(24.07.87)
Indice
1. L’argent, son type d’énergie, son rôle
- Quelle est la fonction de l’homme dans la
création ?
2. Existe-t-il une véritable école
initiatique ?
3. Comment vivre motivé par la lumière divine ?
4. Les rayons des religions
- L’universalité n’est pas l’uniformité
5. D’où viennent les milliards d’âmes ?
6. Comment connaître notre karma ?
7. L'évolution des chakras
8. Conclusion
1. L’ARGENT, SON TYPE D’ÉNERGIE, SON RÔLE
Bonsoir,
Voici la première question :
Pourriez-vous
nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à
travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie de
disciple, ou ce qui vous semblera approprié de dire ce soir.
En fait, on me demande de parler d’une chose
qui n’existe pas réellement, mais pour que je puisse parler d’une chose, il
faut que cette chose soit réelle, c’est-à-dire que cette réalité soit
reproduite dans le sein même des énergies cosmiques. Or, sur la terre circulent
des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.
Si on essaie d’imaginer que l’argent est
amour, même dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie
d’amour, on constate que l’amour ne résonne pas de cette manière dans le
cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique,
bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique,
puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.
Il faut faire donc la différence entre les
lois qui vivent en tant que réalité dans le cosmos et qui maintiennent par là même
la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des
institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social,
c’est-à-dire la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu
comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.
La communication, la langue, qu’elle soit
française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune
résonance.
Pourquoi ?
Parce que plus on monte dans les degrés de la
vie cosmique, et plus on rencontre que la parole ou le pouvoir du son, en tant
que télépathie, en tant qu’idée.
Il y a une résonance, bien sûr comme il existe
une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe.
Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une
institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.
Ce qui existe sur un plan cosmique c’est simplement
le verbe ou l’idée. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et
ainsi toute chose qui tombe dans la matière, ou qui se confronte à un système,
devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là, la grande déformation
en fait du miroir. C’est un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait
dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il
se trouverait précipité dans le fond de la mer.
Pour l’individu qui vit à la surface de ces
eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que
son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est
à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé
par le mouvement des flux marins.
Tout n’est que reflet dans votre société, et
c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger la société, ni même à
négocier avec les valeurs sociales, parce qu’il n’y a que des reflets.
Alors vous allez me dire.
Mais comment
faire alors pour négocier avec ces valeurs sociales ?
C’est simple, il faut y aller tout simplement
avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications.
Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle
qu’elle est vécue dans son principe social, et donc ne pas y rajouter un
certain principe émotionnel, mental ou intellectuel.
Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit
qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez
donné depuis l’origine. Et si j’ai semblé vous choquer par cette affirmation,
je vais m’en expliquer maintenant.
L’homme s’imagine qu’hors de l’argent il
n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. Mais ça c’est
faux. Car le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne
réside pas dans l’argent, ou dans l’or ou les pierres précieuses que l’homme
possède. Non. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent
pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.
Alors vous allez me dire que ce rayonnement
peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, qui ne
peuvent pas être réunies, que s’il y a une certaine quantité d’argent, que s’il
existe un certain pouvoir d’achat.
Et je vous réponds que si l’on considère les
cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du
rayonnement c’est complètement faux.
Pourquoi ?
Parce qu’à partir du moment où un rayonnement
est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, alors tout ce qui est
nécessaire arrive. Si c’est l’argent qui est nécessaire, il arrive. Si c’est
une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion
qu’il faut, eh bien le bateau ou l’avion va arriver et non pas par un acte magique,
mais par alchimie.
La nécessité, lorsqu’elle est vécue, lorsqu’elle
est programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce
rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, alors
la nécessité ne reste plus un besoin. La nécessité en germant au contraire
attire son objet ou son moyen de manifestation.
C’est-à-dire que la nécessité n’est plus vécue
comme un besoin ou un handicap, chose que vous le vivez quotidiennement. Vous
vivez vos nécessités comme des handicaps. Vous avez besoin de manger, alors c’est
un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.
Vous avez besoin de vous chauffer, alors c’est
un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du
charbon ou du gaz. Vous avez besoin de vous déplacer, donc vous avez besoin
d’un véhicule, et c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour
acheter ce véhicule et son carburant.
Les humains vivent donc tout comme un
handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu simplement
de regarder la nécessité qui se présente, ce qui est autre chose d’aborder le
problème.
Par exemple, il se dit :
« Je
dois me déplacer. »
Et si ce déplacement est réellement un besoin
sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, alors automatiquement
le déplacement va avoir lieu et cette personne peut très bien croiser quelqu’un
qui parte aussi dans la même direction et qui va l’emmener.
Ce qui ne veut pas dire que la vie est une
suite de miracles ou de mirages. Absolument pas. Il faut faire la différence
entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de
vous expliquer maintenant.
Il y a un immense pouvoir dans la terre et l’homme
ne s’en rend même pas compte et ne sait pas utiliser, parce qu’il l’associe
trop justement à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Alors que
c’est tout simplement le pouvoir de la terre elle-même, soit le pouvoir de la
Mère cosmique.
Et quand l’homme aura compris ce qu’est la
terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, et qu’il saura jouer avec son
pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver
la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toutes saisons.
Quel
est ce pouvoir ?
Tout simplement celui de l’abondance.
D’où
vient-il ?
Du simple fait que la loi cosmique elle-même
veut que chaque planète représente la mère de l’humanité qui vit en elle.
Quel
est le principe d’une mère ?
C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et
de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et
intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne
pas être initié aux lois mêmes de terre.
Tout le monde veut être initié face à Dieu,
tout le monde veut être initié face au Père. Je ne renie pas le fait, car il
est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la Mère, et ça c’est autre
chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Car même
lorsqu’on lui parle de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de
la Mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne
sait pas de qui on parle.
Et de
qui parle-t-on ?
On parle des forces nourricières de la terre.
Regardez ce qui est écrit dans votre livre sacré. Dans la Bible, au début,
l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était
offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Donc cela veut
dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas,
seul l’été éternel existait.
On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève,
on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse.
On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme
elle-même pouvait se perpétuer éternellement.
Car la cellule a ce pouvoir, elle n’est pas
limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine
mort, elle peut malgré la mort se renouveler et se perpétuer. Exactement comme
après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Et pourtant
vous êtes entrés dans le sommeil, mais vous n’êtes pas morts pour autant.
À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un
cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut
qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer
dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière,
mais simplement dans une zone de régénération. Et ainsi l’homme peut reprendre
sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance,
pourtant il conserve le même corps. Mais ça c’est un détail et je ne veux pas
m’y éterniser là-dessus.
Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre
lui donnait tout à ce couple. Ils n’avaient pas besoin de travailler la terre,
tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie.
Pourquoi
la terre est-elle devenue avare et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les
plus méritants, soit ceux qui travaillent ?
Si l’on se place dans le camp de ceux qui
travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils
participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, donc ils sont en
état de chute. Ceux-là vont devoir travailler, et c’est pour cela qu’il est
écrit :
« Tu
gagneras ton pain à la sueur de ton front. »
Mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton
front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, soit qui a tué
son semblable spirituel, c’est-à-dire qui a tué son âme.
Car dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit
pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il ne s’agit pas
de cela et comme souvent dans les écritures religieuses, il y a un symbole
derrière les histoires.
Il s’agit d’une personnalité qui pour ne plus
entendre la voix mélodieuse de l’âme, eh bien cette personnalité trucide l’âme,
l’étouffe, l’enterre. Et depuis il faut que la personnalité travaille la terre pour
gagner son pain. Alors que quand l’âme pouvait être à fleur de peau, quand elle
pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps,
l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la
personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.
Pourquoi ?
Parce que la personnalité n’est en contact
qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la
terre, donc avec la mère.
Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa
mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à
l’amour, à l’obéissance, et qui va pour autant seulement faire son lit, mais
elle ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais seulement
va agiter la sonnette dans le couloir et dire :
«
Lève-toi, c’est l’heure. »
Puis elle va descendre à la cuisine, lui préparer
la nourriture et l’envoyer à l’école, mais tout ceci sans un mot.
Et un jour l’enfant va se dire :
« Chez
moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. »
Erreur
Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son
enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas
aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Et les
hommes se comportent de la même manière avec la terre.
Et si les humains commençaient à avoir un
nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la
terre, alors la société n’aurait plus besoin de valeurs comme celles connues
aujourd’hui, comme l’argent, ou comme d’autres, comme la puissance.
Car on parle de l’argent et je le remets en
cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu
d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la
puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employer, et il y a la hiérarchie
et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette
manière-là.
Il n’y a aucun esprit véritablement
communautaire et de synthèse. En fait, cela n’existe en aucun point de la
terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et
entre celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie
actuelle, dans les énergies qui composent l’âme sociale, alors tout devient
aussi rapport des forces, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et
bien d’autres existent. C’est parce que c’est la manière qu’ont choisi les
hommes pour communiquer avec l’autre.
Regardez sur une simple analyse relationnelle,
vous ne pouvez communiquer entre individus que s’il y a un terrain de
communication et un fil de communication. S’il y a donc une sympathie et un
avis commun. Sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Ils ne
peuvent pas créer le rapport parce qu’avec eux tout est rapport.
Et si l’on imagine que tout est rapport, alors
il faut une matière, une substance pour ce rapport. Et cela va être tantôt les
idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance.
Et c’est à cause de cette manie qu’ont les
hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport,
que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social.
Maintenant,
Que
faire avec cette réalité, puisqu’elle existe depuis si longtemps et ne peut
être abolie en un seul jour ?
C’est une réalité dont nous sommes conscients.
Eh bien, il faut en tirer un certain positif, y voir en tout cas le moindre mal
et essayer de changer la chose pour qu’elle soit utile en fait. Un peu comme
mettre une semelle à un boiteux pour rectifier son pied, et qu’ainsi sa
démarche ne soit plus boiteuse.
Ayez, face à l’argent, le même comportement
que vous auriez face à vous-même, et vous serez sûr de bien vivre l’argent ou
de bien le gérer. Que feriez-vous de votre propre sang, que feriez-vous de
votre propre langue, de votre propre foi. Si vous respectez toute chose comme
vous respectez vos propres organes, alors automatiquement même si cette chose
n’a pas de réalité cosmique, elle ne sera pas un crime face aux réalités
cosmiques.
Mais pour déclencher ce respect, il faut
savoir ce que c’est se respecter. Car beaucoup d’hommes maltraitent les
valeurs, même artificielles, comme celle de l’argent ou de la puissance, ou la
politique ou l’économie, simplement parce qu’ils ne connaissent pas ce qu’est
le respect. Et c’est un des grands points où je voudrais éduquer l’homme s’il
accepte de m’entendre.
Le respect : le respect de tout, que ce soit
le respect d’une pièce d’un sou, le respect d’un fruit qui pousse, le respect
de soi, de la façon dont il se donne aux autres, dont il se traite, dont il
pense, dont il se nourrit, le respect dans tous les aspects de la vie. Or, la
preuve est faite que l’homme ne se respecte pas lui-même.
Et s’il
ne se respecte pas lui-même, comment pourra-t-il respecter l’autre ?
Ce ne sont pas les valeurs qui sont à remettre
en cause, même si elles sont artificielles, c’est plutôt le genre humain. Ce
qui fait qu’en parlant de l’argent, il n’est pas nécessaire d’analyser ce
qu’est l’argent, puisque pour nous cela n’a aucune réalité et n’en a que pour
vous dans le système social que vous avez établi. Et par contre il faut
analyser ce qu’est l’être humain, ce que fait l’être humain de lui-même. Et
immédiatement vous saurez comment vivre les valeurs artificielles de la société.
Mais tant que l’homme n’a pas découvert des
valeurs, je dirais supérieures, parce que dans un champ de conscience beaucoup
plus haut que la majorité des autres préoccupations. Eh bien, il ne saura pas vivre
toutes les autres valeurs.
Par contre dès qu’il aura découvert ce champ
de conscience supérieure, il saura vivre même la relation avec la mort, ou avec
le fait de devoir tuer certaines fois, de devoir abattre une forêt pour faire
des maisons ou pour faire du feu pendant tout l’hiver. Car il est un fait, et
on ne le soupçonne pas souvent, qu’abattre une forêt puisse représenter un
crime. Mais selon comment l’esprit de l’homme accomplit la chose, le geste
reste un crime ou devient au contraire un geste d’abondance que la nature fait
à son enfant qu’est l’homme.
Tout dépend donc de comment on approche les
lois de la terre et les lois sociales. Car la société devrait être une
projection plus dense des lois de la nature.
Or que
se passe-t-il ?
La société est au contraire une déformation
des lois de la nature, et c’est pour cela que la société meurt, parce que la
nature ne peut pas envoyer ses influx nourriciers. Lorsqu’une société est
constituée de telle manière qu’elle représente une correspondance avec les
principes mêmes de la nature, alors la nature peut envoyer ses flux et elle
peut faire de cette civilisation, une civilisation harmonieuse.
Mais si au contraire la société se
cristallise, comme elle se cristallise pratiquement à chaque fois, ou du moins
tant que l’homme ne sera pas dans des états de conscience supérieure, comme il
devra les atteindre plus tard. Alors chaque fois qu’il y aura cristallisation,
la terre ne pouvant pas pénétrer ce noyau, le laisse mourir tout simplement, et
ainsi la nature pourra récupérer son enfant qu’est l’homme.
Car chaque fois qu’il y a chute d’une société,
de ses artifices, de ses valeurs, donc chaque fois qu’une tour est démolie, la
nature reprend son enfant et l’envoie redevenir berger, redevenir jardinier, ne
dépendre que des fruits de la terre et ne s’intéresser que de la vie des
saisons et de la culture.
Chaque fois que l’enfant s’éloigne trop de la
mère, la mère le laisse fuir parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas faire
autrement, mais lorsqu’il tombe, elle vient le récupérer. Et c’est ce qui se
passe à chaque cycle, et ceci se passera tant que l’homme n’aura pas compris
qu’il doit vivre d’abord en rapport harmonieux avec les énergies de la terre,
qu’il doit se nourrir à la terre, et non pas se nourrir de ses propres
productions.
Parce que,
Que
fait l’homme dans son imbécillité magistrale et dans son orgueil ?
Je n’ai pas peur de le dire.
Il s’imagine que ce sont ses productions qui
le nourrissent. Il se dit :
« Si je
ne travaille pas la terre, je n’aurai pas de fruit. Si je ne fais pas tel ou
tel travail, je n’aurai pas l’argent, ou je n’aurai pas les relations
nécessaires, ou je n’aurai pas ceci, ou je n’aurai pas cela. »
C’est toujours :
« Si
moi je ne fais pas... »
Mais la loi cosmique n’a pas été créée de
cette manière.
Pourquoi ?
Parce que le travail principal de l’homme ce n’est
pas de gagner son pain, de remplir son estomac.
Quelle
évolution cela représente-t-il je vous le demande ?
Quel
est l’intérêt de Dieu pour créer des hommes afin qu’ils passent leurs jours à travailler
et remplir leurs estomacs ?
Non
Si tout a été créé c’est tout simplement pour
que chaque forme puisse recevoir pleinement les esprits, et qu’à travers cette
forme, l’esprit puisse pleinement se révéler et se manifester. Et la terre est
prévue pour cela, pour donc nourrir pleinement son enfant et avec abondance et
dans tous ses besoins, et l’homme n’a ensuite qu’à transformer.
Mais
voila que se passe-t-il ?
L’homme devenant fou, devenant aveugle, ne
voit pas qu’il marche sur un sol qui n’attend que la graine de sa pensée pour
donner du fruit. Alors forcément, il est obligé d’aller prendre une graine bien
physique, venant d’une véritable plante, et il est obligé de la semer et
attendre que la pluie veuille bien venir l’arroser, que le soleil veuille bien
venir la faire mûrir, parce qu’en plus, sans ces deux actions, il n’y a pas
possibilité d’obtenir un fruit.
Alors l’homme commence à dépendre en plus (et
ceci à cause de sa folie) des impondérables des saisons, donc des caprices des
esprits qui se trouvent et qui vivent dans les nuages, pouvant apporter la
sécheresse ou la pluie, et aussi des esprits qui sont dans la terre, car le sol
lui-même est régénéré et sert de corps à une multitude d’esprits que dans
certaines régions de la terre on les appelle les gnomes.
Et de la même manière qu’un homme peut être
capricieux, si ces gnomes, pour des raisons X, ne veulent plus s’occuper du
sol, alors le sol devient aride et n’est plus fertile. Par contre s’ils font un
travail heureux, parce que dirigés par un de leurs chefs, un peu plus ancien,
un peu plus consciencieux. Eh bien, la terre est belle, fertile, gracieuse.
Donc que l’homme sache d’abord diriger son
esprit, donc sa semence, et il pourra ainsi diriger les esprits de la nature.
Et c’est aux esprits de la nature de cultiver la terre. Ce n’est pas à l’homme
de cultiver la nature, c’est aux esprits de la nature, ils sont là pour faire
cela et ceci depuis toute éternité. Mais regardez le chaos qui existe !
Et ceci tout simplement parce que personne n’a
pris sa place dans la hiérarchie de la création. Il y a les gnomes qui sont là
pour cultiver la terre, mais ils ne cultivent pas, ils régénèrent tout au plus.
Et tout ça pourquoi ? Parce que l’homme n’est pas encore un Roi. Or il a
été dit dans la Bible que vous devez devenir des Rois qui commandent à toute
chose sur la terre.
Et pourquoi
ce verset-là vous a-t-il été donné ?
Réfléchissez à cette vérité.
Est-ce
que Dieu vous a donné le pouvoir sur toute chose de la terre simplement pour
que vous ayez le bonheur d’être puissant ?
Dieu ou tout simplement la Conscience
cosmique, le Créateur, ne donne jamais quelque chose sans raison, gratuitement
ou tout simplement pour la beauté du geste. Jamais. Tout est équilibre dans le Cosmos,
donc tout a une raison profonde.
Pourquoi l’homme doit-il être un Roi sur
chaque chose, doit régner sur tous les animaux, sur tous les éléments, sur
l’eau, le feu, la terre, l’air ?
Eh bien, justement parce que dans son
habitacle qu’est la terre, et non pas le petit deux-pièces qu’il habite, il
doit pouvoir ordonner à tout ce monde invisible de travailler pour lui, parce
que lui il a une chose beaucoup plus sainte à effectuer que le labour ou le
crépi des maisons, il a sa réalisation spirituelle à effectuer.
Alors vous voyez dans quel décalage vit
l’humanité, quand on pense que des gens pendant des vies et des vies n’ont de
souci que pour le cours de la bourse, ou la valeur du lingot d’or, ou pour
extraire des pierres précieuses dans les mines. Et ce n’est pas un reproche que
je vous fais. C’est tout simplement pour montrer le décalage qui existe et vers
où doit tendre l’humanité.
Ce n’est pas une remise en cause de la société
telle qu’elle est aujourd’hui, car si elle est comme cela aujourd’hui, c’est
parce que l’humanité vient d’un certain germe et que l’humanité ne peut pas
être parfaite du jour au lendemain. Les cycles sont là justement pour effectuer
la perfection.
Ce qu’il faut donc, c’est connaître la
destinée et les forces de cette destinée, et que chaque individu, à l’intérieur
des exigences sociales d’aujourd’hui et des exigences du plan d’évolution,
puisse trouver petit à petit la réalité. Et que même s’il est encore victime de
certains artifices, mais il ne doit pas en être dupe. Car utiliser certaines énergies
artificielles, comme la puissance, l’argent, la politique, la finance, le
commerce, n’est pas un péché comme on pourrait le croire, mais il ne faut pas
être dupe de la chose. Car si on est dupe, c’est là où l’artifice devient un
obstacle à la réalisation de l’esprit.
Donc, comme je vous l’ai dit tout à l’heure,
lorsque vous avez affaire à des vérités artificielles, mais qui sont vérités
quand même, parce qu’elles font partie de la vie sociale, donc de
l’institution, il faut que l’individu considère la chose comme son propre être,
que cela déclenche en lui le respect.
Donc,
vis-à-vis de l’argent que faut-il avoir comme première réaction ?
Le
respect.
Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas
toucher à l’argent, que vous ne devez pas monnayer l’argent, et que vous ne
devez pas spéculer avec l’argent. Non, ce n’est pas un interdit. Mais si vous
le faites dans un esprit correct, je ne veux pas parler d’honnêteté car alors tout
de suite l’homme va déclencher des concepts qui ne sont pas faux, mais qui ne
sont pas ceux que je voudrais éveiller. Le respect est la meilleure
appréciation que vous poussiez faire, et ainsi toutes les valeurs vont
reprendre leur place. Quand vous êtes en communication avec respect avec un
autre individu, la communication va immédiatement rendre sa place.
Cela
veut dire quoi ?
Cela veut dire que vis-à-vis de l’autre vous
allez être tolérant, à l’écoute, attentif. Vous allez avoir de la compassion,
mais aussi en même temps de la justice, parce que s’il engendre une erreur,
vous allez pouvoir le lui montrer. Le respect est un regard neutre. Et c’est ça
l’important, c’est la neutralité, et vis-à-vis de l’argent, c’est ce qui manque
justement.
Un individu est souvent prisonnier du mirage
de l’argent, de la griserie, de la puissance ou tout simplement de la sécurité
que cela apporte. Car beaucoup d’individus y voient une sécurité, plus que de
la puissance, et certains ne se sentent jamais assez sécurisés. Et ça c’est un
grave problème aussi sur la terre. Ce besoin qu’ont les humains toujours
d’avoir sécurité pour tout.
La peur qu’ils ont à l’intérieur d’eux-mêmes
les fait agir au-delà de ce que leurs défauts les conduiraient à faire. Et rien
ne fait plus peur que l’insécurité de ce qui se va passer le lendemain, que le
fait de ne pas savoir de quoi on va pouvoir vivre, se chauffer et manger. Et c’est
pour cela que l’argent a pris une telle importance, et qu’il est le centre de
tant de soucis dans la vie de la société, dans la vie de chacun. C’est parce
que chacun a cet instinct de survie :
De quoi
vais-je vivre ?
Et votre interrogation est normale et c’est
pourquoi je ne vais pas vous répondre comme il est écrit dans le livre :
« Mais
qu’importe, regarde, les oiseaux sont nourris par le Père, ils ne se soucient
pas de demain. »
Car si cela est vrai pour une certaine espèce
d’individus qui ont justement un certain rayonnement, cela n’est pas vrai pour
la majorité de l’humanité, qui justement ne peut pas déclencher ce rayonnement,
donc faire germer une graine qui ne se trouve qu’à l’état éthérique, puis la
transporter dans le sol physique de terre afin qu’elle donne un fruit
parfaitement physique.
Donc, ce qu’il faut c’est avant tout remettre
les choses à leur place, déjà sur un plan psychologique. Et c’est pour cela que
je ne peux pas parler de l’argent comme étant une vulgaire monnaie, car cela
met en jeu tous les rapports sociaux et toute la nature humaine.
Car en fait je pourrais vous demander :
Mais
pourquoi l’argent existe ?
Et si vous voulez savoir comment l’utiliser,
demandez-vous pourquoi il existe, et vous connaîtrez mieux sa nature et en même
temps vous connaîtrez mieux la faiblesse humaine, et si vous connaissez davantage
les faiblesses humaines qui ont donné lieu à l’argent, alors vous saurez
immédiatement de quoi vous devez vous méfier dans votre démarche à propos de
l’argent, et jusqu’où vous pouvez négocier avec l’argent.
Donc, si vous voulez avoir une relation claire
avec l’argent, premier réflexe, le respect.
Second réflexe, éliminer la peur qui est en
vous du lendemain, parce que sinon vous ne pourrez pas avoir de respect pour
l’argent. Pourquoi ? Parce que même si vous le respectez de manière
mentale en vous disant : « mais je ne ferai jamais de choses
malhonnêtes », ce qui est très bien. Mais vous aurez malgré tout une
démarche viciée ou parasitée vis-à-vis de l’argent, parce que vous allez sentir
que vous avez besoin d’argent à cause de la peur vis-à-vis du lendemain.
Or, il ne s’agit pas de vous mettre un bandeau
sur les yeux et vous dire : « qu’importe ce que sera demain, Dieu
m’aidera, les anges y pourvoiront ». Non, je ne suis pas partisan de cette
thèse. C’est au contraire un véritable travail alchimique et un véritable
effort énergétique que je vous demande de faire. Ce n’est pas de l’insouciance.
Absolument pas.
Mais par contre demandez-vous :
Pourquoi
ai-je peur du lendemain ?
Pourquoi
ai-je peur de cette survie qui m’est nécessaire ?
Et en analysant et en descendant tout au fond
de cette peur, jusqu’à sa racine, à l’instant où elle jaillit pour en découvrir
sa noirceur. Alors vous verrez que ce n’est pas la peur du lendemain qui
nécessite votre besoin d’argent, votre besoin de confort, votre besoin de
trouver un compagnon, une compagne, d’être aimé. Non. Ce n’est pas ces
besoins-là que vous allez rencontrer. Vous serez étonnés de rencontrer en fait
tout simplement le non-être que vous êtes.
C’est en descendant profondément dans cette
peur, qui est significative de la partie inconsciente de l’individu, mais qui
peut à tout moment devenir consciente, lorsque l’individu en fait l’effort. Et
ainsi pour quelqu’un qui est la présence, donc pour quelqu’un qui a un
alignement avec l’âme et qui fait rayonner l’âme, la peur n’existe pas.
Et elle n’existe pas, non pas parce qu’étant
inondé des sphères divines, il n’a pas peur de ne pas manger, il n’a pas peur
d’avoir froid, il n’a pas peur de dormir dehors. Absolument pas. Mais c’est
tout simplement parce que la réalité veut que lorsqu’un individu est immergé à
ce point dans son rayonnement, l’homme ne manque de rien.
Et cela ne veut pas dire qu’il vivra aux
crochets de quelqu’un. Cela ne veut pas dire qu’il vivra des actes des autres. Cela
veut seulement dire que la terre, la mère, va donner spontanément ce qu’il faut
à son fils.
Mais ce là qu’intervienne une troisième
notion :
Quels
sont les véritables besoins de l’homme ?
Est-ce
le fait d’avoir des appareils électroniques, une voiture ou des vêtements d’une
telle ou telle mode ?
Est-ce
que ce sont ces besoins-là qui comptent ?
Non
Tout cela fait partie des nécessités
artificielles que les hommes génèrent pour maintenir cette société de
consommation.
Cependant certains d’entre vous allez me dire
:
« Pas
tout est superflu, parce qu‘il y a aussi des choses qui font partie de la
nécessité. Par exemple, le simple fait d’être en hiver, cela crée la nécessite
qu’il y ait des manteaux. »
Et
c’est vrai
Mais quand l’homme se sera aligné comme je
vous en ai parlé au début, quand l’homme aura finalement fait alliance aussi
bien avec sa Mère qu’avec son Père (ce que je regrette que l’on taise, car on
parle beaucoup du Père cosmique des hommes, mais on parle peu de sa Mère).
Donc quand l’homme aura aussi fait synthèse
avec sa Mère qu’est la terre, alors il s’apercevra que sur la terre le
printemps sera éternel, comme dans ces pays qui bénéficient d’un climat propice
où les fruits viennent à longueur d’année, et une monnaie d’échange pourra même
exister.
C’est certain, car il faut le respect entre
les hommes. Un travail mérite un autre travail, et comme on ne peut pas
toujours se payer ou se rembourser en tant que notion de travail, il est normal
qu’il existe un moyen terme qui peut être une notion telle que l’argent.
Car une société ne doit pas nécessairement
retourner à l’état de la nature. Une société peut être poussée très loin
techniquement, très loin dans tout ce qui est électronique, scientifique, mais
sans que pour cela elle soit une société artificielle comme elle l’est à
l’heure actuelle.
À l’heure actuelle la société n’est ni à
l’état de la nature, ni à l’état de la véritable science, puisque la science ne
fait que ses premiers pas. Et c’est son problème justement, c’est sa grande transition
à l’heure actuelle. Mais si en allant très loin dans la science, la société
redécouvre avec une grande énergie sa relation avec la nature, alors elle va
comprendre ce que sont les relations telles que l’argent et la puissance.
Et c’est là l’intervention de ce monde
idyllique auquel l’on croit tous. Le monde parfait de l’âge d’or, où les
initiés dirigeront les choses, bien qu’ils ne soient pas là pour diriger.
L’initié n’est là que pour garder, car comme je le dis souvent, nous ne
considérons ni le maître, ni l’initié, comme quelqu’un qui dirige l’homme, mais
comme quelqu’un qui veille, qui éduque et qui prend soin de l’homme.
Et à l’intérieur de cette cité parfaite,
l’initié ne sera que le gardien de la perfection, et l’homme qui aura
parfaitement compris sa place d’après son rayon, c’est-à-dire de sa spécialité
énergétique, alors il fera une parfaite fusion avec une des énergies cosmiques
qu’il représente et une des énergies de la terre qu’il représente aussi.
Et ainsi, l’homme ayant uni les deux, et étant
la synthèse et au même temps l’intermédiaire, soit un pont dans la création, car
c’est cela le rôle de l’homme, c’est d’être un pont entre le ciel et la terre. Alors
il va permettre à tout ce qui vient de la matière, à toutes les fréquences
issues de la matière, de continuer leur évolution ensuite dans le monde
invisible, soit le monde atmique.
L’homme est un chaînon entre le monde physique
et le monde atmique, soit entre la matière et Dieu. Tous les atomes qui
composent la matière et qui ensuite par cycle deviennent différents aspects de
l’évolution, différentes manifestations, un jour arrivent au stade de l’être
humain.
Mais l’être humain n’est pas le summum de la
création et de la transition de la création. L’homme n’est véritablement qu’un
transit de la fréquence, qui vient depuis l’atome, jusqu’au soi supérieur. Et
c’est pour cela que l’homme doit apprendre à vivre aussi bien avec la Mère
qu’avec le Père, car il vient de la Mère et lui-même a été à l’origine un de
ses atomes.
À l’origine de l’univers, il n’était que cela,
un atome qui vibrait dans le ventre d’un volcan, ou dans le fond des mers, ou
bien dans le souffle des nuages. Et puis petit à petit, sa conscience s’étant
développée, il a pu devenir, sous la forme physique qu’on lui connaît
aujourd’hui, un homme, c’est-à-dire une conscience qui peu à peu prend
conscience d’elle-même justement.
Mais son voyage n’est pas terminé et le fait
de devenir un maître ne représente pas non plus le terminus de l’évolution de
l’homme. Cela n’est qu’un transit. Devenir un maître cela ne représente qu’un
pas et le premier, le premier dans la vie atmique. Vous êtes des atomes de conscience,
et quand l’homme devient un maître, c’est là que véritablement cet atome de
conscience commence sa vie cosmique.
Et c’est pour cela qu’il est passé dans la
matière. C’est pour cela qu’il est arrivé à l’état d’être humain. Et c’est pour
cela qu’il ne faut pas non plus vous cristalliser sur votre état d’évolution,
sur ce que vous êtes à l’heure actuelle en tant qu’être humain, car cela n’est
qu’une forme transitoire.
Considérez-vous comme des fréquences, comme
des sons, comme des atomes de conscience, et si vous vous dépolarisez justement
de l’être humain, vous arrivez très bien à vivre toutes les notions de la vie
sociale. Cela ne représentera plus une interrogation pour vous. Vous
réajusterez chaque chose, et en les réajustant, la Mère qui vous porte, qui
vous permet de vivre, vous nourrira aussi.
Car vous avez l’impression qu’elle ne vous
donne pas facilement la vie, étant donné qu’il vous faut travailler lourdement
pour pouvoir vivre. Mais comme je vous l’ai expliqué auparavant, cela est la
faute de l’homme.
En fait la terre vous donne plus que ce que
vous croyez, car c’est grâce à elle que vous avez un corps physique et aussi un
corps éthérique. Donc elle vous nourrit et elle vous donne aussi le rythme
cardiaque, car c’est le corps éthérique qui entretient le rythme cardiaque. Ce
n’est pas l’âme qui sait que son corps a un cœur qui doit pulser. Non. Par
contre c’est le corps éthérique qui connaît exactement les fonctions du corps
physique et qui entretient chaque organe.
Pourquoi ?
Parce que le corps éthérique est un peu comme
la bonne volonté de la terre, qui vient autour de chacun de ses enfants et les
enveloppe pour les maintenir. Un peu comme l’amour de votre mère qui crée une
protection autour de vous quand vous partez sur le chemin de l’école. Eh bien,
énergétiquement l’amour de la mère protège l’enfant et crée une coque autour de
lui.
Et de la même manière, lorsque la terre voit
un nouveau-né apparaître sur son ventre, elle l’enveloppe de son amour et de sa
volonté de vivre, et c’est ce qui crée le corps éthérique dans l’humanité. Que
la terre cesse de vouloir donner la vie et d’avoir des enfants, alors le corps
éthérique de l’humanité disparaîtrait et l’homme lui-même mourrait parce qu’aucun
organe ne peut fonctionner.
Le corps est quelque chose de très bête. On le
croit intelligent, mais en fait il est très bête, parce que sans le corps
éthérique rien ne peut fonctionner.
Je vous écoute.
2. EXISTE-T-IL UNE VÉRITABLE ÉCOLE
INITIATIQUE ?
La deuxième question est :
Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son
aspect volonté auquel on est affilié ?
Existe-t-il quelque part une réelle école
initiatique dirigée par d’authentiques initiés, et qui peuvent guider les
élèves en connaissance de cause ?
Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?
En fait, l’école véritable se trouve sur un
plan subtil. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que
de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de sa base.
Pourquoi
y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans
la race humaine ?
Tout simplement parce que les choses sont mises
à la portée de l’être humain. C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi,
la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein et dans son verbe, elle est
toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.
Pourquoi ?
Parce que le principe de la religion est de
mettre la parole de Dieu à la portée de la compréhension du peuple. Et c’est
pour cela qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel
approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité.
Et si une énergie doit être intégrée, cela
veut dire que cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type
d’intelligence, et que l’humanité est à un certain degré initiatique.
Des véritables écoles ésotériques ont existé
dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a
manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques,
et avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela
arrive comme une conclusion, comme lorsque vous allez à l’école et qu’un grand examen
couronne tous vos cours.
Cet examen de valeur existe, mais parce que
vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la
deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas non
plus critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son
cycle, elle est en pleine évolution.
Donc je ne peux pas parler de votre
civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce
qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, et comprendre
leur nécessité, et comprendre aussi la volonté qui pousse les choses à la
manifestation.
Et si vous comprenez les nécessités et la
volonté qui pousse pour que ces nécessités deviennent de grandes lumières, alors
vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne
vous manquent pas. Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver
une école ésotérique véritable sur un plan physique, c’est parce qu’il n’a pas
compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils
ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs.
Et où
se situe cet ailleurs ?
Dans le
plan invisible
Lorsqu’un individu est allé au bout de
l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques
de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout
simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de
la sagesse.
Car qu’est-ce
qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit
d’autre ?
Ces groupes-là sont des extériorisations de la
sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à
l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure
actuelle sous le nom de Shamballa.
C’est un peu comme s’il y avait une sagesse
une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans
le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ont la charge de guider chaque
peuple et chaque civilisation.
Ils ont donc la charge d’extérioriser cette
sagesse dans ces peuples, mais en considérant leur culture, leur type
vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, leur rayon. Pour
autant ces maîtres considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la
sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.
C’est toujours une mise à portée de
l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait
acquérir, et que chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une
synthèse.
L’humanité n’est plus scindée en races
différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race,
une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions
et des langues. Les humains ne parlent plus des langues différentes. Et cela
existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour
cela, il faut attendre la fin des cycles.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre
représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en
quelque sorte, et que le but n’est pas de faire que cette terre soit parfaite
dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits
dès le premier jour.
Non
Penser ainsi c’est une erreur, c’est ne pas
comprendre l’évolution. Ce qu’il faut faire, c’est participer à l’évolution,
donc il faut comprendre l’imperfection, si l’on veut travailler pour atteindre
la perfection.
Si l’on ne veut considérer que la perfection, alors
on ne comprend pas l’imperfection de ce monde, et au contraire ce monde rebute
à l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait
l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone dans
laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous
dire :
Je suis
sur la terre, mais dans quoi suis-je ?
Autour
de moi, qu’y a-t-il ?
La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la
méchanceté, le mensonge, etc.
Qu’est-ce
que c'est toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le
pourquoi, son origine ?
Et lorsque vous vous renseignez par
l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité
vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère qu’est la terre,
alors vous êtes beaucoup plus compatissants et compréhensifs vis-à-vis de
l’imperfection.
Vous vous apercevez que c’est simplement une
crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa
haine, face à son égoïsme, en réalité il ne vous agresse pas, ne vous tue pas,
ne vous vole pas, ne vous méprise pas. Mais c’est lui-même qui se vole, qui s’humilie,
parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.
Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous
sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. Mais penser ainsi c’est une
erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole.
C’est lui qui vit cette énergie puisque c’est lui qui la porte, qui la
déclenche, c’est lui qui en est le terrain et le germe. Donc le seul humilié qui
existe c’est celui qui vous a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette
énergie, donc elle n’est pas en vous.
Alors
pourquoi vous en charger ?
Donc quand quelqu’un fait un geste d’ignorance
de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Non.
Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans
son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. Et c’est
dans ce sens qu’il a dit :
« Si on
te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »
Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous
laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Non. Simplement il
voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face,
celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.
Lorsque l’on montre sa face droite, le côté
droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être
imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est
donc la perfection. Et lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection.
C’est en ce sens qu’il parlait.
Je vous écoute.
3. COMMENT VIVRE MOTIVÉ PAR LA
LUMIÈRE DIVINE ?
La troisième question est :
Comment
vivre motivé par la lumière de l’âme, alors qu’on ne la perçoit pas, et qu’on
ne l’apercevant pas, l’inertie est la plus forte ?
Le problème n’est pas de vivre malgré le
manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la
perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le
handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir,
c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement et à la
névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.
Il faut prendre chaque problème à la base et
vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une
grande exaltation et dans un grand élan de joie, vivre la lumière et servir la
lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela
est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du
succès, en fait.
Il ne suffit pas de demander la lumière pour
que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, ça c’est
un acte inutile. Et il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la
sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas
l’émotionnel. Travaillez simplement à développer les moyens d’être la lumière,
de percevoir cette lumière.
Vous voulez par exemple travailler pour la
paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est
la paix. Et tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas
travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous
cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez
pouvoir travailler pour la paix.
Vous voulez travailler pour l’amour, eh bien de
la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que
ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé par les gens
égoïstes tout en pensant que c’est au nom de l’amour.
«
Regarde Jésus comme je me martyrise. »
ou
«
Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. »
NON
Interrogez-vous plutôt sur les notions de
l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc,
développez le discernement. Car pour aller vers la lumière, collaborer avec la
lumière et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.
Quand un marin est sur l’océan et qu’il veut
aller vers un endroit, il est obligé de savoir lire la route dans les étoiles.
Mais s’il y a du brouillard, alors il saura complètement perdu dans l’océan, et
à la première tempête il va naufrager.
Et c’est ainsi qu’il a beaucoup de gens de
bonne volonté qui n’ayant pas encore assez d’expérience avec la lumière, au
premier écueil, au premier obstacle, ou bien tout simplement lorsqu’ils ont
épuisé leur courage, leur bonne volonté. Ils s’écroulent, et à ce moment-là
même si le maître en personne apparaissait, ils refuseraient de continuer parce
qu’ils ne sont même plus capables de voir que c’est un véritable maître qui est
là face à eux.
Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr
que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Et pour ne pas être un
aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors
comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.
Beaucoup de gens arrivent avec un nuage
immense d’ignorance, et l’ignorance justement fait faire énormément d’erreurs. L’ignorance
prive de communication avec la lumière, parce que justement l’individu ne sait
pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour
vivre une expérience invisible.
Donc, première des choses, instruisez-vous,
que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les
ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous. Et prenez cette instruction
non pas comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez
faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit créer
en vous des déclics d’entendement.
Qu’est
que l’entendement ?
L’entendement c’est une connaissance qui
devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez par exemple les principes de certaines lois,
de certaines techniques. Vous apprenez donc quelque chose qu’est très
anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et
ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une
essence.
Ce qui fait que même en ayant appris peu de
choses, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque
vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il
va y avoir cette substance qui va créer la réponse. Et c’est ça l’entendement.
Première réaction donc, ne plus être un
aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les
choses à leur juste valeur. C’est la boussole.
Et deuxièmement, il faut se purifier. Car
avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses
supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier,
c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle
cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous
appelez l’homme.
Et lorsque l’homme comprend cela, il peut
aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne
veut pas dire qu’il devient un esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire
autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas.
Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.
Il y a des choses dont on ne peut pas parler
véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop
expliquer une nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel
n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.
Au contraire, c’est là où l’homme devient
véritablement un Roi, lorsqu’il a conscience de son poste. Mais lorsque l’on
dit à l’homme :
« Tu
sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et
tu dois faire ta part de travail. »
Alors il regarde le Maître et lui dit :
« Non,
mais ça ne va pas, je ne vais pas me mettre à travailler selon les directives
de Dieu, moi je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire absolument
selon mon idée, selon mon plan. »
Et c’est souvent ce qui se passe, même avec
certaines personnes ayant acqui un certain degré initiatique. Mais ce que
l’homme ignore, c’est que lorsqu’il reconnaît le poste qui lui est réservé, il
devient un Roi.
Il croit erronément qu’en faisant la volonté
du plan, donc en prenant son poste, il devient un esclave. Mais c’est le
contraire ce qui se passe. Et tous les messages reçus qui considèrent à l’homme
que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental
d’un l’homme qui voit les choses de manière très déformées.
Et même parmi les initiés, il y en a encore qui
ont un ego très grand et qui tout en reconnaissant la nécessité d’aimer Dieu et
de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient,
ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils
font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave.
Mais quelle erreur, car il en est tout
autrement.
La vie est simple. Imaginons très
schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à
son poste pour que tout aille bien. Et c’est le fait de prendre son poste, le
travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire
avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Et à ce moment-là vous vous
l’appelez un Maître, et avez-vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un
meneur d’esclaves ?
Non
Un Maître ne dit pas cela, un Maître dit tout
le contraire, il dit que Dieu est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et
abondance. Alors chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question
d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique que puisse
avoir la personne qui l’a écrit, cette personne n’était pas encore parfaite, et
que son orgueil était encore fort grand.
Être un initié, ce n’est pas être un Maître,
l’initié ne représente pas encore le summum de la spiritualité.
Dans une université, quelqu’un qui en est à la
première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième année non plus,
même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là
le doctorat est acquis.
Il en est de même avec l’énergie spirituelle,
qui en fait est l’énergie de la volonté. Car il faut savoir ce qu’est l’énergie
spirituelle pour comprendre ce qu’est l’homme.
L’homme croit qu’il doit évoluer pour devenir
un être divin et lui dire à Dieu (bonjour papa, je reviens à la maison ».
Mais ce n’est pas tout à fait ainsi. L’homme doit développer en lui la volonté
spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, et si problématique et si dangereux.
Parce que ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez
la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit (on l’appelle de différentes
manières), c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que
vous réveillez en vous.
Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà,
c’est votre âme, ça c’est la tonalité, la nature de votre âme. Et cela vous
l’êtes déjà. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir
besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que
vous devez développer, parce que vous ne l’êtes pas encore, et c’est un
attribut de votre nature atmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté
spirituelle. Et c’est cela d’être le Roi, c’est d’être la volonté spirituelle,
c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie
cosmique.
Et lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, donc
votre volonté spirituelle, donc votre feu cosmique, il fusionne avec votre âme
qui est le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et à ce moment-là il y a
naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. Et c’est à ce moment-là
que vous commencez votre aventure cosmique. Terminé les initiations terrestres
et commencent les initiations supérieures.
Donc, vous n’êtes pour l’instant qu’à l’état
d’un petit Christ, parce que l’âme a toujours la tonalité christique dans sa
nature profonde.
Pourquoi ?
Parce que les fusions du Cosmos lui-même sont
de nature Amour-Sagesse, soit le deuxième rayon. Parce que l’acte créateur est
un acte d’amour tout simplement. Et c’est pour cela que le gardien de la
création c’est aussi le maître de ce rayon deux, et c’est le Christ.
Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père
soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est
justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela
que vous devez aller chercher tout au fond de vous-même, tout au fond de votre
matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à
rayonner, vous savez à quel point il est puissant.
C’est justement ce feu que l’on appelle la
kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. Car on confond beaucoup la
nature de kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de
kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure
représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan atmique, et ne
considère en fait que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.
Il existe donc la nature de l’âme qui est
l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et
lorsque ces deux-là fusionnent par l’acquis des expériences dans la matière qui
déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Car les chakras
ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la
volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini
du plan atmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.
Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a
le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois natures divines sont nés sept
rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent et créent la
vie dans le cosmos. Et dans l’homme existe aussi cette trinité, qui par projection,
crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive,
petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, alors il se
déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la
véritable naissance de l’enfant cosmique.
Je vous écoute.
4. LES
RAYONS DES RELIGIONS
La quatrième question est :
Est-ce
que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le
message christique décrit par le Maître Djwal Khul le Tibétain ?
Les différentes religions ont toujours un
langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si
ensuite dans le rituel, dans le credo de la religion, les choses sont
différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est
la même.
Sinon la religion ne peut pas avoir lieu, et cela
veut dire qu’elle n’a pas pour extériorisation la sagesse dans le temple
éthérique de la terre, dans Shamballa donc. Mais étant donné que tout vient par
projection depuis la sagesse, cette sagesse se retrouve, même s’il faut la
chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là,
elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les
groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours
initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.
Et pour répondre précisément à la question, je
dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance
bouddhique et le christianisme, parce que tout simplement c’est du même rayon.
Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Parce que chaque religion,
chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, peuvent appartenir à
différents rayons, et donc on ne peut pas les faire fusionner parce que les
différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine.
Mais dans le cas où les religions appartiennent
au même rayon, on peut les faire fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment
avec la sagesse venant d’Orient, que ce soit la sagesse venant du bouddhisme ou
la sagesse venant de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un
rayon chrétien.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les religions
appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans
une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas
rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité.
Là où l’on ne peut pas trop faire de mélange,
c’est avec certaines sociétés initiatiques comme par exemple : la maçonnerie
et la religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec la religion et des
organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.
Et non pas que ces organismes disent des
choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses
sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont
attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que
ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon
deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution
travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.
Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une
religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel et c’est
ce qui va arriver. Et à l’intérieur de ce temple, des différents rituels.
Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra
trouver dans le temple universel, et selon son rayon, sa façon pour adorer le
Seigneur. Et ainsi personne n’est lésé.
L’universalité
n’est pas l’uniformité
Je l’ai dit souvent mais je le rappelle pour
vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, car le principe même de la
création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.
Ce qu’il faut donc, c’est respecter les
diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les
hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que
tout le monde doit penser pareil, que tout le monde doit aimer pareil, que tout
le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire
en Dieu, etc. Parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse.
Ils pensent que synthèse c’est uniformité.
Mais non, synthèse ce n’est pas cela, synthèse
c’est tout simplement le même effet qui se passe entre le yin et le yang, et entre
les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie
par les contraires. Donc c’est complètement différent de l’uniformité.
Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent
de l’autre parce qu’il apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande
chaîne planétaire et dans la grande chaîne de la création, chacun a une place
primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi,
parce que sans l’autre, la vie n’est pas. Par exemple, sans les âmes du septième
rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent pas être.
Pourquoi ?
Parce que le septième rayon c’est l’ordre, la
discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de
manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la
discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le
rayon trois qui est l’intelligence active, et vice-versa, parce qu’on ne peut
pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre et la discipline.
Donc, chaque âme est nécessaire pour
l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et
dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez
pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection.
Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et
travaillez sur votre propre perfection. Et ainsi l’équilibre du monde peut
avoir lieu.
Tous les gouvernements essayent d’uniformiser,
même les gouvernements qui ne sont pas dictatoriaux, et que se
passe-t-il ?
Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la
pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa
radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois, etc. Mais c’est cette
uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui finit par
déclencher les névroses, les psychoses. Et finalement l’être humain n’est plus
vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système.
Et c’est là où le système devient plus fort
que la vie, et le système tue la vie. C’est comme une coquille qui ne veut pas
libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Et avant d’être tué, le
germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux
mourront. Et c’est ce qui se passe maintenant.
Parce que personne n’a compris que les
rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, donc il faut
dominer quelqu’un. Et s’il faut dominer, il faut pouvoir uniformiser. Car on ne
peut pas dominer dans la diversité. Il faut donc dominer en uniformisant.
Et puisque les gouvernements veulent dominer
la masse pour la conduire (puisqu’ils s’imaginent qu’ils doivent conduire la
masse). Et c’est là leur erreur en politique. Ils veulent conduire, donc il
faut qu’ils fassent une uniformité, mais l’homme finit par se révolter et par
tuer même la société.
Et c’est ce qui déclenche les conflits de
générations, c’est ce qui déclenche les révolutions, c’est ce qui déclenche en
contrepartie les dictatures. Parce que finalement un jour apparaît quelqu’un,
qui plus que les autres en a assez de la dictature du gouvernement, et qui
instaure la sienne.
Ce qu’il faut donc, c’est respecter les
différences. Et ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre
ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs
enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, eh bien il faut
respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu
dois être comme cela, croire comme cela, avoir telles valeurs. Cela est
impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère.
Il doit avoir une expérience différente, et il a surtout un rôle différent à
jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.
Alors ce qu’il faut c’est que tout en donnant
les lois primordiales, donc les valeurs de base en exemple et en acceptation,
il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté
que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Et tant que les
gouvernements n’auront pas compris cela et qu’ils voudront conduire la masse,
ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans
le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu
importe.
Les hommes politiques, les gouvernements
devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt
comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne
plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. Et c’est
pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des
nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens
d’après leur rayon. Car c’est en intégrant chacun son poste, que chacun sera
heureux.
À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux
parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement
vivre son rayon, donc faire fonctionner ses propres énergies. Car c’est là le
bonheur de l’homme, c’est de faire fonctionner ses énergies. Mais la plupart
des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective
de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permet pas
d’être eux-mêmes, et cela déclenche l’écroulement de la société.
Je vous écoute.
5. D’OÙ VIENNENT LES MILLIARDS D’ÂMES ?
La cinquième question est :
En complément de la dernière communication que
nous avons eue au sujet de la réincarnation, voici une question complémentaire.
Si chaque être est une réincarnation, d’où viennent les milliards d’âmes qui
font croître la population terrestre, et pourquoi certains esprits
s’occupent-ils du monde des vivants ?
N’ont-ils pas d’autres choses à faire ?
D’où viennent toutes ces âmes ?
Ce qu’il faut comprendre c’est que le cosmos
est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme
est un atome de conscience, on comprend qu’il puisse exister des milliards et
des milliards d’atomes de conscience.
Observez votre composition au niveau vos
cellules, et qu’après chaque cellule, par évolution, va pouvoir vivre sa propre
vie, devenir un être humain, et découvrir une individualité. Imaginez donc le
stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités
futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du
foie ou de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une
planète.
Pourquoi
cela ?
Tout
simplement parce que tout est la vie !
Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre
x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi il ne faut
pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier
est un jaillissement de la vie et de la conscience.
Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu
créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Et étant lui-même conscience, tout ce
qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos
expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, ou l’atome que vous êtes vous-mêmes
en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré
d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.
C’est-à-dire que l’atome qui compose un
minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou d’une fleur, n’a pas du tout de
degré d’individualité. Il ne sait pas en lui-même qu’il existe, et c’est pour
cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir
la vie dans ces formations-là.
Parce qu’étant donné que ce n’est que la
conscience éveillée qui produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce
qui a une conscience endormie a besoin d’une conscience transposée pour vivre,
d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature, par exemple :
les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs, etc.
Ces éléments de la nature sont des vibrations,
dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne
sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une
évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.
Donc, quoi que ce soit dans l’univers sur un
plan physique d’une planète ou sur un plan éthérique, ou tout simplement la
substance qu’est l’espace, parce que l’espace c’est une substance, le vide
c’est une substance. Eh bien, ce vide est un composé d’atomes, et donc il est
aussi une conscience. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir
d’atomes de conscience.
Maintenant, ce qui fait que l’on peut
déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas
permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, parce
que tout simplement il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans
l’univers, et qu’on ne peut pas permettre aux atomes qui composent les minéraux
(pour rester sur un plan terrestre) d’entamer leur processus d’évolution et
d’individualisation quand ce n’est pas encore leur tour. Car chacun est au
service de l’autre et lui est nécessaire.
Au fur et à mesure, ces atomes prennent de
plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être
individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse,
de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme
politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. Et de même il peut
être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale,
idéologique ou autre.
Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en
plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause
qu’il reconnaît vraie. Et c’est pour cela que la politique, les rapports de
puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée.
Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur
une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez
développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste
subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.
Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à
cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un
certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents
règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan
cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brama, et
qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies,
extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan.
Comprenez ce qui est écrit justement dans la Bible.
Pourquoi
parle-t-on du livre de vie et des noms qui y sont écrits ?
Est-ce
que cela veut dire qu’il y a les bons et les méchants, et que celui qui a son
nom sur le livre aura le droit de continuer sa route vers Dieu ?
Non
Il ne faut pas voir le livre rédigé et servant
de jugement au jour dernier de la terre. Il faut voir le livre comme étant
simplement le nombre d’atomes ayant reçu le sceau de l’évolution. Et ainsi, à
la fin des cycles, lorsque toute l’humanité aura atteint l’état que l’on
appelle du Bouddha, on regardera si tous les atomes ayant été marqués du sceau
de l’évolution, donc ayant reçu la permission d’évoluer et de passer à travers
les différents règnes, sont bien arrivés au port, c’est-à-dire face au trône,
face au Père.
Ils passeront alors dans le monde complètement
invisible, soit le monde ésotérique, et ceux qui ont composé la vie physique,
la vie de ces atomes qui ont évolué, à leur tour, commenceront leurs cycles
d’évolution. Un nouveau livre est écrit, on répertorie ainsi tous les atomes de
conscience et on ouvre les portes pour qu’ils puissent se déverser dans la vie
de la manifestation, la vie humaine.
Et c’est pour cela qu’il y a un cycle où les
portes sont ouvertes entre les différents règnes, et un cycle où les portes
sont fermées. Règnes venant du monde animal, végétal, minéral ou humain. Ainsi,
la terre reçoit perpétuellement, et les soleils aussi.
On pense qu’il n’y a que les planètes
physiques qui sont habitées, mais en fait, toutes les sphères sont habitées,
chacune est habitée d’après son degré, d’après son rôle, et d’après son poste.
La sphère du soleil reçoit les initiés, la vie
et la manifestation des initiés. Les planètes très denses comme la terre
reçoivent les disciples en probation et les initiés sur le chemin de
l’évolution.
Et ensuite, les autres planètes, comme par
exemple, Pluton ou Mercure, reçoivent les initiés très avancés, mais n’ayant
pas atteint l’état de maître, tel que nous nous l’entendons bien sûr.
Ainsi chaque sphère reçoit chaque fois une
famille d’âmes arrivée à un certain degré vibratoire et nécessitant d’un
certain degré de manifestation jusqu’à ce que l’on en arrive au soleil où
l’homme a atteint un état absolument parfait de manifestation, où il devient un
Christ solaire.
Mais le soleil n’est encore là qu’un seuil. Et
dès que l’individu est arrivé au soleil, en fait, il est au seuil de l’autre
monde, il bascule dans le monde ésotérique, dans le monde complètement
invisible, complètement divin, et il n’y a plus de retour en arrière.
Ce qui fait que les Maîtres encore dans le
soleil, peuvent influencer, aider et initier les hommes. Mais les Maîtres ayant
atteint une évolution telle, que le soleil ne peut plus leur permettre de zone
de manifestation, ils plongent dans la zone ésotérique, dans le monde divin, et
ne peuvent plus jamais aider la matière, ils ne peuvent plus jamais aider les
hommes et les initiés.
Et c’est ainsi que dans la hiérarchie, il
existe des postes plutôt que des Maîtres. C’est ainsi qu’il existe le poste du
Christ ou le poste du chef du premier rayon, du deuxième rayon et que
cycliquement ces postes sont tenus pas différentes âmes, par différents
individus. Hors du soleil, ils ne peuvent plus rien pour la manifestation, ils
sont dans le non manifesté, et du non manifesté on ne peut rien pour le
manifesté.
C’est pour cela que Dieu lui-même a besoin de
son fils, de ses enfants sur la terre, et c’est pour cela qu’il a dit :
« Je
suis la porte, par moi vous irez au père. En me voyant vous voyez le
père. »
Il ne peut être fait autrement. Sinon, c’est
se brûler et de toute façon être à un rendez-vous où il n’y aura personne.
Je vous écoute.
6. COMMENT CONNAÎTRE NOTRE KARMA ?
La sixième question est :
Comment
connaître notre karma pour remplir au mieux notre mission dans cette vie. Et
quel est le rôle de notre guide spirituel ?
Comment connaître votre karma ? Ne vous inquiétez pas, le karma se fait connaître
lui-même. Vous n’avez pas besoin de le chercher, c’est lui qui vient à vous. Ce
qu’il faut, c’est savoir le reconnaître. Mais la plupart des gens jugent trop
la vie dans son aspect profane et quotidien, et ils ne voient pas le doigt de
Dieu, ils ne voient pas l’épreuve initiatique. Ils n’ont pas une conscience
suffisamment éveillée sur les exigences de la spiritualité, pour se rendre
compte que leur vie quotidienne est une épreuve spirituelle et un chemin
spirituel.
Et c’est pour cela que je dis toujours :
« Toute
la vie est spirituelle, ou la vie n’est pas spirituelle. La spiritualité est
partout ou elle n’existe pas du tout. »
Tout est support de la spiritualité comme le
simple fait de respirer, d’observer la respiration. Vous allez me dire que
c’est un acte naturel pour pouvoir vivre, survivre, pour alimenter les cellules
en oxygène.
Sur un simple plan physique je suis d’accord
avec vous. Mais regardons un peu plus profondément ce qu’est la respiration.
C’est l’un des plus grands actes spirituels que l’homme effectue chaque jour et
il ne s’en aperçoit pas, il n’en a pas conscience. Par la respiration se crée
un rythme. Vous avez conscience de ce rythme quand vous vous écoutez respirer,
quand vous méditer ou quand vous vous relaxez, et c’est par ce rythme que l’âme
descend dans la matière.
Que
fait le nouveau-né lorsqu’il vient au monde ?
Il prend son premier souffle, il respire.
Donc, pour recevoir l’âme, le corps doit articuler le souffle. C’est à ce
moment-là que l’âme descend dans le corps, se manifeste à travers son corps.
Donc, chaque fois que vous respirez, vous entraînez l’âme dans la
manifestation. Si vous respirez de manière chaotique, de manière nerveuse,
inconsciente, vous entraînez l’âme dans une chute dans la matière. Donc vous attirez
l’âme dans l’inconscience, vous la faites vivre, vibrer inconsciemment.
Par contre, si vous rendez votre respiration
consciente, l’âme va pouvoir descendre, vivre, rayonner et vous donner
conscience de ce qu’elle est. Lorsque vous méditez, vous essayez d’atteindre de
grands états, vous essayez de voir des lumières, de voir le Maître, de voir
Jésus ou je ne sais qui.
Cessez tout cela et concentrez-vous plutôt sur
votre respiration, écoutez votre souffle, entrez dans votre souffle, dans le
rythme, et essayez de percer ce mystère. Allez dans la substance du souffle. En
allant dans la substance du souffle vous allez avoir un contact avec l’âme, si
vous le faites bien, si vous le faites réellement et avec un détachement
complet, sans chercher quoi que ce soit, vous allez réellement avoir un contact
avec l’âme, car la loi qui veut que l’âme descende en manifestation au rythme
du souffle.
Chaque fois que vous inspirez, l’âme est
appelée et le pont se fait. Si vous pouviez être suffisamment clairvoyant pour
remarquer ce qui se passe, non pas sur un plan éthérique ou astral, mais sur un
plan de l’âme, un plan atmique, vous verriez qu’au moment où votre corps
respire, il se fait une grande ouverture, et selon votre degré de conscience,
l’âme va pouvoir envoyer sa présence et son pouvoir, ou pas.
À l’expiration, cette porte se referme sur
l’âme et la fait descendre dans la matière, et ainsi de suite, à chaque
inspiration et expiration. Ce qui fait, que le corps physique, les énergies
physiques sont en relation avec les énergies de l’âme, et qu’il devrait y avoir
une fusion impeccable et absolue. Si vous inspirez et expirez inconsciemment,
vous ouvrez, mais vous n’arrivez pas à attraper l’âme, l’ouverture se referme
sur du vide, et l’être humain ne reçoit que du vide.
Combien
d’hommes ont l’impression d’être vides ?
Est-ce
que ce n’est pas l’impression qu’ils ont ?
Quand ils se regardent, ils disent :
« Je
suis vide »
Et ils ne peuvent pas rester seuls. Ils ne
peuvent pas vivre sans la télévision, sans la radio, sans le tourne-disque,
sans la compagnie des amis, sans le travail, sans lecture, parce qu’ils sont
vides, leur carcasse est vide.
Par contre celui qui développe un peu de
conscience, lorsqu’il respire, il s’ouvre à son âme, il la prend, il la
redescend, et au moment où il la redescend, il est la présence, tout
simplement.
Alors, quand vous voulez avoir un contact avec
l’âme, étudiez le souffle. Je ne dis pas de pratiquer la technique du souffle,
ça, c’est autre chose, c’est un autre exercice. Soyez conscient de votre
souffle, placez toute votre conscience dans le souffle, et calmez-le, car on ne
peut pas dégager une conscience divine ou avoir une approche de la conscience
divine sans être dans une respiration souple et calme.
Petit à petit, en vous fixant sur le souffle,
vous allez calmer la respiration, et lorsqu’elle sera bien calme, enfoncez-vous
dans la substance du souffle, et chaque fois que vous allez inspirer et
expirer, vous allez sentir que vous êtes une présence.
C’est cette conviction d’être une présence qui
va changer votre vie, ce n’est pas le fait que vous devez travailler pour
découvrir votre âme, ou ouvrir tel chakra. Tout cela ne vaut rien. Ce sont
des réalités certes, mais dans l’application quotidienne cela n’est pas utile.
Ce qu’il faut, c’est déclencher en vous la présence, et cette présence vous
pouvez la soupçonner sans être un grand initié, sans attendre des milliers de
vies, mais simplement en entrant dans votre souffle. Et entrer dans le souffle,
c’est entrer dans le ventre.
Mais pourquoi
l’homme ne veut-il pas entrer dans son ventre ?
Dans le ventre se trouve un chakra que l’on
appelle le plexus solaire, et dans le plexus solaire se trouvent tous les
traumatismes, tous les complexes, toutes les limites, toutes les noirceurs de
l’individu. Ce qui fait qu’avant de découvrir la présence, il va falloir
nettoyer.
En entrant par le souffle dans votre ventre,
donc dans la racine, vous allez être amenés à vivre certaines expériences de
purification. Ce qui fait que si vous avez envie de pleurer, de crier, de faire
une posture étrange avec le corps, qui peut être une posture de hatha-yoga ou
autre, ne vous bloquez pas, laissez la chose arriver. C’est votre ventre qui se
nettoie, car là est la racine de l’être.
En fait c’est avec le ventre que l’on respire,
ce n’est pas avec autre chose. On croit que c’est avec les poumons, mais c’est
faux. Le poumon ne fait que répartir la substance de l’air inspiré. C’est une
raffinerie, c’est un filtre comme le foie, mais ce n’est pas le foie qui capte
l’énergie vitale, c’est la rate, c’est la rate éthérique en plus. Donc, il ne
faut pas prendre le poumon comme étant l’endroit, la base de la respiration.
L’endroit de la respiration c’est le ventre,
et tant que l’homme ne respire pas avec son ventre, il ne peut pas découvrir la
présence. Si vous voulez découvrir la présence, il faut nettoyer le ventre, car
là est l’origine, la racine de la vie, la racine même de la conscience. C’est
pour cela, que là, est implanté le cordon ombilical, car c’est le chakra
principal du nouveau-né. C’est là qu’il est, il n’est qu’un ventre.
Pourquoi
cette notion ?
7. L'ÉVOLUTION DES CHAKRAS
Non pas qu’à l’origine chacun ne soit qu’un
estomac, mais parce que la vie se situe d’abord dans la partie nourricière, à
l’image de la mère, à l’image donc de la terre. L’être est d’abord à l’image de
l’amibe.
Qu’est
qu’une amibe ?
C’est avant tout un estomac qui digère. Dans la
formation de la vie, il faut donc remonter très loin pour connaître la valeur
et la raison de la valeur du chakra dont je parle. Lorsque l’on remonte à la
formation première de la vie, à cette cellule première née dans l’océan, cette
cellule n’était qu’un estomac qui digérait, qui transformait une énergie pour
perpétuer son corps.
À l’origine, il n’y avait que de l’eau dans
les mondes et sur les mondes. Donc cette cellule est née dans l’océan et
faisant partie de l’océan à l’heure actuelle encore, n’était qu’un ventre, et
n’avait pour but que de développer d’autres cellules.
La formation de corps tel que celui des
animaux ou de l’être humain nécessite d’abord la formation d’une cellule-mère,
et cette cellule doit penser à se créer en tant que chair, puis en tant
qu’organes. Et petit à petit, au fur est à mesure que le corps est devenu
complet, les chakras se sont développés et pouvaient recevoir La Trinité. Donc,
ils pouvaient recevoir les sept rayons et constituer les sept chakras.
Mais lorsqu’il n’était qu’une petite cellule,
seul le chakra plexus solaire existait, et on le retrouve partout. Dans
n’importe quelle cellule on retrouve le plexus solaire, parce que l’acte
premier d’une cellule est de se régénérer, donc de se nourrir, digérer une
énergie, qu’elle provienne du plan physique, qu’elle soit donc une substance
dense à digérer ou qu’elle provienne d’un plan éthérique, du spectre solaire.
Puis, petit à petit, cette cellule en
concrétise d’autres et forme un premier organe, qui en forme un second, puis un
troisième, et ainsi de suite jusqu’à obtenir quelque chose qui ressemble à une
créature, et qui peut recevoir un minimum de chakras. C’est-à-dire, encore une
fois, le chakra plexus solaire et le chakra de la rate, donc ne plus tirer la
nourriture simplement du plan physique, mais aussi du plan cosmique.
Au moment où ces deux chakras peuvent se
manifester sur un plan physique, dans un corps physique, se déclenche la
création d’un troisième chakra, considéré comme étant le premier mais qui, en
fait, est le troisième, c’est le chakra racine, soit le chakra où est
kundalini. Ce sont là, les trois chakras principaux des animaux.
Lorsque l’on étudie les animaux, on voit
qu’ils sont composés principalement de ces trois chakras. Les animaux ont une
certaine individualité, ils ont aussi une kundalini, mais par contre ils n’ont
pas du tout un chakra du cœur, un chakra de la gorge, un troisième œil, un
chakra coronal. Leur évolution n’est pas encore permise, parce que leur corps
ne peut même pas le permettre, ils ne sont pas constitués pour cela.
Lorsqu’on a affaire à un organisme qui est
destiné à une évolution du type de l’évolution humaine, alors les chakras se
constituent et sont acquis au fur et à mesure de l’évolution. On ne fait pas
comme cela un homme avec ses sept chakras.
L’humanité vient de très loin, et ce n’est
qu’au fur et à mesure de son évolution qu’elle a acquis des chakras, parce
qu’elle les a développés.
À l’heure actuelle,
Que
doit faire l’humanité ?
À l’heure actuelle l’humanité doit établir la
conscience dans chaque chakra acquis. L’humanité étant assez développée pour
avoir obtenu tous ses chakras, même le chakra coronal, qui est le siège de
l’âme, ce qui veut dire que l’âme est suffisamment proche de son plan physique,
ce qu’il faut donc, c’est donner de la conscience à chacun de ces chakras.
Conscientiser les chakras et la matière, et ainsi l’homme devient réalisé,
l’homme devient un Maître parfait.
Il découvre alors d’autres chakras, mais cette
fois en nombre plus réduit, car il n’a plus à descendre dans la matière, il
doit au contraire repartir en sens inverse. La spirale se renverse, il doit
repartir vers l’unité, et il n’a plus sept portes à ouvrir, sept seuils à
franchir, au contraire il doit apprendre à les fermer.
Et ainsi petit à petit, il doit apprendre à
dissoudre le chakra plexus solaire. Il doit apprendre à ne plus avoir besoin de
nourriture, mais à être la nourriture lui-même.
Petit à petit il doit fermer le chakra de la
rate, il doit apprendre à ne plus avoir besoin de se nourrir dans le sein du
cosmos, il doit être le cosmos lui-même.
Il doit apprendre à fermer le chakra racine,
il ne doit donc plus être une force qui s’alimente au feu cosmique, mais il
doit être la force lui-même. Donc, il doit plonger complètement dans la force
cosmique et faire un avec lui.
Il doit fermer le chakra du cœur, car il ne
doit plus être un intermédiaire, mais il doit être l’amour, et ainsi avec les
autres chakras.
Ce qui fait que l’individu doit apprendre à
individualiser la substance qu’il est, l’atome de conscience qu’il est, et
ensuite, il doit apprendre à refermer toutes ses individualisations pour
retourner à l’universalité. Et c’est la spirale inversée.
C’est ainsi que la pyramide a une contre
pyramide, soit une pyramide inversée, mais il ne faut pas travailler avec cette
pyramide inversée. Vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes dans un état où
vous devez capter. Si vous travaillez avec la pyramide inversée, c’est la
pyramide qui va happer toutes vos énergies, étant donné que vous ne pouvez pas
donner et que cette onde de forme a pour but de donner, alors avant de donner,
elle va prendre sur vous. Travailler avec la pyramide que vous connaissez, car
c’est elle qui prend, et c’est vous qui vous servez.
Je vous écoute.
7. CONCLUSION
Celui qui dirige la conférence dit :
Nous sommes arrivés au terme de cette longue
communication et nous vous demandons une conclusion.
Ce à quoi Pastor répond :
La conclusion, s’il peut y en avoir une, on me
la réclame toujours. Simplement, comme je l’ai expliqué lors d’une certaine
question, il ne faut pas se soucier de ce que l’on ne sait pas contacter la
lumière. Il ne faut pas s’en inquiéter. Il ne faut pas se culpabiliser de ne
pas être assez avancé pour être dans la paix, pour voir les auras ou telle
autre chose magnifique, ou voir un guide, un Maître, être contacté etc. Ne
culpabilisez pas. Si vous vous culpabilisez, vous éveillez en vous une partie
de l’astral, qui est une émotion très basse et qui ne vous permet pas d’évoluer.
Ce qu’il faut faire, c’est au contraire en
tant que quelqu'un qui veut se surpasser, en tant que disciple, se dire :
« Très
bien, je me lève ce matin et je vais changer ma vie. Ça ne fait rien si je ne
suis pas un initié, si je ne suis pas un illuminé, si je ne suis pas un
clairvoyant, si je n’ai pas mon chakra qui tourne, si je ne suis pas Bouddha,
peu importe, je le suis en vérité. Ce qu’il faut, c’est que je commence à
travailler pour l’être. »
Ce qui compte, ce n’est pas que vous fassiez
la liste de ce que vous n’êtes pas, ça c’est la mort. Faites la liste de ce que
vous devez être, ça c’est la vie, et travaillez donc pour la vie, ne travaillez
plus pour la mort. Soyez vivants. Je vous le souhaite.
Au
revoir
Nous vous remercions et nous vous saluons