
coefficient de son refroidissement, la vitesse de l’expansion, ou l’unité de
temps, on ne va plus se baser sur des formules qui viennent du monde physique,
mais l’on va au contraire découvrir des équations qui seront propres à cette
quatrième dimension. C’est un peu comme si à chaque dimension existait
l’instrument capable de l’appréhender.
Ce qui ne veut pas dire qu’un seul et même instrument ne
peut pas donner la vérité sur l’univers depuis son point le plus éthéré jusqu’à
son point le plus dense. Étant donné que tout ce qui est en bas est comme ce
qui est en haut, une science véritable doit pouvoir se formuler de la même
manière, depuis son point le plus éthéré jusqu’à son point le plus physique.
C’est-à-dire qu’une fois que les sciences auront fini
d’investiguer champs par champs les différentes dimensions et les différents
aspects de la vie, de la condition de l’homme et de la création, elles vont
pouvoir tirer une synthèse, qui va permettre de résumer toutes les théories,
toutes les formules, toutes les équations et trouver la formule de base qui
permet de comprendre l’univers, depuis son point le plus éthéré, jusqu’à son
point le plus dense. Mais avant, il va falloir faire ces paliers.
Que sont donc véritablement les mathématiques ?
Une approche du réel. En même temps que ce soit sa grande
richesse, c’est aussi le grand désavantage des mathématiques. Les mathématiques
ne considèrent de prime abord, que ce qui est réel et réclament une réalité à
tout ce qu’elles approchent.
Lorsqu’il s’agit de comprendre une zone plus éthérée, une
zone un peu plus abstraite qui échappe aux lois de la physique pure, les
mathématiques deviennent limitatives, au lieu de continuer leurs projections
expansives dans l’apport de données nouvelles, d’abstractions et de conceptions
possibles.
Ce qui veut dire, que la réalité, ou ce que l’on croit
être la réalité, ne s’arrête pas à ce qui est démontrable, mais qu’il faudra
bien admettre un jour, qu’il existe quelque chose que l’on ne peut démontrer,
mais plutôt quelque chose que l’on doit expérimenter.
Les mathématiques doivent devenir expérimentales. Et
c’est là où les mathématiques sont complètement anéanties par une autre de vos
sciences, qui de toute manière sera toujours le fer de lance des découvertes,
c’est la physique. Les mathématiques sans la physique ne valent rien, de la
même manière, la physique ne peut pas avoir de racine et de sève sans les
mathématiques, parce que les deux conceptions vont l’une avec l’autre. Mais cependant
les mathématiques seront toujours, en quelque sorte, l’antistar de la physique.
Pourquoi la physique est-elle plus importante que les mathématiques ?
La physique s’occupe de concept beaucoup plus abstrait,
et est beaucoup plus ouverte à admettre ce qui n’est pas démontrable. Ce qui ne
veut pas dire qu’elle est prête à admettre ce qui n’est qu’hypothétique, car à
ce moment-là elle deviendrait une science fausse, une science sans application
possible, sans formulation possible, ouverte à toutes les folies et toutes les
suppositions.
Ce qui fait que la physique est supérieure aux
mathématiques, c’est qu’elle entre dans le champ d’investigations que l’on
appelle l’espace et le temps et la contraction des deux. Ainsi, en analysant ce
qui est infiniment petit, on comprendra ce qui est infiniment grand, parce que
la physique est expérimentale, alors que les mathématiques ne le sont pas. Et
c’est pour cela qu’il ne sert à rien de créer deux branches différentes, en
fait, cela fait une seule et même branche.
Mais revenons à ce Dieu qui géométrise et qui ressemble,
un peu par là donc, aux mathématiques.
Que sont la force, la puissance et la science des nombres, ou plutôt je
dirais des proportions ?
Lorsque vous imaginez des nombres, vous imaginez, un,
deux, trois, etc. et ainsi vous limitez une expression, qui ne peut avoir son
expression que dans la mesure où elle est comprise comme proportion et non plus
comme mesure.
Quelle différence existe-t-il entre une mesure et une proportion ?
Une mesure est quelque chose de limité. Lorsque
l’individu pense à mesure, il a un cliché limitatif, tant de centimètres, tant
de secondes, tant de vibrations, c’est quelque chose de limitatif.
La proportion implique le volume, alors que la mesure ne
l’implique pas. La proportion est donc à trois dimensions, il va falloir
admettre le nombre comme étant un volume et non plus comme une mesure.
Tant que les architectes, considéreront le nombre comme
une mesure, ils n’arriveront pas à bâtir des formes divines, ni même à se
sentir bien dans ce qu’ils bâtissent et ce qu’ils bâtissent n’aura aucun
rayonnement, ils n’apporteront rien à l’édification initiatique d’une
civilisation.
Il faut donc qu’ils commencent à comprendre et à
concevoir le nombre comme étant un volume, lui admettre donc une troisième
dimension.
Quel est ce volume, quelle est cette troisième dimension dont je
parle ?
Lorsque l’on considère qu’un nombre est une proportion,
on lui admet un certain champ vibratoire. Donc, cette proportion une fois créée
sur un plan bien physique, crée tout un champ vibratoire. C’est en tout cas ce
que les initiés autrefois ont compris et c’est ce qui leur a permis de créer
les ondes de formes qui existent encore aujourd’hui : les pyramides, les cathédrales.
Pourquoi ces lieux sont-ils plus spécialement sacrés que d’autres ?
Qu’ont-ils de plus, ou qu’ont-ils de mieux ?
Ce n’est pas que leur architecture soit meilleure, ce
n’est pas qu’elle soit hautement divine ou hautement initiatique, mais elle
tient compte du fait, que le nombre est une proportion et qu’il peut dégager un
volume. Et ainsi, l’initié va pouvoir jouer avec ce volume, dans lequel est
inséré un champ magnétique.
Tout volume inclut un champ magnétique. Dès que vous
tracez, dès que vous formez par exemple un cube, et que vous vous positionnez à
l’intérieur de ce cube, vous vous trouvez à l’intérieur d’un champ magnétique.
C’est ce qu’on appelle le rayonnement de la forme, ou l’onde de forme, comme
vous voulez. Un carré, n’a aucun rayonnement, dès qu’il y a volume, il y a
champ magnétique.
Quelle est l’importance de ce champ magnétique, par rapport au Dieu qui
géométrise ?
Ce champ magnétique est primordial, parce que c’est à
l’intérieur de ce champ magnétique qu’il va pouvoir décider de l’attirance ou
de la répulsion des atomes et des particules entre eux et entre elles.
C’est-à-dire que c’est à l’intérieur de ce champ magnétique que vont se décider
toutes les façons de créer l’univers, toutes les compositions de l’univers.
C’est ce champ magnétique qui va permettre à l’atome d’en
attirer, ou d’en repousser un autre, de déterminer s’il va devenir, après
transformation à travers une molécule, de l’eau, la cellule d’un foie, la
cellule d’un épiderme, ou la cellule d’une fleur. Ainsi, selon les proportions
des nombres, les champs magnétiques vont être différents, vont avoir des notes
différentes, exactement comme sur un instrument de musique, et ces différents
champs magnétiques, se rencontrant les uns les autres, composent toute la richesse
et toute la diversité de la création.
Autrement dit, il y a là, une application un peu plus
dense de ce que l’on estime comme étant les rayons sur un plan ésotérique.
Ces champs magnétiques sont des sortes de supports à ces
rayons primordiaux qui composent l’univers et qui maîtrisent l’univers, mais
ils ne sont pas les rayons. Ils en sont en quelque sorte la dynamo, de manière
à électriser, à charger tous les atomes, toutes les particules de l’univers et
à les rendre un petit plus denses, à les rendre surtout opérationnels.
Et une fois que la capacité d’être opérationnelle est
incluse dans l’atome, l’atome connaît son plan, ce plan qui lui est ordonné, il
en est comme imprégné, comme marqué d’un sceau.
Alors, le nombre d’atomes déterminés pour la création, le
nombre d’atomes déterminés pour ce qui doit être créé, rentre en jeu et se
précipite dans l’univers, ces atomes précipitent en même temps, tout le champ
magnétique dans lequel et dans lesquels ils sont nés. De ce fait, tout ce qui
est créé, émane un champ vibratoire et a, de par sa naissance, un potentiel
magnétique.
Ce potentiel magnétique est une charge électrique
négative, qui va permettre, à ce qui est créé, de recevoir ce qu’il y a de
supérieur à lui. Lui, créé de manière dense et physique, ce qui représente la
matière, va pouvoir recueillir ce qui est positif, l’esprit.
Un atome qui serait chargé de façon positive, (imaginons
que cette folie puisse exister dans l’esprit des adeptes et des Dieux), ne
recevrait jamais l’esprit, ne recevrait jamais les âmes et rien de ce qui va
pouvoir maintenir la vie de l’univers. Un atome, de par sa vibration, de par
son essence et la nécessité de l’univers, est toujours négatif. C’est pour
cela, qu’il symbolise aussi la formation première de la matière, qui, elle-même
est négative.
L’esprit est positif, parce qu’il est celui qui est émis,
alors que l’atome ou la matière est celui qui reçoit. De cette manière, lorsque
l’atome reçoit l’esprit, donc lorsque la terre, la matière reçoit l’esprit, il
y a une dynamisation entre les deux qui se crée comme par friction. De là naît
un troisième axe, une troisième énergie, si vous préférez un troisième rayon,
qui devient en quelque sorte le fils de Dieu.
Ce principe évolutif est en chaque homme, chaque animal,
chaque créature de l’univers, chaque pierre, chaque comète, chaque planète.
C’est la friction entre la matière et l’esprit, qui crée ce principe évolutif,
en même temps qu’un principe d’auto-conscience, et de conscience absolue.
Si l’on analyse l’atome de par sa tension vibratoire, on
s’aperçoit qu’il ne dégage pas de conscience. Un initié qui essaierait de se
projeter dans l’atome pour voir ce qu’est l’atome, ne rencontrerait que de
l’énergie dans un niveau d’auto-conscience extrêmement réduit, donc inexistant.
Puis, en regardant le principe athmique, ou si vous
voulez l’âme qui descend en chaque chose, il s’apercevrait, qu’elle est au
contraire, extrêmement consciente, mais qu’elle est perdue comme dans une sorte
de nébuleuse, de conscience trop parfaite, qui lui empêche l’action, le
déterminisme, le choix, donc le principe créatif.
En unissant ces deux opposés, le troisième aspect est
dégagé, soit le fils de Dieu, le principe évolutif qui va pouvoir dire « Je »
face à l’univers. La matière ne dit pas « Je », elle dit « nous », l’esprit ne
dit pas « Je », il dit « Je suis cela », en unissant les deux on obtient le
fils qui dit « Je suis », et de là commence toute l’aventure humaine, toute
l’aventure de la création.
Lorsque les mathématiciens veulent essayer de comprendre
ce phénomène, lorsqu’ils veulent essayer de le formuler, d’en faire une
théorie, il se trouve que la simple démarche avec laquelle ils abordent le
sujet ne leur permet pas de comprendre comment espérer une formulation.
Tant que l’on ne s’occupe que de ce qui est tangible et
que l’on ne voit que par trop ce qui est réel, tout ce qui appartient à une
surréalité apparaîtra aux yeux du mathématicien ou du physicien comme une
irréalité. Or, il se trouve que tout ce qui est surréel est une grande vérité,
mais là, on croit que ce qui est sa vérité est la seule réalité.
Montre-moi, permets-moi de toucher et je croirai.
Donne-moi à supposer, alors je ne crois plus. Ma réalité s’arrête à ce que je
peux comprendre par des formules, qui elles-mêmes ont été attachées à ce que je
peux voir, sentir, regarder.
Donc, à un moment donné, il faut créer dans l’esprit un
décrochage, et non pas admettre dans une grande folie collective tout ce qui
est hypothèse.
Les mathématiques ne doivent jamais s’orienter vers la
formulation des hypothèses, sinon, elles ne sont plus un moyen de recherches ou
de découvertes. Elles doivent supposer qu’il existe une réalité supérieure, une
dimension invisible. C’est cela qui peut faire basculer tout entendement,
permettant d’aller beaucoup plus loin, la réalité de l’invisible étant vécue
comme une surréalité, et non pas comme une irréalité.
En fait qu’elle est la limite des mathématiques ?
La limite des mathématiques ne vient pas des
mathématiques elles-mêmes, mais des cerveaux qui utilisent les mathématiques.
Les mathématiques ont un pouvoir infini de formulation.
Pourquoi tout l’univers, toute la création et même les principes
d’évolution peuvent-ils se résumer à des nombres ?
Tout étant complémentaire, lorsqu’il y a une énergie,
cela signifie qu’il existe une loi : être maintenue par l’action des
proportions, donc des nombres, des sons, des couleurs. Chaque couleur
correspond à un nombre, à un volume, à un champ magnétique, à un champ
vibratoire et à une densité spécifique d’atomes dans son propre champ
vibratoire. Cela correspond aussi à une loi et aux maîtres de cette loi, donc à
un Koumara dans l’univers. Ce que vous appelez aussi les êtres planétaires ou
les Dieux, si vous préférez, les Dieux planétaires.
Donc, cela ne veut pas dire qu’il y a les nombres et la
géométrie, cela ne veut pas dire qu’il y a les rayons et l’énergie. Toutes ces
choses sont une seule et même expression. C’est pour cela que toutes ces
sciences ont lieu sur la terre. Si elles n’existaient pas au ciel, elles ne
pourraient pas avoir lieu sur la terre.
L’homme étudie à sa façon, mais il ne peut étudier que ce
qui existe au ciel. Ainsi il peut être père et mère, que parce que le principe
existe lui-même dans l’univers. Il peut être artiste, que parce que le principe
de beauté et de création existe lui-même dans l’univers. Il peut être
mathématicien, que parce que le principe des nombres existe lui-même dans
l’univers. Mais se limiter à dire que telle chose prime sur telle autre, c’est
faux.
C’est comme l’individu qui ne s’attacherait qu’à être
philosophe, ou qu’à être mathématicien, ou qu’à être artiste, en négligeant
toutes les autres capacités de l’esprit et de ses énergies. Donc, il faut
pouvoir dans une grande envergure d’esprit, tout admettre.
La science dont nous venons de parler, bien qu’elle passe
pour une science concrète, va nécessairement déboucher sur l’abstrait, car de
plus en plus en étudiant et en voulant formuler l’espace, les hommes seront
obligés d’admettre la dimension invisible. À l’heure actuelle, ce qui fait une
sorte de patinage, de retard, c’est tout simplement la peur d’admettre cette
invisible, d’admettre la quatrième dimension, d’admettre la dimension de
l’esprit et des énergies.
Pourquoi l’homme a-t-il cette peur ?
Cette peur ne vient pas du fait que l’homme craint cette
dimension, mais il craint qu’en admettant qu’elle existe, cela l’oblige à
renier tout ce en quoi il croit à l’heure actuelle.
Donc il a peur de lui-même et non pas de cette autre
dimension, pas plus que des mathématiques ou de quoi que ce soit d’autres,
encore et toujours il a peur de lui-même. Peur de ne pas avoir su avant, peur
de ne pas avoir reconnu avant, peur de s’être trompé.
L’homme est un être immensément orgueilleux. Il y a
énormément de chercheurs qui sont prêts à admettre cette autre dimension, à
admettre cette ouverture, mais qui, pour ne pas se renier totalement, préfèrent
continuer et persister dans leur voie traditionnelle de découvertes et de
recherches.
Alors vous allez me dire, mais cela n’a pas de sens,
puisqu’ils la soupçonnent, ils devraient être tellement heureux de découvrir la
vérité, pourquoi ne lâchent-ils pas l’ancienne dimension ?
Ces résistances, qui se situent au niveau intellectuel,
sont les résistances les plus dures à enlever. Vous avez plus de pouvoir pour
faire cesser un cœur, d’en aimer un autre, que de faire cesser un système
cérébral à croire quelque chose.
L’homme immensément cérébral à ses heures, selon sa
nature, s’approprie l’univers et se trouve en rapport de forces avec l’univers.
L’homme veut (par instinct de survie plus que par désir de
domination) pouvoir contrôler l’univers. Or les scientifiques les plus à
plaindre, les plus retardataires et qui mettent en grand mal l’avancée des
sciences, sont justement ceux qui n’admettent pas de ne pas pouvoir dominer
l’univers, dominer la vie, la comprendre et la diriger.
Pour eux, admettre une quatrième dimension, équivaudrait
à lâcher complètement prise et à admettre qu’ils sont dirigés, ou que
l’humanité est sous-tendue par des forces venues d’autres constellations,
venues d’autres planètes et venues du cœur d’autres êtres. Ils devraient se
reconnaître non pas comme centre de l’univers, centre de la terre, centre de
leurs sciences, mais comme des élèves qui essayent de comprendre et qui
essayent d’évoluer.
Il y a parmi les chercheurs un orgueil plus grand que
dans le cœur des autres hommes, c’est celui dont je viens de parler, et c’est
un grand péché dans cette science.
Les premiers à en souffrir, ce ne sont pas eux-mêmes. Au
contraire, ils édifient leur grandeur, leur prestige intellectuel. Les premiers
à en souffrir, ce sont les êtres humains de l’humanité en général. Parce qu’il
se trouve qu’à l’heure actuelle et dans votre type précis de civilisation, tout
ce qui est admis par la science, devient ensuite une opinion publique et un
principe de la culture.
Ce qui fait que, tant que les choses ne seront pas
homologuées par la science concrète, rien ne va pouvoir devenir une partie de
la culture. Ainsi des principes comme la réincarnation, la survivance de
l’esprit, le rayonnement de l’âme, la réalité des chakras, ne feront partie que
des dogmes que les individus acceptent de croire et de comprendre que de par
leur seule évolution.
Ce qu’il faudrait faire, une bonne fois pour toutes,
c’est faire passer toutes ces notions dans une culture générale, de manière à
ce que ces vérités fassent partie de votre connaissance de tous les jours. Cela
viendra. Il ne faut pas pleurer sur le fait que cela ne soit pas encore. Cela
viendra un peu plus tard, il faut simplement prendre le temps de faire sauter
tous ces blocages dans les résistances cérébrales des individus.
Les mathématiques, comme je vous l’ai dit, sont une
science qui doit devenir expansive au lieu de restrictive : je n’admets que ce
que je comprends. Forcément cela paraît logique comme démarche, parce qu’un
individu ne peut supposer, ou créer une formule, une théorie, que dans la
mesure où il comprend le champ d’investigations dans lequel son système
cérébral est en train de s’articuler.
Mais il y a une dimension supérieure en l’homme qui
permet à son système cérébral d’être adombré, et le mathématicien ou le
physicien qui fait résistance à cette autre dimension, qui ne veut pas du tout
en entendre parler, limite son système cérébral à n’être que cérébral. Alors
que le système cérébral de l’homme n’a pas du tout été conçu, fabriqué, par les
seigneurs de la race, pour être seulement un instrument cérébral.
Cela serait une stupidité de passer des millions d’années
à créer une boîte crânienne, pour que l’individu puisse seulement
intellectualiser avec cette boîte crânienne.
Les seigneurs de la race ne font jamais rien pour la
gloire ou la beauté du geste, il y a une raison profonde et initiatique à
chaque chose. Seulement à l’heure actuelle, l’homme dans sa dimension
initiatique se trouve être beaucoup plus cérébral, qu’adombré d’un mental
supérieur, soit un mental intuitionnel.
Quel est la relation entre un système cérébral et le mental intuitionnel,
soit l’intuition pour résumer ?
Qu’elle est leur grande ressemblance et leurs grands rapports ?
Rapport qui doit être créé le plus tôt possible, pour que l’humanité puisse
continuer son développement initiatique.
Le rapport est que le cerveau, ou le système cérébral,
n’est qu’une mémoire. Ce que vous appelez intellect, ce que vous appelez
système cérébral, n’est que l’articulation d’une mémoire. C’est pour cela qu’il
vous semble si difficile de vivre sur ce plan-là, et pour tous les êtres qui
sont trop cérébraux, il est très difficile de pouvoir vibrer comme un être
humain.
Par contre, ils sont chargés de problèmes, ils sont
chargés du problème d’être conscients de tous les problèmes passés, présents, à
venir. Ce qui ne veut pas dire, que les êtres cérébraux ont plus de problèmes
que les êtres beaucoup trop émotionnels.
Quelqu’un de trop cérébral, est quelqu’un qui a une
mémoire, une collectivisation des mémoires du cerveau beaucoup trop permanente.
Lorsque vous parlez, lorsque vous vous exprimez, vous ne vous exprimez pas
parce que vous êtes intelligent, cela est idiot de croire que le cerveau est
intelligent. Vous articulez les phrases, vous articulez les mots, parce que
votre mémoire les a enregistrés, donc votre cerveau les a enregistrés.
Quelle est la chose, la substance, ou le rayon, qui va
permettre à ces enregistrements de s’articuler ensuite en tant que phrase,
expression, philosophie ou quoi que ce soit d’autres ?
C’est ce que l’on appelle en l’homme le plan mental
supérieur. Or, chez l’individu moyen, ce plan mental n’est pas fortement
éveillé, c’est-à-dire la conscience objective de l’homme ne s’est pas épanouie
pleinement sur ce plan-là. Donc, lorsqu’il va parler, lorsqu’il va agir, rien
d’étonnant à ce qu’il agisse d’après des clichés anciens, tel que : j’ai reçu
tel complexe à tel âge, je retrouve une situation semblable aujourd’hui, je
vais donc réagir en conséquence et en théorie par rapport au complexe passé.
Parce que l’homme vit essentiellement au niveau de la
mémoire, et pas à un niveau intellectuel. Car s’il pouvait seulement utiliser
la raison, l’équilibre, la pensée du système intellectuel, il pourrait se
débarrasser de tout le lot des complexes et des traumatismes. Or cela ne se
peut pas, et ne se fait pas.
Par contre lorsqu’au fur et à mesure des incarnations,
lorsqu’au fur et à mesure du développement vibratoire, un individu arrive à
devenir objectif et conscient sur son plan mental, il va déclencher la roue de
ce que vous appelez l’intelligence.
C’est-à-dire, avoir des paroles fort à propos, être
capable de philosopher avec grande abstraction, être capable d’avoir un
entendement à propos d’une chose, donc de comprendre la chose, plutôt que de la
subir, comme fait l’homme moyen qui n’est régi que par la mémoire de la chose,
et non pas d’après une philosophie, une sagesse et une liberté.
Lorsque ce plan mental supérieur, ou ce plan
intuitionnel, comme l’on peut dire aussi, lorsqu’il commence à s’épanouir,
lorsqu’il commence à se positionner et à s’ouvrir pour se répartir dans toute
la manifestation que la personnalité permet, le cerveau physique, tout le
système cérébral, devient un instrument semblable à tous les instruments que
vous connaissez dans votre vie courante.
Pour bien comprendre la relation qui existe entre le
système cérébral et le plan mental supérieur, il faut donner tout simplement
l’image que votre civilisation permet à l’heure actuelle, qui est l’image de
l’ordinateur et de l’homme pensant qui le manipule.
Pour l’individu qui se situe sur un plan moyen
d’évolution, il n’est que l’ordinateur, il va être régi par toutes les données
que la vie aura marquées en lui, en forçant sa porte, en forçant ses émotions,
en forçant sa compréhension. Ainsi les sciences comme les mathématiques,
s’arrêtant à cet échange de données, ne pourront jamais découvrir le grand
être, l’énergie, la substance universelle. Mais sitôt que l’utilisateur devient
un être pensant, une substance mentale supérieure, tout le système cérébral
devient l’ordinateur adombré par l’intelligence.
Qui est intelligent en vous ?
Ce ne sont pas les données du système cérébral, ce n’est
pas votre capacité à être cérébral, ou intellectuel, mais tout simplement votre
développement initiatique et rien d’autre, qui, en rapport avec la manipulation
de votre système cérébral, va pouvoir donner telle ou telle expression, tel ou
tel avantage.
L’intelligence n’est pas quelque chose que l’on mesure ou
que l’on peut contempler. L’intelligence est un rayonnement du niveau
initiatique et du dégagement de lumière acquis, ce n’est rien d’autre que cela.
Lorsque quelqu’un vous semble être intelligent,
rappelez-vous des données avec lesquelles vous le jugez.
Est-il intelligent parce qu’il est un grand être de la finance ?
Est-il intelligent parce qu’il est un homme important des mathématiques, ou
de la physique, ou de la philosophie ?
Toutes ces données sont des clichés largement répandus
pour juger de l’intelligence. Ce qui ne veut pas dire qu’une activité cérébrale
n’a rien à voir avec la capacité d’intelligence. Oui, ces choses-là sont liées,
mais il ne faut pas confondre.
Qu’est-ce qui permet à un cerveau, donc un assemblage de
cellules, d’être une mémoire et de faire alliance avec l’intelligence, pour
pouvoir dégager les idées, les pensées ?
Tout simplement parce que la cellule du cerveau est comme
magnétisée par un élément primordial, que vous appelez le phosphore.
Pourquoi le phosphore est-il aussi important dans la cellule du
cerveau ?
Le phosphore a cette particularité magnétique qui rend la
cellule impressionnable, donc elle devient capable d’être imprégnée, d’être
marquée. S’il n’y avait aucune trace de phosphore dans les cellules de votre
cerveau, votre cerveau ne retiendrait rien, il n’aurait aucune capacité à être
impressionné, à être imprégné.
Le souffre le permet aussi, mais pour des raisons biologiques,
les maîtres de la race ne pouvaient pas inclure le souffre dans les cellules du
cerveau. Dans les échanges qu’ont les cellules entre elles et surtout les
échanges du point de vue et de nature plutôt magnétiques, électromagnétiques et
électrique, le souffre ne s’y prêtait pas bien et dégageait en quelque sorte
des contrechamps vibratoires, ce qui avait pour but d’anéantir la cellule, qui
avait été si longuement créée par les seigneurs de la race.
Il faut comprendre que les substances entre elles, si
elles s’accordent créent un troisième champ. Deux champs s’accordant, créent un
troisième qui peut-être justement l’intelligence.
Si au contraire, de par leurs substances et les échanges
biologiques, magnétiques, ou électromagnétiques que ces substances ont entre
elles, s’il n’y a pas d’accord, il y a création d’un contrechamp, et ce
contrechamp équivaut en fait à l’anéantissement de la molécule. C’est pourquoi
il valait mieux créer les molécules avec la nécessité du phosphore.
Ce qui ne veut pas dire que dès demain pour être
supérieurement intelligent, vous devez vous gaver de phosphore. Cela n’aura
aucune incidence sur votre capacité à être intelligent, car le phosphore n’est
là que comme combinaison alchimique, servant de relais entre le code qui vient
au cerveau comme une décharge d’électricité et la mémoire qui doit être
marquée, imprégnée jusque dans ses gènes.
Le phosphore dans la molécule du cerveau, dans la cellule
du cerveau, remplit à peu près le même rôle que le cuivre dans toutes vos installations
électriques.
Le phosphore c’est donc le cuivre de la cellule du cerveau.
Des sciences, il faudrait retourner à des choses qui
soient beaucoup plus applicables, donc à des choses qui soient beaucoup plus
initiatiques, car s’il est vrai qu’il est bon de bien se connaître, de bien se
concevoir, il ne sert à rien de bien se concevoir, si, à un moment donné, on ne
fait rien pour que cette conception soit rayonnante et une réalité en soi.
C’est pourquoi, il ne faut pas vous contenter de connaître et d’amener ici
votre tête, votre compréhension, votre attention, il faut avant tout amener
votre cœur pour pouvoir expérimenter, pour pouvoir vivre, ce qui est une
réalité indestructible.
Si l’on résume toutes ces choses, toutes ces réalités à
des formules, à des nombres, à des sciences sacrées, il n’en est pas moins
vrai, que même en connaissant la science dans son sens le plus sacré, si vous
n’avez pas été ouverts aux différents plans de conscience, vous n’arriverez pas
à comprendre le sacré de la science.
Et c’est pour cela que plus l’homme se développe, plus il
devient respectueux vis-à-vis de la loi. Alors que sur un plan plutôt physique,
plutôt dense, l’homme ne respecte pas la loi, même pas les lois physiques qui
ont été découvertes par les physiciens. Parce que le taux de conscience, ne
correspond pas à ce qu’il vient de découvrir.
Donc chaque fois que vous avez envie de comprendre
quelque chose, essayez d’y mettre autant de plan de conscience que d’effort
intellectuel.
Lorsque vous ouvrez un livre, lorsque vous vous accrochez
à une définition, essayez en même temps que vous essayez de comprendre
intellectuellement, de vous absorber dans la définition de façon méditative.
Car si vous n’avez pas pu comprendre intellectuellement, vous pourrez en avoir
un entendement par ce moyen-là.
Ce qui fait que, toutes les personnes qui se disent
limitées parce que tel livre leur paraît obscur, ou bien trop sévère à lire,
trop compliqué etc., l’individu a le recours, en passant par l’intelligence de
son âme, de pouvoir tout à fait comprendre l’entendement qui est décrit dans
les théories.
Ce qui fait qu’il y a deux voies. Il y a celui qui va
pouvoir comprendre et il y a celui qui va pouvoir sentir, et lorsqu’à un moment
donné de la vie, du développement, l’un des deux fait défaut, il faut s’en
remettre à l’autre.
Lorsque vous ne pouvez pas comprendre, essayez de sentir
et lorsque vous comprenez que vous n’arrivez plus à sentir, parce que votre
plein de conscience demeure limitatif, essayez de passer par la compréhension.
La compréhension peut devenir initiatique, c’est certain, je vous l’affirme.
C’est-à-dire, que des livres, que des sciences, sont
absolument initiatiques, lorsque c’est le moment pour vous d’être initié de
cette manière-là. Mais il faut toujours joindre la tête et le cœur en quelque
sorte.
2. LES EXTRATERRESTRES
Question :
Pour quels motifs certaines races d’extraterrestres
entrent-elles en contact avec des êtres humains de notre planète et leur
donnent-elles des messages parfois différents les uns des autres. Ces
extraterrestres nous testent-ils ou sont-ils missionnés par des maîtres de
l’invisible ?
Ce n’est pas le genre de question, à laquelle il me plaît
de répondre.
Non pas parce que la question est idiote ou fantaisiste,
ou n’a aucune réalité. Bien sûr qu’il y a une réalité. Mais vous savez très
bien que chaque fois qu’à une réalité est alliée d’une fantaisie, ou bien un
laisser-aller dans la mentalité des hommes, je combats ce laisser-aller,
jusqu’à renier même, s’il le faut, la réalité qui la sous-tend.
Pourquoi est-ce que je ne veux pas parler de la situation extraterrestre ?
Non pas que cette situation n’existe pas, mais je déplore
les mouvements de pensées et les mouvements d’idées qui se créent parmi les
êtres humains, qui veulent remplacer tout ce qui est ésotérique, tout ce qui
est initiatique, par tout ce qui peut être supposé comme étant extraterrestre.
Autrement dit, il y a une joyeuse salade, entre tout ce
qui paraît ésotérique et que l’on essaye d’associer aux extraterrestres, et
tout ce qui est extraterrestre et que l’on essaye d’associer à l’ésotérisme.
Que faut-il donc entendre une bonne fois pour toutes, par extraterrestre ?
Il est évident que des civilisations ont lieu sur
d’autres planètes et d’autres dimensions, parce que l’on imagine toujours
d’autres planètes, mais il y a aussi les dimensions. Ce qui fait qu’à l’heure
actuelle, exactement dans la salle où vous vous trouvez et qui sert de point
d’ancrage, de point physique à une autre dimension, il y a des gens qui sont
peut-être en train de faire d’autres activités. Il y a des gens qui sont en
train de prier, en train de faire des amusements, vaquer à leurs occupations quotidiennes.
Et c’est pour cela, que la vision extraterrestre, est une vision limitative,
ramollie, qui n’implique aucun discernement, parce que l’on soustrait
complètement tout ce qui est de l’ordre de l’invisible.
L’homme a toujours besoin de croire, d’espérer, d’allumer
sa flamme à ce qui vient de plus haut, de plus grand et qui va le sauver, qui
va créer un ordre parfait, qui va le soigner, qui va faire en sorte que la
guerre n’existe plus. Et ainsi l’homme plein de cet espoir, étant donné que
depuis le temps que le monde existe il commence à douter de l’existence de
Dieu, vu qu’il n’y a que malheur comme il estime, commence à douter de
l’existence des maîtres, vu qu’on ne les aperçoit jamais, qu’ils ne se
manifestent selon lui jamais.
Alors pourquoi pas les extraterrestres ?
Et ainsi, il voue à l’extraterrestre tout ce qu’il
devrait vouer à ce qui est un principe divin, et surtout, un principe de
liberté.
Tous les mouvements qui se sont créés, avec pour base les
mouvements ou la révélation extraterrestre, ne sont pas des mouvements de
libération, et cela va même à l’encontre des efforts de la hiérarchie. Vous
voyez des extraterrestres partout, mais pourquoi ne pas en voir d’abord chez
vous, ce serait peut-être l’endroit le plus juste pour les voir.
Vous attendez tous des soucoupes, mais est-ce qu’il n’y a
rien d’extraterrestre dans le simple fait de pouvoir donner la vie. L’homme
banalise tellement la richesse qu’il détient, qu’il veut toujours aller prendre
celle d’un autre. Le coffre du voisin est beaucoup plus beau que le mien. Et il
se dit :
« Je suis une âme, mais après tout, je ne la sens pas, alors qu’est-ce que
je peux avoir d’extraordinaire, moi ?
Je suis un pauvre terrien, écroulé sous les impôts, sous la maladie, les
rhumes, les pressions de ma femme, de mon mari, la désobéissance des enfants.
Ah ! Si seulement je pouvais voir une soucoupe, cela m’apporterait
tellement d’espoir. »
Seulement le problème, c’est que les extraterrestres ne
daignent pas se mêler à l’évolution des hommes. Alors même, si l’on voit une
soucoupe, elle ne fera que passer, la vie de l’homme restera telle qu’elle est,
parce que la vie appartient à l’homme, la vie de la terre appartient aux terriens
et pas du tout à l’extraterrestre.
Alors qu’en est-il de ces extraterrestres ?
Comme je l’ai dit, il est vrai qu’existent d’autres
civilisations, qui appartiennent ou pas à votre taux vibratoire, à votre taux
de densification. Les extraterrestres existent.
Que peut-on imaginer comme relation ?
Uniquement et seulement des relations initiatiques et
rien d’autre. On imagine toujours que l’extraterrestre vient de l’espace. Ils
ne viennent pas de l’espace, ils viennent du temps. Parce que l’espace n’est
pas de l’espace, l’espace c’est du temps. Lorsque vous dites, il y a tant de
kilomètres entre la terre et la lune, vous vous trompez, il y a un certain nombre
de minutes, rien de plus.
Lorsque vous dites qu’il y a tant de kilomètres entre la
terre et le soleil, vous vous trompez, il y a un certain nombre de minutes. Et
c’est pour cela que tous les scientifiques, qui essayent de détruire la notion
de temps, de l’anéantir en disant, le temps n’existe pas, ou il est relatif à,
ils se trompent, ils perpétuent encore plus loin l’énigme. Il faut que la
notion de temps soit réinvestie dans la science, parce que c’est cela la clef
de tout, ce n’est pas l’espace, c’est le temps.
Pourquoi le temps ?
À cause du volume, comme nous en avons parlé tout à l’heure.
Donc,
Qu’est-ce le temps ?
Le temps c’est tout simplement un volume, ou un certain
champ que l’on pourrait appeler magnétique, bien que là, il ne le soit pas,
mais un certain champ de vibration par le frottement des sphères entre elles,
planètes, soleil etc., puis plus loin, constellations etc., ou les sphères
invisibles qui composent le cosmos supérieur.
Donc je le répète, il n’est pas question d’espace, il
n’est pas question de dimensions, et en ce sens, je détruis tout ce que les
scientifiques essayent de découvrir en ce moment, en oubliant la notion de
temps au profit de l’espace, Il n’y a que du temps.
Comment comprendre cette notion-là ?
Pour comprendre cette notion, il faut admettre que les
choses dans leurs expressions, dans leurs manifestations, ne sont pas
sous-tendues par un mouvement qui se déplace dans une certaine périphérie, mais
que c’est plutôt une succession de cycles, qui se déplacent à l’intérieur d’une
conscience.
Le temps ce n’est pas l’heure que les humains s’entendent
à comprendre par rapport à la position du soleil, à la succession des jours et
des nuits. Le temps, c’est la succession des cycles, le temps c’est la
succession des énergies qui impliquent tel ou tel événement, tel ou tel état des
choses.
Lorsque vous me parlez des extraterrestres, ne me
demandez pas de quelle planète, de quelle galaxie ils viennent, car les
imaginant venant de leur planète, vous seriez déjà très loin dans le temps, par
rapport à l’instant où ils auraient pu vous contacter. Ils viennent tous du
temps, ils viennent donc de votre futur, ce qui ne veut pas dire qu’ils viennent
du futur de votre terre.
Il faut imaginer un peu l’univers comme ayant différentes
bandes de cycles. Comme il y a des bandes dans la radio, il y a dans l’univers
des bandes de cycles de différentes vibrations. Et plus l’on a affaire à des
hautes vibrations, plus on s’oriente vers ce qui est le futur. Le futur
n’existant donc plus en tant que potentiel que l’on différencie du passé, du
présent, il est plutôt le point d’apothéose de l’univers.
Lorsque je parle du futur, il ne faut pas imaginer que
c’est l’heure d’après, ou l’année d’après, pas plus que lorsque je parle du
passé, il ne faut pas imaginer que c’est l’heure ou l’année précédente.
Qu’est donc la conscience vis-à-vis de tout cela ?
La conscience lorsqu’elle est née pour la première fois,
elle était celle qui contenait tout le passé et tout le futur, ce qui lui
permettait d’être présente. Ce qui ne veut pas dire, qu’une conscience n’est
présente que dans la mesure où elle connaît son passé et qu’elle va avoir un
futur, non. Mais le simple fait de venir d’un passé pour tendre vers un futur,
fait que le présent va être de telle espèce.
Lorsque vous avez un chagrin, vous pleurez, mais la loi
veut que l’homme devienne parfait. Alors il y a des circonstances qui font que
vous rencontrez encore et toujours les mêmes circonstances, pour qu’elles
soient exorcisées.
Donc il y a cette mémoire du passé qui dit souffrance, il
y a cet événement qui veut vous tendre vers ce futur et qui vous dit
libération, et entre ces deux forces, il y a l’homme qui crée dans un instant
présent, soit une dépression, soit la libération.
Mais revenons à nos extraterrestres.
Pourquoi est-ce qu’ils voyagent dans le temps ?
Les individus, au fur et à mesure de leur évolution,
mènent leur vie et vivent d’après les cycles de vibrations qui s’approchent de
l’apothéose. Donc il faut comprendre que l’univers va d’un point d’involution,
soit d’inconscience, à un point d’évolution totale, soit de perfection, et que
le temps, c’est tout simplement la succession des cycles et des plans de conscience
qui séparent ces deux points.
Donc lorsqu’un individu d’une autre planète vient sur
votre planète, pour lui il ne s’agit pas de faire un voyage dans l’espace, mais
un voyage dans le temps, puisqu’il doit traverser les zones de conscience.
C’est pour cela que je veux me battre, pour que change l’idée de l’espace. Vous
ne voyagez pas dans de l’espace, vous voyagez dans une substance, dans une
conscience.
Ainsi, lorsque vous allez, imaginons de la terre à
Jupiter, vous n’allez pas de la terre à Jupiter en faisant X kilomètres, vous
allez du plan de conscience qui vous caractérise et qui est en formation sur la
terre à ce moment-là, au plan de conscience qui caractérise la civilisation qui
vit sur Jupiter à ce moment-là.
Et pour pouvoir voir quelque chose sur Jupiter ou
entendre quelque chose sur Jupiter, il ne faudra pas y aller avec la fusée, mais
il faudra vous déplacer dans cette substance universelle qu’est la conscience
et toutes les échelles de conscience.
C’est pour cela, que les extraterrestres, qui sont entrés
en correspondance avec certains terriens, ne l’ont fait que d’une façon très
mesurée et très limitative. Pour eux, cela est très difficile, comme il vous
serait extrêmement difficile, en tant que grand mathématicien, d’aller
expliquer le principe de la bombe atomique à quelqu’un qui en est encore à
gratter les deux silex pour obtenir du feu.
Lorsque vous pensez extraterrestre, ne pensez pas à
quelqu’un venant d’une autre planète, même si cela est vrai, cela est faux,
mais à quelqu’un venant d’un autre temps, le temps que vous-même allez
connaître lorsque votre champ de conscience sera l’égal du leur. Parce que dès
que le champ de conscience d’une créature monte, automatiquement il découvre
toute la civilisation, toutes les lois, toutes les capacités créatrices, qui
sont dues à ce champ de conscience.
Ce qui fait que vous n’êtes pas différents des
extraterrestres. Eux sont ailleurs, dans la gamme de la conscience et de la
vibration que permet cette conscience. Et lorsqu’ils voyagent dans les sphères,
ils ne voyagent pas de planète en planète, ils font, comme un individu qui se
dédoublerait pour aller voir la sphère de l’enfer, la sphère nommée le paradis,
la sphère où demeurent les maîtres, où demeurent les guérisseurs, où demeurent
les entités de l’astral. Il ne dit pas « je vais avec et dans ma
fusée voir d’autres créatures », il dit : « je change de
dimension ». Et il en est de même avec les entités extraterrestres.
Alors que viennent faire les soucoupes là-dedans ?
S’il s’agit de changer d’unité de temps, de plan de conscience et de
dimensions, à quoi sert la soucoupe ?
Dans la plupart des cas, ce qui ne veut pas dire que cela
soit dans tous les cas, mais dans la plupart des cas, ce que vous appelez
soucoupe, n’est qu’une capsule qui sert de transformation vibratoire, c’est
donc un instrument d’adaptation à la notion temps, qui est la vôtre sur la
terre. Car pour changer de conscience, il faut changer de temps, puisque le
temps lui-même est significatif d’un taux vibratoire, d’un taux d’évolution.
Donc une soucoupe n’est pas un engin qui permet d’aller
très vite dans l’espace, c’est plutôt une sorte de studio, qui a la propriété
de mettre en friction certaines molécules pour contracter le temps. De cette
manière, ils peuvent passer d’un temps à un autre, soit d’une gamme de
vibrations à une autre. Il ne faut jamais séparer la vibration de l’unité de
temps qui la constitue.
Une vibration est toujours soumise ou plutôt contient
toujours en elle-même un cycle. De la même manière, lorsque vous descendez dans
la gamme vibratoire, que vous rencontrez des vibrations qui ont de plus en plus
le souffle court et qui tournent très vite, automatiquement les cycles sont
courts, le temps lui-même sera court, répétitif.
Et ainsi, les choses comme la naissance et la mort vont
pouvoir avoir lieu, comme je vous l’ai déjà dit. Plus vous remontez les gammes
vibratoires et plus les cycles deviennent longs, plus la vie devient longue,
jusqu’à ce que tout ce qui peut être un commencement et une fin à la vie soit
complètement exclus.
De la même manière, dans ces appareils, qui permettent la
contraction du temps, l’individu contracte ses molécules sans pour autant
changer son plan de conscience, c’est la grande difficulté de cet exercice.
À l’heure actuelle, si on les faisait voyager sans cette
contraction dans le temps, ils ne survivraient pas.
Si l’on prenait un terrien pour le faire voyager à la
façon de l’extraterrestre, même initiatiquement, il n’y survivrait pas non
plus. Parce que l’homme de la terre est encore trop intimement lié à sa
molécule physique. Ce qui fait, que son taux de conscience et son plan de
conscience équivalent à peu près au taux des vibrations de sa cellule et à son
taux d’expansion. Or il faut pouvoir se dissocier de la matière, et c’est un
exercice, un entraînement que les extraterrestres connaissent puisqu’ils
doivent au moment où ils contractent le temps, où donc leurs molécules, leurs
cellules sont contractées dans l’unité de temps X, ils doivent pouvoir garder
leur taux de conscience.
Ainsi, lorsqu’ils se contractent pour venir dans des
sphères plus basses comme la terre, ils ne doivent pas pour autant abaisser
leur taux de conscience au niveau des terriens, sinon ils ne sauraient même pas
comment repartir. Il faut donc qu’ils apprennent à dissocier, leur matière de
leur esprit, et cela est possible au niveau où ils se trouvent.
Maintenant quand est-il de ces extraterrestres qui viennent sur la terre
plutôt par expérience, que comme voyage au travers des sphères ?
Dans leur civilisation, de la même manière que sur la
terre il existe des mages blancs et des mages noirs, et que l’on sait que pour
être un mage il faut avoir reçu un niveau initiatique non négligeable, sinon
l’individu n’a aucun pouvoir, il existe dans les autres civilisations, dans certaines
sphères, la même différence, mais non pas tournée en magie noire, mais en
aspect mental.
C’est-à-dire que dans certaines civilisations dites
extraterrestres, il y a un peu le choix entre deux voies, comme sur un plan
initiatique terrestre le choix entre faire le bien et faire le mal, il existe
le choix entre devenir la science sacrée et obtenir la science sacrée, ou
continuer à chercher par des moyens complètement physiques, toutes les raisons
de la vie et de la création.
C’est un peu comme s’il y avait une voie métaphysique et
une voie physique concrète. Il est aussi difficile de comprendre pour vous ce
que cela veut dire, que pour eux de comprendre qu’il existe un mage blanc, ou
un mage noir sur la terre.
Alors ces entités-là, lorsqu’elles viennent sur une
sphère telle que la terre et qu’elles arrivent à se concrétiser sur un plan
physique, ces entités abordent la terre comme vos scientifiques abordent une
autre planète. Ils cherchent à comprendre comment est née la vie et comment se
maintient cette vie.
Mais ces extraterrestres-là ne sont que très très peu
nombreux, parce qu’ils ont énormément de mal à créer cette contracture du
temps. Étant donné qu’ils sont essentiellement des scientifiques dans un
comportement concret, ils ont toutes les peines du monde à maintenir l’énergie
et à maintenir la relation qui doit y avoir entre l’esprit et la matière pour
contracter le temps. Donc cela représente des difficultés qu’ils ne sont pas capables
d’assumer très souvent.
La plupart des extraterrestres qui viennent sur la terre
ou qui survolent votre terre, sont avant tout des êtres venus d’une autre
dimension comme je viens de l’expliquer, d’un futur, de votre futur. Ce qui ne
veut pas dire que dans la soucoupe il y a votre moi supérieur, ou je sais quoi d’autre
dans une vision future. Ils sont différents de vous, mais ils sont votre futur.
De la même manière que l’enfant représente votre futur.
Ils viennent donc dans la mesure où cela représente pour
eux un acquis initiatique de regarder les autres sphères, et ils viennent dans
d’autres cas où ils sont appelés. Ces cas-là sont très restreints, parce que la
hiérarchie planétaire ne peut pas trop utiliser leur énergie, ni leur taux
vibratoire très différent de celui qui est assimilable par les hommes.
L’homme arrive très bien à assimiler, dans la mesure où
elles sont transformées, les énergies de son propre système solaire, mais cela
lui devient très difficile de prendre et d’intégrer les énergies venant d’autre
système solaire ou d’autre constellation. C’est un peu comme si l’on essayait
de transfuser du sang d’un certain groupe, dans le corps d’un homme ayant un
tout autre groupe. Il se passe le même choc et le même rejet.
Alors pourquoi faisons-nous appel de temps en temps à ces êtres-là ?
Non pas parce que leur énergie est primordiale et
nécessaire, mais pour opérer de temps en temps des mutations. Et c’est cela qui
intrigue, mais qui intrigue l’être humain: les mutations.
Quelle mutation pouvons-nous opérer lorsque l’on fait rencontrer un taux
vibratoire terrestre et un taux vibratoire extraterrestre ?
Tout simplement une amélioration de la race, et c’est ce
qui s’est déjà passé comme je l’ai déjà dit, mais c’est ce qui n’aura plus
lieu, comme je vous l’ai déjà dit aussi. Parce qu’il y a une accélération du
pouvoir qui est en l’homme, mais il n’y a pas une accélération de son taux de
conscience, et c’est pour cela que l’alliance ne sera plus du tout faite, plus
jamais sous aucun prétexte.
Ce qu’il faudra donc et avant tout viser pour tout le
reste de la manifestation, c’est avant tout le développement de la conscience,
et non pas le développement du pouvoir.
Si l’alliance comportait des désavantages, elle a donné
lieu aussi à certains avantages. Cela a permis la venue de Maîtres de la
hiérarchie de Vénus, puisqu’à ce moment-là sur la terre, il n’y avait pas eu
d’humanité pour pouvoir dégager des individus capables d’être disciples,
initiés, ou maîtres.
Donc il faut comprendre, que les premiers initiateurs de
la race humaine ne viennent donc pas d’un cycle terrestre, mais ils viennent
d’un cycle que l’on approprie à Vénus. Et ce croisement entre ces deux taux
vibratoires, terrestre et extraterrestre, a permis aux Maîtres de la hiérarchie
d’accélérer certains processus alchimiques pour développer, un petit plus
rapidement que prévu, des disciples pouvant très tôt assumer l’évolution de
leur race et devenir eux-mêmes des guides de leur race.
Le but n’était pas de faire guider la race par des
extraterrestres, mais de créer des guides, qui viennent de leur propre race,
afin de guider leur propre race. Il n’y a jamais meilleur guide que celui qui
vient de la race, qui enseigne et qui essaye de la développer.
À cause de toutes les mémoires akashiques, qui sont
inscrites non seulement dans l’akasha de la Terre, mais aussi dans les gènes
même de la molécule, les gènes de la race. Ainsi celui qui est capable d’être
le guide de la race, parce qu’il vient de sa race, aura tout l’acquis de sa
race, et ainsi, il saura davantage transporter l’initiation.
Prenez un individu qui vient d’une autre race, d’une
autre planète, qui est donc constitué autrement, peut-être pas physiquement
mais vibratoirement, il va être un très mauvais transmetteur pour l’initiation,
parce que l’individu, l’homme dans tout ce qu’il est, est un transmetteur
vibratoire.
Alors s’il vibre d’une certaine façon, parce que
constituer d’une certaine manière, il va appeler une énergie qui lui correspond
et la distribuer de la façon qui lui correspond. Si les hommes de la terre ne
correspondent pas à ce taux vibratoire, ou ce taux d’unité de l’énergie,
automatiquement l’initiation ne peut pas avoir lieu.
C’est pour cela qu’il a fallu au début de la création de
l’humanité, essayer de créer le plus vite possible des guides et des initiés
propres à la race de la terre, pour que toutes les entités venant d’autres
sphères, puissent se retirer et permettre ainsi une véritable évolution de la
race. Car si des êtres venus d’autres sphères, avaient continué à être vos
maîtres, à être vos initiateurs, vous n’auriez pas pu arriver là où vous en
êtes, à cause de cette différenciation.
Chaque humanité dans l’univers est différente, pas
forcément par l’aspect, pas forcément par le nombre de chakras ou quoi que ce
soit d’autre, mais par le type énergétique et les échanges énergétiques que les
chakras ont entre eux, que les molécules ont entre elles et que toutes les
autres notes vibrations de l’aura échangent avec l’âme. Ce qui fait, qu’une
race reste spécifique, qu’un individu est spécifique, et il faut respecter
cette spécificité.
De la même manière, lorsque dans une famille il existe
plusieurs enfants, forcément, chaque enfant est né de son père et de sa mère,
mais il est spécifique, son destin sera particulier même s’il a des
ressemblances au niveau de l’âme ou quoi que ce soit, il est différent de son
frère, de sa sœur. Il en est de même pour les grandes familles que nous
appelons cosmiques et qui sont en fait les raisons mêmes de la différenciation
des humanités.
Chaque famille cosmique ou chaque foyer d’âmes est
constitué par les rayons de l’univers, mais chacun de ces foyers va réclamer,
pour son expression, une humanité spéciale. C’est-à-dire que les gens d’un
certain rayon cosmique, vous connaissez les sept rayons, comme il existe les
sept pouvoirs, les sept couleurs etc., chacun de ces sept rayons, chacun de ces
sept foyers d’âmes, va réclamer un univers spécial.
Ce qui fait que lorsque les hommes croient appartenir à
tel rayon ou à tel autre, ils se trompent, ils sont en expérience à l’intérieur
d’un aspect de leur rayon majeur, soit le rayon de leur monade, de leur soi
supérieur si vous préférez.
Donc, la vérité, c’est que les individus de par leur moi
supérieur ou leur monade, sont typés parce qu’étant issus d’un rayon spécial,
et qu’ils s’incarnent dans une humanité soit dans une sphère d’évolution qui
correspond au développement de ce rayon-là.
Ce qui fait, qu’après des cycles d’évolution et de
réincarnation, un homme peut se dire appartenir à tel ou tel rayon différent de
sa monade, c’est qu’un rayon contient tous les autres, qu’un rayon ne peut être
pleinement assumé que dans la mesure où tous les sous-plans de ce rayon, donc
tous les autres rayons ont été aussi maîtrisés.
C’est-à-dire qu’un individu appartenant au troisième
rayon, ne pourra être, de par son moi suprême et sa monade, pleinement ce
troisième rayon, que dans la mesure où il aura maîtrisé tous les aspects de ce
rayon, soit tous les autres rayons. Et ainsi à tort, il va s’identifier au
rayon deux, au rayon un, au rayon six, au rayon sept etc.
C’est un peu comme si, appartenant à une couleur
spécifique, les individus devaient quand même passer par toutes les autres
couleurs pour pouvoir pleinement assumer leur couleur déterminante. C’est ce
que nous appelons les familles cosmiques. Et ce sont ces êtres-là qui
s’incarnent par des vagues successives, les unes après les autres.
Que sont donc les extraterrestres au milieu de tout cela ?
Les humanités qui vous ont précédés. Ce qui ne veut pas
dire que ce sont des gens qui ont terminé leur évolution, mais de par leur
évolution, ils ont connu les états que vous connaissez, et ils sont allés plus
loin. Ce qui fait que chaque fois, que vous entendez un rapport sur une
rencontre extraterrestre, et qu’il n’y a pas la notion :
« Attention, petits enfants, nous aussi nous avons connu cette chose et
nous vous mettons en garde. »
S’il n’y a pas ce discours-là, cela veut dire que ce
n’est pas réellement un contact extraterrestre et que cela est peut-être même
de l’invention. Mais comme je vous l’ai déjà dit, il faut que l’individu ait un
rapport juste avec tout ce qu’il découvre.
Il est déplorable de voir que les gens s’accrochent à la
théorie extraterrestre comme un mystique s’accroche à son Dieu. Le mystique a
tort et l’homme qui s’accroche aux extraterrestres a tort aussi. Car ce qui
compte, c’est que l’homme se sente lui-même un individu libre et actif, pouvant
régir sa sphère personnelle. Ainsi il pourra aller à la rencontre des autres
sphères, des autres entités, sans aucun problème. Il n’y a pas de magie, il n’y
a rien d’exceptionnel, c’est tout simplement l’éclosion et le mouvement de la
vie.
3. L’AURA ÉNERGÉTIQUE DE LA TERRE
Questions :
Le réseau énergétique de la planète est-il suffisamment
stable et équilibré pour répondre adéquatement aux forces et énergies nouvelles ?
Par exemple, quels sont présentement les résultats de la
déchirure du réseau éthérique planétaire provoquée par l’usage de la bombe
atomique durant la dernière guerre et actuellement lors de chaque essai
nucléaire ?
À propos des armes nucléaires et surtout des déchets
nucléaires qui transforment notre terre en une super-poudrière, les
scientifiques vont-ils trouver un moyen de neutraliser ce danger, de
reconvertir cette énergie ?
Avec toi il faudrait que j’aie trente-six cerveaux et
trente-six bouches à la fois, parce que tes questions ont chaque fois plusieurs
niveaux. Mais il se trouve que l’unité de temps simplifie la chose et que je ne
peux parler que d’une chose à la fois, heureusement pour vos deux oreilles
d’ailleurs.
Donc parlons du plan éthérique. Le plan éthérique est-il
assez solide, comme on vient de me le demander, pour assumer la transformation
initiatique qui est attendue de la part des hommes ?
La question renverse le problème. Ce qu’il faut se
demander, c’est si les hommes ont un corps suffisamment solide pour accepter la
transformation qui a déjà eu lieu dans le corps éthérique de la terre, afin que
cela ait lieu dans le corps éthérique de l’homme.
Mais l’homme ne voit jamais la position du point où il se
trouve, il ne peut pas penser que c’est lui-même qui doit changer les choses,
il faut qu’il ait toujours d’autres responsables, d’autres issus, ou d’autres
supports.
Mais lui-même, quand va-t-il se prendre en charge, quand
va-t-il commencer à régir la planète et sa vie et à fusionner avec elle.
L’aura de la terre, celle qui vous fait tant de soucis,
n’est pas du tout en mauvaise santé, parce qu’il faut différencier deux auras
en fait, c’est pour cela qu’il y a confusion.
Les hommes imaginent l’aura de la terre, comme étant
celle qui est composée par toutes les auras humaines, les actions et les
pensées humaines. L’aura de la terre, est en fait, l’aura du Dieu planétaire et
cela est complètement différent. Car si l’aura de la terre était soumise à
l’aura de l’humanité, la terre aurait déjà péri dans les plus grandes et plus
chaudes cendres que l’univers n’ai jamais connues.
Donc il y a deux auras, celle de l’humanité et celle du
Dieu planétaire. L’aura de l’humanité se développe et tire sa vitalité de
l’aura du Dieu planétaire et de sa condensation représentée par la nature. Ce
qui fait que lorsque vous attaquez la nature, vous attaquez le Dieu planétaire
personnellement, jusque dans son foie, jusque dans ses reins et jusque dans ses
yeux. Il faut apprendre à respecter son corps et sa chair.
Lorsque vous voyez des arbres, vous n’avez pas affaire à
des arbres, vous avez affaire aux poumons du Dieu planétaire. Que pensez-vous
de ce microbe qui vient attaquer vos propres bronches ? Vous êtes en colère,
vous êtes malade et vous essayez de combattre le microbe, vous essayez tout pour
vous débarrasser du microbe.
Alors imaginez quel est le problème du Logos planétaire,
de ce Dieu planétaire, lorsqu’il s’aperçoit que vous vous comportez en microbe.
Imaginez toute sa souffrance, lorsqu’il doit prendre la décision :
« Est-ce que je le chasse comme un microbe, ou est-ce que j’endure encore
la maladie qu’il me fait supporter. Et si je suis contaminé, étant donné que
mon corps astral extériorise l’astral des hommes, un jour il sera lui-même
malade. »
Ainsi est vérifiée la loi qui dit que tout ce qui est en
bas est comme ce qui est en haut.
Créez le cancer dans la nature et vous l’aurez jusque
dans votre ventre, votre cœur, votre cerveau, votre moelle épinière.
Naturellement celui qui l’aura créé le premier, ne sera pas le seul à en
souffrir, des millions d’innocents souffriront à cause de lui.
Pour revenir au corps éthérique, que se passe-t-il actuellement ?
Il y a une intensification, une sorte d’électrisation du
corps éthérique de la terre, pour que l’homme soit capable d’intégrer un taux
vibratoire différent, lui donnant accès à un plan de conscience différent. Il
n’y a pas capacité, possibilité de changer de plan de conscience, s’il n’y a
pas une énergie qui sous-tend ce changement et qui amène ce plan de conscience.
Comme je l’ai déjà dit mille fois, conscience égale
énergie et énergie égale conscience. Et lorsque vous vous mettez sur le taux de
conscience X, vous avez conséquemment toutes les énergies X de ce taux de
conscience.
De la même manière lorsque l’on veut initier des hommes,
et à plus forte raison une humanité, il faut lui donner l’énergie pour le
faire. Sans l’énergie, l’homme n’arrive pas à découvrir le plan de conscience.
Et l’énergie dans ce cas-là n’est pas à être considérée comme un carburant,
comme un stimulant, qui le fera monter. Il faut considérer l’énergie comme
l’avant-garde du plan de conscience, c’est-à-dire qu’il ne faut pas résumer
l’énergie à l’énergie, mais qu’il faut y voir toute la conscience.
Ainsi les Maîtres envoient un plan de conscience. Ce plan
de conscience pour devenir une objectivité, un état d’âme dans chacun des êtres
humains incarnés, va utiliser le principe dynamique qui la constitue et que
vous, vous appelez l’énergie.
Mais en fait il ne faut jamais, jamais dissocier
l’énergie de la conscience, sinon vous ne comprendrez rien au principe
initiatique et vous serez parmi tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir
obtenu la vision du maître, de ceci ou de cela, alors que vous méditer, que
vous faites du yoga, que vous êtes des ascètes etc.
Énergie et conscience sont une seule et même chose.
Donc, pour faire obtenir un plan de conscience à une
humanité de façon générale, il faut d’abord précipiter ce plan de conscience
dans l’astral, puis dans le plan éthérique de la planète, pour espérer que les
hommes suffisamment évolués et sensibles soient touchés, soient inclus dans ce
plan de conscience, et qu’ils le concrétisent dans la matière, jusque dans la
molécule, jusque dans l’atome physique, et que cela déclenche tout un processus
d’initiation, même si cela se passe inconsciemment au niveau des autres hommes.
Ainsi l’énergie circulant, permet au plan de conscience
attendu de circuler lui aussi, et c’est cela qui perturbe l’humanité. Chaque
fois qu’il y a un changement de plan de conscience, il y a cette énergie, cette
conscience qui circule et qui essaie de trouver les cerveaux, les chakras, les
individus, les évolutions appropriées, pour devenir une objectivité, une
réalité manifestée.
Les problèmes viennent lorsque l’homme, pas encore
suffisamment ouvert, pas encore suffisamment subtil, est suscité par ce plan de
conscience. C’est en fait comme un individu enfermé chez lui alors que l’on
frappe très fort à sa porte d’entrée :
« Ouvre-moi, je suis plein de soleil, je suis plein de lumière. Si tu ne me
permets pas d’entrer, je vais devoir brûler tes murs, parce que mon devoir
c’est d’entrer. Comme l’eau d’un torrent je me répands partout et j’imprègne
tout. Telle est la nature de mon action. »
Une énergie initiatrice est toujours une énergie que l’on
doit considérer comme un solvant, quelque chose qui va dissoudre. Une énergie
initiatrice est toujours quelque chose qui va d’une certaine manière, par son
acidité, dissoudre les nœuds, les blocages, les idées archaïques, les principes
arriérés, les réactions anciennes, pour faire place à une nouvelle dimension, à
un nouveau champ de liberté.
Est-ce que le corps éthérique de la planète se porte bien ?
Oui, celui qui constitue votre plan spirituel et qui
reçoit l’impact spirituel des Maîtres se porte très bien. Il n’est soumis qu’au
rayonnement du Maître et le rayonnement du Dieu planétaire.
Par contre celui de l’humanité ne va pas bien du tout.
Parce que cette aura est directement liée aux pensées, aux actions des hommes,
et aussi à la nature astrale de toutes les entités, qui ont pu depuis des
milliers d’années avoir une relation avec les hommes. D’où la phobie, pour
certaines écoles, de se distancer des médiums et même de jeter le médium dans
le feu ardent de la purification.
Tant qu’il y aura des points d’ancrage pour les entités
du bas astral, il y aura pénétration du bas astral dans l’aura de l’humanité,
d’où la contagion possible. Alors que si, comme le dit justement la prière que
vous récitez en début des travaux comme ouverture, « que les portes du mal soient
scellées », il ne s’agit pas de claquer la porte au diable. Que soit scellée la
porte du mal, veut dire, que de façon déterminée, soit close la relation du
physique avec le bas astral. Ainsi toute l’origine du mal ou de ce qui
assombrit le destin de l’humanité, sera définitivement coupée.
Pourquoi est-il très important de se couper de ce bas astral ?
La plupart des individus, dans la mesure de leurs
vibrations, de leurs dépressions, de leurs maladies ou de leur manque
d’évolution, sont plus en rapport avec le bas astral, que quoi que ce soit
d’autres. Ils sont investis par les vibrations de ce bas astral, voire même les
entités de ce bas astral, qui les poussent à produire de plus en plus de
rayonnements négatifs, voir à s’abîmer aussi de plus en plus dans leurs débauches,
ou dans leurs crimes.
On confond toujours les énergies d’involution avec le bas
astral, ce qui fait que l’on ne comprend rien aux histoires du diable et du bon
Dieu, et que l’on associe trop vite le diable aux énergies d’involution, et
c’est faux.
Les énergies d’involution sont nécessaires à la vie comme
les énergies d’évolution, soit le positif le négatif, le blanc le noir, le
froid le chaud, le conscient et l’inconscient en quelque sorte. Les
énergies d’involution ne sont pas plus que des énergies qui deviennent de plus
en plus inconscientes pouvant par là même créer la matière.
Lorsque l’on regarde l’arbre de la vie qui a sa
transparence dans les cieux, forcément toutes les énergies sont positives.
Lorsque l’on regarde l’arbre de la vie, qui est projeté dans la matière, il est
négatif, mais cela ne veut pas dire qu’il est diabolique, il est
involutionnaire.
C’est-à-dire que volontairement, l’énergie de la
conscience lui a été retirée pour devenir seulement un potentiel vibratoire,
car l’énergie est à différencier de la vibration. La vibration concerne
toujours un plan physique, l’énergie toujours un plan subtil.
Où est le diable dans tout cela ?
Le diable, c’est ce que l’on a associé ésotériquement à
toute la horde des entités du bas astral.
Que sont les entités du bas astral ?
Elles sont de plusieurs natures. D’une part il y a les
entités qui sont là depuis toujours, depuis l’instant de la création, et qui
sont en fait les futures âmes de tous les éléments que ce soit de la nature,
des minéraux ou de quoi que ce soit de dur, de tangible, de concret, et qui
n’ont pas de système d’évolution comme l’homme. Il ne faut pas toucher à ces
entités-là. C’est le réservoir de la survie de la matière en tant qu’énergie.
Puis il y a le bas astral créé par l’humanité. Il faut
savoir que l’homme, lorsqu’il agit, lorsqu’il pense, lorsqu’il décharge des
émotions, il crée une vibration, il crée une forme, ainsi l’homme lui aussi
géométrise.
C’est pour cela que dans les auras on peut voir des
formes, en plus des couleurs, qu’elles soient géométriques, ou symboliques.
L’individu capable de voir ces symboles et ces formes est un clairvoyant qui a
donc accès à la vision du corps bouddhique, alors que la plupart du temps,
l’individu ne voyant que des couleurs, n’a accès au maximum qu’au corps astral,
rarement au corps causal qui lui aussi émet des couleurs.
Donc ces entités qui sont dues à l’évolution de l’homme
et à toutes les actions de l’homme, ne sont pas nées de par une loi nécessaire
à la création. C’est ce qui est exprimé dans le livre sacré, lorsqu’il est dit
: qu’il faudra nettoyer les Cieux, avant que l’homme soit nouveau. C’est ce qui
a permis à Jésus de dire que l’homme devait renaître.
Lorsque l’humanité s’approche d’un nouveau plan
initiatique, comme l’homme individuel, il vous faut, dans un premier temps,
être complètement nettoyés de l’astral, et c’est ce qui se passe à l’heure
actuelle. Un homme, en tant qu’individu, peut facilement nettoyer son astral,
c’est ce qui va ressortir en tant qu’épreuve ou en tant que Karma, et ainsi,
individuellement, il va pouvoir aller prendre son initiation.
Mais lorsqu’il s’agit d’initier toute une humanité, même
si l’on essaye de répartir le karma de façon individuelle, il y a un karma de
masse, un karma collectif qu’il faut absolument purger, afin que ces entités du
bas astral, fabriqués par l’humanité involutionnaire, soient complètement
dissoutes.
C’est ce qui crée parfois des furoncles comme la guerre,
les crises, comme tous les problèmes que vous connaissez, que ces problèmes
soient sociaux, politiques, ou quoi que ce soit d’autre. C’est une façon
d’évacuer, de brûler, dans une prise de conscience générale, ces entités-là.
Cet éthérique de la planète vous devez vous en occuper,
et c’est ce que je vous ai déjà dit mille fois, et c’est ce que je vous ai même
dit de faire en vous proposant des prières collectives. C’est ce dragon que
Mickaël doit terrasser, et en le terrassant, il permet au Christ de se révéler.
Qu’en est-il maintenant de toute la recherche nucléaire
et plus principalement comme on me l’a demandé des déchets nucléaires, et de
l’impact des explosions nucléaires ?
Il ne faut pas tourner au tragique tout ce qui est
nucléaire. Certes, il y a là un danger, mais comme tous les dangers sont
significatifs de chaque âge, l’individu ou plutôt la masse des hommes a
tendance à y voir tout le drame dû à son âge, à son type d’évolution. Ainsi la
grande peur à l’heure actuelle est le nucléaire, autrefois c’était autre chose
et demain ce sera encore autre chose.
Pourquoi le nucléaire aujourd’hui ?
Parce que tout simplement l’individu qui n’en a pas
encore absolument la maîtrise, doit passer de toute façon à des applications et
à des expérimentations poussées. Ce qui fait le grand drame entre ceux qui sont
pour et ceux qui sont contre le nucléaire, ne se résume qu’à cela, aux
expérimentations. Parce que la recherche dans le sens du nucléaire ne doit pas
être abandonnée.
Il faut au contraire, comme je vous l’ai déjà dit,
poursuivre, parce qu’à la clé il y a une grande découverte. Une découverte
d’une immensité que l’homme ne peut imaginer, qui est capital pour son
évolution et le développement de son entendement.
Il faut donc que les hommes s’entendent, pour que les
expérimentations et les utilisations soient faites de façon raisonnable. Mais
il n’y a pas que le nucléaire qui soit un danger, car lorsqu’il s’agit de faire
utilisation raisonnable, toutes les énergies sont un danger, qu’elles soient
nucléaires, magiques, ou quoi que ce soit d’autre. Vous n’avez pas que le
nucléaire pour détruire la planète, il y a bien d’autres armes beaucoup plus
dangereuses que le nucléaire.
Par le nucléaire, admettons qu’il y ait une explosion.
Cela détruirait l’humanité c’est certain, mais cela ne détruirait pas la
planète. Parce que l’énergie étant semblable à l’énergie, le nucléaire étant de
l’énergie, il y a destruction d’une certaine créature, mais il n’y a pas
destruction de la planète, qui elle-même n’est qu’un agglomérat d’énergie.
C’est un peu comme si l’on essayait de noyer un poisson.
On n’y arriverait pas, parce que le poisson vit dans un élément qui est l’eau,
donc l’eau ne pourra jamais lui faire de mal.
Le nucléaire ne pourra jamais détruire la vie dans la planète,
pas plus que perturber les ondes électromagnétiques d’une planète à une autre,
parce que le nucléaire est de l’énergie. Par contre cela risque fortement de
détruire à l’humanité, mais ça, c’est différent et il ne faut pas confondre les
deux.
Il y a des armes beaucoup plus dangereuses que le
nucléaire qui risquent d’effondrer les équilibres et les harmonies qu’il y a
dans la nature, et ce sont les armes chimiques et biochimiques. Et puisqu’on en
parle moins, puisqu’on en parle peu, l’homme, l’opinion publique, n’en fait pas
état et n’en crée surtout pas une source de peur, alors que la peur devrait
plutôt se situer là.
S’il y a une explosion nucléaire comme je vous ai dit, il
y a destruction des corps, mais au bout d’un X temps du retour des énergies, la
vie redevient possible, et cela a déjà été prouvé, car cela s’est déjà passé.
Par contre lorsqu’il y a une contagion, s’il y avait,
pouvons-nous l’imaginer, une guerre chimique, une guerre faite à partir de
bactéries complètement inventées par les hommes, par la folie de l’homme, il
n’y aurait aucun moyen d’anéantir ces créatures, aucun moyen de redécouvrir un
équilibre.
Il y aurait mutation et la terre ne redeviendrait qu’un
caillou. Un caillou qui serait abandonné à un système d’évolution, dont
personne ne voudrait s’occuper, parce qu’il n’y aurait pas d’âmes à investir
dans ces créatures.
Cela revient donc à parler des bactéries et du microbe.
Si le microbe ou la bactérie que crée l’homme peut perturber l’équilibre de la
terre et de l’univers, qu’en est-il donc du microbe et de la bactérie,
communément connus par l’homme et que la nature produit.
Quelle est leur réalité ?
Il ne faut pas voir le microbe comme étant un ennemi de
l’homme, il ne faut pas voir non plus le virus comme étant l’ennemi de l’homme,
pas plus que la bactérie. Il faut comprendre qu’ils sont des corpuscules, des
petites créatures qui n’ont pas encore trouvé d’alliance avec l’homme, et c’est
là toute la difficulté.
Il faut donc comprendre que tout ce qui est microbe,
virus et bactérie, sont un réservoir d’entités, qui vont devenir plus tard des
créatures, que ce soit au niveau minéral, végétal ou animal, et qui n’arrivent
pas à s’adapter avec le règne dominant, le règne humain. Dans la mesure où le
règne dominant humain ne respecte pas lui-même certaines lois de l’équilibre,
certaines lois de la nature, ou certaines lois cosmiques, toute cette faune qui
est là pour maintenir la vie, pour la renouveler, la redistribuer, la détruire
et la recréer, rentre en conflit.
Alors que tant que l’homme se situe dans un parfait axe
d’harmonie avec les lois de la nature, le microbe, le virus ou la bactérie,
sont dominés par lui et ne peuvent jamais lui apporter de maladie. Mais ceci
dans le cadre des bactéries, virus ou microbe, qui sont engendrés par la nature
et qui sont donc le manteau régénérateur de la nature. Si l’homme en produit
des nouveaux alors ce manteau régénérateur ne peut plus avoir lieu, l’homme
étant attaqué, va se voir transformé.
Imaginez qu’un virus X ou Y, inventé par l’homme soit
répandu et que les hommes en soient atteints. Naturellement dans un premier
effet il y aura la mort. Mais il y aura ensuite persistance du virus, à l’état
latent, qui va se reproduire et qui va contaminer les autres générations.
Ce qui fait que, par exemple, si ce virus X concernait
plus particulièrement le foie, les autres générations vont se voir être
transformées dans cette région-là du corps, vont avoir une atrophie du foie, ou
un développement du foie, ou bien, le foie va décider de créer un autre travail
que celui que la nature lui a donné. Et ainsi, l’homme risque de se dégrader
par mutation et devenir un véritable monstre, parce que le manteau régénérateur
de la nature aura été transformé.
Si vous voulez combattre utilement, combattez ces armes-là et laissez
tranquille le nucléaire.
Ce qui ne veut pas dire que vous n’avez pas le devoir de conscientiser
les hommes responsables du nucléaire. Car, toute chose qui est faite sans
responsabilité, toute chose qui est faite sans précaution, peut amener des
conséquences dramatiques.
Donc ce qu’il faut absolument développer chez les hommes,
c’est avant tout une pleine responsabilité de leurs actes, vis-à-vis des autres
êtres humains qui risquent de pâtir de leurs actes. Mais laissez le nucléaire
tranquille, et occupez-vous plutôt des armes directes, qu’elles soient
chimiques ou simplement à balles, ou quoi que ce soit d’autre, occupez-vous
vraiment de l’arme qui tue, au lieu de vous battre pour une potentialité qui
n’arrivera de toute manière jamais.
Des accidents, certes, sont inévitables, parce que les
accidents reposent sur la responsabilité, la compétence et l’intelligence
humaine. Mais une destruction, ne la craignez pas, elle n’aura jamais lieu,
jamais, jamais, jamais.
Et j’en donne pour preuve le fait que, même de façon
inconsciente, aucun homme n’a décrété l’établissement, soit de centre de
recherches, ou de centre de production d’énergies sur les lieux qui vont être
touchés par les transformations géologiques de la terre. Aucun de ces lieux-là
ne se trouve fourni en centrale nucléaire ou centrale de recherches.
Naturellement vous pouvez dire que certaines sont
implantées dans des endroits suspects. Oui, tous les endroits sont suspects,
mais ce ne seront pas ceux qui vont être touchés par les transformations
géologiques de la terre. N’ayez aucune crainte, battez-vous pour ce qui est
concret, battez-vous pour ce qui est réel et pas pour des fantômes dans des
placards.
Celui qui dirige la conférence dit :
Nous sommes arrivés au terme de cette longue communication. Nous vous
remercions et nous attendons une conclusion si vous désirez en faire une.
Tout ce que je voudrais dire, pour terminer, bien que mon
message n’ait jamais de fin, car si je m’arrête d’utiliser cette bouche, je me
perpétue à travers tous les esprits de bonne volonté et à travers tous ceux qui,
par leur force et leur communion permettent à la vibration, ou à leur Maître,
de perpétuer un service et un acte de bonté.
Pour terminer la séance, je dirais tout simplement et
comme d’habitude, ayez l’espoir. Si je vous parle, tel que je vous parle,
depuis mon ciel, ce n’est pas parce que je suis quelqu’un de différent de vous.
Je suis simplement quelqu’un qui a pu dire je suis, quelqu’un qui a pu
comprendre qui il était, quelqu’un qui a pu admettre tout ce que les lois
cosmiques développent en évidence tout autour de la planète, et à chaque
instant de la vie. J’ai eu les yeux pour voir et l’oreille pour entendre.
Tout ce que je dis, n’est pas quelque chose à laquelle
vous devez croire, tout ce que je vous dis, n’est pas des concepts auxquels
vous devez vous attacher et ne vivre que pour cela et ne penser que pour cela.
À quiconque qui prendrait ce chemin, je lui retirerais la
foi qu’il a en moi, et ainsi de mon ami, il deviendra mon ennemi. Je retire la
foi, afin que l’homme pense de par lui-même et non pas de par moi, parce que
j’ai parlé et qu’il aime. Cela, je ne le veux pas. Je préfère qu’il devienne
ennemi de ceux qui ont le service vis-à-vis de moi, plutôt qu’il reste mon
serviteur, car je ne veux aucun serviteur.
Je ne veux pas, m’ayant écouté, que vous vous disiez en
vous-mêmes ou dans l’espoir que je vous entende, je suis ton serviteur grand
frère, ou Maître prend moi sous ton aile, adombre-moi, afin que j’exécute un
service. Cela, je ne le veux pas, je retire mon oreille, mon œil, mon aile et
je m’en vais très loin dans le fond du cosmos, en me promettant de ne plus jamais
revenir parmi les hommes.
Je ne suis pas seul lorsque je viens vous voir. Il y a au
contraire tout un frémissement d’ailes, nous sommes plusieurs présences. C’est
pour cela que nous pouvons et que nous admettons des chapitres différents
d’expressions, donc diverses questions. Chacun ayant son dossier, sa capacité à
parler dans tel ou tel aspect de la science concrète, ou de la science
métaphysique.
Quel est donc notre effort ?
Notre effort n’est pas de développer en l’homme ou sur la
terre une nouvelle religion, pas plus que de lui apporter un nouvel espoir.
L’espoir n’est pas bon pour l’homme, lorsqu’il espère en un Dieu, en un
extraterrestre, ou en un initié. Il n’est plus un homme, il est un animal, et
je veux que vous compreniez cette chose.
L’homme qui espère en un Dieu, l’homme qui espère en un
guide, en un messie, ou en un extraterrestre, est un animal, parce que l’animal
se comporte de la sorte. Il observe le chef du troupeau et il obéit au chef du
troupeau, ou il observe son maître et il obéit au maître.
Mais Dieu n’a pas créé ses fils pour pouvoir être le
maître-chien de la horde de ses créatures. Comme je vous l’ai dit mille fois,
les lois, puisque tel est le mot que vous utilisez, ne sont pas des lois
auxquelles vous devez obéir. Les lois sont des principes, d’équilibre,
d’harmonie, que l’homme doit découvrir, et s’il n’en était pas ainsi l’homme
n’aurait jamais existé, car dès le premier instant où il aurait bafoué la loi,
il aurait été détruit et toute sa descendance n’aurait pas eu lieu.
Donc n’essayez jamais d’obéir à un Maître, n’essayez
jamais d’obéir même à un Dieu. Essayez simplement d’être vous-mêmes, et par là
même, vous comprendrez quel est le sens véritable de l’obéissance. Certes,
l’obéissance est nécessaire, mais quelle obéissance ?
Non pas l’obéissance qui dit que, tu dois faire parce que
cela est exigé, ou parce que je l’ai dit. L’obéissance, qui est attendue de
l’homme, est la connaissance qu’il obtient en lui-même, lorsqu’il s’aperçoit de
ce qui est juste, de ce qui est nécessaire.
Ainsi, lorsqu’un initié se manifeste sur la terre, et
qu’on lui dit : tu devras mourir, tu devras souffrir, tu es sacrifié. Cet
initié ne va pas obéir au Maître et lamentablement traîner sa croix. S’il est
capable de prendre sa croix, de la porter, donc d’obéir à la loi de sacrifice
que le cycle a déterminé et que les Maîtres lui ont donné, c’est parce qu’avant
tout il obéit non pas aux Dieux, mais aux hommes, donc à la nécessité.
Lorsqu’un Christ meurt, ce n’est pas pour obéir à sa
propre loi, ou à la loi des Maîtres, ni même à Dieu qui est au-dessus de lui,
c’est pour obéir à vous.
En fait qui sont les vrais maîtres, les maîtres des Maîtres ?
Ce sont les hommes, les hommes inconscients, les hommes
ignorants, les hommes débauchés, non initiés, profanes et profanateurs. Parce
que c’est cette masse d’hommes qui va déterminer le nombre de nécessité,
auxquels vont devoir répondre les guides, les initiés, les Maîtres et les
Dieux. Et ainsi le Maître tout aussi grand soit-il, s’abîme et s’abaisse à
répondre à la nécessité des hommes profanes et profanateurs.
Donc qui est le maître de l’autre ?
Toi qui es disciple et qui crois devoir obéir à un
Maître, réfléchis à cette chose et comprends bien qu’à l’instant où tu veux
obéir à ton Maître, tu obliges ton Maître à t’obéir. Parce que tu te trouves
dans un état non initié, pas encore développé, pas encore assez subtil, et que
le Maître va devoir tout programmer, tout sacrifier, pour développer tout ce qui
en toi n’est pas développé.
Naturellement il va exiger de toi certaines choses, et tu
croiras que tu devras obéir. Tu ne devras pas y obéir parce qu’il te l’aura
dit, tu devras y obéir parce que tu sais, de conviction intime et intérieure,
que cela est juste, que cela est bon et que cela est la loi de l’univers, la
vie même de l’univers et que tu te tuerais, tu te renierais en ne le faisant
pas.
Je veux que vous réfléchissiez sur cette notion
d’obéissance et de liberté, parce que tant que l’homme n’aura pas compris
exactement ce qu’est la liberté, il n’aura pas compris non plus ce qu’est
l’obéissance et que faire avec. La seule obéissance que doit le disciple, c’est
donc vis-à-vis du plan, et pas vis-à-vis de son Maître, ni vis-à-vis de Dieu.
Il doit obéissance au plan, mais qui dit plan, dit les hommes, donc la
nécessité pour les hommes.
Le plan c’est cela, le plan ce n’est pas un idéal que les
Maîtres ont créé. Le plan c’est la somme des nécessités qui, en provenance
d’une certaine civilisation, va faire appel à un certain nombre de réponses,
qui vont être apportées par les Maîtres, les guides, les initiés.
Lorsque vous imaginez le Maître, ne le cherchez pas comme
s’il était votre lanterne, votre initiateur, votre idole, celui qui vous
manque, celui à qui vous devez obéir. Sachez qu’il est une réalité, qu’il est
tangible, qu’il peut venir à chaque instant, parce que tel est son amour et
telle est aussi la loi qui le régit, c’est la présence.
Sachez qu’il est un principe, un principe qui tient le
monde comme il tient aussi l’évolution des individus. Et essayez d’être utile
au Maître au lieu de pleurer, de crier, de faire des pieds et des mains, de
taper le sol, de réclamer, et je ne sais quoi d’autre d’enfantin. Au lieu de
réclamer votre Maître, soyez plutôt quelqu’un qui est utile au Maître, et immanquablement
vous le trouverez.
C’est comme l’individu qui veut absolument transporter de
l’eau et qui pense d’abord trouver la source.
Erreur.
Trouve ta marmite et lorsque tu iras à la source tu auras
de quoi transporter de l’eau pour tes frères. Mais si tu vas à la source
simplement avec tes mains, certes tu la trouveras, mais tu ne pourras rien
ramener.
De la même façon, les êtres qui cherchent leur Maître
parce que telle est l’impulsion humaine, ne peuvent rien ramener. Certes, eux,
ils auront bu, certes ils se seront développés, ils auront acquis, mais ils ne
pourront rien ramener.
Ce qu’il faut donc avant tout et spécialement à l’heure
actuelle, c’est entrer dans le service et devenir des disciples actifs, et pas
des disciples contemplatifs. Il faut tourner un instant vos yeux vers le ciel
et l’autre instant vers la terre, vous servir dans le ciel et distribuer aux
hommes.
Si tout cet hiver, vous avez encore et encore envie de
trouver votre Maître, ne le cherchez pas ailleurs que dans l’humanité, ne le
cherchez pas ailleurs qu’auprès des pauvres, des miséreux, des besogneux, des
perdus et répondez à leur appel. Et beaucoup plus sûrement, de cette façon-là,
vous rencontrerez le Maître. Parce que vous deviendrez une roue qui tourne
appelant de l’énergie, et que l’énergie n’est pas amenée par autre chose que
celui qui est dépositaire de l’énergie, le Maître.
Alors ne cherchez rien, parce qu’il y a autour de vous
tous les moyens de trouver. Mettez-vous simplement au travail, et j’y compte,
non pas parce que je compte sur vous, je n’ai pas cette folie. Mais parce que
je sais, que j’affirme et que je suis certain, que si l’homme et les Dieux
marchent ensemble main dans la main, quel que soit le nombre des hommes qui
sont perdus, malades et profanateurs, quel que soit le nombre de leur masse,
tout peut changer, tout peut avoir lieu. Mais il faut que les hommes et les Dieux
marchent main dans la main.
Comment l’homme peut-il marcher main dans la main avec Dieu, s’il se
contente d’avoir une attitude prostrée ?
« Grand Dieu, qui êtes dans les cieux, je te vénère, je t’obéis. »
Non, ce n’est pas du tout opérationnel, ce n’est pas
actif, ce n’est pas fonctionnel, ce n’est pas efficace, ce n’est pas compétent.
Or il faut être tout cela, efficace, compétent, concret, créatif, actif,
opérationnel, un disciple c’est tout cela.
Alors veillez à entrer dans le service et tout ce que
vous réclamez maintenant vous viendra en plus, la relation avec les Maîtres, la
relation avec le pouvoir, la vision de l’au-delà, la vision de l’univers, la
vision du Nouvel Âge et aussi la présence dans le Nouvel Âge.
Faites le travail qui est nécessaire ici et maintenant,
et tout ce qui est secret ici et maintenant deviendra pour vous au contraire un
livre ouvert.
Chaque fois qu’il y a des secrets, ne cherchez pas à
obtenir la réponse, passez à l’action afin que le livre s’ouvre. Si vous
essayez de forcer le livre, vous n’arriverez pas à lire, car il n’y a pas
d’écriture.
La plupart des ésotéristes ou des occultistes ont un
certain nombre de livres, mais lorsqu’ils veulent ouvrir le livre, qu’ils
forcent, lorsqu’ils l’ont finalement ouvert, il n’y a rien d’écrit et ils
deviennent fous. Parce que ce livre-là, ne s’écrit pas de la main et de ce qui
peut être intelligencé, mais il révèle son essence.
De la même manière que Salomé a montré sa nudité au fur à
mesure qu’elle enlevait ses voiles. Ainsi en est-il de la splendeur de l’âme et
de la science sacrée et de toutes les énigmes.
Travaillez sur vous et travaillez pour les autres. Et de
cette manière à coup sûr, le Maître sera en vous, il n’y aura pas d’autre place
plus digne pour lui à ce moment-là.
Je vous salue.