(12.03.89)
Indice
1.
La frontière qui sépare
le monde physique du monde invisible
2.
Le processus de la
réincarnation
3.
Méthode pour obtenir des
révélations
- pour
obtenir l’intuition il faut développer la connexion avec l’âme
4.
L’activité
intellectuelle de l'âme
5.
La différence du mental
humain et divin
6.
Le processus de la
désincarnation
- les
connexions de l’âme avec le corps
7.
Méditer sur un chakra
8.
La descente de l’âme
dans la matière pour se connaitre elle-même
9.
Le cycle : involution
- évolution
10.
Pour bien évoluer il
faut s’aligner correctement
11.
Ce qui se passe après la
mort
12.
Les guides
intermédiaires
13.
Le tunnel après la mort
14.
La chambre de
purification
15.
Les classes de préparation
pour s'incarner
16.
Les âmes expérimentent différents
types d’existence après la mort selon leur degré d'évolution
17.
L’hôpital célestiel
18.
La méditation
1. LA FRONTIÈRE QUI SÉPARE LE MONDE
PHYSIQUE
DU MONDE INVISIBLE
Bonjour,
Voici la question :
Après la disparition du corps physique, de quelle manière l'âme survit ou poursuit une activitpe sur d'autres plan d'existence ?
Je vous salue à tous, et puisque la conversation s'engage
sur ce qui est appelé, comme étant l'après-vie,
nous allons en parler mais nous reviendrons de toute façon sur des sujets un petit
peu plus quotidien, selon les sujets qui bien sûr vous intéressent et qui vous sont
importants, mais parlons d'abord de ce que vous m'avez demandé.
Qu'est-ce en fait l'après-vie ?
Car c'est de cela que la question traite.
Eh bien, si l'on peut s'imaginer ce que cela représente
en lisant les livres ou en ayant soi-même quelques expériences de sorties, ou
en ayant soi-même quelques expériences de ce qu’est l'autre côté par
l'intermédiaire des rêves ou des projections, on peut se demander ce qu'est la
substance de l'âme réellement une fois qu'elle est décorporée, c’est-à-dire
hors de son corps qui est décédé.
Parce que qui dit substance de l'âme va en même temps et
automatiquement décrire le style et le type de vie qu'occupe cette âme dans son
plan d’existence après la mort.
Ce qui fait que l'on s'interroge lorsque l'on est incarné
à propos de la vie qui existe de l'autre côté, et ce que l'on peut
éventuellement faire pour poursuivre l'évolution vient du fait justement que l'on
ne connaît pas exactement la substance de l'âme.
Parce que si vous connaissiez exactement ce que c’est la
substance de l'âme, alors cette question-là ne jaillirait pas dans votre esprit.
Mais puisqu’il y a question, il y a forcément une barrière.
Et quelle est cette barrière ?
Cette barrière existe du fait du cloisonnement des plans,
du fait du cloisonnement des sections de vie, c’est-à-dire des diverses
activités d'une conscience qu’elle soit plongée dans la matière ou sortie de la
matière.
Pour bien comprendre la différence qu'il y a, et en même
temps l'unité qui existe entre la vie physique et la vie de l'au-delà, il faut bien
comprendre ces délimitations qui cloisonnent ces différents plans.
Toutefois il faut savoir que ces délimitations ne sont
pas véritablement importantes depuis un point de vue occulte, c’est-à-dire que
ces délimitations ne vont pas forcément être intransigeantes et être comme des
obstacles à la traversée entre les plans, ou au voyage entre les plans.
Cependant ce qu’il faut comprendre c’est que ces
cloisons, ces voiles parce qu’il s’agit plutôt des voiles car la substance qui
sépare les différents plans n’est pas plus épaisse que cela. Ces voiles sont
des conditionnements. Et c’est ce qui fait de ces voiles une véritable cloison,
parce qu’il y a une façon très spéciale d’être conditionné lorsque l’on passe à
travers de ces voiles.
Autrement dit, et pour vous donner une analogie, si l'on
veut se rendre dans un pays étranger, il faut absolument devenir tel que l'on
vit et tel que l'on est dans ce pays étranger. C'est comme si lorsque vous
vouliez aller au pôle Nord, il vous faudrait absolument non seulement vous
vêtir de la façon adéquate, mais en plus ressembler aux gens qui habitent et
qui vivent dans le pôle, de façon à pouvoir aller dans le pays.
Eh bien, de la même façon lorsque l'entité humaine
descend dans la vie physique, dans la matière, il lui faut absolument se
revêtir d'un certain conditionnement pour pouvoir vivre dans la matière, parce
que sinon on ne fait pas véritablement partie du plan physique, et on ne va pas
pouvoir agir dans la matière et avoir une efficacité dans le plan physique.
Et c'est pour cela que malgré toute l'apparente facilité
qu'auraient certains esprits et certains guides, et certains frères à
travailler depuis les plans invisibles, eh bien malgré cela à un moment donné
il devient absolument nécessaire de passer à l'incarnation pour véritablement
avoir une pression sur le monde matériel, l'organisation matérielle, soit la
société, soit une religion, soit un système politique ou financier, ou quoique
ce soit d'autre.
Mais revenons à cette cloison qui sert en même temps de
conditionnement.
Donc, quand l'entité descend dans la matière, elle va
nécessairement passer à travers ce voile, exactement comme vous passeriez à
travers le rideau d'une chute d'eau même si vous allez simplement à l'intérieur
de la grotte qui se trouve cachée derrière ce rideau d'eau. Et si cette grotte
est sèche, vous arriveriez quand même mouillés parce que vous aurez passé par le
rideau d’eau.
Eh bien, lorsque vous vous incarnez. Parce que pour
pouvoir comprendre ce que lui passe à l'âme après que son corps physique meurt,
il est nécessaire que d’abord je vous explique comment se déroule sa descente
dans la matière.
2. LE PROCESSUS DE LA RÉINCARNATION
Donc, quand l'âme va s'incarner, elle va de façon
incontournable se trouver en face de ce rideau de conditions, en face de ce
rideau d'informations. Et non seulement d'informations dues à la matière, d'informations
dues à l'époque même où elle va s'incarner, mais aussi dues à son propre karma
et au karma collectif avec lequel elle va devoir jouer pendant toute son incarnation.
Et toutes ces informations sont un peu comme des bulles
d'air, ou comme des étincelles (des coups de grisou si vous préférez), et
toutes ces informations s'accolent par tout simplement l'exercice d'un
magnétisme qui provient directement de l'atome central de l'âme.
Parce que c'est plutôt comme cela qu'il faut considérer
l'âme, comme un petit soleil ou comme un petit atome qui a une très forte
attraction magnétique et qui exerce partout pour pouvoir s'incarner, partout
elle exerce cette attraction pour justement pouvoir puiser les informations,
puiser le conditionnement qui lui est nécessaire pour s'incarner et aussi pour
pouvoir disposer d'une mémoire. Car il ne peut pas y avoir d'incarnation s'il
n'y a pas la possibilité de mémoriser.
Et cette faculté par là même se retrouve aussi sur le
plan physique au niveau cérébral, mais c'est avant tout la particularité de
l'âme de pouvoir mémoriser. Et c'est grâce à cette faculté d'attraction (d’un
magnétisme attractif très puissant) que l'âme va pouvoir mémoriser donc,
qu'elle va pouvoir être en relation avec sa personnalité, qu'elle va pouvoir
par là même aussi s'ancrer dans sa personnalité et avoir un pont jeté entre
elle et la personnalité. Et pouvoir aussi puiser dans tous les événements qui
vont arriver à la personnalité, pouvoir puiser les informations de façon à s'en
enrichir.
Donc, quand le manteau a été ainsi revêtu, car il s'agit
de cela, il s'agit de revêtir un manteau, un manteau d'informations, un manteau
de conditionnements, qui dépend comme je l'ai déjà dit du système d'évolution
dans lequel l'âme va s'incarner, de son karma individuel et du karma collectif
dans lequel aussi elle va s'incarner.
Eh bien, une fois que tout ceci est acquis et que le
manteau est taillé. À ce moment-là c'est comme une main qui rentre dans un gant.
Et c'est à ce moment-là que l'homme traditionnel, va s'éveiller à la vie
physique. C’est au moment en fait où il a parfaitement revêtu le gant.
Et à ce moment-là, sa conscience subjective qui est la
conscience de l'âme qui est donc l'esprit, cette conscience-là va partir très
loin, non pas dans l'espace, non pas dans le temps, non pas même dans la
capacité d'être conscient, mais un peu comme deux planètes s'étant trop
rapprochées, elles sont obligées pour ne pas se détruire, d’ensuite se séparer de
façon à créer deux pôles.
Et c'est par le jeu des forces de ces deux pôles qu'une
troisième vie a lieu, et que l'on va appeler ensuite la personnalité.
Autrement dit, il y a l'âme dans son domaine et avec sa
puissance magnétique, avec son pont jeté jusque sur la matière. Et il y a au
bout : la matière. La matière avec tout le code génétique, tout le code du
karma individuel et du karma collectif.
Ce conditionnement-là est complètement inconscient, c’est-à-dire
qu’il peut exister sans qu'il y ait forcément la prise de possession d'une âme.
C'est quelque chose qui est vide, qui est comme une coque. Et ce qui va
engendrer la vie, c'est le rapprochement des deux, puis l'éloignement des deux,
ce qui va engendrer ce que l'on appelle : la personnalité.
La personnalité est plus à traiter comme une psychologie
que comme la somme des données génétiques et des données karmiques. Comme quelqu'un
qui va traiter les informations venant de cette matière et venant de cette âme,
et qui va essayer d'y voir clair dans le jeu et d'agir clairement dans le jeu
de la vie. (Plus clairement ou pas bien sûr en fonction de son discernement.)
Lorsque donc cette troisième personne est née et que l'on
appelle la personnalité, c'est elle qui ensuite va se poser des questions, et c'est
elle qui ensuite va réclamer des réponses.
3. MÉTHODE POUR OBTENIR DES
RÉVÉLATIONS
Il faut donc faire le cheminement inverse. Quand on se
pose une question, quand on est à la recherche de quelque chose, d'une
intuition ou d'une réponse directe, il ne faut jamais utiliser, ni le cerveau
physique, ni des perceptions qui sont trop à rapprocher avec les sens physiques
comme par exemple : des activités psychiques, ou des activités de
transmission de pensées, ou de pénétrations par la pensée dans la vérité.
Il faut laisser de côté complètement toutes ces
activités-là qui sont par trop des éléments de la matière, et il faut donc se
remettre entièrement à l'intérieur de l'âme.
Et ceci n'est pas un exercice qui soit seulement réservé aux
disciples ou bien aux initiés, ni aux gens qui sont entraînés ou qui croient à
la vie de l'âme. C'est quelque chose qui est accessible à chacun et qui est
faisable à tout instant.
Lorsque l'on veut se placer pour avoir une réponse,
lorsque l'on veut se placer à l'intérieur de l'âme, soit dans le centre de
l'âme, il suffit d'avoir d’abord la connaissance élémentaire et la conviction
élémentaire que l'individu est avant tout cette âme.
Et c'est là où chez beaucoup de personnes le conflit se
réveille, car beaucoup d'individus croient à l'âme, beaucoup d'individus
connaissent aussi leur personnalité, beaucoup d'individus croient en Dieu ou
aux Maîtres ou à toutes ces choses de l'univers particulier de la sagesse.
Cependant en eux il y a la conviction encore trop
profonde de n'être pas assez évolués, ou pas assez ouverts, ou pas assez doués.
Et en fait, ils n'ont pas la conviction profonde et véritable d'être une âme,
ils se savent être un tel, ils savent qu'un jour ils arriveront à une certaine
lumière, ils savent qu'un jour, ils découvriront leur âme, mais ils n'arrivent
pas à être persuadés pour l'instant d'être avant tout et véritablement cette
âme.
Donc pour obtenir des révélations, des intuitions, ou des
clichés provenant de la sagesse, il ne faut pas travailler sur la sagesse
elle-même, il faut travailler sur la connexion avec l'âme. Et une fois que ceci
est compris, alors non seulement le livre est ouvert pour rencontrer à
l'intérieur de ces lignes toute la sagesse, mais en plus une paix intérieure
est installée, en plus une dimension nouvelle est donnée à l’être.
Quand vous pensez, quand vous réfléchissez, quand vous
vous questionnez, quand vous vivez même des angoisses à propos des questions ou
des textes que vous ne comprenez pas, il ne faut pas persister dans la voix de
la sagesse ou dans la voix de la connaissance. Il faut vous tourner à
l'intérieur et développer le contact avec l'âme.
Et de ce fait, même ce qui est profondément intellectuel,
ou ce qui apparaît comme l'étant parce que ne dépendant que de mots pour être
exprimé et ne venant vers vous que sous la forme de mots parce que les livres
seuls pour l'instant vous sont offerts, alors pour éviter ce malaise autour de
ce qui est intellectuel, eh bien il faut tout simplement s'en remettre à l'âme.
Et l'âme est toute intellectuelle autant qu'elle est
spirituelle, il n'y a pas de délimitation à l'intérieur de l'âme. Il n'y a pas l'activité
intellectuelle propre au cerveau physique et il n'y a pas l'activité
spirituelle propre à la vie de l'âme. Rien n'est séparé dans la vie qui est
unique, dans la vie qui est un tout absolu et complémentaire, rien donc ne peut
être séparé.
La séparativité est une vision humaine, la séparativité est
un projet de destruction humain, ce n'est pas un projet divin. Au contraire le
projet divin est un projet de construction, donc tout va être nécessairement
une unité, et même l'intellect va pouvoir être une activité de l'âme.
4. L'ACTIVITÉ INTELLECTUELLE DE
L'ÂME
Comment est-ce que l’on peut-on décrire l'âme comme étant
intellectuelle, sans se tromper ?
Je ne veux pas dire que l'âme va avoir une pensée
cérébrale comme la pensée que vous entretenez à propos de tout, quand vous
réfléchissez, quand vous êtes dans vos activités, ou quand même votre pensée
vous échappe pour se mettre à divaguer ou à spéculer sur n'importe quoi, sans
que même vous en soyez véritablement conscient.
Non, ce type-là, d'activité intellectuelle n'a rien à
voir avec l'activité intellectuelle de l'âme.
L'activité intellectuelle de l'âme va être légèrement
différente. Cela se passe plutôt comme une contemplation de ce qui existe. Ce
qui ne veut pas dire que tout va nécessairement être d'une passivité absolue,
parce que le mot contemplation évoque la passivité, or c’est faux car l’âme
peut être très active, elle peut avoir même une activité mentale et tout à fait
mentale
Et comment cela se peut ?
Cela se peut tout simplement parce que dans les plans
cosmiques, dans l'activité cosmique, ou dans l'activité du grand Être (si vous
préférez cette énonciation), l'activité mentale existe elle aussi, la pensée
existe elle aussi. La différence se trouve dans ce que l'on pourrait appeler le
mental inférieur et le mental supérieur.
Dans l'activité du mental inférieur tout est spéculatif.
On tourne autour d'un point que l'on ne connaît pas et l’on utilise la pensée
spéculative, la pensée rationnelle, la pensée interrogative pour pouvoir faire
le tour de ce point et essayer de le comprendre, de le disséquer.
Tandis que le mental supérieur, lui va aussi trouver dans
ce point, un point d'interrogation. C’est-à-dire qu’il ne va pas forcément en
savoir plus que le mental inférieur, cependant sa façon de procéder pour percer
ce mystère va être complètement différente. La façon va être la pénétration.
Tandis que le mental inférieur tourne autour comme un
satellite, comme donc une chose projetée dans la création, comme une planète
tourne autour du soleil parce qu'elle est solide, parce qu'elle est physique et
qu'elle ne peut pas faire autre chose que de tourner autour du soleil.
Par contre le mental supérieur lui il est plutôt comme
l'essence de cette planète qui tourne, et alors que son corps solide doit
garder l'orbite, doit rester satellite du soleil, son essence elle au contraire
va pouvoir comme un rayon pénétrer l'intérieur du soleil, ce qui est impossible
pour le corps solide de la planète, sinon tout simplement la planète serait
détruite.
Et une fois que ce rayon a percé l'intérieur du soleil,
il y a rencontre avec la substance solaire, et ainsi le rayon va voyager du
soleil à la planète solide et transmettre les informations sans arrêt, sans
arrêt, sans arrêt. Ce qui fait que l'individu peut paraître comme étant
favorisé parce qu'il sait tout ou du moins arrive à intuitionner la vérité, la
profondeur et le sens des choses.
Donc quand un homme veut destiner sa vie à percer le
secret de l'Univers, ou tout simplement à rencontrer la réalité, la vérité simple
et pure, il doit utiliser cette connexion avec l'âme et déclencher donc son
essence, comme un rayon pour aller au cœur des choses.
Ceci n'est pas une simple théorie, si la théorie parfois
est utile c'est parce qu'elle déclenche des images et l'homme arrive à
travailler parfois très bien avec les images, parce qu’ayant une image, il
arrive à déclencher un fonctionnement mental.
5. LA DIFFÉRENCE DU MENTAL HUMAIN ET
DIVIN
La réalité de l'homme est pratiquement et essentiellement
mentale, non pas que l'homme soit un mental depuis son étincelle la plus pure
jusqu'à l'activité de son intellect la plus pratique et la plus quotidienne,
mais tout simplement parce que jusqu'à un certain point de l'évolution, jusqu'à
un certain point de la libération hors de la matière, l'homme est avant tout
une activité mentale. Pas forcément cérébrale, j'insiste sur ce point, mais
mentale.
Et c'est pour cela qu'au fur et à mesure de l'évolution jusqu'à
ce point de libération hors de la matière, il faudra que l'homme passe
nécessairement par la maîtrise de son mental et par la fusion, la communion
avec son mental, de façon à pouvoir bien utiliser cette énergie qui est primordiale
dans l'avancement et le reste du chemin qui est à parcourir.
Un homme qui ne connaît pas son énergie mentale, ni ce
qu'est véritablement le mental, va se trouver comme freiné dans son évolution, parce
qu’il ne va pas pouvoir diriger les choses, prendre en main les choses, et
diriger surtout ce qui est le flux de l'âme.
Donc nécessairement à un moment donné de l'évolution, à
un moment donné de l'ouverture du disciple vis-à-vis de son âme, il va devoir quelque
part agir, peut-être pas comme un magicien, mais presque, dans le sens où il va
devoir diriger les choses et dès qu'il y a direction, qu'il n'y a plus donc contemplation,
dès qu'il y a donc acte, il y a une sorte de magie. Ce qui ne veut pas dire que
l'homme devient un être magique, mais il y a une sorte de magie.
L'énergie mentale est un feu qui équivaut en fait à la
pensée de Dieu elle-même. Et quand je parle de la pensée de Dieu, c'est un
concept particulier que je voudrais explique un petit peu pour qu’il n’y ait
pas des confusions.
Je ne veux pas dire que Dieu pense ou que l’Être Céleste
pense, il est plus juste d'admettre ou d'essayer d'imaginer qu'il existe dans
son mental des conceptions, exactement comme il existe par exemple sur la Terre
des constructions.
Eh bien, de la même manière il existe et des conceptions
dans le plan divin, et ce sont ces conceptions qui s'érigent en tant que phénomènes
de pensée divine et qui constituent ce que l'on pourrait appeler la Loi Divine.
C’est ce qui fait que les choses ont lieu, c’est ce qui
fait que les lois arrivent à régir la matière, le plan physique. C’est ce qui
fait aussi que la création arrive à se développer, même si cela paraît comme
quelque chose de très compliqué et cela se développe au fur et à mesure,
presque comme par enchantement.
Donc il ne faut pas imaginer que l’Être Céleste (Dieu) pense,
mais il y a en lui des conceptions, et lorsque l'homme arrive à développer
cette même capacité, ce même plan, ou simplement il rencontre la conception de
ce plan où il est la conception, il sait alors parfaitement ce qu'est le plan
mental.
6. LE PROCESSUS DE LA DÉSINCARNATION
Mais revenons à cette âme qui descend dans la matière et qui
se recouvre de conditionnement, qui se recouvre de mental. Cette âme va agir
par l'intermédiaire donc de la personnalité. Il va y avoir la vie, il va y
avoir les événements, les données, les informations vont circuler de l'un à
l'autre, et puis un beau jour la nécessité d'obtenir ou de continuer à obtenir des
informations, cette nécessité n'a plus lieu d'être.
Ce qui se passe alors c’est tout simplement l'arrêt de
l'envoi, l'arrêt de l'émission de la nécessité des informations.
Cette émission provient de l'âme, c'est un peu en fait
comme un radar, ou comme un sonar, qui envoie des appels à chaque fois, qui
demande l'information, ou qui demande la cristallisation de telle ou telle
information pour que ce soit véritablement une expérience, une donnée qui est
une puissance et une réalité, soit plus tard et plus loin : un moyen
d'action.
Donc lorsque cette donnée est envoyée, est émise, il y a
incarnation, il y a besoin incarnation, et la personnalité est mise sous
pression, car elle doit agir, et si elle n'agit pas, elle sent le malaise, elle
sent le mal-être, elle sent aussi parfois la dépression, elle sent l'angoisse
et quelquefois cela peut même conduire jusqu'au suicide. Suppression donc de
l'instrument qui ne répond pas, qui n'envoie pas des informations en retour.
Par contre lorsque l'âme n'éprouve plus le besoin
d'utiliser cette personnalité, cet instrument, parce que tout simplement il n'y
a plus besoin d’avoir des informations pour l'instant, ou soit parce que
l'instrument ne peut plus correspondre aux besoins d'informations qui viennent
après et qui sont par exemple beaucoup plus profonds, beaucoup plus subtils, il
y a cessation d'envoi d'émission.
Donc le radar n'envoie plus de code, le sonar n'envoie
plus de son. Et automatiquement il se passe une dévitalisation qui très vite finit
par dessécher les liens énergétiques, les liens de feu, qui sont comme des
liens attachant la main du marionnettiste à la marionnette.
Et dès que ces fils commencent à être desséchés, la
vitalité bien sûr ne circule plus, et l'homme qui est au bout et qui ne vivait
que grâce à ce circuit d'énergie, commence à perdre tout ce qui était sa vie,
commence à perdre sa capacité à être conscient, à se défendre mentalement, mais
aussi physiquement contre tout l'extérieur, et petit à petit, il y a la mort
qui s'installe.
Pour les morts qui viennent de telle sorte, pour les
morts qui arrivent ainsi (et ceci est une bénédiction), pour les morts qui ont
lieu de la sorte, cela est très facile de pouvoir concevoir ce qu'est le retour
des informations, ce qu’est donc la substance qui va sortir de cette entité qui
s'était incarnée.
Lorsqu'un individu meurt, on a souvent tendance à dire
que son corps éthérique ne va survivre que trois jours, que son corps astral
peut-être un peu plus selon l'attachement, et puis il y a lui, l'homme, elle,
la femme, qui on ne sait pas véritablement, cette substance qui forcément va
retourner au divin, va forcément retourner quelque part.
Ce qu'il faut comprendre, et ce qui remet par là même en
cause et en question, tout le sens et la réalité de la vie, ou de la
réincarnation elle-même, ce qu'il faut comprendre c'est qu’en vérité tout ce
qui est dans le corps physique, ce n'est pas l'individu lui-même. Tout ce qui
est dans le corps physique et qui représente le corps physique, c'est tout
simplement l'animation et le mouvement de ces données, de ces informations, qui
vont tantôt vers l'extérieur, tantôt vers l'intérieur, dans la direction de l'âme.
Autrement dit, lorsque la mort survient, c’est vrai que
le corps éthérique persiste quelque temps, que le corps astral peut persister
quelque temps. Mais il ne faut pas s'attendre à voir la personne se lever de
son corps comme par exemple un double ou un fantôme, et retourner quelque part
où il y a son âme, quelque part où sa zone céleste lui correspond.
Si l'on conçoit les choses de la sorte, cela veut dire
que l'on conçoit aussi que l'âme s'est profondément incarnée dans sa chair,
dans sa matière. Hors cela ne se passe pas de la sorte, et j'en ai pour preuve
le problème qu'énormément de personnes ne sont pas suffisamment incarnées, et qu'énormément
de personnes ont un terrible problème pour méditer, ou pour rester calme, ou pour
pouvoir se relaxer, ou pour pouvoir se concentrer ne serait-ce que pour étudier
à l'école, parce que justement pour eux, l'incarnation n'est pas la projection
de l'âme dans la matière pour l'instant.
Au contraire, l'âme reste très loin et se communique avec
sa personnalité et toutes les données qui sont dans la personnalité exactement
comme quelqu'un ferait des ombres chinoises sur un mur, de très loin et par
reflet. Et c'est pour cela que ces individus-là sont capables de faire parfois des
actes fort négatifs, parce qu’ils n'ont pas la conscience suffisante, la
présence de l'âme suffisante pour pouvoir discerner entre ce qui est bien et ce
qui est mal, ce qui leur est profitable et ce qui leur est préjudiciable.
Donc quand on parle d'incarnation, on pense à la chute de
l'âme dans la matière, et il est vrai que l'on peut admettre ce concept, je ne
veux pas faire des guerres de théorie ou des guerres de religion à propos de
cela, car discuter sur ça c'est complètement infantile. Cependant si l'on veut
être dans la notion juste des choses, il faut savoir que ce qui habite en vous
ici et maintenant, ce n'est pas votre âme qui habite votre corps.
Ce qui est dans votre corps, c’est juste un certain réseau
d'énergie en provenance de votre âme, d'où la difficulté pour vous-mêmes d'être
si centré, d'être aligné, d'être toujours aussi spirituel que vous le voudriez,
d'être toujours positif comme vous le voudriez, et de pouvoir voir la vie comme
vous savez que les saints arrivent à voir la vie.
Tout est projection et qui dit projection dit que donc la
partie principale va rester à sa place, tandis que simplement des faisceaux
d'énergie vont être envoyés pour siéger dans les endroits précis prévus pour
cela, pour recevoir donc le lien, le cordon ombilical avec l'âme.
Et ces endroits dans le corps sont très précis, et ce
sont l'emplacement des glandes tout simplement. Et à chacun de ces emplacements
il y a l'aboutissement d'un rayon, d'un cordon, qui si vous arrivez à le
remonter consciemment, vous allez rencontrer au bout véritablement l'âme.
7. MÉDITER SUR UN CHAKRA
C'est pourquoi dans la méditation il vous faut, si vous
voulez véritablement avoir une méditation constructive, il vous faut nécessairement
méditer sur un chakra. Un chakra qui correspond à ce moment-là de votre
méditation, ou à une étape de votre vie, ou à une étape de votre évolution, ce qui
peut inclure plusieurs incarnations.
Ce qui fait que pendant plusieurs incarnations, vous
allez devoir ou pouvoir méditer sur un chakra précis, alors que par exemple dans
d'autres moments vous n’allez devoir méditer sur un chakra précis que pendant
quelques mois ou quelques années. Cela dépend des transferts d'énergie qui sont
à opérer.
Ne pas méditer sur un chakra, c'est tout simplement ne
pas connaître la connexion entre ces sièges, ces glandes, le cordon ombilical
et l'âme.
Dès que l'homme médite sur son chakra, ce qui ne veut pas
dire qu'il doit être en contemplation face à son chakra comme certains se
contemplent le nombril par exemple, cela n'amènera à rien du tout, mais il faut
pouvoir s'intérioriser dans le chakra, s'introvertir dans le chakra, et petit à
petit savoir déclencher les sons qui correspondent au chakra.
Vous n'allez pas du tout être maître de ce déclenchement,
vous ne pouvez pas déclencher les sons, vous ne connaissez même pas les sons
qui correspondent. Les anciens sages indiens connaissent parfaitement ces sons
et ils sont à la base des majeurs mantras qui ont été répétés et chantés justement
au cours des âges dans le pays que l'on appelle l'Inde.
Donc, lorsque l'on utilise ces sons, on va pouvoir
travailler magiquement sur le chakra. Cependant, pour le méditant aujourd'hui,
pour le méditant actuel, il ne faut pas qu'il compte pouvoir obtenir cette
connaissance, il ne faut pas non plus qu'il attende pouvoir entendre ce son. Il
va falloir donc qu'il s'en remette uniquement à la profondeur de la méditation,
et c’est la profondeur de la méditation qui va déclencher l'activité de ce son.
Et en déclenchant l'activité de ce son, qui ne va pas
forcément être audible, car quand je dis son, il ne faut pas imaginer musique,
il ne faut pas imaginer un son véritable. Il faut imaginer plutôt une vibration.
Mais dire simplement vibration n'est pas encore suffisamment exact, car il y a
véritablement une note à l'intérieur de cette vibration et c’est ce qui fait la
puissance de cette vibration, c’est qu'il y ait une note. Autrement dit, on en
revient à parler ce que les Pères de l'Église nommaient : le Verbe.
Le Verbe c’est la vibration, mais c'est aussi une note
qui est dans la vibration et qui fait que cet ensemble des deux va pouvoir être
créatif. Créatif en descendant dans la matière, ou créatif en remontant vers le
ciel. Donc lorsque vous méditez, et que vous méditez profondément, et que vous essayez
de faire un certain lien avec l'âme, sachez qu’automatiquement vous déclenchez
des sons, des sons qui s'échappent de vous et plus particulièrement du chakra
sur lequel vous êtes centré.
Lorsque ces sons commencent à être émis, il y a dans le
cœur de l'âme, dans la substance de l'âme qui demeure sur son plan, il y a
exactement le même son qui vient à votre rencontre, car tout se fait en
correspondance. Tout est miroir en fait, la personnalité peut-être le miroir de
l'âme et l'âme est le miroir de la personnalité. Et il faut que dans ce jeu de
miroirs les lois arrivent à s'accorder parfaitement.
Lorsque donc vous faites quelque chose de ce genre durant
la méditation, l'âme envoie aussitôt l'équivalent depuis sa substance. Ce qui
fait que quand vous méditez, vous n'accomplissez pas seulement un acte qui
monte vers le ciel, qui monte vers votre divinité, mais vous accomplissez bien
aussi un acte qui vous permet de recevoir depuis le ciel, de recevoir depuis
votre âme. Et c'est pour cette raison que la méditation paraît si constructive,
paraît aussi si vitalisante, paraît aussi vous rendre rayonnant.
Lorsque vous êtes rayonnant après une méditation, c'est
que vous avez reçu autant que vous avez donné, autant que vous avez essayé de
monter, donc que vous êtes sorti hors de vous-même.
Et lorsque ces sons sont émis, vous n'êtes pas seulement
entendu par votre âme, mais il y a aussi toutes les autres notes qui sont les
mêmes que la vôtre. Toutes les autres notes qui correspondent soit à des êtres
incarnés, ou à des êtres désincarnés, ou à des guides, ou à des maîtres, comme
vous voulez. Des êtres de lumières donc.
Il y a aussi toutes ces autres notes qui se mettent en
correspondance avec vous et automatiquement comme les atomes sont attirés les
uns par les autres et constituent d'un seul coup une boule immense. Il y a
autour de vous une magnifique aura de lumière qui se constitue.
Parce que toutes ces notes qui correspondent à votre
note, et qui sont sur la même fréquence que votre note. Eh bien, toutes ces
autres notes, toutes ces boules de lumière, toutes ces étincelles d'énergies
qui vous correspondent et qui sont à la même longueur d'onde viennent vers
vous, et constituent autour de vous un champ magnétique, un champ vibratoire
dans lequel vous allez pouvoir continuer la méditation qui sera alors une
nourriture, et dans lequel vous allez pouvoir pratiquer votre évolution à
travers les jours qui vont suivre.
S'il n'y avait pas cette constitution d'une aura de
vibration immédiate, la méditation serait simplement un phénomène qui vous
viderait de votre substance et méditer équivaudrait à mourir. Mais c’est tout le
contraire qui se présente. C’est-à-dire qu’il y a vitalisation du corps
physique, vitalisation du cerveau, vitalisation des glandes. Et petit à petit
autant que la matière, autant que la personnalité, autant que ces deux pôles le
permettent, petit à petit, il y a descente de l'âme.
8. LA DESCENTE DE L’ÂME DANS LA
MATIÈRE
POUR SE CONNAITRE ELLE-MÊME
Autrement dit, lorsque l'on a affaire à un individu qui
est jeune (du point de vue évolutif), sa personnalité va être rustre, grossière et son âme très lointaine.
Mais plus on a à faire à quelqu'un qui évolue, et moins il y aura des
particules dues au plan physique, dues à l'entité collective, et plus il y aura
la présence l'âme, jusqu'à un point tel que finalement un jour seule l'âme
humaine, et l'entier de l'âme habitera dans le corps, ou dans la chair.
Et ce moment-là (tout en étant le moment le plus fort
dans l'incarnation et dans l'évolution) est en même temps le plus terrible et
le plus douloureux. Non pas parce qu'il y aurait encore-là une épreuve
initiatique ou parce qu'il aurait véritablement une douleur de l'âme à être
dans sa matière, mais tout simplement parce qu’au moment où l'âme est la plus
incarnée, au moment où l'âme est la plus proche de la matière, elle doit aussi
s'en séparer.
Ce qui fait un peu le même tiraillement que durant
l'accouchement que connaissent bien les femmes, où elles perdent l'enfant qui
était attaché à leurs entrailles, c'est la naissance à ce moment-là, et c'est
la naissance de ce que l'on peut véritablement appeler l'esprit.
Pour comprendre ce que je viens de dire, il faut savoir,
il faut pouvoir soupçonner, intuitionner que dans sa vie substantielle, l'âme
si on peut la considérer comme divine, comme spirituelle, comme étant pure
esprit. En étant justement pur esprit, l'âme est cependant dépourvue de moyens
d'action, de moyens de réflexion. Et par ce mot je ne me réfère pas au sens de
la pensée qui réfléchit, mais au sens de l’effet miroir qui reflète.
Et cette capacité de réflexion est primordiale, parce que
si dans un premier temps elle apporte la douleur que vous connaissez au fur et
à mesure des incarnations, et la tromperie aussi du fait que l'homme ne s'identifie
plus qu'à son corps ou à sa personnalité.
Si donc pendant un certain temps il y a toute cette
douleur, il y a en même temps un jour un point capital qui est atteint, et qui
justement donne le sens, et qui permet de faire payer le prix à cette douleur.
C'est tout simplement le point où l'homme va pouvoir, où l'entité disons qui
s'incarne, où l'âme va pouvoir se connaître elle-même, où elle va pouvoir dire
et savoir qu'elle existe elle-même.
C'est comme si, en étant pur esprit, en étant à l'origine
des choses, l'âme n'avait pas le pouvoir d'identification vis-à-vis
d'elle-même, non pas simplement le pouvoir d'identification par rapport au
cosmos, mais aussi et surtout vis-à-vis d'elle-même.
Ce qui fait que dans les premiers moments de la vie, ce
que l'on appelle le pur esprit, ce que l'on appelle la pure conscience,
ressemble étrangement à une zone que l'on ne peut pas qualifier pour autant d'inconscience,
parce qu’elle n’est pas consciente d’elle-même, mais c'est une conscience qui
dort.
Pour donc rendre pleinement rayonnante et active cette
unité de conscience, il va falloir la plonger à travers d’un processus que l’on
appelle l'identification. Et cette identification ne peut pas avoir lieu s'il
n'y a pas de séparativité, donc si l'on ne sépare pas les unités de conscience,
les unes des autres. Ce qui revient à les enfermer dans des bouteilles que l'on
va ensuite appeler Pierre, Paul ou Jacques.
Ce qui n'empêche que dans ces bouteilles, est présente exactement
la même substance que dans toutes les autres bouteilles, la même unité, mais
pour un certain temps jusqu'à ce que le pouvoir soit réveillé, jusqu'à ce que
l'auto-conscience soit générée, il va falloir enfoncer ces unités dans la
différenciation, dans l'identification. Et admettre, supporter, attendre que
tout le négatif de ce processus d'identification et de séparativité soit
complètement écumé.
Et c'est ce que l'on va appeler ensuite l'évolution,
c'est ce que les hommes appellent l'évolution, c’est ce que toutes les théories
occultes appellent l'évolution, c'est tout ce processus où l'esprit doit sortir
du négatif de l'identification.
Il faut donc apprendre à se vivre en même temps comme une
unité, et en même temps aussi à se vivre comme une identité particulière.
C’est paradoxal, n’est pas ?
Mais dans la spiritualité, pour pouvoir véritablement
intuitionner les choses et être sur le juste fil de la conception, il faut
pouvoir balancer avec les paradoxes.
Autrement dit les choses ne sont pas forcément toutes
blanches ou toutes noires, parce que l'univers lui-même n'est pas comme cela. Donc,
toutes les conceptions, toutes les abstractions vont aussi dépendre de ce
principe, et il ne va pas uniquement y avoir le principe, un point c'est tout.
Le principe lui-même va être composé par deux pôles
complémentaires, et de là justement va naître le paradoxe, de là justement va
naître des remarques dans l'esprit du disciple qui va se dire :
« Mais je ne comprends pas, ici, on me dit telle chose, par contre là
on me fait soupçonner telle autre chose, et ça ne veut pas dire la même chose.
Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi
est-ce qu'ils se contredisent ? Est-ce
parce qu'ils ne sont pas d'accord ?
Est-ce parce que les divers niveaux de connaissances émettent des façons
de penser tellement différentes les unes des autres ? Est-ce que je dois croire donc l'instructeur
de telle initiation, de tel degré, et laisser tomber l'instructeur de tel autre
degré ? »
Pour y voir clair, il faut simplement comme un
équilibriste, savoir jouer avec les paradoxes. Ce qui ne veut pas dire que l'on
doit s'amuser à jongler avec ce qu’ils disent par rapport à tous les textes, par
rapport à tous les livres, mais il va falloir essayer de trouver le fil
conducteur entre les contradictions.
Car il y a des gens qui malheureusement ne connaissent
rien ou savent très peu sur ce qu'ils sont en train de dire, et ils émettent véritablement
des contradictions. Donc il ne va pas falloir sous le prétexte de vouloir jouer
et d'avancer grâce aux paradoxes, il ne va pas falloir essayer de construire
une vérité, sur des négativités, des mensonges et des contradictions qui sont
de toutes évidences des erreurs fondamentales de ces enseignants.
Il faut s'en référer-là pour pouvoir jouer avec les
paradoxes, à des textes reconnus comme étant essentiels, et pas avec n’importe
quel texte parce que sinon vous allez vous troubler l'esprit.
Mais revenons à cette âme, à cette âme qui est descendue,
à cette âme qui essaie de descendre de plus en plus au fil des incarnations,
pour pouvoir prendre complètement la notion d'identification, donc pour pouvoir
se cristalliser un maximum, puisque dans sa vie divine, elle est en fait à
comparer avec un grand esprit large qui ne sait pas être divin, qui profite de
sa divinité, qui vit dans sa divinité, mais qui ne peut véritablement
expérimenter sa divinité parce qu'il ne peut pas dire :
« Je suis. »
Et la capacité de dire, je suis, viens de la
cristallisation et le développement de cette cristallisation est comparable à l'oiseau
qui vient de refermer ses ailes autour de lui, l'oiseau qui va même replier ses
ailes au-dessus sa tête, au point de ne plus savoir qu'il est un oiseau et
qu'il va ramper comme un ver de terre (ce qui est le cas de la personnalité de
l'être humain). Cet oiseau qui replie ces ailes et qui va essayer petit à petit
de descendre de plus en plus dans la matière, dans le solide, va trouver là
l'occasion par cette cristallisation de pouvoir enfin se rencontrer.
Donc il y a là autant d'évolution que ce qu'il y en a
pour le ver de terre à essayer de se transformer en papillon. Et c'est pour
cela que les conceptions humaines ou les théories qui sont distribuées,
largement, dans les textes, sont des conceptions qui sont valables, parce qu’il
faut bien que l'intellect démarre sur certaines bases.
Mais sitôt que l'on est capable d'un peu d'intuition, d'un
peu de vision, d'un peu d'ouverture, de connexion avec l'âme, il faut oublier
tout ce qui a été appris. Il faut l’oublier parce que sinon les conceptions ne
semblent pas amener à une réalité, ni à une vérité.
Et c’est ce qui fait que sur le chemin, beaucoup de
disciples à un moment donné rejettent les livres, ou rejettent la théorie, sont
complètement allergiques à tout ce qui peut être instruction.
Ce phénomène-là, est un phénomène nécessaire, qui n'est
pas nécessaire de le faire durer toute la vie, mais c’est un phénomène
nécessaire pour pouvoir déclencher la connexion avec l'âme, pour pouvoir
remettre en question les conceptions. Les conceptions qui nécessairement dans
les livres n'aboutissaient pas à cette intuition qui vient plus tard. Mais il
fallait commencer à parler des choses, il fallait structurer l'enfant qui
commençait à penser.
9. LE CYCLE : INVOLUTION -
ÉVOLUTION
Donc l'évolution ce n'est pas le seul phénomène qui part
de la matière pour remonter à Dieu. L'évolution commence au moment même où
l'âme était mise hors de Dieu, hors de la substance du Père. Et c’est à ce moment-là
que commence l’évolution.
Donc l'évolution, si on veut en parler en entier et de
façon juste, quand on parle d’évolution il faut aussi inclure le phénomène
d'involution. Et si vous voulez savoir pourquoi vous évoluez, pourquoi l'âme
doit s'incarner, quel drôle de jeu l'âme joue dans cet univers, et pourquoi
est-ce qu’il faut évoluer. Eh bien il faut tout autant étudier et réfléchir, et
essayer d’intuitionner l'involution.
Je veux dire simplement pour terminer sur ce petit sujet,
que si l'homme veut comprendre, non seulement le mécanisme, non seulement la
substance, le pourquoi de la face blanche, il faut aussi qu’il aille voir, et
qu'il étudie tout autant la face noire, parce que sinon il ne pourra pas
comprendre ce qu'est le phénomène de la face blanche, il pourra bien sûr
essayer d'ériger des théories, de percer le secret, mais la racine sera
toujours inconnue.
Or si vous voulez connaître l'entier du lotus, il ne faut
pas simplement rester sur le bord des pétales, regarder le haut des pétales. Et
comme un papillon ou comme un insecte, vous ravir du parfum des pétales.
Le disciple qui veut connaître la vérité en entier et de
façon pure et essentielle, doit en même temps plonger dans les eaux et aller
jusqu'à la racine du lotus. Et là, il prendra conscience et connaissance du
principe de vie qui anime ce lotus et qui fait que, en arrivant à la surface de
l'eau, le lotus ait la couleur spécifique des lotus, la senteur spécifique des
lotus et la forme spécifique des lotus.
Tant que l’on essaye uniquement depuis la région du
lotus, de comprendre le lotus, savoir pourquoi il a telle odeur, telle forme,
tel nombre de pétales, et pourquoi est-ce qu’il repose sur l’eau. Tant que l’on
essaye depuis cette zone de comprendre, on n’y arrivera pas. Ou du moins à un
moment donné, les explications ne seront plus valables. Cela ne donnera plus
nourriture, cela ne sera plus une certitude pour l’individu. Et à un moment
donné il plongera nécessairement jusque dans la racine.
Donc il faut expliquer tout autant l'involution que
l'évolution, et de ce fait on s'aperçoit que l'univers est une grande roue, qui
va d’un point (je ne dirais pas d’inconscience), mais d'un point de stagnation
en soi-même, où il est très profitable de vivre, mais où il n'y a pas
véritablement la vie active.
Et de ce point-là, il descend jusqu'à la cristallisation.
Puis il retourne à la grande vie divine mais avec cette fois la proximité d'un
feu qui a permis justement la cristallisation.
Et c'est ce feu que l'on tire de la matière, que l'on
tire des expériences physiques, que l'on tire de la douleur physique, c'est ce
feu que l'on appelle ensuite la conscience, l'auto-conscience, la capacité de
se diriger, la capacité d'être aussi un créateur ensuite parce qu’on arrive non
seulement à voir la loi, à comprendre la loi, mais aussi à concevoir d'autres
lois.
Ce qui ne veut pas dire qu’ensuite dans son évolution
l'âme ou l'homme va dépasser Dieu, supplanter Dieu. Non, mais cela veut dire
qu’à un moment donné, l'homme va devoir être suffisamment actif pour pouvoir
participer à la vie cosmique, à la vie de la création. Et là, s'il n'est pas
une entité capable d'être auto-consciente, capable de diriger des forces,
d'être l'intermédiaire, le transmetteur de certaines forces, alors automatiquement
la création ne pourra plus avoir lieu.
Or, la création doit continuer à avoir lieu, sans cesse,
parce qu’exactement comme le blanc est la racine du noir et comme le noir la racine
du blanc, automatiquement si l'on transporte ce principe au niveau de la vie
divine, au niveau de l'état divin (je dirais plutôt), si l’on transporte ce
principe, eh bien on s'aperçoit que le phénomène de la création est
indissociable de la vie de l'esprit divin.
Donc il est aussi absolument nécessaire que l'homme, c’est-à-dire
de cette étincelle divine qui a commencé une vie dans la matière, puisse un
jour, lui aussi cet homme, participer à la création. Et pour cela, il faut donc
qu'il devienne lui aussi créateur, que ce soit d'une façon restreinte, d’une
façon assez enviable, ou d'une façon complètement divine, complètement cosmique,
parce qu’ayant à ce moment-là pleinement rejoint la source qui émet la vie.
Ce qui veut dire donc que lorsqu’un homme essaie de se
comprendre lui-même, lorsqu’il essaye de faire le point sincèrement, non
seulement sur son évolution, mais aussi sur ce qu'est la nature, sa nature
cosmique, sa nature divine, sa nature humaine, il ne doit pas simplement
imaginer le phénomène évolutif, il faut aussi qu'il arrive à concevoir le
phénomène involutif, sinon il n'arrivera pas à faire au cours de l'évolution
tous les efforts nécessaires, tous les sacrifices nécessaires parce que sinon à
un moment donné il sera fatigué et il se dira :
« Non, maintenant je vais me reposer un peu, je vais prendre quelque
temps de repos. Après tout, j'ai plusieurs incarnations disponibles face à moi,
j’ai même plusieurs cycles. »
Si on ne connaît pas l'involution, on ne va pas pouvoir
concevoir véritablement l'évolution parce qu’on ne saura pas ce qui est
primordial dans l'évolution. On ne saura pas sur quels points il va falloir
véritablement insister.
10. POUR BIEN ÉVOLUER IL FAUT
S’ALIGNER CORRECTEMENT
Il faut se rendre donc de plus en plus conscient, tout
simplement ; et ensuite tous les phénomènes que l’on appelle, que ce soit la
mort ou que ce soit l'incarnation elle-même, ainsi que tous les autres
phénomènes qui accompagnent la vie sur un plan physique, que ce soit
l'intuition ou que ce soit la capacité de sortir hors de son corps. Toutes ces
choses-là deviennent simples, naturelles et faciles à expérimenter.
Ce qui ne veut pas dire que vous allez pouvoir
expérimenter toutes ces choses forcément ici et maintenant, mais ces choses
deviennent une spontanéité et non plus un exercice auquel on doit s'entraîner,
un but que l'on essaie d'atteindre. Cela devient une spontanéité, toutes les
notions sont rangées, toutes les choses sont estimées à leur juste valeur et
dans l'axe qu'il faut.
Donc tous les atomes qui constituent l'âme, et le lien
entre l'âme et la personnalité, et la personnalité elle-même, tous ces atomes-là
sont bien rangés, alignés, et ils arrivent donc à produire des expériences, à
produire des phénomènes. Et tout ce qui semble difficile à obtenir aujourd'hui
devient facilement accessible, tout simplement parce qu'il y a l'alignement
correct, la conception correcte, donc il n'y a pas perte d'énergie.
Pour qu'il y ait expérience, que ce soit en méditation ou
à propos de quelque autre exercice, il faut que toutes les énergies soient bien
concentrées, bien conservées, bien alignées, pour qu'il y ait là l'occasion
d'un dynamisme.
Parce que si au contraire, il n'y a pas d'alignement, si
les conceptions vont dans toutes les directions de façon confuse, et que la
pyramide n'est donc pas construite sur des fondations solides, droites,
géométriques, alors automatiquement les énergies vont elles aussi être
dispersées, et le bâtiment va aller de gauche, de droite, trembler, ne pas
être assez solide, comme s'il y avait sans cesse dans le sol un séisme qui
dérange l'individu et qui le menace de le faire s'écrouler à tout instant.
Et il s'écroule non seulement dans sa détermination, dans
sa capacité à faire des efforts, à être discipliné, mais aussi dans ses
convictions. Donc par rapport aux textes qu'il étudie, aux sagesses qu'il est
en train d'étudier, aux idées qu'il en tire.
Et c'est pour cela que vous voyez dans la vie des gens
qui vont sans cesse d'une école à une autre, d'un gourou à un autre, et qui ne
savent pas lequel dit la meilleure chose. Tout simplement parce qu’ils ne sont
pas alignés.
Même si l'on a affaire à des débutants qui ne savent
rien, qui ne connaissent rien, il faut avant tout apprendre le soin et avoir le
soin de les faire s'aligner. Et avec cet alignement, même s'ils ne sont pas encore
instruits, ce discernement va pouvoir quand même avoir lieu, parce que quand il
y a alignement et qu’il y a concentration de cette énergie, il y apparaît aussi
un bon sens naturel (puisque tout devient spontanéité) qui se crée
automatiquement.
Et alors l'homme sait où il doit aller, sait à qui il doit
se référer. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne commettra pas des erreurs, mais
lorsqu'il s'en référera chaque fois à son intuition, il sera bien guidé.
Donc pour cette âme en évolution (je dirais plutôt en
révolution, car il s'agit de faire le tour de la roue, involution, évolution).
Pour cette âme il s'agit de s'approcher de plus en plus de la cristallisation
que permet l'incarnation. Et au moment où la cristallisation est la plus dure,
au moment où aussi l'âme est la plus proche de la matière, ensemble alors ces
deux pôles fusionnent et créent une unité, et c'est ce moment-là que l'on
appelle la naissance.
La plupart des individus croient que l'instant de la
naissance est l'instant où au contraire l'âme s'échappe de la matière, l'âme
s'échappe du corps, du conditionnement de la personnalité. Et c'est vrai qu'à
ce moment-là, la personnalité elle doit être complètement dissoute.
Cependant il est une autre vérité, c'est que l'âme se
trouve complètement dans la matière, et plus que jamais à ce moment-là, et
c'est pour cela que l'instant où l'âme est considéré comme la plus libre (et
l'esprit aussi), c'est en même temps l'instant où l'âme est aussi la plus
enchaînée à la matière, et en même temps, pour se désenchaîner de cette matière
elle use de cette même liberté, qui est issue de cette matière, de cette
cristallisation.
Et c'est pourquoi qu'il y a le passage sur la croix. La
croix paraît être donc l'endroit où l'homme est comme fixé, et dont il ne
pourra pas se débarrasser, l'endroit où l'homme est complètement figé. Et
c'est en même temps de là, de cet endroit même où il est figé et fixé, qu'il va
pouvoir renaître.
Et pour bien pouvoir intuitionner ce moment, il faut
pouvoir balancer avec le paradoxe ; et comme je l'ai déjà dit tout à l'heure,
pour pouvoir bien contempler le blanc, il faut aussi contempler le noir, et
vice-versa.
11. CE QUI SE PASSE APRÈS LA MORT
Lorsqu'il y a donc la décorporation, lorsque l'âme sort
de son corps, à cause de la mort, à ce moment-là l'âme, suivant son niveau, va
soit immédiatement être réintégrée dans la capacité d'être une auto-conscience,
et qui est propre à la substance de l'âme. C’est-à-dire qu’en fait, soit l'âme
va retourner à son sommeil, son sommeil divin certes, mais sommeil quand même,
soit elle va grâce à la cristallisation peu à peu acquise par les incarnations,
va pouvoir rester dans certains endroits célestes, dans certains plans où une
certaine activité a lieu, et qui est en directe correspondance avec le type de
cristallisation acquis.
Ce qui fait que lorsqu'un individu passe de l'autre côté,
il ne va pas nécessairement rester à côté de ses proches, comme le croient
beaucoup de voyants, ou comme le croient beaucoup de sentimentaux et de
romantiques.
Et celui qui passe de l'autre côté ne va pas non plus
nécessairement devenir un guide, même s'il est petit, même s'il ne fera que les
choses dont il est capable, parce qu'il ne va pas forcément pouvoir garder son
auto-conscience dès qu'il va passer de l'autre côté, puisqu'il va être défait,
démuni de la cristallisation que permettait la matière.
Il y a donc des personnes qui vont être réintégrées tout
de suite dans leur sommeil divin. Et c'est pourquoi il y a des zones, dans le
pays de la mort, si je puis m’exprimer ainsi, où l'on dort profondément.
Les gardiens surveillent d’ailleurs ce sommeil, pour voir
non pas si tout se passe bien, mais pour voir si le jeu avec les quelques
symboles qui ont été acquis durant la cristallisation, l'incarnation, pour voir
si ce jeu se passe bien, s'il demeure constructif, si le « rêve » en quelque
sorte, est bien vécu.
Pour ceux donc qui ont des symboles très négatifs, parce
que leur incarnation a été très négative, très néfaste pour les autres surtout,
pour ces individus-là, donc, l'accès aux symboles est complètement effacé.
C’est-à-dire que la mémoire s’étain, elle tombe dans le noir, et l’individu n’a
même plus la capacité à être légèrement auto-conscient. Et ainsi cette unité de
conscience plonge dans un oubli complet et profond.
Il semble que face à la loi du karma, cela soit une
faveur qui est faite à ces individus qui ont fait beaucoup de mal. Cependant il
faut savoir que lorsqu'un individu réintègre sa nature cosmique, la nature (et
en plus le degré auquel il exprime cette nature), donc lorsqu'il est
réabsorbé juste et simplement dans son état d'être, si on le laisse
s'amuser avec les symboles négatifs qu'il a créés pendant sa cristallisation,
il va polluer (on peut dire ce mot pour déclencher le concept correct) il va
polluer le plan sur lequel il se retire.
Et ainsi tout un plan de vie va continuer à être embêté,
ennuyé, agressé de la même façon que cet individu lorsqu'il était incarné,
agressait le plan physique des autres personnes. C'est pour cela qu'il faut
absolument plonger l'individu dans l'oubli, dans le sommeil profond, pour que
le plan ne soit pas contaminé, et pour que ces individus ne se contaminent pas
encore plus les uns avec les autres.
Lorsque l'on a affaire à quelqu'un d'un peu plus évolué, quelqu'un
qui en plus a commencé une bonne cristallisation, une bonne capacité à être
auto-conscient, et à pouvoir diriger des activités, diriger des flux d'énergie
et les commander, à ce moment-là la mort est complètement différente, cela n'a
plus rien à voir avec la mort des autres personnes moins évoluées.
Ce n'est plus la mort d’ailleurs, c'est tout simplement
un changement de plan. Il n'y a pas le risque de perte de la conscience,
d'identification donc, puisque la cristallisation est assez avancée, l'individu
peut pleinement garder la même conscience qu'il avait sur le plan physique,
avec en plus l'avantage de ne plus être limité par le conditionnement
qu'apportait cette personnalité spécifique, et éventuellement certains défauts,
comme l'exagération de certaines de ces qualités.
Et c'est dans ce niveau-là que l'on peut rencontrer des
êtres intéressants qui vont continuer à travailler pour l'avancement, soit de
leurs frères, soit d'un groupe plus grand comme le groupe d'une région, ou le
groupe d'une religion, ou le groupe d'une nation, ou soit l'humanité entière.
Il faut monter un peu plus haut pour rencontrer des gens
qui, en plus de cette capacité à rester conscient, vont aussi être très actif
comme ils peuvent l'être en pleine activité sur le plan physique, mais ceci par
rapport à un égrégore, par rapport donc à un collège de guides, d'initiés et de
Maîtres. Pour rencontrer ces êtres-là il faut monter « un petit peu plus haut »
dans la capacité à être auto-conscient, parce que, en plus donc de
l'auto-conscience, il aura fallu développer, par un réel effort de disciple, la
connexion avec ces Maîtres, avec le temple, avec l'égrégore.
12. LES GUIDES INTERMÉDIAIRES
Ce qui fait que vous pouvez rencontrer dans le plan moyen
à beaucoup d'individus qui peuvent servir de petits guides, de petits
protecteurs, et que vous pouvez rencontrer à l'occasion de rêves, de
dédoublements, ou qui arrivent s'ils ont assez de pouvoir, qui arrivent à se
faire apparaître, à se faire rendre visible, dans cette zone-là, donc vous
pouvez rencontrer beaucoup d'individus. Mais chaque fois que vous rencontrerez
ces individus, vous allez rencontrer l'équivalent des capacités qu'ils avaient
sur la Terre, et aussi l'équivalent de leurs limites.
Par contre dès que vous rencontrez quelqu'un qui est un
cran au-dessus, qui est donc connecté avec un temple, connecté avec une
tradition, connecté éventuellement même avec un Maître, automatiquement cet
individu ne va pas vous dire ce qu'il conçoit, vous dire ce qu'il comprend, vous
dire ce qu'il a imaginé à propos des choses. Il va être le simple transmetteur
de ce que le guide a à vous dire, de ce que le maître a à vous dire, et qu'il
ne peut pas personnellement venir vous le dire parce que par exemple, vous n'êtes pas encore assez
ouvert à ces vibrations, ou pas encore assez en connexion avec le temple, ou tout
simplement parce que ce n'est pas encore le moment d'une véritable rencontre.
Et ce sont ces êtres-là, ces petits intermédiaires-là qui peuplent tout le
monde de la spiritualité.
Avant de vouloir ou de pouvoir rencontrer le Maître, il
faudrait que vous essayiez, ou que vous désiriez, et de façon calme et sereine,
il faudrait que vous désiriez rencontrer cet intermédiaire-là d'abord, car lui
va pouvoir vous dire comment vous préparer pour rencontrer le Maître ou l'Initiateur.
Lui va pouvoir finir de raboter par ci, par là, ce qui ne va pas. C'est lui qui
va en même temps vous prendre la tête et vous l'enfoncer dans ce qui ne va pas
dans votre vie, dans vos habitudes. C'est lui en même temps qui va s'engager
vis-à-vis de vous, qui va être responsable vis-à-vis de vous, qui va s'engager
pour que vous compreniez ce qui est à comprendre et pour essayer de vous faire
arriver à la bonne heure, au bon endroit, face à l'initiateur.
C'est lui qui va s'engager sur son âme, exactement comme
vous, vous vous engagez sur votre vie à prendre soin d'un plus petit que vous,
à prendre soin d'un enfant aussi par exemple. Mais il ne prend pas pour autant
le poste d'éducateur, il n'a pas cet orgueil, ni cette folie, ni cette
prétention, ni cette ignorance. Il n'est pas l'éducateur, il est le
transmetteur et l'éveilleur. C’est lui qui éveille aux choses qui sont
négatives en vous, de même qu'aux choses qui sont positives en vous et que vous
ignoriez complètement.
13. LE TUNNEL APRÈS LA MORT
Pour en revenir au passage de l'autre côté, lorsque donc
vous avez toute votre vie fait un travail de disciple, que vous avez cherché la
vérité, que vous avez essayé de « tendre » de toute votre force vers la vérité,
il y a simplement donc le passage de l'autre côté hors du corps, à travers le
rideau de lumière. Il n'y a plus le tunnel dont on parle si souvent.
Si vous pourriez, très facilement, par exemple en ce
moment, parler avec les morts qui sont de l'autre côté, ils vous
diraient :
« Mais j'ai pris un tunnel qui n'en finissait pas ! Et plus longue a été ma vie et plus long a
été ce tunnel, et plus j'ai fait d'erreurs et plus j'ai connu d'obstacles que je
n'ai pas réussi à résoudre, et plus il y avait des secousses dans ce tunnel. »
Alors que pour ceux qui ne tombent pas dans le sommeil
après la mort, pour ceux dont l'auto-conscience est déjà suffisamment
développée, de même qu'une certaine spiritualité, il y a simplement un voile
qui est traversé, exactement comme vous passez un seuil. Il n'y a plus de
tunnel parce que vous n'avez plus besoin de passer à travers « une dimension »,
et d'une dimension à une autre, puisque la dimension de l'âme, la dimension spirituelle
existe déjà en vous.
Donc quand vous connaissez la mort, vous n'avez
simplement qu'à vous débarrasser du corps physique. Et il y a simplement le
petit voile, la petite cloison qu'il y a entre ces deux plans à passer, c'est
tout.
Et vous trouvez de l'autre côté immédiatement et tout de
suite, souriant et plein d'amour, content enfin de pouvoir vous rencontrer
vraiment, sans devoir passer par l'épaisseur de l'intellect, sans devoir passer
par l'épaisseur du rationnel qu'émet le cerveau physique, vous rencontrez à votre
guide.
Et quand je dis guide, je dis celui qui s'est engagé
comme intermédiaire à veiller sur vous, et à éveiller de temps en temps votre
feu, et à essayer de vous faire prendre conscience de vos négativités comme de
vos positivités. C'est celui-là qui vient vers vous, et il vous reçoit comme un
frère ; il n’est pas là comme un guide qui attend la grande venue, et qui
attend à ce moment-là d’être remercié pour tout le travail qu'il a fait.
C'est un frère qui vous serre la main, qui vous retrouve
après un long voyage de l'autre côté, et c'est lui qui vous amène à la chambre,
où là pendant un certain temps, vous allez devoir vous débarrasser des
vibrations un peu trop épaisses en provenance de votre incarnation physique.
14. LA CHAMBRE DE PURIFICATION
Dans cette chambre qui existe vraiment, et qui est comme
une chambre physique sur un plan physique, dans cette chambre vous allez
apprendre à oublier un petit peu le jeu de certaines vibrations physiques qui
vous ont encore un petit peu collé à la peau, à la peau de la conscience à ce
moment-là.
Lorsque ce nettoyage est accompli, lorsque cette
purification est accomplie, alors si vous êtes de ceux qui pouvez et qui devez
vivre dans l'aura d'un Maître, qui pouvez connaître le Maître, alors vous êtes
amenés tout simplement dans le sein du temple, et vous menez là la vie que l'on
mène dans tous les temples, avec par instants la cohabitation avec le Maître ou
avec les Initiés, et par instants la vie avec vous-même et le travail à faire
sur d'autres frères incarnés ou pas d’ailleurs, car il y a beaucoup de travail
qui est effectué sur le plan subtil, sur le plan invisible, vis-à-vis d'autres
personnes elles-mêmes aussi devenues invisibles, et ayant donc passé par la
mort aussi.
Car qu’il faut savoir que tous les guides, tous les
intermédiaires, tous les frères, une fois désincarnés ne vont pas exclusivement
travailler en connexion avec l'humanité physique, parce qu’étant donné qu'il y
a beaucoup plus d'âmes dans le territoire de la désincarnation que dans le territoire
de l'incarnation, il est normal de pouvoir soupçonner que certains vont
travailler avec d'autres individus aussi désincarnés.
15. LES CLASSES DE PRÉPARATION POUR
S'INCARNER
Alors il y a le système de ce que l'on peut appeler les
classes, tout simplement, où l'on donne des cours, où l'on fait faire certains
exercices, exactement comme un Maître incarné ou un guide incarné le ferait sur
la Terre.
Et celui qui est d'une évolution suffisante va se
retrouver responsable d'une certaine classe avec un certain nombre d'âmes, donc
d'unités de conscience à renforcer, à développer et à préparer pour leur
incarnation physique. Car il ne s'agit pas simplement de s'incarner et puis de
lancer simplement la roulette du hasard, et on verra ce qui arrivera, on verra
si je comprends, on verra si je peux faire, on verra si je peux compter sur mon
acquis des incarnations pour voir si tout ça va finalement pouvoir marcher et
donner lieu à une évolution.
Non, une incarnation ça se prépare et ça se prépare
minutieusement, parce qu'on n’a pas de temps à perdre, on ne peut pas se
permettre de gaspiller un corps, on ne peut pas se permettre de gaspiller ce
moment rapide que représente l'incarnation. Donc il faut la préparer pour que
toutes les choses qui sont à traiter, tous les dossiers qui sont à vivre, à
ouvrir, à traiter, à étudier, à conclure et à absorber, pour que tous ces
dossiers-là aient une chance d’être abordés.
Donc il faut préparer l’incarnation, et c'est là où
interviennent justement ces êtres d'une certaine évolution, qui vont préparer
d'autres êtres qui leur sont inférieurs, à leur incarnation, et qui vont leur
dire :
« Attention ! L'incarnation
c'est comme ça, comme ça et comme ça, vous allez vivre telles et telles
expériences à tel ou tel niveau, donc vous allez rencontrer tel type de
résistance, vous allez rencontrer tel type de don, tel type de faculté, de
facilité, et vous allez développer tel type de feu. »
Et au fur et à mesure de ces explications, les individus
qui assistent et qui se renforcent de ces conseils, les mettent dans leur
mémoire.
Ce qui fait que lorsque cette âme, ensuite est projetée
dans la matière, dans l'incarnation, eh bien cette âme arrive avec un certain
nombre de données, ce qui fait que spontanément elle va chercher son destin, ce
qui fait aussi que typiquement son ciel de naissance, son thème astrologique
donc va être typé, très déterminé.
Et automatiquement la vie qui se déroule ensuite devient
plus facile, et arrive ce qui doit arriver, en tout cas pour les points
majeurs, pour les points importants. Et aucune âme ne peut rejeter le dossier
qu'elle s'est promis d'étudier lorsqu'elle était là-haut dans la classe.
Et c'est comme cela aussi que l'on trouve le
développement de certaines facultés, parce qu’il y a certaines facultés qui ne
se développent absolument pas depuis le plan physique, mais qui se développent
complètement dans ces classes grâce aux exercices que l'on fait dans ces classes qui ont lieu dans le monde subtil. Et ensuite la personnalité s'en trouve
dotée de ces facultés.
Mais en fait la personnalité, l'unité physique,
n'aurait jamais pu, n'aurait jamais su développer telle ou telle faculté. Par
contre, elle arrive très bien à articuler la faculté ou à profiter de la
faculté. Et ceci est la raison majeure ou la racine majeure de l’existence de
nombreux guérisseurs par exemple.
Un guérisseur ne peut pas se former sur un plan physique.
Un guérisseur n'existe pas un jour parce qu'il a essayé pendant de nombreuses
incarnations de guérir à ses semblables, si dans le réseau de son âme n'ont pas
été déjà formés des processus d'envoi d'énergie, d'extériorisation
d'énergie, et de capacité à diriger cette énergie jusque sur le plan physique, alors
l'unité que l'on va ensuite appeler la personnalité ne pourra jamais agir en
tant que transmetteur de ces énergies, si elles ne sont pas envoyées d'abord
par l'âme.
Ce qui fait que de nombreux talents sont développés dans
les classes, projetés ensuite dans la matière donc dans l'expérience, dans la
cristallisation encore une fois, donc dans la possibilité du pouvoir ; ce qui
est capacité dans les classes devient pouvoir ensuite lorsque cela passe dans
la cristallisation de la matière, et cela devient un bénéfice aussi pour les
autres.
16. LES ÂMES EXPÉRIMENTENT
DIFFÉRENTS TYPES D’EXISTENCE APRÈS LA MORT SELON LEUR DEGRÉ D'ÉVOLUTION
Donc lorsque l'on parle de la désincarnation ou de la
mort, la mort n'est pas du tout la même pour tout le monde, elle est particulière
à chaque personne, elle est particulière à chaque niveau de conscience, et en
fait pour parler véritablement de la mort, il faudrait dire qu'il n'y a pas
véritablement de région où la mort existe et où la vie existe, donc où
l'incarnation existe et où la décorporation existe.
C'est tout simplement le mouvement d'une seule et même
énergie qui passe, non pas à travers différents types d’états, mais à travers
différents types de mouvements et d'accès à un mouvement.
Lorsque l'on est dans la matière, le type de mouvement de
l'âme est très cristallisé, très spécifique, et c'est l'expérience. Par contre
lorsque l'on se trouve sur d'autres plans, le type de mouvement n'a plus
tellement lieu d'expérience. C'est un mouvement de contemplation, ou
d'absorption par exemple, ou de distribution. Cela dépend complètement de la
nature de l'évolution de l'individu.
Donc l’on ne peut pas dire « la mort c'est ceci et
la vie c'est cela » parce qu’il y a un mouvement qui est le mouvement de
l'âme, qui est ce mouvement de révolution à travers l'involution et l'évolution.
Et à l'intérieur de ce grand mouvement, il y a d'autres mouvements plus petits,
qui permettent des réajustements des énergies et des niveaux de conscience.
Et lorsque l'on veut savoir comment bien passer de
l'autre côté pour pouvoir se trouver là-haut frais et tout dispos, et ainsi
après le passage de la mort se lever d'un bon pied comme on se lève d'une bonne
nuit, et pour pouvoir commencer tout de suite à travailler avec les guides pour
le bien de l’humanité, il faut avoir mené une vie qui soit semblable à celle
que l'on veut mener de l'autre côté.
Ce que l'on fait ici, on le fera là-haut en
correspondance directe. Et si ici, vous êtes un méditant, eh bien là-haut vous
allez continuer à méditer, puisque c'est la chose que vous êtes capable de
faire ici. Et si ici vous êtes un guérisseur, eh bien là-haut vous allez continuer à
guérir.
17. L’HÔPITAL CÉLESTIEL
Et maintenant certains d’entre vous allez sûrement vous
exclamer :
« Comment ! Là-haut il y a aussi des
âmes malades ? Est-ce que l'âme
peut être malade après la mort ? »
Bien sûr il ne s'agit pas du même acte de guérison que
celui qui se fait sur la Terre. Mais il faut savoir qu'en passant à travers
l'incarnation et en passant sur des planètes comme la Terre, où l'on sait que
la torture est quotidienne, où l'on sait que l'on peut mourir brutalement
d'accident, où l'on sait que l'on peut mourir de façon traumatisante, ou avoir
vécu une vie extrêmement traumatisante.
Il faut donc savoir que les âmes qui vont ensuite sortir
de ce conditionnement, vont être un peu comme un canard boiteux en quelque
sorte. Elles vont manquer d'énergie quelque part, ou bien avoir des protubérances
d'énergie d’autre part, ou bien avoir comme des ulcères accolés à leur
substance de l'âme, ou bien avoir tout simplement des pertes d'auto-conscience.
Et tout cela il faut le corriger. Et les médecins de l'âme
à ce moment-là interviennent et rectifient la substance. Rectifient d'abord en
passant par le corps éthérique, qui lui donc, pendant les trois jours qui
suivent la mort continue à exister ; et en passant donc par l'intermédiaire de
ce corps éthérique, les médecins de l'âme arrivent à corriger tous les
problèmes que l'individu a connus et qui ont déformé son aspect, et qui ont
déformé aussi sa substance et son énergie.
Ensuite l'opération depuis le corps éthérique est
complètement abandonnée car le corps éthérique n'est plus assez transmetteur
puisqu’il commence à se dévitaliser, et c'est à ce moment-là où l'on met ces
âmes-là dans ce que l'on pourrait appeler véritablement un hôpital cosmique, un
hôpital céleste, où ces individus quand ils se déplacent, miment leurs
problèmes.
Pour quelqu'un qui se déplace à ce niveau-là, il
trouverait cela ou très comique, ou horrifiant tout simplement parce que les
substances, les individus en désincarnation, miment et se déplacent de la façon
dont elles éprouvent leur problème.
Si c'est par exemple quelqu'un qui a connu sans arrêt des
peines de cœur, qui a été trompé, qui a été troublé et qui finalement est mort
de chagrin, ou s'est suicidé à cause d'une douleur intolérable. Eh bien, cette
personne-là va être automatiquement, si on l'imagine comme une boule (puisque
l'âme prend cette forme), cette personne va être complètement introvertie,
comme si l’on étirait les bords de la boule, exactement comme si on voulait en
faire une assiette, et que l'on prenne ces bords et qu'on les enfonce à
l'intérieur de la substance.
Et de même, d'autres douleurs vont déclencher d'autres
formes, si bien que tout d'un coup, lorsque l'on entre dans ces hôpitaux des
âmes, on n’a plus du tout l'impression d'avoir affaire à des âmes avec la forme
spécifique et typique d'une âme. Mais il y a simplement des formes plus ou
moins grises, plus ou moins ulcérées, plus ou moins rouges, plus ou moins
cubiques ou triangulaires. Et tout cela parce que la fréquence vibratoire
qu'est l'esprit, qu'est la conscience, s'habille d'une substance qui équivaut
au problème qu'elle a vécu sur la Terre.
Et c'est pourquoi il y a dans les anciennes religions ce
que l'on appelle le culte aux ancêtres, bien qu’à l'heure actuelle les gens ne
comprennent plus rien du tout à ce culte des ancêtres, et pourtant il est bon
que cela revienne. Car il ne s'agit pas d'honorer les ancêtres, il ne
s'agit pas de nourrir les ancêtres, mais il s’agit de soigner la mémoire des
ancêtres. Et ainsi l'énergie, même si elle provient du plan
physique, elle va trouver son chemin jusqu'à l'endroit de cet hôpital et favoriser
le retour à une dimension et une forme normale pour ces âmes-là.
Donc, lorsqu'un individu veut sur un plan subtil,
lorsqu'il sera désincarné, devenir tout de suite opérationnel, pour continuer à
rependre le bien, et continuer aussi à être opérationnel vis-à-vis de lui-même
pour continuer à évoluer, il faut que sa vie physique ait eu cette même
tendance, parce que sinon il n'y aura pas de continuité.
Il ne faut pas croire que la vie physique est une chose
et que la vie de l'âme en est une autre, et parce que l'on trouve une dimension
nouvelle avec des subtilités nouvelles, on va
être mieux et on va pouvoir faire plus de choses et l'on va pouvoir comprendre davantage.
NO
Cela ne fonctionna pas ainsi.
Tout est dans la continuité, il est certain que de
l'autre côté, on va pouvoir comprendre différemment, ce qui ne veut pas dire
que l'on va comprendre plus, mais l'on va comprendre différemment, parce qu'il
n'y a plus l'obstacle du conditionnement du cerveau physique et de la matière.
Mais cela ne veut pas dire que l'on va comprendre plus, cela va seulement être différent.
Par exemple, la notion d'énergie sera évidente, alors que
pour l'instant sur un plan physique c'est une abstraction que l'on essaie de
comprendre, mais que l'on ne ressent pas de l'intérieur. Par contre lorsque
l'on est désincarné cette notion devient évidente depuis l'intérieur.
Et là vous allez me dire :
« Mais ça c'est un monde de différence parce que prendre conscience de
l’énergie c’est un plus ! »
Bien sûr c'est un plus. Mais ce qu’il faut savoir c’est
que la même perception vous est tout à fait accessible même sur un plan
physique, et il vous suffit pour cela de rentrer dans le monde de cette dimension,
dans le monde où cette énergie vit et prend mouvement. Il ne faut rester là
dans la matière et attendre de comprendre les choses avec ce que l'on peut
imaginer, avec ce que l’on peut comprendre, avec ce que l’on peut abstraire
depuis le cerveau.
18. LA MÉDITATION
Il faut utiliser la méditation et non pas simplement l’utiliser
comme un moyen d'ouvrir les chakras, comme un moyen de s'ouvrir sur l'âme. Il
faut utiliser la méditation aussi comme un moyen d'enseignement, comme un moyen
de connexion avec la vérité.
Qu'est-ce que la méditation donc ?
On en revient à se poser la question véritablement et on
peut dire que la méditation est beaucoup de choses, qu’elle est un moyen
alchimique pour ouvrir les chakras. Et si l’on ouvre les chakras, on développe
le taux de conscience. On peut dire aussi que c’est une technique pour
trouver un lien avec l’âme, et ainsi recevoir les intuitions, et de plus en
plus devenir l’essence même de l’âme. On peut dire beaucoup de choses parce que
la méditation peut être beaucoup de choses.
Qu’est-ce en fait que l’acte de la méditation ?
C’est ouvrir une porte, et ouvrir une porte c’est quelque
chose de très simple. Mais vous pouvez ouvrir la porte pour faire une multitude
de choses, parce que la méditation ça vous ouvre simplement la porte. Et ce que
vous allez faire ensuite après la porte, cela vous regarde, cela dépend avec
quelle détermination, avec quel but vous avez ouvert la porte.
Donc quand vous avez ouvert la porte, quand vous vous
placez en méditation, si vous ouvrez la porte pour rencontrer votre âme, vous
allez méditer par les moyens traditionnels que sont la contemplation, la
perception du divin, et l’attraction du divin en vous, et l’ouverture au divin.
Par contre si vous ouvrez la porte pour rencontrer la
sagesse, automatiquement vos énergies vont prendre un autre chemin, réveiller
d’autres pétales, du même chakra, dans lequel et par lequel vous méditez parce
que tel est votre rayon, ou tel est votre niveau d’évolution pour l’instant, tel
est votre type d’ouverture.
Mais c’est simplement à l’intérieur de la fleur du chakra,
un autre pétale qui va entrer en résonance, et qui va vous permettre, par
réflexion, par phénomène de reflet, d’aller voir ce qui est écrit dans le
pétale cosmique correspondant. Et alors que dans votre pétale à vous il y a la
question, dans le pétale cosmique correspondant il y a la réponse. Et par le
phénomène de la réflexion, et par le phénomène aussi du voyage des informations
d’un endroit à un autre, vous allez obtenir la réponse, et vous allez l’obtenir
précisément dans ce pétale-là.
Ce qui fait que le travail n’est pas fini parce qu’une
fois que le pétale a reçu l’information, il faut qu’ensuite cette information
puisse être traitée de façon intellectuelle, de façon cérébrale par le cerveau
physique. Et c’est là où il y a souvent le plus de problèmes. Ce n’est pas tant
dans la réception, car de nombreux disciples arrivent à faire une réelle
réception et une très bonne réception. Simplement parfois il y a des petits
ajustements qui ne permettent pas de laisser passer l’entier de ce qui a été
reçu.
Et pour que l’entier de ce qui a été reçu puisse passer
et devenir audible sur un plan mental ; devenir donc concret, intelligible, et que
l’on puisse contempler ce qui a été reçu, il faut donc que le cerveau, lui
aussi, soit souple, comme était l’individu tout entier, toute l’aura de
l’individu, au moment de l’ouverture, de l’envoi de la question et de la
réception de la réponse.
Il faut que le cerveau lui aussi soit très souple, et
c’est là aussi où il y a des fois des problèmes, parce que l’individu a souvent
des convictions, des certitudes, des peurs aussi, où tout simplement une
certaine paresse à essayer de percer, d’inclure certaines conceptions.
Et il se dit :
« C’est trop difficile, je ne comprends pas, oh ce n’est pas mon
niveau. »
Et alors il ralentit la capacité du cerveau à jongler
avec des abstractions, et plus loin donc avec des énergies, puisqu’une pensée
peut devenir très vite une idée, et l’idée si elle est suffisamment abstraite
et poussée à son zénith va devenir une pure énergie. D’où la capacité
ensuite pour l’initié de penser et de produire tout de suite :
« Je pense, et je produis, je pense une énergie, et elle va sur telle
ou telle personne que je veux bénir, ou que je veux aider, ou que je veux
empêcher. Je pense, et je crée. »
(Il manque la deuxième partie de la conférence laquelle après je la
transcrirai.)