(27.09.86)
Indice
1. Le rôle du
Christ
2. L’intuition et
le discernement
3. La fonction
occulte de la respiration
4. Les couleurs
dans les vibrations de l’homme
5. Comment s’ouvrir à la lumière divine ?
- Construis ta
vie !
6. Méthode pour purifier les maisons
7. Les matériaux et les formes dans la construction
8. C’est bon ou
mauvais manger de la viande ?
- L’alimentation vue ésotériquement
9. Conclusion :
soyez libres
1. LE RÔLE DU
CHRIST
Bonsoir,
Voici
la première question :
Quel est le sens occulte du rôle du Christ pour réaliser le plan divin et
quelle est la signification ésotérique de la crucifixion et de la
résurrection ?
Tout repose sur
le Christ, pas tellement besoin de se demander quelle est sa participation, puisqu’elle
est totale. Rappelez-vous ce qui a été écrit dans le livre sacré : nul n’ira au Père sans passer par moi.
Alors il faut
définir deux choses : qui est le Père et qui est le Christ ? Et ainsi vous connaîtrez tout le programme de
la hiérarchie en fait.
Le Père, comme
je l’ai déjà dit souvent, est le Logos planétaire, c’est-à-dire cette entité
cosmique qui contient la planète. Il lui donne toutes les formes de vie, et il
contient l’humanité aussi, et il est la source de l’âme de chaque individu qui
habite sur la terre.
Cette grande
entité cosmique, même si elle est capable de créer toute chose comme par
exemple un minéral, une cellule dans votre corps, etc. Elle ne peut se
manifester dans son entier comme cela est nécessaire pour les grandes
initiations et les changements d’ères et de cycles, parce que son approche est trop
intense, alors la terre ne peut pas supporter puisque les différents plans
éthériques aussi bien de la planète comme de l’humanité seraient brûlés.
Alors, à chaque
ère, étant donné que tout est comme une horloge dans l’univers, à chaque coup d’un
certain gong cosmique qui détermine la fin et l’entrée dans un nouveau cycle,
une entité spirituelle apparaît, porteuse du plan pour l’ère qui vient, et
donne ainsi un rituel, une philosophie, une religion et un système initiatique.
Vient donc
cette entité divine, le Christ, appelé différemment suivant les religions, mais
qui est toujours le même être. Le Christ est l’intermédiaire entre l’unique
initiateur, c’est-à-dire le Logos planétaire (qui est votre Père cosmique) et
l’humanité à initier. Parce que l’humanité, au travers des cycles, essaie
d’acquérir les différentes initiations pour arriver à l’initiation solaire.
Mais avant
d’arriver au point où l’humanité va rencontrer l’initiation solaire, où donc
elle va rencontrer son Père, elle doit passer par des tas de petites
initiations, planétaires ou terrestres, données par les différents guides, données
par les différents Maîtres et données aussi par le Christ.
Lorsque le
Christ initie un homme, cet homme peut être dans un prochain cycle être
présenté au père pour recevoir sa première initiation solaire, et changer ainsi
de hiérarchie. Parce qu’alors cette âme n’est plus surveillée par la hiérarchie
planétaire, mais elle est sous la surveillance de la hiérarchie solaire.
Et c’est à ce
moment-là qu’un individu n’y a plus de manifestation dans la forme, puisque sa
vie se situe à l’état de la conscience. Et bien qu’il puisse encore se
manifester dans la forme si c’est nécessaire puisque cela reste possible, mais ce
n’est plus exigé pour évoluer comme c’est le cas chez les humains.
Donc, qui est le Christ ?
Il est
l’intermédiaire entre ce Logos initiateur et l’humanité, parce que comme je
viens de l’expliquer, l’humanité ne peut pas recevoir les initiations depuis
son propre Père (sauf la dernière à niveau planétaire) car le Logos est d’un
degré vibratoire trop intense de lumière. Alors il faut des relais, des transformateurs
en quelque sorte. Et c’est le Christ qui occupe ce rôle.
Et c’est
pourquoi il a dit : nul n’ira au
Père sans passer par moi. Parce que si vous pouvez rencontrer et supporter
le Christ, vous pourrez rencontrer et supporter le Père. Mais qui ne peut supporter
et rencontrer le Christ, ne peut aller au Père, parce qu’il serait brûlé, son
âme elle-même serait atteinte.
Et le Christ a aussi un second rôle.
Le Christ est
aussi le chef de toutes les hiérarchies qui entourent la planète. Car en fait lorsque
l’on parle de la hiérarchie planétaire, en réalité il y en a plusieurs hiérarchies,
qui sont toutes chapeautées par un seul et même être qui est le Christ.
Pourquoi plusieurs hiérarchies ?
C’est d’abord
parce qu’il y a plusieurs civilisations, plusieurs niveaux de civilisations,
plusieurs races. Et chaque race, chaque niveau de civilisation a son groupe de
Maîtres, chapeauté par un Maître de la véritable hiérarchie. Et ensuite, ces
différentes petites hiérarchies sont associées avec des hiérarchies venues
d’autres planètes et qui s’occupent aussi des affaires terrestres, puisque tout
est échange et tout est relation et correspondance dans l’univers.
Et puis il y a
d’autres hiérarchies, d’autres créatures que l’homme connaît moins, qui sont
les Devas et tous les esprits de la nature. Cela aussi représente une
hiérarchie, qui évolue en elle-même, pour elle-même, et en essayant aussi
d’accomplir un changement sur l’humanité.
Il y a une
hiérarchie pour chaque type, depuis l’élément terre, l’eau, l’air, le feu, et
toutes ces hiérarchies sont surveillées par des Maîtres ayant atteint un état du
Bouddha éveillé.
C’est à ce
moment-là que commence la véritable hiérarchie, celle qui est véritablement
efficace, qui dirige, alors que les autres exécutent et servent de relais pour
l’exécution.
Et au-dessus de
cela il y a le Christ. Mais il n’y a pas que lui, cela ne veut pas dire qu’il
est une sorte de chef suprême. Non. Entre autres il y a lui, disons qu’il est le
plus actif, parce qu’il est celui qui est extériorisé. Il est celui qui est
devenu exotérique (public) alors que les autres sont restés ésotériques
(occultes). Et c’est pour cela que naturellement je n’en parlerai pas des
autres puisqu’ils veulent rester dans l’ombre.
Pourquoi ce secret ?
C’est parce que
l’efficacité même de leur action réside dans le silence. Vous pouvez concevoir
qu’il y ait des gens préférant le silence, ne serait-ce que pour la production
d’une belle œuvre, ils ont besoin de se concentrer. Et le type de travail de
ces êtres-là réclame d’un silence total.
Autrement dit,
ils sont inconscients de ce qui se passe véritablement à l’extérieur, mais ils
émettent constamment une certaine vibration qui permet de maintenir le plan,
d’effectuer le plan. Ils sont la source même de la vie, la source même de
l’évolution.
Je vous écoute.
2. L’INTUITION ET
LE DISCERNEMENT
La
deuxième question est :
Quelles sont les caractéristiques essentielles et du point de vue de
l’intuition, comment peut-on percevoir ce qui correspond vraiment à l’ère du
Verseau, afin d’utiliser nos intuitions dans nos activités quotidiennes ?
L’intuition est
une partie très importante du psychisme de l’être humain, mais elle n’est pas
la pierre la plus importante. Car si l’humain ne devait avoir recours qu’à ses
intuitions pour édifier sa vie, pour constituer sa destinée, faire ses choix,
il y aurait de fortes chances pour qu’il se trompe s’il utilisait uniquement
des intuitions et s’il n’y avait pas la participation de son mental et de son
jugement.
Ce qui ne veut
pas dire que l’intuition en elle-même n’est pas bonne et que l’on ne doit pas
la suivre. Absolument pas. Mais il faut d’une certaine manière et selon le type
d’individu que vous êtes, vous méfier de l’intuition ou au contraire vous y
référer constamment. Tout dépend des énergies qui vous constituent.
Il y a des
individus qui ont la faculté de percevoir les choses de l’au-delà, de
l’invisible, mais dont les perceptions sont légèrement brouillées par des
émissions qui ne sont pas nécessairement parasitaires, comme pourraient l’être
des formes pensées venant d’autres humains, mais par certaines puissances de
leur thème astrologique qui viennent taper sur leurs perceptions et par
conséquent vont, soit les affaiblir, soit leur donner une nature instable.
Ce qui ne veut
pas dire que tout le monde doit se méfier de l’intuition. Je dis tout
simplement, connaissez-vous avant de savoir si votre intuition est à utiliser
ou pas.
Et si vous êtes
dépositaire de certaines énergies pouvant donner lieu à des doutes par rapport
à l’intuition, alors il y a quand même un moyen de s’en sortir pour pouvoir
utiliser l’intuition. Et c’est une chose simple mais au même temps l’homme
trouvera cela très difficile.
Il faut
acquérir ce qui, à l’inverse vous manque, et le développer par plus de
discernement, plus d’esprit critique, plus de jugement, et plus de
connaissances. Et à ce moment-là, les deux plateaux de la balance créent un
équilibre, et l’âme en son milieu, sait choisir dans quel plateau elle doit
prendre l’indication.
Parce que c’est
vrai que certains individus ont le discernement aussi bien que l’intuition
troublés, par des forces qu’ils ont justement à apprendre. Et cela fait aussi
partie du développement de l’être humain, de tout son plan d’évolution.
La plupart des
êtres humains se trouvent parasités par le monde astral, ce qui fait que
l’intuition dans la plupart de ses manifestations va être troublée par toutes
les manifestations de leur propre astral, de l’état de leurs émotions, de
l’envergure de leurs pensées, de leur petitesse, de leur étroitesse. Tout cela
va se combiner pour créer autant des filtres par lesquels l’intuition va
passer.
Et à la fin que se passe-t-il ?
Eh bien, il
reste peu de chose de l’intuition. Alors, il faut que l’individu d’abord
développe un autre état d’être avant de suivre son intuition, pour qu’ainsi
elle ne soit plus une sourdine, mais devienne une petite voix intérieure qui
résonne.
Et en vous
disant ces choses, je ne veux pas dérouter l’homme et le détourner de son
intuition. Absolument pas. Je dis tout simplement attention. Parce qu’il y a
beaucoup d’êtres humains qui font beaucoup trop de choses par intuition, mais
ainsi ils font aussi beaucoup de catastrophes et se méprennent sur beaucoup de
sujets. Comme par exemple ils jugent les gens avec leur intuition.
Mais cette intuition est fondée sur quoi
finalement ?
Sur ce qu’ils
vont ressentir de l’autre à cause d’un geste, d’un regard, du timbre de la
voix, de la réputation déjà construite, mais rien que l’individu ait
expérimenté de par lui-même vis-à-vis de l’autre.
Et à ce
moment-là l’intuition est complètement conditionnée par ce qu’il sait déjà de
la personne, par ce qu’il a entendu dire. Mais pour avoir une approche libre
dans la vie à propos de toute chose, il faut se défaire justement de tous les
conditionnements.
Et quelqu’un
qui ne voudrait vivre que par l’intuition ne pourrait pas avoir une approche
libre de la vie. Parce qu’à ce moment-là, l’intuition au lieu de lui permettre
de faire chaque fois quelque chose de plus grand, son intuition l’astreint, en
quelque sorte, à agir dans une routine tout au long de sa vie, parce que cet
individu confondrait subconscient et intuition.
Une intuition
est toujours pure et claire lorsqu’elle se manifeste. Elle vit dans la tête et
se manifeste dans la tête, comme un cri, mais un cri sourd qui n’a pas de voix.
Simplement l’idée jaillit, et c’est une idée impérieuse qui commande. Et à ce
moment vous n’avez plus besoin de réfléchir parce qu’il s’agit presque d’un
flash en vérité.
Alors comment utiliser l’intuition ?
Il ne faut pas
vous appuyer là-dessus, même si quelque part vous avez vu que votre intuition
était efficace. Ne vous fondez pas uniquement là-dessus parce que c’est un
approximatif trop évasif.
Et au stade où
elle est l’humanité, vous ne pouvez pas vous permettre de l’utiliser uniquement
l’intuition pour pouvoir juger ou même diriger votre vie. Donc, essayez de
juger ce qu’est votre intuition et où elle vous mène. De la même manière que
quand vous êtes obligé de changer de classe, de juger vôtres capacités.
Pendant toute
une période, chaque fois que vous ressentez votre intuition se manifester, que
vous entendez une petite voix intérieure en quelque sorte, prenez des notes à
propos de celle-ci. Faites un véritable répertoire. Et ensuite, voyez et notez
si suivre cette intuition aura été quelque chose de positif ou si au contraire
cela aura été quelque chose de négatif.
Faites une
véritable analyse, et pour tout l’homme doit réagir de cette manière, se
connaître d’abord, et lorsque vous aurez un répertoire suffisamment positif,
alors vous pouvez vous permettre d’utiliser votre intuition. Sinon, je vous le
déconseille.
Utilisez plutôt le discernement
Le discernement
peut paraître plus mental et donc laisser moins de place à tout ce qui est
invisible en l’homme. C’est un fait. Mais n’oublions pas qu’un discernement
bien élaboré n’empêche pas l’intuition de se manifester.
Au contraire,
plus un discernement s’élabore et plus il permet de purifier la réception de
l’intuition. Parce que justement en purifiant en vous, tout ce qui est mental
par l’apport du discernement, de la connaissance, de l’expérience, alors vous
dégagez tous ces filtres qui teintent l’intuition et la dénaturent, ou qui la
créent alors qu’elle n’y est pas.
Donc plutôt que
d’utiliser l’intuition, utilisez le discernement. Et même si vous sentez que
vous avez une très bonne intuition, complémentez-la avec le discernement.
Le discernement
n’est pas quelque chose qui maintient l’esprit au niveau mental, donc au niveau
de la terre, empêchant l’homme de s’élever dans des régions plus subtiles.
Absolument pas. Le discernement est tout simplement une édification en l’homme
de l’esprit.
Le discernement
ce n’est pas une densification du mental. Non. Au contraire, le discernement
doit subtiliser le mental. Car vous
voyez des gens qui ont des grandes connaissances, mais vous vous apercevez en
les voyant vivre et en les entendant parler, qu’en fait ils manquent de
discernement. Et ceci est dû parce que la connaissance seule n’apporte pas
forcément le discernement.
Ce qu’il faut
arriver à acquérir c’est à force de réflexion, autrement dit à force de tirer
des synthèses à partir de la connaissance et que vous appliquez et que donc
vous transformez en expérience, vous arrivez alors à acquérir une forme
d’essence à propos du mental et de la connaissance. Et c’est cela le
discernement.
Ce n’est pas le
fait d’appliquer une règle apprise ou un enseignement reçu ou connu. Non, parce
que l’enseignement appliqué de cette manière-là n’apporte pas le discernement,
mais cela devient un dogme. Et c’est pour cela que dans la plupart des temples,
les dévots et les disciples n’ont pas forcément le discernement et l’envergure
d’esprit, parce qu’ils appliquent, mais ils ne se demandent pas en fait ce que
cela veut dire.
Simplement par
les hommes qui ont véhiculé cette religion ou cette philosophie à travers les
siècles, la chose appliquée est devenue la morale et est devenue un dogme. Ce
qui fait qu’au lieu d’apporter richesse et grandeur d’esprit à l’homme, au
contraire le dogme introduit dans l’homme des petitesses, des petits jugements,
un état critique.
Et tout cela
c’est justement ce qu’il faut arracher des hommes, ces petitesses et cet état
critique. Parce que plus il agit de cette manière et plus il demeure syntonisé
avec le plan astral.
Plan, dont il
doit se dégager absolument pour pouvoir être un homme libre, libre de tous les
conditionnements, parce que le discernement va être justement sa sagesse, et
grâce au discernement il va pouvoir juger les événements avec sagesse.
Pourquoi la plupart des gens ne sont pas des sages ?
Parce qu’ils manquent de discernement.
Et s’ils n’ont
pas le discernement, ils ont aussi peur. Ils n’osent pas s’aventurer dans tel
ou tel secteur de la recherche, qu’elle soit scientifique, philosophique ou
paranormal. Ils n’osent pas essayer telle ou telle chose, ils n’osent pas aller
voir tel ou tel être, aller visiter tel ou tel autre groupe, parce qu’ils ne
savent pas. Dans leur ignorance ils se disent: « je m’abstiens ».
Mais le fait de
s’abstenir est motivé par la peur. Or, pour être dégagé de cette peur, il faut
que l’homme puisse juger la situation qu’il rencontre, et c’est par le
discernement qu’il pourra le faire.
Donc, comment acquérir le discernement ?
Ce n’est pas
facile, je vous l’accorde, puisqu’un être a le discernement ou ne l’a pas. Mais
il l’acquiert au fur et à mesure des circonstances et des expériences. Puisque
c’est tout simplement le cours de la vie qui lui donne le discernement quand la
personne ne se perd pas dans les traumatismes, mais au contraire quand elle acquière
la véritable sagesse.
LE JEU MALSAIN DES PROJECTIONS
Voyez-vous, d’après
son comportement et d’après ses réactions face aux événements, tout un tas de
codes se constituent en l’homme. Et tout ceci est codifié et envoyé dans
l’inconscient de l’individu. Et tout au cours de la vie il y a comme cela des
circonstances qui codifient littéralement les réactions et les énergies
humaines.
Ce qui fait
qu’un beau jour, lorsque l’individu se trouve en train de vivre tout
simplement, lorsqu’il rencontre une circonstance, il n’est plus lui-même, mais
il est un ancien problème, une ancienne codification qui face à l’émergence
d’un événement similaire, cette codification ressort.
Parce que le
cerveau, comme le conscient et l’inconscient, est un immense ordinateur qui
vous ressort tout ce que vous y mettez et ce que vous y laissez entrer. Et c’est
pour cela qu’il est dit :
« Qui sème le vent récolte la tempête. »
Tout dépend de ce
qui est entré dans votre esprit comme information. Et à partir de ce moment-là,
vous êtes littéralement guidés et conditionnés par ces données. Et c’est ainsi
que le discernement est étouffé.
Alors, au fur
et à mesure, il faut que l’homme apprenne à se libérer de ses différentes
limites, de ses différents codes pour pouvoir raisonner juste, avec clarté et
pour pouvoir réagir en toute liberté. Autrement dit : qui pense libre,
agit libre.
Examinez votre
pensée et vous saurez exactement à quel plan de liberté vous êtes. Si en vous
il y a certains complexes, si vous rougissez à l’idée de devoir faire telle ou
telle action publique, si vous êtes d’une certaine manière troublé d’aller voir
par exemple un supérieur, ou à l’idée de rencontrer quelqu’un qui fait partie
de toutes les castes dirigeantes comme avocats, grands directeurs, etc.
Si ces
démarches-là créent en vous un trouble, cela veut dire qu’en vous justement il
y a eu des données qui ont conditionné ce trouble à exister.
Celui qui
occupe un haut poste de la société, n’est pas plus grand, n’est pas plus
impressionnant que vous vous l’êtes dans votre garage, ou pour les dames face à
votre machine à laver. Un être humain est un être humain, qu’il soit président
ou qu’il soit charbonnier.
Donc, pourquoi, entre les êtres humains se créent
ces codes de comportement ?
Ces codes
existent à cause que l’homme est encore suffisamment influençable (parce qu’ignorant
sa liberté et sa force) s’est laissé programmer. Tout simplement.
Et ainsi toutes
les sociétés ce sont fondées, même celles à l’état le plus trivial. Tout a été
fondé là-dessus, sur le fait qu’un homme pouvait imposer une image qu’il
arrivait à faire respecter par les autres. Tout est un jeu d’images dans le
monde, et c’est pour cela qu’à chaque fois il faut une révolution, qu’elle soit
vécue sur un plan politique, sur un plan culturel, sur le plan de l’art, ou
même sur un plan de la science.
La science elle-même
amenant les plus grandes révolutions culturelles et morales, puisque la science
est toujours comme un libérateur des normes d’une société. Parce qu’on ne peut
pas acquérir des nouvelles connaissances et continuer à véhiculer socialement les
idées antérieures restreintes.
C’est impossible !
À un moment
donné si cela est vécu côte à côte, si ces deux choses-là sont vécues côte à
côte. Alors l’ancien finit par s’effondrer. Et c’est ce qui se passe quand on
voit les scientifiques.
Celui qui
découvre un grand principe est souvent celui qui a l’esprit le plus ouvert, en
fait. Tandis que ceux qui ensuite cherchent par-derrière tel ou tel détail, ou
comment faire pour arriver à telle ou telle chose, comment produire tel ou tel
effet, etc. Ce sont eux qui sont justement dogmatiques, et ce sont eux qui
s’occupent des petits détails.
Mais celui qui
découvre le grand principe est toujours un être très libre, en tant que pensée,
et très positif. Il ne peut pas en être autrement.
Je reprends
donc l’idée d’images et de projection.
Dans le monde
tout est donc projection d’images, envoi et renvoi d’images, et les hommes ne
vivent que par ce moyen. Et c’est pour cela que ceux qui n’arrivent pas à se
vivre tel qu’ils voudraient être vécus dans l’esprit des autres, cela leur
engendre des stress, des dépressions, des complexes, et même des folies, si
cela est poussé à l’extrême.
Par contre
quelqu’un qui est libre est quelqu’un qui est pur intérieurement de toutes ces
projections.
Et ceci se
parvient étant tout simplement soi-même et ne pas créer d’images. Ne pas
chercher une projection dans l’esprit de l’autre pour pouvoir se regarder en
elle, à fin d’être de vivre par cette image.
Parce qu’il y a beaucoup de gens qui ne vivent qu’en rapport avec les
projections qu’ils opèrent dans l’esprit des autres. Et tout ce cinéma s’opère
naturellement inconsciemment. Mais il faut prendre conscience de ce système
pour pouvoir se libérer de ce jeu malsain.
Parce qu’autrement les gens ne sont pas véritablement libres, puisqu’ils
réagissent constamment en fonction de ses projections :
« Ah, cela ne marche pas dans ma combine finalement,
il n’adhère pas, donc dans ce cas il n’est pas mon ami. »
Et ainsi les
gens se regroupent par ressemblance d’image, et non pas par ressemblance
d’esprit, mais en fait ils se regroupent entre ceux qui ont su accepter et
jouer le jeu des projections et des reflets qu’ils ont construit.
Mais il faut
cesser ce jeu. Absolument. Parce que le monde, en fait, est pris dans un grand
piège narcissique. Tout le monde se projette l’un sur l’autre et espère que
l’autre va jouer le jeu parce que s’il ne joue pas le jeu, alors il devient un
ennemi. Et c’est ainsi que tous les cabinets des grands psychologues et des
grands psychiatres sont alimentés par ce problème. Par le problème des
projections et des projections.
Cessez de projeter une part de vous sur les autres
Soyez vous-même, sans le besoin de l’image des
autres !
Et si quelqu’un
ne vous aime pas tel que vous êtes, eh bien, allez voir ailleurs.
Mais savoir
être soi-même c’est quelque chose de très difficile, parce que la plupart des
gens ont eu des traumatismes et vivent avec des complexes, des insatisfactions,
des stress. Alors ils ont besoin de se construire et de jouer un certain
personnage.
Et c’est là le
début de la folie, même s’ils paraissent sains d’esprit, quelque part ils
commencent à déraper ce qui dans les cas les plus sévères peut finir en folie.
Donc, soyez intègre,
osez être ce que vous voulez être, parce que c’est vous-même qui voulez cela,
et non pas parce que vous voulez construire un personnage pour avoir accès à
tel rang de la société, ou pour être aimé de telle ou telle personne.
Soyez authentiques !
Je vous écoute.
3. LA FONCTION
OCCULTE DE LA RESPIRATION
La
troisième question est :
Quel est le sens et le rôle du respir chez l’homme en relation avec les
plans psychiques et spirituels ?
La respiration
est un encrage de l’âme dans son plan physique. Ce n’est pas simplement le
symbole de la vie, ou un moyen d’amener de l’oxygène au corps. C’est avant tout
le moyen de faire pénétrer l’âme jusque dans son système nerveux.
Puisque comme
je l’ai déjà expliqué, la forme la plus matérielle de l’âme que l’homme peut
voir, toucher et véritablement sentir, c’est son système nerveux. Ce qui ne
veut pas dire que l’âme réside dans le système nerveux. Non. Mais c’est la
terminaison de sa vie même, c’est sa forme la plus dense que l’homme peut
rencontrer.
Pourquoi ?
Parce que par
le système nerveux, donc aussi par les sens, l’âme descend dans la matière,
prend conscience, regarde, expérimente, et tire expérience. Mais sans le
système nerveux qui lui permet de sentir la matière, alors l’âme ne pourrait
pas venir chercher ces expériences. Et c’est pour cela que j’ai cité le système
nerveux comme étant la forme la plus matérielle de l’âme.
Mais attention,
il ne faut pas confondre la vie du système nerveux avec la vie de l’âme. Car c’est
différent. Et c’est pour cela que si un individu est déséquilibré, il ne peut
pas être aligné avec son âme, parce qu’à ce moment-là tout le système prévu
pour la recevoir est dénaturé, déconnecté.
Et c’est pour
cela qu’il y a des gens qui sont complètement en dehors de leur corps, et
manquent d’alignement, le corps astral est d’un côté, le corps éthérique est de
l’autre côté. Et ce sont des gens qui sont de nature dépressive, qui pendant
longtemps ils ont été dépressifs ou stressés.
Alors quel est le rôle du respir ?
Au jour de la
naissance l’enfant respire et ainsi l’âme entre en lui, et jusqu’à la mort,
l’âme et le souffle sont liés parce qu’en fait ils sont de même nature.
Tout est respir
dans l’univers. Depuis l’entité la plus grande jusqu’à l’entité la plus petite
il y a ce phénomène énergétique du respir, et tous les respirs correspondent à
des rythmes et à des cycles. C’est-à-dire, que lorsque l’entité créatrice
respire, le monde est fait ou défait, maintenu ou changé.
Et quand
l’homme respire, de la même manière, il recrée en lui la vie ou la détruit. Et
lorsqu’il inspire pour la première fois, il vit ; et lorsqu’il expire pour
la dernière fois, il meurt.
Un homme (et
même toute l’humanité), si on la considère d’après son rythme respiratoire, on
peut tout de suite déterminer le type de réincarnation qui est vécu. Et c’est
ainsi que selon le respir sur lequel vous êtes fixés, vous êtes en même temps
fixés sur une certaine roue, donc sur un certain taux vibratoire, sur un
certain plan, donc sur un certain type de manifestation dans la forme, soit
d’incarnation.
Et c’est ainsi que
les humains qui respirent rapidement, ils ont des vies rapides. Ils naissent
vite, ils meurent vite, ils se réincarnent vite, etc., etc. Tout avec eux va
très vite.
Par contre si
vous prenez un disciple qui commence à grandir en évolution, sa respiration
physique va être semblable à celles des autres humains, mais sa respiration
atmique va être différente. Et ceci est dû parce qu’il va acquérir par ses
expériences, un rythme de respir cosmique différent aux autres.
Alors il va se
tirer, il va être extrait de ce rythme de réincarnations rapides, et il ne va
plus se réincarner que d’après certains cycles.
Donc le
disciple se dégage de cette petite roue de réincarnations rapides et de petits
respirs, pour ensuite entrer dans une roue plus grande, jusqu’à ce qu’il
devient aussi évolué que les Bouddhas.
Et la roue des
Bouddhas correspond elle aussi à un rythme et à un respir. Et il y a des autres
respirs au-dessus.
Et ce processus
de respir on peut même le voir dans êtres encore plus évolués comme c’est le
cas du Christ qui descend sur la planète chaque certain cycle par
l’intermédiaire de grands initiés. La dernière fois cela a été par
l’intermédiaire de Jésus, mais avant cela a été aussi par l’intermédiaire
d’autres grands initiés.
Cela correspond
aussi à un respir du Christ. Et cela correspond à une entrée du Christ dans la
matière. Puis il en sort, et pendant tout un temps où sa respiration est tenue,
il reste dans son monde, dans les hauts plans divins.
Puis vient une
nouvelle respiration où il descend de nouveau sur la matière, et cela correspond
sur la terre à un nouveau cycle d’évolution, et sa projection va permettre
d’entrer dans une nouvelle ère et de favoriser une renaissance chez l’homme.
Et après avoir
effectué ce travail, il repart à nouveau dans son ciel et les hommes continuent
à évoluer. Puis revient un nouveau respir, et le Christ redescend dans la
matière pour régénérer l’humanité qui au fur et à mesure grandit ses propres
cycles, parce qu’au fur et à mesure les gens sont initiés.
Donc tout est
lié par le respir le rythme même de la vie cosmique, le rythme même de la
monade de l’homme, le rythme de son âme, le rythme même de son plan physique
que par le respir est délimité et programmé.
Ainsi quand
vous allez dans la matière, les créatures respirent de plus en plus vite, et
les cycles sont de plus en lus courts. Par contre plus vous remontez de la
matière, et plus les respirs et les cycles deviennent longs jusqu'à devenir éternels.
Et c’est comme
cela que tout peut être programmé justement.
Parce que les
gens s’imaginent que Dieu, comme s’il était un immense ordinateur, il est en
train de tout planifier à tout moment. Et que par exemple en ce moment il est
en train de régir sur tel plan, telle hiérarchie, telle planète, telle initiation,
etc. Et tout ceci dans toutes les galaxies de l’univers.
Mais cela ne se
passe pas comme cela, car il n’y a pas besoin de tout régir quand tout a été
édifié par le respir et le rythme et les cycles. Parce que c’est comme si on
fait Dieu avait créé une immense machine à rouages. Lui étant le premier des
rouges. Puis il a créé d’autres rouges plus petits. Et ainsi de suite
jusqu’arriver aux rouages les plus minuscules.
Et je ne veux
pas aujourd’hui détailler les raisons de pourquoi il a créé l’univers parce que
cela me prendrait beaucoup trop de temps, mais je vous explique comment est
construite la création pour que vous compreniez qu’avec ce système Dieu n’a pas
besoin de penser à intervenir dans un tel endroit à un tel moment, à faire
quelque chose dans un autre endroit à un tel autre moment, etc.
Tout cela n’est
pas nécessaire parce qu’il a tout simplement à être lui-même là où il est, et à
engendrer le mouvement, à ainsi tous les autres rouages entament à leur tour
leurs propres mouvements, sans qu’il ait besoin d’intervenir et de penser dans
chaque détail, car tout est synchronisé.
Le premier
mouvement, le mouvement source en quelque sorte, et le seul qui véritablement
compte, puisque tous les autres sont la conséquence de ce premier mouvement. Et
tous les autres mouvements, selon leur type et selon leur rythme, tournent
aussi par correspondance les uns avec les autres.
Et c’est pour
cela qu’il est important que tout soit harmonieux, parce qu’il suffit qu’un
rouage n’aille pas, et alors toute la machine peut s’effondre. Mais je vous
tranquillise vous assurant que ce risque-là n’existe pas dans le cosmos, mais
je vous cite la chose pour vous faire comprendre à quel point tout est réglé de
façon harmonieuse et combien il faut suivre les harmonies pour faire partie de
cette danse fantastique dans le cosmos.
Mais revenons
sur le respir.
Quand on parle
du respir on ne nomme pas seulement la respiration. La respiration en elle-même
n’est rien du tout. Le respir ce n’est pas un phénomène humain, et si le
phénomène existe sur un plan humain c’est parce qu’il existe sur un plan atmique,
dans son âme même, et parmi les plus hautes entités du cosmos.
Et sur un plan
plus physique, la respiration permet comme je vous l’ai dit de faire pénétrer
l’âme dans la matière.
Parce que, comment cela se passe la réincarnation ?
On croit que
parce que Dieu l’a décidé, alors toutes les âmes s’incarnent et alors tout le
monde se lance depuis le ciel sur la terre pour naître dans une famille
humaine. Mais cela ne se passe pas comme ça. Il n’y a personne qui vous pousse
depuis le haut de je ne sais quel étage du ciel pour vous forcer à rentrer dans
un corps physique.
Comment entreriez-vous d’abord ?
Pour ceux qui
méditent, observez ce qui se passe quand vous retenez votre souffle, justement quand
vous vous mettez dans un état où le souffle n’existe plus. Et à ce moment-là
vous remarquerez que seule votre conscience existe.
Le souffle est
ce qui permet à l’âme d’être en connexion avec le monde physique. Retirez le
souffle, et il n’y a plus cette connexion avec le physique, il n’y a plus que
la pensée, la conscience d’être par rapport à votre existence pure et une.
Et la
respiration a aussi comme but de rapporter avec chaque inhalation de l’air et du
prana dans votre corps. Parce que si le corps physique a un certain cycle de
vie admis par la nature et conçu par la nature, il faut que l’énergie entre en
lui, pour perpétuer les divers cycles qui le constituent, et ainsi perpétuer la
vie de certains organes.
Tout est mené
par l’énergie, et cette énergie-là s’appelle le prana. Et ce prana est une
partie du feu de l’univers, du feu sacré. Il entre partout dans chaque aspect
de la création et il pénètre tous les plans. Et sur chaque plan il a une
substance différente et porte un nom différent, parce que plus on remonte dans
les plans et plus ce prana redevient d’après sa source première.
Et c’est donc
en descendant dans le physique que ce prana, feu sacré, feu universel, prend
des aspects différents jusqu’à n’être simplement qu’une source énergétique pour
la survie de la nature et du corps.
Et c’est pour
cela que ce prana peut être utilisé efficacement pendant les méditations pour
apporter un feu supplémentaire à l’édification de la méditation.
Mais revenons
sur la réincarnation et le respir.
Comme je l’ai
précisé, le respir permet à l’âme de s’ancrer dans la matière. Parce que
justement si vous vous réincarnez, c’est parce qu’à un certain moment, et ceci
considérant vos énergies, vos énergies ayant été constituées par les
différentes expériences passées, par ce que vous avez acquis ou refusé
d’acquérir, parce que vous avez accompli ou refusé d’accomplir. Tout ceci vous
donne une tonalité en quelque sorte. C’est comme sur un piano.
Sur un piano il
y a plusieurs touches, chacune ayant un son. Alors imaginez-vous pareil à une
gamme du piano. Et telle touche correspondant par exemple à la compréhension,
telle autre correspondant au détachement, telle autre à l’amour, telle autre à
la fraternité, à la sexualité, etc. Chaque touche correspond à un type de
comportement, à un état psychologique.
Et selon que
vous ayez acquis la maîtrise de telle ou telle chose, alors telle touche va
sonner. Mais si vous avez expérimenté cette chose mais pas acquise, alors,
comme un débutant, la touche va sonner faux.
Et ainsi
l’homme est une gamme de sons, certains sont justes parce que la chose est
acquise, et certains sons sont faux parce que la chose n’est pas encore acquise
ou n’est pas encore expérimentée.
Et comme tout
est correspondance, lorsque l’homme se dégage de son enveloppe et qu’il émet
tous ses sons, puisque ce sont les sons qui le constituent, puisque toutes ces
petites notes vibrent dans son intérieur. Alors automatiquement cela vous
dirige vers le ciel qui correspond, et ce ciel-là est déterminé par avance puisque
la création est ainsi, ce ciel-là est déjà prévu pour tel ou tel rythme de
réincarnations.
Ce qui fait que
si vous allez dans un ciel assez bas, parce que vous avez encore beaucoup de
choses à acquérir, ou que vous avez eu de très mauvaises incarnations,
troublantes et troublées.
À ce moment-là
vous êtes dans une zone où les gens étant comme dans des ventres en quelque
sorte, sont expulsés hors de ce ventre le jour du coup de gong qui correspond
au rythme d’accouchement de ce ventre.
Et par ceci, je
voudrais vous faire comprendre, que dans l’humanité il y a toujours des vagues.
À un moment donné arrive sur la terre des vagues d’âmes plus évoluées, mais à
un autre moment donné il y a des vagues d’âmes moins avancées. Il y a toujours
des vagues.
Avez-vous observé le phénomène ?
Et c’est justement
à cause de cela, qu’à un certain moment, le plan qui correspond à un certain
rythme d’incarnation d’âmes, à ce moment-là ce ventre où elles se trouvent dans
le ciel les expulse et les envoie ces âmes sur la terre.
Ce qui fait que
chacun édifie sa part de ce que devient l’humanité. Et ce qu’apporte une
certaine vague, influence sur les autres.
Tout le monde,
en fait, est porteur de tous les aspects de la manifestation. Mais si vous êtes
née à un moment où règne la plus grande violence. Cela ne veut pas dire que vous
êtes une âme moins évoluée, car il a d’autres facteurs qu’interviennent. Donc il
ne faut pas tirer des généralités encore une fois.
Je vous écoute.
4. LES COULEURS
DANS LES VIBRATIONS DE L’HOMME
La
quatrième question est :
Quel est le rôle des couleurs correspondant aux diverses vibrations dans le
développement de l’être humain ?
De la même
manière que l’homme émet des sons (à cause des choses acquises), il émet aussi
des couleurs. Parce qu’un son engendre aussi une couleur, et sur un plan
physique, il engendre une substance, même si vous ne la voyez pas.
Et c’est pour
cela qu’en correspondance avec sa gamme de sons, sa gamme de couleurs, donc les
couleurs de son aura, il choisit ensuite son enveloppe en conséquence, et ce
qu’il manifeste est sa destinée en conséquence.
Donc,
Comment peut-on intervenir grâce aux couleurs dans la vie
de chacun ?
On ne peut pas
exactement par la couleur, développer par exemple des choses psychiques, mais par
contre on peut alimenter par la couleur la vie de quelque chose de psychique,
et cela se passe par correspondance.
Nous parlions
de l’intuition tout à l’heure. Prenons une intuition très pure, imaginons qu’elle
soit bleue dans l’aura, et elle va correspondre à une note.
Eh bien, quand
l’individu va exercer son intuition, la note va jouer dans son aura, la note va
résonner tout alentour de lui. Et c’est ce qui permet aussi aux formes pensées et
à la télépathie d’agir. C’est à cause de cette note, de cette onde qu’ils
traversent.
Donc la couleur
va être réveillée, mise en activité. Et si par exemple l’individu s’entoure de
la couleur qui correspond, alors par correspondance, l’intuition est favorisée.
Et c’est pour
cela que l’être humain lorsqu’il se regarde et qu’il croit être ce corps de
chair, qu’il croit être les émotions qu’il ressent, la psychologie qui le
constitue et qu’il constitue lui-même en acceptant, il se trompe.
Car en fait il
n’est qu’une gamme de sons et de couleurs. Gamme de sons et de couleurs qu’il
doit apprendre à clarifier, à rendre belle et à jouer juste. Parce qu’à
l’origine tout cela n’est pas très clair, tout cela n’est pas très beau, tout
cela ne joue pas juste.
Il faut qu’il
apprenne à se peindre et à se jouer en diapason avec les harmonies célestes. Et
ensuite il n’est plus qu’un seul son et une seule couleur. Il n’est plus que le
verbe et le blanc, parce qu’il est l’originel.
Je vous écoute.
5. COMMENT S’OUVRIR À LA LUMIÈRE
DIVINE ?
La
cinquième question est :
Comment s’ouvrir à la lumière divine ?
Et pour cela, pouvons-nous utiliser un entraînement pour
l’ouverture des chakras, l’éveil des feux de kundalini, etc.
S’ouvrir à la lumière
divine. Il n’y a pas de remède ou de solution en fait. Et c’est pour cela que
l’évolution existe. C’est parce que s’il avait suffi de dire à l’homme « fais
ceci et tu rencontreras Dieu », depuis très longtemps l’humanité serait dans
son entier sanctifié. Quelque part et quelquefois, même si l’homme le veut, eh
bien, il ne peut pas.
Pourquoi ?
Et non pas parce
qu’il soit condamné à ne pas pouvoir, mais c’est parce qu’il doit travailler
sur lui-même. L’homme pense toujours à acquérir, au lieu de penser à travailler
pour acquérir.
Il se demande
comment rencontrer Dieu, mais il ne se demande pas comment créer en lui, plus
de paix. Et se demander comment créer en soi plus de paix, c’est devoir se
mettre au travail, et c’est le travail de l’évolution à ce moment-là.
On ne peut pas
d’un seul coup, faire d’un homme un disciple pour qu’il puisse rencontrer son
initiateur. C’est impossible. C’est à l’homme de se transformer en disciple, et
il n’y a pas de solution miracle pour cela. Il faut faire l’effort
La plupart des
gens, au fond ils le voudraient bien, mais ils ne se tirent pas de la masse et
ne font pas les efforts qu’il faut, simplement ils suivent les autres. Alors
ils suivent les cycles dont on parlait tout à l’heure. Ils attendent la venue
d’un certain messie, et ceci de manière inconsciente mais cela est effectué par
eux.
Ils attendent
tout simplement que les choses arrivent et changent automatiquement sans qu’ils
aient besoin de ne faire aucun effort. Ils vivent dans un état semi-inconscient,
ils dorment, ils ne s’intéressent pas aux choses spirituelles, ou en tout cas
pas d’une certaine manière mais pas de façon intérieure et vivante.
Alors ces
gens-là vont évoluer tout simplement par le cycle évolutif qui pousse petit à
petit, très lentement à toute l’humanité, mais ils ne sont pas le disciple qui
s’édifie maintenant parce qu’il fait l’effort. C’est tout simplement à force de
passer ce caillou angulaire dans le torrent qu’il devient un galet tout rond. Mais
à ce moment-là c’est la force des étoiles, c’est la force des cycles qui le
modifie. Ce n’est pas lui-même qui se transforme para sa propre force de
volonté.
Et puis il y a
ceux qui peuvent agir, parce qu’ils le décident. Ils décident de se tirer de
cette masse, ils décident d’enlever ces programmations qui sont dans leurs
esprits, et de devenir libres, et d’agir librement, parce que l’homme ne peut
rencontrer Dieu que lorsqu’il est entièrement libre.
À sa grande
surprise l’homme s’aperçoit, qu’en fait, il ne rencontre rien. Ce qui ne veut pas
dire que Dieu n’existe pas. Mais cela veut dire qu’il est partout et le
chercher quelque part ne veut rien dire. Rencontrer Dieu signifie tout
simplement élever sa conscience suffisamment pour pouvoir percevoir à Dieu
partout.
Donc, pour ceux
qui choisissent de se tirer de cette masse, de ne plus être vécus par la vie,
mais de vivre la vie, de ne plus être régis par des conditionnements, mais de
se créer une liberté. À ceux-là oui je peux donner, d’une certaine manière, un
conseil.
Aux autres, je
ne peux rien donner. Parce que même si je donne, ils ne feront pas, ils
n’auront pas le réflexe. Dans quelques minutes ils partiront et ils auront tout
oublié. Et c’est ainsi depuis des milliers d’années. Donc, il y a des gens pour
qui on peut agir, et des gens pour qui on ne peut pas agir. Et ceux avec qui on
ne peut pas agir, cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas dignes, mais
simplement il faut attendre que l’évolution et les cycles se passent.
Alors pour ceux
qui veulent agir,
Comment faire et réagir ?
Il faut mettre
en pratique tout ce qui vous a déjà été donné. Tout a déjà été donné à l’homme.
Rien de nouveau ne va pouvoir être apporté, mais il faut que l’homme sache
lire, sache regarder. Alors rendez votre spiritualité un peu plus pratique en
quelque sorte. Essayez de vous développer en tant qu’âme humaine, mais dans le
terme humain, véritablement humain.
Développez tout
ce que le Christ vous a demandé de développer : l’amour, la fraternité, le
pardon, la tolérance, le discernement.
Et quelque part
aussi une forme d’abstinence par rapport au monde désordonné où vous vivez, et
surtout, une méditation quotidienne, ou une prière quotidienne, ou un
branchement conscient quotidien, de façon à appeler sur vous l’énergie de la
hiérarchie, et ainsi quelque part vous mettre dans le rayon de votre Maître.
Si vous faites
ces choses régulièrement, votre vie va se transformer. Non pas qu’elle sera
meilleure, au contraire, elle va devenir plus dure, parce que tout le karma que
vous avez accumulé dans d’autres vies et qui est là comme autant d’épreuves
pour acquérir une initiation. Tout ce karma-là va venir vers vous, et il faudra
à ce moment-là le prendre et le brûler.
Et c’est pour
cela qu’il est dit qu’il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. Et ceci se
vérifie constamment et à tout moment. Face à l’épreuve, l’homme ne comprend pas
que c’est une épreuve pour son discernement, ne comprend pas que c’est une
épreuve pour son détachement, pour son évolution.
Il se
dit :
« La vie m’accable, mon ami est méchant, le monde est
vil, le monde est violent. Où est passé ce monde idéal dont on m’a parlé ? »
Et ainsi il se
met à fuir dans les recettes miracles, il suit tel gourou qui lui promet telles
choses, ou il suit telle autre mouvement, ou il se renferme dans des images,
dans de l’idolâtrie, ou dans je ne sais pas quoi d’autre, par peur, peur de se
confronter à une réalité.
Il faut être
très réel quand vous marchez sur le chemin. Quelqu’un qui n’est pas réel sur le
chemin s’écroule immanquablement, il va dans des voies de garage. En fait, il
continue à vivre l’illusion dans sa vie, telle qu’il la vivait dans le monde
quand il était profane, simplement il transporte cette illusion dans le
spirituel, et à un moment donné, tout s’écroule.
Parce que lorsque
la réalité flagrante et lumineuse de la spiritualité appelée par lui, commence
à rentrer dans son aura, dans les événements de sa vie quotidienne. Alors il se
trouve qu’il se passe comme ce qui s’est passé avec la tour de Babel :
tout autour de lui s’écroule. La pénétration de la lumière détruit l’illusion.
Alors l’homme
croit qu’il est détruit. C’est un fait qu’il est détruit, mais il n’est pas
détruit lui-même, c’est tout simplement son sac de bêtises, d’illusions,
d’attachements, qui est détruit, brûlé. Et naturellement quelque part cela fait
souffrir parce qu’obligatoirement pour vivre cela vous rencontrez un événement
douloureux.
Et vous pensez
que cela est une épreuve, mais en réalité cela n’est pas une épreuve, c’est
tout simplement le fonctionnement de la lumière rentrant dans l’individu pour
le libérer de toutes ses petitesses, ses noirceurs, ses ignorances et toutes
ses bêtises.
CONSTRUIS TA VIE !
Et l’homme
ainsi nettoyé souffre parce qu’il doit lâcher. Mais peu d’hommes veulent
lâcher, acceptent de lâcher, lâcher une bonne fois pour toutes. Par exemple, un
tel, qui est votre ami au féminin ou au masculin, semble avoir plaisir à faire
des faveurs à un ou une autre.
Et naturellement,
le conjoint qui observe se sent trahi, humilié, la jalousie s’installe, le
stress s’installe, et tout le comportement de l’individu est dénaturé par cette
tromperie constante. Mais il faut lâcher. Je ne dis pas qu’il faut accepter que
le conjoint mène ce genre de vie.
Là-dessus nous
aurions beaucoup à dire, je ne veux pas trancher sur ces choses-là parce que je
ne veux pas être moraliste, mais je dis tout simplement qu’il faut savoir
trancher. Si la chose ne vous convient pas (et je cite cela comme un exemple
des multiples problèmes de l’humanité). Eh bien, changez de vie, changez de
conjoint. Un point c’est tout.
Vous n’allez
pas vous entraîner dans une destruction et une autodestruction à cause d’un
fait comme celui-là. Il faut choisir, donc quelque part il faut lâcher, et
lâcher quoi ?
Lâcher le fait
de vouloir prendre une revanche, de vouloir reprendre le conjoint, de vouloir
retrouver l’exclusivité, par exemple. Lâcher aussi de désir de vouloir se
venger. Lâcher aussi la peur d’être sans l’autre, pour des raisons de facilité
de la vie, de sécurité pécuniaire, etc.
L’homme doit
absolument se prendre en main. Il y a une multitude de cancers dans la vie de
chaque jour que l’homme porte sur un plan moral, sur un plan affectif, sur un
plan psychologique, parce qu’il ne veut pas lâcher, parce qu’il ne veut pas
trancher, parce qu’il ne veut pas choisir. Alors automatiquement toute sa vie
il porte, il porte une croix. Mais qui lui a dit de porter cette croix ?
Personne, et après
il se dit :
« Mais pourquoi le bon Dieu m’envoie ces
choses ? Mais qu’est-ce que j’ai lui a fait au bon Dieu ? Pourquoi la
vie n’est pas plus belle ? »
Mais choisis-toi une belle vie !
Qui t’a dit de te
choisir une vie laide, rude. Choisis ta vie. Si tu choisis ta vie, tu peux
rencontrer une belle vie, quel que soit ton karma, quelles que soient tes
circonstances astrologiques. Si tu fais le choix, tu seras au-dessus de ces
choses. Mais tant que tu subis, eh bien, tout va te tomber sur la tête, et
comme par hasard toutes les misères tombent sur le misérable, parce qu’il les accepte.
L’homme ne doit
pas être un rebelle, un révolté. Je ne dis pas non plus cela. Je dis tout
simplement que consciemment, sciemment, avec force et avec logique : choisissez
votre vie, choisissez votre destin, et édifiez-le.
Mais il y a
beaucoup de gens qui n’osent pas.
D’abord ils
commencent à avoir un sentiment d’insécurité. Ils se demandent de quoi ils vont
pouvoir vivre, avec quel argent, quelle situation. Mais qu’importe en fait que
vous ayez une situation inférieure, du moment que vous êtes un être libre, un
être intègre, un être véritable.
Vous vous créez
des tas de besoins parce que vous vivez dans une société de consommation
énormément exacerbée qui vous incite à vous créer des tas de besoins superflus.
Et à cause de ces besoins l’homme et la femme se mettent en esclavage pour
continuer à honorer tous ces besoins qui, en fait, vous sont imposés par la
société de consommation. Voyez à quel point la chose est stupide.
Autrefois, ce
n’était pas la consommation qui programmait l’être humain, c’était la morale. Et
ainsi à chaque cycle, à chaque siècle, il y a un nouveau joug sur la tête des humains.
Une fois c’est l’église, puis c’est la morale, puis c’est l’argent, puis c’est
la consommation.
Mais qu’est-ce que vous allez encore inventer d’autre ???
Alors, quand
vous en aurez assez de porter des jougs, peut-être qu’enfin vous réagirez.
Donc qu’importe
d’être pauvre. Et si vous êtes pauvre pour être véritablement vous-même, alors
cela vaudra la peine, et non pas parce que vous aurez alors la véritable
richesse, je ne veux pas conclure en disant cela, mais parce qu’en étant vrai,
en étant des êtres authentiques qui choisissent, qui accomplissent. Alors automatiquement
vous allez vers une destinée spirituelle, vers le vrai, vers les harmonies. Et
en étant en accord avec les harmonies, eh bien, tout arrive.
Et justement
c’est là que l’intuition est pure.
Et si par
exemple si vous vous séparez de quelqu’un qui vous gâche la vie (ou à qui vous
gâchez la vie, parce qu’il y a les deux), et que vous décidez de choisir, de
prendre en main votre destinée, de vous édifier parce que vous voulez être un
fils et une fille de la liberté et de Dieu, alors pendant quelque temps
peut-être qu’il y aura des passages à vide, un manque d’argent, de la
tristesse, de la solitude.
Mais profitez
de ces moments pour justement redécouvrir l’essentiel de la vie, avec les
bonnes bases. Profitez-en pour vous aligner, pour méditer, pour vous mettre en
harmonie.
Et alors au
jour qu’il faut, si vous faites ce travail, votre guide, les guides vous
orienteront. Ils peuvent vous orienter vers le poste professionnel qu’il vous
faut, ils peuvent vous orienter vers la personne qui vous prendra en charge, ou
vers d’autres facultés qui dorment en vous et que vous ne connaissiez pas avant
de faire cette introversion, et ainsi une nouvelle vie commencera.
Mais si une
nouvelle vie commence c’est aussi parce que la personne accepte quelque part de
mourir. Et c’est parce que vous ne pouvez renaître, si vous n’acceptez pas de
mourir. Vous ne pouvez changer de vie que si vous acceptez d’en enterrer une
plus ancienne.
Et c’est
justement de cela que l’homme a peur, d’enterrer une vieille vie. Il se
cramponne et il se dit :
« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
C’est ce que se
disent les hommes. Je le tiens, celui-là. Je le tiens mon mari, je la tiens ma
femme, je le tiens mon poste professionnel même s’il me coûte, même s’il
m’embête, même s’il me stresse, même s’il me fait des ulcères, même s’il va
provoquer que j’aille mourir à cinquante ans. Mais je le tiens et je ne
lâcherais pas !
La peur c’est
le cancer du monde, il engendre tous les attachements. La peur d’être seul
engendre justement l’attachement vis-à-vis des autres. L’homme a du mal à
s’imaginer vivant seul. Parce qu’il n’est pas assez riche intérieurement, il
n’a pas assez de choses à faire rien qu’avec lui-même ou avec Dieu.
Alors il
s’attache à telle personne et cette personne devient vitale, ou il s’attache à
plusieurs personnes qui sans cesse envahissent le salon, la maison et il n’a
jamais un moment de silence pour vivre avec lui-même, se retrouver lui-même. Il
ne fait que vivre avec des fuites et à travers des fuites.
Et ces humains,
considérés depuis notre ciel, ces gens-là sont émotionnellement malades et il
faut les soigner, les rééduquer à penser, les rééduquer à vivre, à être bien
avec eux-mêmes, en fait. Et si je n’avais que cela à vous dire aujourd’hui ce
serait tant mieux.
SOYEZ VOUS-MÊME !
Quand vous
sortirez d’ici je voudrais que votre front soit dégagé de toutes les vieilles
notions qui sont en vous. Finie la vieille morale, finis les vieux principes,
finies les humiliations à faire ceci pour obtenir cela. Ce qui ne veut pas dire
que de demain vous allez-vous révolter pour tout dans votre maison ou dans
votre lieu de travail
Non
Mais commencez
à travailler avec discernement, stratégie et patience pour changer votre vie.
Et soyez conscient du fait que si vous faites cela, vous acceptez quelque part
de mourir. De laisser mourir votre ancienne vie.
Donc, vous
acceptez une épreuve, vous acceptez de passer dans un tunnel, qui réclamera un
certain temps avant d’arriver au bout. Et c’est pour cela qu’il faut la force et
faire le choix en toute conscience, et pas simplement sur un coup de joie ou
d’exaltation, parce qu’ensuite tout le feu retombe, et l’humain, très vite, est
tout penaud et retourne dans son carcan.
Et ainsi il y a
plein de gens qui essaient de se libérer, puis ayant peur, à cause de la
solitude ou de quelques problèmes qui ne sont que passagers, ils retournent
dans leur ancienne structure. Et en réalité ils meurent aussi en faisant cela,
mais sans une renaissance au bout du tunnel.
Je vous écoute.
6. MÉTHODE POUR PURIFIER LES MAISONS
La
sixième question est :
Quelles seraient les meilleures techniques pour exécuter la purification
des locaux, ou maisons, ou habitations, pour éliminer toutes présences
indésirables telles que larves astrales ou personnes décédées qui hantent ces
lieux ?
Chaque temple a
sa technique, mais en fait, il est très facile, puisque nous sommes en
Occident, de suivre tout simplement la méthode de l’église.
Comme je l’ai
déjà dit, chaque élément comme l’eau, le feu, le sel, l’huile et tant d’autres,
chaque élément a été par convention, consacré à agir sur tel ou tel plan par
rapport à telle créature, dans tel ou tel cas. Tout est très spécifique.
Donc il faut
utiliser exactement ce qui est utilisé par l’église, ce qui ne veut pas dire
que vous devez devenir des prêtres. Non. Mais pourtant, il faut pouvoir savoir faire
à la manière du prêtre.
Et pourquoi ?
Est-ce que l’église détient l’exclusivité de la
formule ?
Non, mais c’est
tout simplement parce qu’il n’y a pas trente-six façons de faire la chose.
Chaque élément a un pouvoir, un pouvoir intrinsèque, un pouvoir que la nature
lui a donné et qui agit. Et n’importe quel temple, n’importe quelle église
connaissant le pouvoir intérieur de l’élément, peut l’utiliser pour agir.
Et pour aller à
l’encontre de mauvais esprits, il faut utiliser le sel. Si par exemple vous
aviez à faire un grand exorcisme dans une maison où se sont passées des choses
très tristes, alors je vous conseille de faire venir un prêtre. Mais si c’est
tout simplement lorsque vous occupez une maison après quelqu’un ou une famille,
alors vous pouvez utiliser vous-même la formule existante, mais allez les mêmes
outils à ce moment-là.
Et si c’est
pour enlever des vibrations latentes dans une maison qui n’est plus habitée
depuis très longtemps, alors tout simplement vous pouvez laver avec le sel,
laver le parque, les murs, les fenêtres, les portes, les poignets, etc. Tout
ceci avec le sel. Et après brûler une bougie en priant pour que la lumière
descende dans l’habitation.
C’est très
simple, ce sont des formules qui existent déjà et qui sont, suivant les temples
et les églises, plus ou moins identiques. Peu importe, elles sont efficaces.
Je vous écoute.
7. LES MATÉRIAUX ET LES FORMES DANS LA CONSTRUCTION
La
septième question est :
Il nous a été dit que dans les constructions nouvelles, des matériaux de
synthèse peuvent être créés avec les mêmes propriétés bénéfiques que les
matériaux naturels. Dans quel sens faut-il orienter nos recherches et nos
créations pour utiliser ces matériaux de synthèse ?
Les matériaux
de synthèse doivent être neutres et c’est à ce propos qu’ils peuvent être aussi
bénéfiques que des matériaux naturels, qui eux ne sont pas forcément neutres
mais qui sont par exemple positifs.
Les matériaux
de synthèse doivent être fabriqués pour être neutres, comme le sont déjà le
plastique et le verre par exemple, et toutes sortes de roches forcément. Ce qui
compte c’est d’extraire, des matériaux utilisés pour la construction, tout ce
qui peut fixer des vibrations.
Il faut que les
vibrations circulent et passent. Il ne faut pas qu’il y ait quoi que ce soit
pour fixer la vibration, comme justement tout ce qui est fer à l’origine par
exemple. Parce qu’à ce moment-là, s’il y a quelque part du fer dans la
construction, alors il se produit une antenne qui n’est pas bénéfique.
Pourquoi ?
Parce qu’une
antenne ne doit pas être utilisée de cette manière, il faut qu’elle soit
ensuite canalisée pour envoyer l’énergie sur quelque chose. De la manière dont
sont utilisés les fers et les différents autres matériaux qui fixent les
vibrations, cela devient parasitaire. Parce que toutes les vibrations
environnantes se centralisent, s’agrippent sur ces structures, aussi bien les
vibrations venant de l’extérieur, que celles résidant à l’intérieur. Il n’y a
pas d’aération, il n’y a pas de respiration depuis un point de vue vibratoire.
Et c’est pour
cela que les bâtiments bâtis de cette façon sont étouffants, dans un sens
vibratoire uniquement, parce que rien ne filtre, rien ne peut sortir, rien ne
peut entrer, tout est coagulé.
Et l’homme
étant, avant tout, un réseau énergétique, un réseau de vibrations et de
pulsations qui résonnent avec le cosmos et avec la nature, si on le met quelque
part où il ne peut pas recevoir les ondes venant des étoiles, du cosmos, de la
nature, alors il s’appauvrit.
Ses glandes
commencent à s’appauvrir, son système nerveux commence à être exacerbé dans un
sens négatif, parce que tout ce stress va dépolariser son être. Et étant
dépolarisé, il va rencontrer la maladie, et la maladie sur tous les plans selon
la faiblesse de l’individu.
Donc dans les
nouveaux matériaux, bien que nous ne soyons pas réellement pour, parce que dès
que l’on dit à l’homme de retourner aux sources, il s’empresse de remettre les
vieux sabots de grand-papa et de n’avoir pas plus d’intelligence qu’il n’en
avait. Donc, oui, il faudrait un certain retour aux sources, mais avec
l’association du positif du moderne.
Pour faire les
matériaux de synthèse, il faut simplement enlever ce qui est parasitaire, et
vous avez déjà la capacité de créer des bâtiments de la sorte. Cela existe, et
a déjà été fait autrefois, et cela n’est pas si compliqué.
Mais plus tard
viendront, plutôt que de nouveaux matériaux, viendront d’autres formes,
d’autres équilibres entre les volumes. Parce que l’homme s’aperçoit, en fait,
que pour faire tenir une construction il faut avant tout juger de l’équilibre
de la construction, et d’après l’équilibre à obtenir, les matériaux sont
choisis.
Parce que ce
sont en fait les matériaux qui créent l’équilibre. Jusqu’à présent, c’est ce
que l’homme croit, que ce sont les matériaux qui créent la solidité, la
cohésion de tous les volumes intérieurs, de toutes les pièces en quelque sorte.
Mais c’est une erreur, et tant que l’homme croira cela, il aura recours à des
matériaux comme il a recours en ce moment, à des matériaux très lourds, très
denses, très fermes, très ferreux, très parasitaires.
En fait,
l’homme ne sait pas encore construire. Il faut qu’il redécouvre ce que déjà
dans votre ère d’autres frères savaient, le secret dans la construction des
cathédrales. Ils avaient, et ceci non pas par magie, la connaissance de
l’équilibre des volumes.
En sachant
jouer avec l’équilibre des volumes, vous allez pouvoir changer les structures
et avoir, par là même, des structures plus légères, plus transparentes, plus
souples, plus fines, et en même temps vous aurez une construction qui respire.
Toute
construction doit avoir la capacité de se dilater, de se contracter, de
respirer en fait, de battre au rythme du cosmos et des énergies de la nature,
car toute construction doit être un élément qui s’intègre à la nature.
Si l’élément ne
s’intègre pas à la nature, et je ne parle pas du style, je parle tout
simplement de la vie même de la construction, la vie des parois, des fondations
en quelque sorte, si cette construction ne s’intègre pas à la vie de la nature
elle présente un blocage au courant de la nature.
Et c’est ainsi
qu’il y a dislocation des courants telluriques, dislocation des rayons
cosmiques qui pénètrent dans ces maisons, dans ces bâtiments. Et ainsi ils sont
distordus, et en pénétrant dans la maison ils dérangent les habitants plus
qu’ils ne les régénèrent.
Quand vous
faites quelque chose de disharmonieux, comme par exemple une plaque de verre où
il reste à l’intérieur de gros grains de sable, où il y a de grosses traces,
essayez d’y faire passer le soleil ?
Automatiquement
le soleil va passer de manière cassé, brisé. Et il en est de même avec vos
constructions, par rapport aux énergies des étoiles et de la nature.
Vos
constructions ne respirent pas assez. Il faut qu’elles soient comme un poumon
transparent, léger. Et vous avez déjà les matériaux, mais vous n’avez pas la
façon de penser à propos des volumes et de l’équilibre. Il faut repenser la
combinaison des volumes, et cela ne vous empêchera pas de bâtir, au contraire,
regardez les cathédrales.
Mais il faut
bâtir avec des formes différentes. Naturellement c’est tout de suite moins
commercial, parce qu’une forme ne va pas forcément s’adapter à un besoin. La
forme est telle et il faut s’adapter à elle. Or l’homme décide d’avoir tant
d’étages, tant de mètres carrés, mettre l’ascenseur ici, la cage d’escalier là,
le groupe d’incendie ici. Il faut quelque chose de très précis. Il commande, il
crée.
Alors que c’est
une attitude inverse qu’il faudrait avoir.
L’homme doit
regarder dans la nature et faire avec les harmonies et les lois de la nature,
tandis qu’aujourd’hui, les exigences sont opposées. L’homme contraint la nature
pour faire ce qu’il veut. Or l’homme ne fera ce qu’il veut que lorsqu’il sera
en harmonie avec la nature.
Je vous écoute.
8. C’EST BON OU
MAUVAIS MANGER DE LA VIANDE ?
Quelle est la part de responsabilité de l’alimentation dans les maladies
dites de civilisation, tels que les divers cancers et de quelle manière faut-il
changer cette alimentation ?
L’alimentation,
comme tous les autres sujets, est en correspondance avec le développement
humain. Selon ce que vous croyez, selon ce qu’est votre plan de conscience,
votre développement, votre religion, vous mangerez en conséquence. Parce qu’en
quelque sorte tout cela édifie une tradition et l’homme comme il ne sait pas
être libre, les dogmes édifient une tradition et l’homme l’entretient.
Alors l’alimentation
ne devrait pas être vécue comme un problème de diététique, mais comme un
problème d’évolution et développement cosmique.
Autrefois lorsque
l’on prenait l’homme dans ses balbutiements, pour régir sa vie, l’homme n’était
qu’instincts, et il existe encore certaines tribus qui témoignent de ce que je
vais dire. La plupart des hommes étaient des cannibales, ils n’avaient pas la
notion de ce qu’était le respect du corps, la vie du corps. Et comme certains
animaux, ils mangeaient le corps qui était à leur disposition, que ce soit
celui du voisin ou celui d’un buffle qu’il venait de chasser. Tout ce qu’ils
voyaient ce que c’était de la viande, un point c’est tout et il le mangeait.
Petit à petit,
l’homme évoluant et avec l’apparition du mental, et donc par là même du
langage, il est arrivé à juger ce qui était bien, ce qui était mal, à juger ce
qui était quelque part acceptable et ce qui était quelque part trop animal. Et
alors il a cessé de manger le corps de ses congénères. Et pour les tribus qui
n’ont pas évolué, cela peut se remarquer encore dans ce siècle, la tradition
est perpétuée.
Puis à la suite
de ce premier changement alimentaire, l’homme s’est intéressé à tout ce que la
nature offrait de plus goûteux, parce qu’en même temps que l’on change
d’alimentation, on change les réflexes alimentaires. Et c’est ce qui est dur ;
c’est de changer les réflexes alimentaires. Il faut parfois des générations
pour impliquer l’humanité dans un changement de réflexe alimentaire, parce qu’à
force de programmer un corps à manger ceci, à manger cela, le corps le réclame
comme un fondement même de sa santé.
Donc, avant
toute intervention sur le système d’alimentation, il faut créer des
compensations, surtout au niveau du goût. Parce que le goût est le premier
réflexe. C’est par le goût que l’homme arrive à guider ses besoins.
Par exemple,
s’il a besoin pour une raison quelconque de santé, de faire entrer un peu
d’acide dans son corps, alors c’est l’acidité qui va être évoquée dans sa
bouche. Et c’est en étant guidé par ce goût qu’il va pouvoir choisir l’aliment
juste. Mais avant de pouvoir retrouver tous ces réflexes, il faut qu’il quitte
les anciens et là est le problème.
Donc,
l’humanité passe à travers des déprogrammations, et comme toujours et c’est là
le principal problème. Il a fallu l’empêcher de manger le corps de son voisin, et
maintenant il s’agit de l’empêcher de manger le corps des animaux. Depuis de
longs siècles des individus arrivent à équilibrer leurs sources de nourriture,
animale et végétale.
Maintenant pour
son développement futur, et pour tout simplement être en résonance exacte, pour
être cohérent vis-à-vis des développements spirituels et futurs, il faut que
l’homme cesse de manger de la chair animale. Je l’ai déjà expliqué quelque
part, mais je vais le répéter pour vous.
Quand l’homme
était primitif, comme je vous l’ai dit, il était cannibale, et cela n’était pas
un péché. Tout simplement le principe était tel que l’on ne pouvait pas
demander à un homme animal d’avoir un développement d’esprit suffisamment grand
pour comprendre qu’il ne devait pas manger le corps de son congénère.
Un
développement lui a été possible avec l’apparition du mental, donc le jugement
possible. Puis une certaine forme de morale, une certaine forme aussi des
premières religions ont été instituée. Et il y a eu respect des corps, et
l’homme un petit peu plus humain ne s’est plus occupé que de chasser. Et cet
instinct de la chasse, de manger l’animal est resté dans l’humanité jusqu’à nos
jours.
La plupart des
gens, en fait, mangent la chair animale par tradition. Parce qu’ils ont été
programmés étant enfant à manger telle ou telle chose. Leur goût a été éduqué, a
été habitué à avoir besoin de telle nourriture.
En fait l’homme
n’a pas besoin de viande. C’est tout simplement l’éducation de son goût qui a
été construit pour avoir besoin de viande. Et quand je dis cette chose, je ne
veux pas dire qu’il y a péché à manger de la viande.
Non
Prenez un homme
tout à fait normal, du quotidien, profane, qui vit encore sur un plan astral. Il
ne commet aucun péché à manger de la viande parce que son plan de conscience
est tel, qu’il continue à faire partie de la masse des hommes (et qui d’une
certaine manière est encore à moitié animale). Donc il continue à faire partie
du cycle de la nature, et la loi de la nature est de manger l’autre pour
survivre. Cet équilibre alimentaire est d’ailleurs créé par la nature elle-même.
Et c’est pour
cela que certaines personnes qui commencent à s’éveiller à la spiritualité se
disent:
Mais puisque c’est dans la nature, alors pourquoi l’homme
ne le ferait-il pas ?
Puisque l’animal mange l’animal, alors pourquoi l’homme
ne pourrait-il pas le manger aussi ?
Et aux gens qui
pensent de la sorte je leur réponds :
Fais-tu encore partie du monde animal ?
Si tu es encore
sur ce plan, mange de l’animal, il n’y a aucun problème. Tu fais tout
simplement partie de cette grande chaîne alimentaire conçue par l’intelligence
pour que la terre soit harmonieuse et que tout son jardin ait un développement
harmonieux, sans qu’aucune espèce ne vienne en détruire l’équilibre.
Chacun
dépendant pour sa survie, de l’autre, afin d’entretenir le grand jardin de la
terre. Et si l’homme fait encore partie de cette grande chaîne alimentaire, si
quelque part il est seulement un élément de la nature, je dis bien un élément
de la nature, alors il n’y a aucun problème, car la vie étant un sacrifice,
elle accepte volontiers de donner un animal à manger.
Mais à partir
du moment où l’homme veut se développer, où l’homme se dit spirituel, où il
commence à connaître certaines grandes harmonies cosmiques, où il n’est donc
plus un élément de la nature, mais un fils de Dieu qui doit dominer la nature,
alors vous ne pouvez plus vivre avec les principes mêmes de ces éléments.
À chaque règne,
sa vie. À chaque règne, son plan de conscience.
Si vous voulez
être un fils de Dieu, non pas qu’il y ait péché à manger de la viande, je ne
parle pas en ces termes, je dis tout simplement, pour un fils de Dieu, il lui
est impossible de sacrifier la vie d’un animal pour renouveler et renforcer la
sienne. Parce qu’il est dans son principe de se sacrifier lui-même pour
renouveler la vie chez les autres.
Le Christ n’est
pas venu pour vous dévorer tous en disant : j’ai besoin d’énergie pour
l’ère qui vient. Parce que vous, vis-à-vis de lui, vous n’êtes rien d’autre que
des petites grenouilles et des petits moutons, et les petites grenouilles et
les petits moutons vous les mangez bien, vous dites : ce ne sont que des
animaux.
Alors si le
Christ n’était qu’un quelconque Gargantua, il dirait :
« Deux mille cinq cents ans ont sonné, c’est l’heure de
mon repas. On va voir un peu sur la terre s’il y a de bonnes cuisses à faire
rôtir. »
Ce n’est pas ce
qui se passe. Au contraire, il vient donner sa vie pour la vôtre.
Il y aune
parabole qu’illustre bien ce que je veux créer en vous comme compréhension, et
ceci en niant tout terme de péché, simplement pour éveiller en vous le fait que
la vie est sacrée et ne pas manger de l’animal, cela ne veut pas dire ne pas
commettre un péché, mais tout simplement respecter la vie.
Il y avait un
disciple marchant sur un chemin bordé d’arbres et une colombe affolée vint se
poser à ses pieds. Ce disciple avait le don de parler avec le règne animal. Il
lui dit :
« Mais qu’as-tu pour être autant affolée, qu’est-ce qui
te fait si peur ? »
La colombe lui répondit :
« Il y a là-bas dans la forêt un chasseur qui veut me
tuer parce que lui et ses enfants ont faim. Il m’a vu voler, il m’a visée.
Alors je viens me réfugier auprès de toi. Sauve-moi. »
Le disciple
prend la colombe, il s’assoit sur le chemin et se met à réfléchir.
C’était un
disciple qui pensait beaucoup. Il se disait :
« Voyons, si je sauve la vie de la colombe je vais priver
de nourriture toute cette famille. Mais en même temps, si je veux nourrir cette
famille, je sacrifie la vie de la colombe. »
Alors il
attendit que le chasseur arrivât, tout en gardant la colombe.
Et il dit au
chasseur :
« Voilà, la colombe m’a raconté cette histoire, il paraît
que ta famille et toi avez faim. »
Alors en
compensation, il projeta son esprit et lui dit d’aller dans tel champ pour
avoir de la nourriture et à tel arbre pour avoir du fruit.
La colombe le
regarda et lui demanda :
« Es-tu sûr qu’il en aura assez pour toute sa famille ? »
Et à ce
moment-là la voix de Dieu résonna dans le ciel. Le disciple leva les yeux au
ciel, et regarda Dieu en face et lui dit :
« Voilà, Seigneur, pour sauver la vie de la colombe, j’ai
envoyé le chasseur prendre de la culture et du fruit dans le champ d’un
voisin. »
Alors Dieu lui
répondit :
« C’est bien mon fils car le fruit de la terre se
partage, mais tu n’as pas compris une loi. Tu as bien agi, mais il y a une loi
que tu n’as pas comprise. »
Et Dieu essaya
de l’initier à ce propos, de pourquoi il ne fallait pas en fait manger
l’animal.
Dieu lui
demanda :
- Es-tu prêt à sauver la colombe ?
Le disciple lui
répondit :
- Oui je veux la sauver. Tiens, je te donne
mon pied.
Mais Dieu lui
répondit :
- Ce n’est pas assez.
Le disciple
ajouta :
- Tiens, je te donne toute ma jambe.
Mais Dieu lui
répondit :
- Ce n’est pas assez.
Le disciple
ajouta :
- Regarde, je te donne mes bras, je coupe chacun de mes
membres pour sauver la vie de la colombe.
Mais Dieu lui
répondit :
- Ce n’est pas assez.
Le disciple
ajouta :
- Alors veux-tu que je m’arrache le cœur.
Alors, Dieu manifesta
une grande balance et dit à son disciple :
- Viens et instruis-toi.
Il prit la
colombe et la mit sur un plateau, il prit le disciple et le mit sur l’autre
plateau et aucun des plateaux ne bougea, il y avait égalité.
Et Dieu lui renseigna
au disciple :
- Regarde, la vie est partout la même.
Et c’est en ce
sens qu’il ne faut pas manger de l’animal, parce qu’il y a en lui, de la vie
consciente autant que chez l’être humain, à un degré différent, mais autant.
Autrement dit,
il ne faut manger de rien, d’aucune chair qui soit alimentée par du sang.
Chaque fois qu’il y a sang, il y a conscience sur un certain plan. Donc,
éloignez-vous de toute forme de nourriture érigée par le sang et ainsi vous ne
commettrez aucun « péché » vis-à-vis des harmonies et de la balance de la
vie.
L’ALIMENTATION VUE ÉSOTÉRIQUEMENT
Maintenant, par
rapport à l’alimentation diététique, beaucoup de découvertes doivent être
faites à ce sujet. Il faudra aussi beaucoup de temps. Il y a beaucoup de sursis
de vie, de longévités qui ont été acquises grâce à l’hygiène.
À l’heure
actuelle si on laissait l’homme continuer à se nourrir comme il se nourrit, il
perdrait cette longévité acquise par l’hygiène.
Autrefois
l’homme étant plus rustre, plus épais dans les vibrations, et faisant partie de
ce plan dont je vous ai parlé, il n’y avait pas trop de problèmes à ce qu’il se
nourrisse exclusivement de viande, car l’homme vibratoirement il était en
correspondante avec la vibration de ce type de nourriture.
Mais au fur et
à mesure, il s’est développé et des exigences sont venues comme par exemple
l’hygiène. Et aujourd’hui l’hygiène existe, mais il reste, entre autres, le
problème alimentaire. Car ce n’est pas le seul problème qui engendre des
maladies et des perturbations, mais ce problème alimentaire dénature justement la
vibration incorporée qui doit régénérer le corps physique.
Or il faut
savoir que ce qui est ingéré sur un plan physique se transforme en vibrations
et va nourrir le plan éthérique, influence donc d’une certaine manière la
vitalité éthérique, la capacité de capter le prana et le développement des
chakras.
Et c’est pour
cela que dans certaines religions, certains temples, le Maître demande à son
disciple, selon le degré atteint, de faire telle ou telle ascèse, de ne boire
que de l’eau pendant tant de jours, de ne manger que tel pain ou tel fruit
pendant tant de jours. Parce que la chose ingérée correspond vibratoirement à
un changement vibratoire, à une transformation des feux.
L’alimentation
est en quelque sorte la bûche qui permet à l’éthérique de se transformer depuis
le physique, parce que l’éthérique n’est pas transformé depuis le haut, mais
depuis le bas. N’oubliez pas que vous devez remonter. Donc tout est transformé
à partir du bas, des efforts du bas. Ce ne sont pas les choses venant d’en haut
qui transforment le bas.
Par rapport à
l’évolution typiquement intérieure de l’individu, c’est le contraire. C’est par
rapport à ce qu’il fait, ce qu’il acquiert, ce qu’il mange, ce qu’il boit en
bas, qu’il va pouvoir remonter en haut.
Sur un plan
alimentaire, il faut donc éviter toutes les sources de nourriture animale,
comme la viande. Et il faut aussi éviter toutes les boissons fortes donnant des
désordres dans le mental, ou échauffant les différents viscères, ce qui
perturbe par là-même le système nerveux et les glandes.
Alors je ne
veux pas dire qu’il ne faut pas savoir s’amuser. Je ne veux pas dire que ceux
qui pratiquent ces choses ne sont pas des disciples. Mais à un moment donné, si
vous le faites trop, alors sachez que premièrement vous portez préjudice à
votre développement spirituel, et ensuite, que si vous voulez développer une
prise de conscience et une volonté personnelle, il faut tout stopper toutes ces
choses, parce que rien ne sert d’acquérir un développement si vous le parasitez
par-derrière.
Il y a encore
beaucoup à découvrir à propos de l’alimentation, à propos de ses effets sur le
plan éthérique et sur le comportement psychologique, parce que selon ce que
vous mangez, vous arrivez à conditionner un comportement psychologique.
C’est pour cela
que certains proverbes existent, tels que : mangez de ceci et vous serez aimable, mangez de cela vous aurez l’air
gai.
C’est parce que
les anciens ayant été dépositaires de cette connaissance qui appartenait aux
initiés, en fait, ils pouvaient dire : selon ce que vous mangez, vous
appartenez à tel type psychologique, à tel type vibratoire.
Mais les hommes
s’embourbant dans une tradition fausse, mensongère, dénaturent leur être
intérieur, leur propre psychologie. De la même manière que l’homéopathie arrive
à changer une psychologie, l’alimentation arrive aussi à renverser un vice, à
renverser une dépendance que ce soit vis-à-vis du tabac, vis-à-vis de l’alcool,
vis-à-vis du sexe, vis-à-vis d’un besoin psychologique.
Il y a toute
une méthode de guérison à adapter par rapport à l’alimentation. Ce qui ne veut
pas dire que c’est le remède. C’est tout simplement une complémentarité à
d’autres interventions de guérison.
Je vous écoute.
9. CONCLUSION
Celui qui
dirige la conférence dit :
Nous sommes arrivés à la fin des questions et nous
aimerions que vous nous donniez une conclusion.
Ce à quoi Pastor
répondu :
Pour moi, il
n’y a jamais de conclusion puisque j’attends toujours la prochaine fois. Mais étant
donné que notre discours s’est surtout centralisé sur la liberté d’être, je
voudrais finir sur ce propos, pour que vous sortiez d’ici avec cette notion.
La meilleure
nourriture c’est justement d’apprendre à être libre. Si vous essayez d’être
libre, par là même, vous vous détacherez des notions erronées de l’alimentation
dont on vient de parler, et cela n’est plus un conditionnement de manger telle
ou telle chose.
Vous vous
laissez attirer par ce qu’il vous faut, par ce dont vous avez besoin
éthériquement, dont vous avez besoin pour votre santé, pour développer la
thyroïde, ou la pinéale et par là même développer des chakras.
Être libre, c’est
se défaire du carcan de la programmation, du conditionnement.
C’est ce qui
fait le disciple, ce n’est pas autre chose. Et c’est dans la liberté que
l’homme arrive à être véritablement fraternel, arrive à être amour. Parce que lorsqu’il
n’est plus submergé par le conditionnement, qui n’est donc plus stressé, plus
agressé. Alors il est plus à même de sourire à son voisin, d’être compréhensif,
de vouloir pardonner, etc.
Le
conditionnement est toujours une agression, et c’est pour cela que la société
actuelle est stressée, parce qu’elle est agressée par tous les conditionnements
possibles, par les slogans publicitaires qui conditionnent la consommation, par
la morale, par vouloir être beau, être belle, par vouloir être ceci ou cela, avoir
de l’argent pour être respecté ou craint. Et ainsi cela crée des agressions
psychologiques.
Et à force
d’être agressé, le mental perd pied et il finit par craquer en quelque sorte,
et c’est ainsi qu’un être qui est agressé de cette manière, renvoie l’agression
sur les autres, parce qu’il est agressé par toutes ces choses et son voisin a
le malheur de vous dire quelque chose ou faire quelque chose qui ne vous plaît
pas. Alors l’individu finit par claquer, il va réagir et va naître la guerre.
Donc pour avoir
la paix, il faut la liberté. Regardez, même sur un plan politique, la chose est
vérifiable. Dans un pays où la politique est trop contraignante, trop
dictatoriale, des cellules se créent pour créer la révolution.
Il faut la
liberté, et ce n’est que lorsque le monde sera libre qu’il sera en paix, et pas
l’inverse. Ce ne sont pas les institutions qui vont pouvoir atteindre la paix.
C’est les hommes qui peuvent créer la paix. C’est les hommes qui en apprenant à
être libre en eux-mêmes qui vont pouvoir créer aussi la paix à l’extérieur.
La liberté
appelle la paix. N’oubliez pas cela. Et donc cherchez à être libres dans votre
esprit et ainsi vous serez aussi heureux et paisibles dans votre cœur. Soyez
libres dans votre esprit et vous créerez autour de vous la paix. À moins de
cela vous créerez la guerre.
Je vous salue.
Nous vous saluons et
vous remercions.