22.8.15

LE RÔLE DE CHRIST SUR L’HUMANITÉ





(27.09.86)

Indice


    1.          Le rôle du Christ

    2.          L’intuition et le discernement

    3.          La fonction occulte de la respiration

  4.          Les couleurs dans les vibrations de l’homme

  5.          Comment s’ouvrir à la lumière divine ?

                   - Construis ta vie !

  6.          Méthode pour purifier les maisons

  7.          Les matériaux et les formes dans la construction

  8.          C’est bon ou mauvais manger de la viande ?

                    - L’alimentation vue ésotériquement

  9.          Conclusion : soyez libres











1.  LE RÔLE DU CHRIST


Bonsoir,

Voici la première question :

Quel est le sens occulte du rôle du Christ pour réaliser le plan divin et quelle est la signification ésotérique de la crucifixion et de la résurrection ?



Tout repose sur le Christ, pas tellement besoin de se demander quelle est sa participation, puisqu’elle est totale. Rappelez-vous ce qui a été écrit dans le livre sacré : nul n’ira au Père sans passer par moi.

Alors il faut définir deux choses : qui est le Père et qui est le Christ ?  Et ainsi vous connaîtrez tout le programme de la hiérarchie en fait.

Le Père, comme je l’ai déjà dit souvent, est le Logos planétaire, c’est-à-dire cette entité cosmique qui contient la planète. Il lui donne toutes les formes de vie, et il contient l’humanité aussi, et il est la source de l’âme de chaque individu qui habite sur la terre.

Cette grande entité cosmique, même si elle est capable de créer toute chose comme par exemple un minéral, une cellule dans votre corps, etc. Elle ne peut se manifester dans son entier comme cela est nécessaire pour les grandes initiations et les changements d’ères et de cycles, parce que son approche est trop intense, alors la terre ne peut pas supporter puisque les différents plans éthériques aussi bien de la planète comme de l’humanité seraient brûlés.

Alors, à chaque ère, étant donné que tout est comme une horloge dans l’univers, à chaque coup d’un certain gong cosmique qui détermine la fin et l’entrée dans un nouveau cycle, une entité spirituelle apparaît, porteuse du plan pour l’ère qui vient, et donne ainsi un rituel, une philosophie, une religion et un système initiatique.

Vient donc cette entité divine, le Christ, appelé différemment suivant les religions, mais qui est toujours le même être. Le Christ est l’intermédiaire entre l’unique initiateur, c’est-à-dire le Logos planétaire (qui est votre Père cosmique) et l’humanité à initier. Parce que l’humanité, au travers des cycles, essaie d’acquérir les différentes initiations pour arriver à l’initiation solaire.

Mais avant d’arriver au point où l’humanité va rencontrer l’initiation solaire, où donc elle va rencontrer son Père, elle doit passer par des tas de petites initiations, planétaires ou terrestres, données par les différents guides, données par les différents Maîtres et données aussi par le Christ.

Lorsque le Christ initie un homme, cet homme peut être dans un prochain cycle être présenté au père pour recevoir sa première initiation solaire, et changer ainsi de hiérarchie. Parce qu’alors cette âme n’est plus surveillée par la hiérarchie planétaire, mais elle est sous la surveillance de la hiérarchie solaire.

Et c’est à ce moment-là qu’un individu n’y a plus de manifestation dans la forme, puisque sa vie se situe à l’état de la conscience. Et bien qu’il puisse encore se manifester dans la forme si c’est nécessaire puisque cela reste possible, mais ce n’est plus exigé pour évoluer comme c’est le cas chez les humains.


Donc, qui est le Christ ?


Il est l’intermédiaire entre ce Logos initiateur et l’humanité, parce que comme je viens de l’expliquer, l’humanité ne peut pas recevoir les initiations depuis son propre Père (sauf la dernière à niveau planétaire) car le Logos est d’un degré vibratoire trop intense de lumière. Alors il faut des relais, des transformateurs en quelque sorte. Et c’est le Christ qui occupe ce rôle.

Et c’est pourquoi il a dit : nul n’ira au Père sans passer par moi. Parce que si vous pouvez rencontrer et supporter le Christ, vous pourrez rencontrer et supporter le Père. Mais qui ne peut supporter et rencontrer le Christ, ne peut aller au Père, parce qu’il serait brûlé, son âme elle-même serait atteinte.


Et le Christ a aussi un second rôle.


Le Christ est aussi le chef de toutes les hiérarchies qui entourent la planète. Car en fait lorsque l’on parle de la hiérarchie planétaire, en réalité il y en a plusieurs hiérarchies, qui sont toutes chapeautées par un seul et même être qui est le Christ.

Pourquoi plusieurs hiérarchies ?

C’est d’abord parce qu’il y a plusieurs civilisations, plusieurs niveaux de civilisations, plusieurs races. Et chaque race, chaque niveau de civilisation a son groupe de Maîtres, chapeauté par un Maître de la véritable hiérarchie. Et ensuite, ces différentes petites hiérarchies sont associées avec des hiérarchies venues d’autres planètes et qui s’occupent aussi des affaires terrestres, puisque tout est échange et tout est relation et correspondance dans l’univers.

Et puis il y a d’autres hiérarchies, d’autres créatures que l’homme connaît moins, qui sont les Devas et tous les esprits de la nature. Cela aussi représente une hiérarchie, qui évolue en elle-même, pour elle-même, et en essayant aussi d’accomplir un changement sur l’humanité.

Il y a une hiérarchie pour chaque type, depuis l’élément terre, l’eau, l’air, le feu, et toutes ces hiérarchies sont surveillées par des Maîtres ayant atteint un état du Bouddha éveillé.

C’est à ce moment-là que commence la véritable hiérarchie, celle qui est véritablement efficace, qui dirige, alors que les autres exécutent et servent de relais pour l’exécution.

Et au-dessus de cela il y a le Christ. Mais il n’y a pas que lui, cela ne veut pas dire qu’il est une sorte de chef suprême. Non. Entre autres il y a lui, disons qu’il est le plus actif, parce qu’il est celui qui est extériorisé. Il est celui qui est devenu exotérique (public) alors que les autres sont restés ésotériques (occultes). Et c’est pour cela que naturellement je n’en parlerai pas des autres puisqu’ils veulent rester dans l’ombre.

Pourquoi ce secret ?

C’est parce que l’efficacité même de leur action réside dans le silence. Vous pouvez concevoir qu’il y ait des gens préférant le silence, ne serait-ce que pour la production d’une belle œuvre, ils ont besoin de se concentrer. Et le type de travail de ces êtres-là réclame d’un silence total.

Autrement dit, ils sont inconscients de ce qui se passe véritablement à l’extérieur, mais ils émettent constamment une certaine vibration qui permet de maintenir le plan, d’effectuer le plan. Ils sont la source même de la vie, la source même de l’évolution.


Je vous écoute.








2.  L’INTUITION ET LE DISCERNEMENT



La deuxième question est :

Quelles sont les caractéristiques essentielles et du point de vue de l’intuition, comment peut-on percevoir ce qui correspond vraiment à l’ère du Verseau, afin d’utiliser nos intuitions dans nos activités quotidiennes ?



L’intuition est une partie très importante du psychisme de l’être humain, mais elle n’est pas la pierre la plus importante. Car si l’humain ne devait avoir recours qu’à ses intuitions pour édifier sa vie, pour constituer sa destinée, faire ses choix, il y aurait de fortes chances pour qu’il se trompe s’il utilisait uniquement des intuitions et s’il n’y avait pas la participation de son mental et de son jugement.

Ce qui ne veut pas dire que l’intuition en elle-même n’est pas bonne et que l’on ne doit pas la suivre. Absolument pas. Mais il faut d’une certaine manière et selon le type d’individu que vous êtes, vous méfier de l’intuition ou au contraire vous y référer constamment. Tout dépend des énergies qui vous constituent.

Il y a des individus qui ont la faculté de percevoir les choses de l’au-delà, de l’invisible, mais dont les perceptions sont légèrement brouillées par des émissions qui ne sont pas nécessairement parasitaires, comme pourraient l’être des formes pensées venant d’autres humains, mais par certaines puissances de leur thème astrologique qui viennent taper sur leurs perceptions et par conséquent vont, soit les affaiblir, soit leur donner une nature instable.

Ce qui ne veut pas dire que tout le monde doit se méfier de l’intuition. Je dis tout simplement, connaissez-vous avant de savoir si votre intuition est à utiliser ou pas.

Et si vous êtes dépositaire de certaines énergies pouvant donner lieu à des doutes par rapport à l’intuition, alors il y a quand même un moyen de s’en sortir pour pouvoir utiliser l’intuition. Et c’est une chose simple mais au même temps l’homme trouvera cela très difficile.

Il faut acquérir ce qui, à l’inverse vous manque, et le développer par plus de discernement, plus d’esprit critique, plus de jugement, et plus de connaissances. Et à ce moment-là, les deux plateaux de la balance créent un équilibre, et l’âme en son milieu, sait choisir dans quel plateau elle doit prendre l’indication.

Parce que c’est vrai que certains individus ont le discernement aussi bien que l’intuition troublés, par des forces qu’ils ont justement à apprendre. Et cela fait aussi partie du développement de l’être humain, de tout son plan d’évolution.

La plupart des êtres humains se trouvent parasités par le monde astral, ce qui fait que l’intuition dans la plupart de ses manifestations va être troublée par toutes les manifestations de leur propre astral, de l’état de leurs émotions, de l’envergure de leurs pensées, de leur petitesse, de leur étroitesse. Tout cela va se combiner pour créer autant des filtres par lesquels l’intuition va passer.


Et à la fin que se passe-t-il ?


Eh bien, il reste peu de chose de l’intuition. Alors, il faut que l’individu d’abord développe un autre état d’être avant de suivre son intuition, pour qu’ainsi elle ne soit plus une sourdine, mais devienne une petite voix intérieure qui résonne.

Et en vous disant ces choses, je ne veux pas dérouter l’homme et le détourner de son intuition. Absolument pas. Je dis tout simplement attention. Parce qu’il y a beaucoup d’êtres humains qui font beaucoup trop de choses par intuition, mais ainsi ils font aussi beaucoup de catastrophes et se méprennent sur beaucoup de sujets. Comme par exemple ils jugent les gens avec leur intuition.

Mais cette intuition est fondée sur quoi finalement ?


Sur ce qu’ils vont ressentir de l’autre à cause d’un geste, d’un regard, du timbre de la voix, de la réputation déjà construite, mais rien que l’individu ait expérimenté de par lui-même vis-à-vis de l’autre.

Et à ce moment-là l’intuition est complètement conditionnée par ce qu’il sait déjà de la personne, par ce qu’il a entendu dire. Mais pour avoir une approche libre dans la vie à propos de toute chose, il faut se défaire justement de tous les conditionnements.

Et quelqu’un qui ne voudrait vivre que par l’intuition ne pourrait pas avoir une approche libre de la vie. Parce qu’à ce moment-là, l’intuition au lieu de lui permettre de faire chaque fois quelque chose de plus grand, son intuition l’astreint, en quelque sorte, à agir dans une routine tout au long de sa vie, parce que cet individu confondrait subconscient et intuition.

Une intuition est toujours pure et claire lorsqu’elle se manifeste. Elle vit dans la tête et se manifeste dans la tête, comme un cri, mais un cri sourd qui n’a pas de voix. Simplement l’idée jaillit, et c’est une idée impérieuse qui commande. Et à ce moment vous n’avez plus besoin de réfléchir parce qu’il s’agit presque d’un flash en vérité.



Alors comment utiliser l’intuition ?

Il ne faut pas vous appuyer là-dessus, même si quelque part vous avez vu que votre intuition était efficace. Ne vous fondez pas uniquement là-dessus parce que c’est un approximatif trop évasif.

Et au stade où elle est l’humanité, vous ne pouvez pas vous permettre de l’utiliser uniquement l’intuition pour pouvoir juger ou même diriger votre vie. Donc, essayez de juger ce qu’est votre intuition et où elle vous mène. De la même manière que quand vous êtes obligé de changer de classe, de juger vôtres capacités.

Pendant toute une période, chaque fois que vous ressentez votre intuition se manifester, que vous entendez une petite voix intérieure en quelque sorte, prenez des notes à propos de celle-ci. Faites un véritable répertoire. Et ensuite, voyez et notez si suivre cette intuition aura été quelque chose de positif ou si au contraire cela aura été quelque chose de négatif.

Faites une véritable analyse, et pour tout l’homme doit réagir de cette manière, se connaître d’abord, et lorsque vous aurez un répertoire suffisamment positif, alors vous pouvez vous permettre d’utiliser votre intuition. Sinon, je vous le déconseille.


Utilisez plutôt le discernement

Le discernement peut paraître plus mental et donc laisser moins de place à tout ce qui est invisible en l’homme. C’est un fait. Mais n’oublions pas qu’un discernement bien élaboré n’empêche pas l’intuition de se manifester.

Au contraire, plus un discernement s’élabore et plus il permet de purifier la réception de l’intuition. Parce que justement en purifiant en vous, tout ce qui est mental par l’apport du discernement, de la connaissance, de l’expérience, alors vous dégagez tous ces filtres qui teintent l’intuition et la dénaturent, ou qui la créent alors qu’elle n’y est pas.

Donc plutôt que d’utiliser l’intuition, utilisez le discernement. Et même si vous sentez que vous avez une très bonne intuition, complémentez-la avec le discernement.


Le discernement n’est pas quelque chose qui maintient l’esprit au niveau mental, donc au niveau de la terre, empêchant l’homme de s’élever dans des régions plus subtiles. Absolument pas. Le discernement est tout simplement une édification en l’homme de l’esprit.

Le discernement ce n’est pas une densification du mental. Non. Au contraire, le discernement doit subtiliser le mental. Car  vous voyez des gens qui ont des grandes connaissances, mais vous vous apercevez en les voyant vivre et en les entendant parler, qu’en fait ils manquent de discernement. Et ceci est dû parce que la connaissance seule n’apporte pas forcément le discernement.

Ce qu’il faut arriver à acquérir c’est à force de réflexion, autrement dit à force de tirer des synthèses à partir de la connaissance et que vous appliquez et que donc vous transformez en expérience, vous arrivez alors à acquérir une forme d’essence à propos du mental et de la connaissance. Et c’est cela le discernement.

Ce n’est pas le fait d’appliquer une règle apprise ou un enseignement reçu ou connu. Non, parce que l’enseignement appliqué de cette manière-là n’apporte pas le discernement, mais cela devient un dogme. Et c’est pour cela que dans la plupart des temples, les dévots et les disciples n’ont pas forcément le discernement et l’envergure d’esprit, parce qu’ils appliquent, mais ils ne se demandent pas en fait ce que cela veut dire.

Simplement par les hommes qui ont véhiculé cette religion ou cette philosophie à travers les siècles, la chose appliquée est devenue la morale et est devenue un dogme. Ce qui fait qu’au lieu d’apporter richesse et grandeur d’esprit à l’homme, au contraire le dogme introduit dans l’homme des petitesses, des petits jugements, un état critique.

Et tout cela c’est justement ce qu’il faut arracher des hommes, ces petitesses et cet état critique. Parce que plus il agit de cette manière et plus il demeure syntonisé avec le plan astral.

Plan, dont il doit se dégager absolument pour pouvoir être un homme libre, libre de tous les conditionnements, parce que le discernement va être justement sa sagesse, et grâce au discernement il va pouvoir juger les événements avec sagesse.


Pourquoi la plupart des gens ne sont pas des sages ?

Parce qu’ils manquent de discernement.


Et s’ils n’ont pas le discernement, ils ont aussi peur. Ils n’osent pas s’aventurer dans tel ou tel secteur de la recherche, qu’elle soit scientifique, philosophique ou paranormal. Ils n’osent pas essayer telle ou telle chose, ils n’osent pas aller voir tel ou tel être, aller visiter tel ou tel autre groupe, parce qu’ils ne savent pas. Dans leur ignorance ils se disent: « je m’abstiens ».

Mais le fait de s’abstenir est motivé par la peur. Or, pour être dégagé de cette peur, il faut que l’homme puisse juger la situation qu’il rencontre, et c’est par le discernement qu’il pourra le faire.


Donc, comment acquérir le discernement ?

Ce n’est pas facile, je vous l’accorde, puisqu’un être a le discernement ou ne l’a pas. Mais il l’acquiert au fur et à mesure des circonstances et des expériences. Puisque c’est tout simplement le cours de la vie qui lui donne le discernement quand la personne ne se perd pas dans les traumatismes, mais au contraire quand elle acquière la véritable sagesse.





LE JEU MALSAIN DES PROJECTIONS

Voyez-vous, d’après son comportement et d’après ses réactions face aux événements, tout un tas de codes se constituent en l’homme. Et tout ceci est codifié et envoyé dans l’inconscient de l’individu. Et tout au cours de la vie il y a comme cela des circonstances qui codifient littéralement les réactions et les énergies humaines.

Ce qui fait qu’un beau jour, lorsque l’individu se trouve en train de vivre tout simplement, lorsqu’il rencontre une circonstance, il n’est plus lui-même, mais il est un ancien problème, une ancienne codification qui face à l’émergence d’un événement similaire, cette codification ressort.

Parce que le cerveau, comme le conscient et l’inconscient, est un immense ordinateur qui vous ressort tout ce que vous y mettez et ce que vous y laissez entrer. Et c’est pour cela qu’il est dit :

« Qui sème le vent récolte la tempête. »

Tout dépend de ce qui est entré dans votre esprit comme information. Et à partir de ce moment-là, vous êtes littéralement guidés et conditionnés par ces données. Et c’est ainsi que le discernement est étouffé.

Alors, au fur et à mesure, il faut que l’homme apprenne à se libérer de ses différentes limites, de ses différents codes pour pouvoir raisonner juste, avec clarté et pour pouvoir réagir en toute liberté. Autrement dit : qui pense libre, agit libre.

Examinez votre pensée et vous saurez exactement à quel plan de liberté vous êtes. Si en vous il y a certains complexes, si vous rougissez à l’idée de devoir faire telle ou telle action publique, si vous êtes d’une certaine manière troublé d’aller voir par exemple un supérieur, ou à l’idée de rencontrer quelqu’un qui fait partie de toutes les castes dirigeantes comme avocats, grands directeurs, etc.

Si ces démarches-là créent en vous un trouble, cela veut dire qu’en vous justement il y a eu des données qui ont conditionné ce trouble à exister.

Celui qui occupe un haut poste de la société, n’est pas plus grand, n’est pas plus impressionnant que vous vous l’êtes dans votre garage, ou pour les dames face à votre machine à laver. Un être humain est un être humain, qu’il soit président ou qu’il soit charbonnier.

Donc, pourquoi, entre les êtres humains se créent
ces codes de comportement ?


Ces codes existent à cause que l’homme est encore suffisamment influençable (parce qu’ignorant sa liberté et sa force) s’est laissé programmer. Tout simplement.

Et ainsi toutes les sociétés ce sont fondées, même celles à l’état le plus trivial. Tout a été fondé là-dessus, sur le fait qu’un homme pouvait imposer une image qu’il arrivait à faire respecter par les autres. Tout est un jeu d’images dans le monde, et c’est pour cela qu’à chaque fois il faut une révolution, qu’elle soit vécue sur un plan politique, sur un plan culturel, sur le plan de l’art, ou même sur un plan de la science.

La science elle-même amenant les plus grandes révolutions culturelles et morales, puisque la science est toujours comme un libérateur des normes d’une société. Parce qu’on ne peut pas acquérir des nouvelles connaissances et continuer à véhiculer socialement les idées antérieures restreintes.

C’est impossible !

À un moment donné si cela est vécu côte à côte, si ces deux choses-là sont vécues côte à côte. Alors l’ancien finit par s’effondrer. Et c’est ce qui se passe quand on voit les scientifiques.

Celui qui découvre un grand principe est souvent celui qui a l’esprit le plus ouvert, en fait. Tandis que ceux qui ensuite cherchent par-derrière tel ou tel détail, ou comment faire pour arriver à telle ou telle chose, comment produire tel ou tel effet, etc. Ce sont eux qui sont justement dogmatiques, et ce sont eux qui s’occupent des petits détails.

Mais celui qui découvre le grand principe est toujours un être très libre, en tant que pensée, et très positif. Il ne peut pas en être autrement.

Je reprends donc l’idée d’images et de projection.



Dans le monde tout est donc projection d’images, envoi et renvoi d’images, et les hommes ne vivent que par ce moyen. Et c’est pour cela que ceux qui n’arrivent pas à se vivre tel qu’ils voudraient être vécus dans l’esprit des autres, cela leur engendre des stress, des dépressions, des complexes, et même des folies, si cela est poussé à l’extrême.

Par contre quelqu’un qui est libre est quelqu’un qui est pur intérieurement de toutes ces projections.

Et ceci se parvient étant tout simplement soi-même et ne pas créer d’images. Ne pas chercher une projection dans l’esprit de l’autre pour pouvoir se regarder en elle, à fin d’être de vivre par cette image.

Parce qu’il y a beaucoup de gens qui ne vivent qu’en rapport avec les projections qu’ils opèrent dans l’esprit des autres. Et tout ce cinéma s’opère naturellement inconsciemment. Mais il faut prendre conscience de ce système pour pouvoir se libérer de ce jeu malsain.

Parce qu’autrement les gens ne sont pas véritablement libres, puisqu’ils réagissent constamment en fonction de ses projections :

« Ah, cela ne marche pas dans ma combine finalement, il n’adhère pas, donc dans ce cas il n’est pas mon ami. »


Et ainsi les gens se regroupent par ressemblance d’image, et non pas par ressemblance d’esprit, mais en fait ils se regroupent entre ceux qui ont su accepter et jouer le jeu des projections et des reflets qu’ils ont construit.

Mais il faut cesser ce jeu. Absolument. Parce que le monde, en fait, est pris dans un grand piège narcissique. Tout le monde se projette l’un sur l’autre et espère que l’autre va jouer le jeu parce que s’il ne joue pas le jeu, alors il devient un ennemi. Et c’est ainsi que tous les cabinets des grands psychologues et des grands psychiatres sont alimentés par ce problème. Par le problème des projections et des projections.

Cessez de projeter une part de vous sur les autres

Soyez vous-même, sans le besoin de l’image des autres !

Et si quelqu’un ne vous aime pas tel que vous êtes, eh bien, allez voir ailleurs.

Mais savoir être soi-même c’est quelque chose de très difficile, parce que la plupart des gens ont eu des traumatismes et vivent avec des complexes, des insatisfactions, des stress. Alors ils ont besoin de se construire et de jouer un certain personnage.

Et c’est là le début de la folie, même s’ils paraissent sains d’esprit, quelque part ils commencent à déraper ce qui dans les cas les plus sévères peut finir en folie.

Donc, soyez intègre, osez être ce que vous voulez être, parce que c’est vous-même qui voulez cela, et non pas parce que vous voulez construire un personnage pour avoir accès à tel rang de la société, ou pour être aimé de telle ou telle personne.

Soyez authentiques !

Je vous écoute.








3.  LA FONCTION OCCULTE DE LA RESPIRATION



La troisième question est :

Quel est le sens et le rôle du respir chez l’homme en relation avec les plans psychiques et spirituels ?



La respiration est un encrage de l’âme dans son plan physique. Ce n’est pas simplement le symbole de la vie, ou un moyen d’amener de l’oxygène au corps. C’est avant tout le moyen de faire pénétrer l’âme jusque dans son système nerveux.

Puisque comme je l’ai déjà expliqué, la forme la plus matérielle de l’âme que l’homme peut voir, toucher et véritablement sentir, c’est son système nerveux. Ce qui ne veut pas dire que l’âme réside dans le système nerveux. Non. Mais c’est la terminaison de sa vie même, c’est sa forme la plus dense que l’homme peut rencontrer.

Pourquoi ?

Parce que par le système nerveux, donc aussi par les sens, l’âme descend dans la matière, prend conscience, regarde, expérimente, et tire expérience. Mais sans le système nerveux qui lui permet de sentir la matière, alors l’âme ne pourrait pas venir chercher ces expériences. Et c’est pour cela que j’ai cité le système nerveux comme étant la forme la plus matérielle de l’âme.

Mais attention, il ne faut pas confondre la vie du système nerveux avec la vie de l’âme. Car c’est différent. Et c’est pour cela que si un individu est déséquilibré, il ne peut pas être aligné avec son âme, parce qu’à ce moment-là tout le système prévu pour la recevoir est dénaturé, déconnecté.

Et c’est pour cela qu’il y a des gens qui sont complètement en dehors de leur corps, et manquent d’alignement, le corps astral est d’un côté, le corps éthérique est de l’autre côté. Et ce sont des gens qui sont de nature dépressive, qui pendant longtemps ils ont été dépressifs ou stressés.


Alors quel est le rôle du respir ?

Au jour de la naissance l’enfant respire et ainsi l’âme entre en lui, et jusqu’à la mort, l’âme et le souffle sont liés parce qu’en fait ils sont de même nature.

Tout est respir dans l’univers. Depuis l’entité la plus grande jusqu’à l’entité la plus petite il y a ce phénomène énergétique du respir, et tous les respirs correspondent à des rythmes et à des cycles. C’est-à-dire, que lorsque l’entité créatrice respire, le monde est fait ou défait, maintenu ou changé.

Et quand l’homme respire, de la même manière, il recrée en lui la vie ou la détruit. Et lorsqu’il inspire pour la première fois, il vit ; et lorsqu’il expire pour la dernière fois, il meurt.

Un homme (et même toute l’humanité), si on la considère d’après son rythme respiratoire, on peut tout de suite déterminer le type de réincarnation qui est vécu. Et c’est ainsi que selon le respir sur lequel vous êtes fixés, vous êtes en même temps fixés sur une certaine roue, donc sur un certain taux vibratoire, sur un certain plan, donc sur un certain type de manifestation dans la forme, soit d’incarnation.

Et c’est ainsi que les humains qui respirent rapidement, ils ont des vies rapides. Ils naissent vite, ils meurent vite, ils se réincarnent vite, etc., etc. Tout avec eux va très vite.

Par contre si vous prenez un disciple qui commence à grandir en évolution, sa respiration physique va être semblable à celles des autres humains, mais sa respiration atmique va être différente. Et ceci est dû parce qu’il va acquérir par ses expériences, un rythme de respir cosmique différent aux autres.

Alors il va se tirer, il va être extrait de ce rythme de réincarnations rapides, et il ne va plus se réincarner que d’après certains cycles.

Donc le disciple se dégage de cette petite roue de réincarnations rapides et de petits respirs, pour ensuite entrer dans une roue plus grande, jusqu’à ce qu’il devient aussi évolué que les Bouddhas. 

Et la roue des Bouddhas correspond elle aussi à un rythme et à un respir. Et il y a des autres respirs au-dessus.

Et ce processus de respir on peut même le voir dans êtres encore plus évolués comme c’est le cas du Christ qui descend sur la planète chaque certain cycle par l’intermédiaire de grands initiés. La dernière fois cela a été par l’intermédiaire de Jésus, mais avant cela a été aussi par l’intermédiaire d’autres grands initiés.

Cela correspond aussi à un respir du Christ. Et cela correspond à une entrée du Christ dans la matière. Puis il en sort, et pendant tout un temps où sa respiration est tenue, il reste dans son monde, dans les hauts plans divins.

Puis vient une nouvelle respiration où il descend de nouveau sur la matière, et cela correspond sur la terre à un nouveau cycle d’évolution, et sa projection va permettre d’entrer dans une nouvelle ère et de favoriser une renaissance chez l’homme.

Et après avoir effectué ce travail, il repart à nouveau dans son ciel et les hommes continuent à évoluer. Puis revient un nouveau respir, et le Christ redescend dans la matière pour régénérer l’humanité qui au fur et à mesure grandit ses propres cycles, parce qu’au fur et à mesure les gens sont initiés.



Donc tout est lié par le respir le rythme même de la vie cosmique, le rythme même de la monade de l’homme, le rythme de son âme, le rythme même de son plan physique que par le respir est délimité et programmé.

Ainsi quand vous allez dans la matière, les créatures respirent de plus en plus vite, et les cycles sont de plus en lus courts. Par contre plus vous remontez de la matière, et plus les respirs et les cycles deviennent longs jusqu'à devenir éternels.

Et c’est comme cela que tout peut être programmé justement.

Parce que les gens s’imaginent que Dieu, comme s’il était un immense ordinateur, il est en train de tout planifier à tout moment. Et que par exemple en ce moment il est en train de régir sur tel plan, telle hiérarchie, telle planète, telle initiation, etc. Et tout ceci dans toutes les galaxies de l’univers.

Mais cela ne se passe pas comme cela, car il n’y a pas besoin de tout régir quand tout a été édifié par le respir et le rythme et les cycles. Parce que c’est comme si on fait Dieu avait créé une immense machine à rouages. Lui étant le premier des rouges. Puis il a créé d’autres rouges plus petits. Et ainsi de suite jusqu’arriver aux rouages les plus minuscules.

Et je ne veux pas aujourd’hui détailler les raisons de pourquoi il a créé l’univers parce que cela me prendrait beaucoup trop de temps, mais je vous explique comment est construite la création pour que vous compreniez qu’avec ce système Dieu n’a pas besoin de penser à intervenir dans un tel endroit à un tel moment, à faire quelque chose dans un autre endroit à un tel autre moment, etc.

Tout cela n’est pas nécessaire parce qu’il a tout simplement à être lui-même là où il est, et à engendrer le mouvement, à ainsi tous les autres rouages entament à leur tour leurs propres mouvements, sans qu’il ait besoin d’intervenir et de penser dans chaque détail, car tout est synchronisé.

Le premier mouvement, le mouvement source en quelque sorte, et le seul qui véritablement compte, puisque tous les autres sont la conséquence de ce premier mouvement. Et tous les autres mouvements, selon leur type et selon leur rythme, tournent aussi par correspondance les uns avec les autres.

Et c’est pour cela qu’il est important que tout soit harmonieux, parce qu’il suffit qu’un rouage n’aille pas, et alors toute la machine peut s’effondre. Mais je vous tranquillise vous assurant que ce risque-là n’existe pas dans le cosmos, mais je vous cite la chose pour vous faire comprendre à quel point tout est réglé de façon harmonieuse et combien il faut suivre les harmonies pour faire partie de cette danse fantastique dans le cosmos.

Mais revenons sur le respir.



Quand on parle du respir on ne nomme pas seulement la respiration. La respiration en elle-même n’est rien du tout. Le respir ce n’est pas un phénomène humain, et si le phénomène existe sur un plan humain c’est parce qu’il existe sur un plan atmique, dans son âme même, et parmi les plus hautes entités du cosmos.

Et sur un plan plus physique, la respiration permet comme je vous l’ai dit de faire pénétrer l’âme dans la matière.

Parce que, comment cela se passe la réincarnation ?

On croit que parce que Dieu l’a décidé, alors toutes les âmes s’incarnent et alors tout le monde se lance depuis le ciel sur la terre pour naître dans une famille humaine. Mais cela ne se passe pas comme ça. Il n’y a personne qui vous pousse depuis le haut de je ne sais quel étage du ciel pour vous forcer à rentrer dans un corps physique.

Comment entreriez-vous d’abord ?

Pour ceux qui méditent, observez ce qui se passe quand vous retenez votre souffle, justement quand vous vous mettez dans un état où le souffle n’existe plus. Et à ce moment-là vous remarquerez que seule votre conscience existe.

Le souffle est ce qui permet à l’âme d’être en connexion avec le monde physique. Retirez le souffle, et il n’y a plus cette connexion avec le physique, il n’y a plus que la pensée, la conscience d’être par rapport à votre existence pure et une.



Et la respiration a aussi comme but de rapporter avec chaque inhalation de l’air et du prana dans votre corps. Parce que si le corps physique a un certain cycle de vie admis par la nature et conçu par la nature, il faut que l’énergie entre en lui, pour perpétuer les divers cycles qui le constituent, et ainsi perpétuer la vie de certains organes.

Tout est mené par l’énergie, et cette énergie-là s’appelle le prana. Et ce prana est une partie du feu de l’univers, du feu sacré. Il entre partout dans chaque aspect de la création et il pénètre tous les plans. Et sur chaque plan il a une substance différente et porte un nom différent, parce que plus on remonte dans les plans et plus ce prana redevient d’après sa source première.

Et c’est donc en descendant dans le physique que ce prana, feu sacré, feu universel, prend des aspects différents jusqu’à n’être simplement qu’une source énergétique pour la survie de la nature et du corps.

Et c’est pour cela que ce prana peut être utilisé efficacement pendant les méditations pour apporter un feu supplémentaire à l’édification de la méditation.

Mais revenons sur la réincarnation et le respir.


Comme je l’ai précisé, le respir permet à l’âme de s’ancrer dans la matière. Parce que justement si vous vous réincarnez, c’est parce qu’à un certain moment, et ceci considérant vos énergies, vos énergies ayant été constituées par les différentes expériences passées, par ce que vous avez acquis ou refusé d’acquérir, parce que vous avez accompli ou refusé d’accomplir. Tout ceci vous donne une tonalité en quelque sorte. C’est comme sur un piano.

Sur un piano il y a plusieurs touches, chacune ayant un son. Alors imaginez-vous pareil à une gamme du piano. Et telle touche correspondant par exemple à la compréhension, telle autre correspondant au détachement, telle autre à l’amour, telle autre à la fraternité, à la sexualité, etc. Chaque touche correspond à un type de comportement, à un état psychologique.

Et selon que vous ayez acquis la maîtrise de telle ou telle chose, alors telle touche va sonner. Mais si vous avez expérimenté cette chose mais pas acquise, alors, comme un débutant, la touche va sonner faux.

Et ainsi l’homme est une gamme de sons, certains sont justes parce que la chose est acquise, et certains sons sont faux parce que la chose n’est pas encore acquise ou n’est pas encore expérimentée.

Et comme tout est correspondance, lorsque l’homme se dégage de son enveloppe et qu’il émet tous ses sons, puisque ce sont les sons qui le constituent, puisque toutes ces petites notes vibrent dans son intérieur. Alors automatiquement cela vous dirige vers le ciel qui correspond, et ce ciel-là est déterminé par avance puisque la création est ainsi, ce ciel-là est déjà prévu pour tel ou tel rythme de réincarnations.

Ce qui fait que si vous allez dans un ciel assez bas, parce que vous avez encore beaucoup de choses à acquérir, ou que vous avez eu de très mauvaises incarnations, troublantes et troublées.

À ce moment-là vous êtes dans une zone où les gens étant comme dans des ventres en quelque sorte, sont expulsés hors de ce ventre le jour du coup de gong qui correspond au rythme d’accouchement de ce ventre.

Et par ceci, je voudrais vous faire comprendre, que dans l’humanité il y a toujours des vagues. À un moment donné arrive sur la terre des vagues d’âmes plus évoluées, mais à un autre moment donné il y a des vagues d’âmes moins avancées. Il y a toujours des vagues.

Avez-vous observé le phénomène ?

Et c’est justement à cause de cela, qu’à un certain moment, le plan qui correspond à un certain rythme d’incarnation d’âmes, à ce moment-là ce ventre où elles se trouvent dans le ciel les expulse et les envoie ces âmes sur la terre.

Ce qui fait que chacun édifie sa part de ce que devient l’humanité. Et ce qu’apporte une certaine vague, influence sur les autres.

Tout le monde, en fait, est porteur de tous les aspects de la manifestation. Mais si vous êtes née à un moment où règne la plus grande violence. Cela ne veut pas dire que vous êtes une âme moins évoluée, car il a d’autres facteurs qu’interviennent. Donc il ne faut pas tirer des généralités encore une fois.


Je vous écoute.







4.  LES COULEURS DANS LES VIBRATIONS DE L’HOMME



La quatrième question est :

Quel est le rôle des couleurs correspondant aux diverses vibrations dans le développement de l’être humain ?



De la même manière que l’homme émet des sons (à cause des choses acquises), il émet aussi des couleurs. Parce qu’un son engendre aussi une couleur, et sur un plan physique, il engendre une substance, même si vous ne la voyez pas.

Et c’est pour cela qu’en correspondance avec sa gamme de sons, sa gamme de couleurs, donc les couleurs de son aura, il choisit ensuite son enveloppe en conséquence, et ce qu’il manifeste est sa destinée en conséquence.

Donc,

Comment peut-on intervenir grâce aux couleurs dans la vie de chacun ?


On ne peut pas exactement par la couleur, développer par exemple des choses psychiques, mais par contre on peut alimenter par la couleur la vie de quelque chose de psychique, et cela se passe par correspondance.

Nous parlions de l’intuition tout à l’heure. Prenons une intuition très pure, imaginons qu’elle soit bleue dans l’aura, et elle va correspondre à une note.

Eh bien, quand l’individu va exercer son intuition, la note va jouer dans son aura, la note va résonner tout alentour de lui. Et c’est ce qui permet aussi aux formes pensées et à la télépathie d’agir. C’est à cause de cette note, de cette onde qu’ils traversent.

Donc la couleur va être réveillée, mise en activité. Et si par exemple l’individu s’entoure de la couleur qui correspond, alors par correspondance, l’intuition est favorisée.

Et c’est pour cela que l’être humain lorsqu’il se regarde et qu’il croit être ce corps de chair, qu’il croit être les émotions qu’il ressent, la psychologie qui le constitue et qu’il constitue lui-même en acceptant, il se trompe.

Car en fait il n’est qu’une gamme de sons et de couleurs. Gamme de sons et de couleurs qu’il doit apprendre à clarifier, à rendre belle et à jouer juste. Parce qu’à l’origine tout cela n’est pas très clair, tout cela n’est pas très beau, tout cela ne joue pas juste.

Il faut qu’il apprenne à se peindre et à se jouer en diapason avec les harmonies célestes. Et ensuite il n’est plus qu’un seul son et une seule couleur. Il n’est plus que le verbe et le blanc, parce qu’il est l’originel.


Je vous écoute.








5.  COMMENT S’OUVRIR À LA LUMIÈRE DIVINE ?



La cinquième question est :

Comment s’ouvrir à la lumière divine ?

Et pour cela, pouvons-nous utiliser un entraînement pour l’ouverture des chakras, l’éveil des feux de kundalini, etc.



S’ouvrir à la lumière divine. Il n’y a pas de remède ou de solution en fait. Et c’est pour cela que l’évolution existe. C’est parce que s’il avait suffi de dire à l’homme « fais ceci et tu rencontreras Dieu », depuis très longtemps l’humanité serait dans son entier sanctifié. Quelque part et quelquefois, même si l’homme le veut, eh bien, il ne peut pas.

Pourquoi ?

Et non pas parce qu’il soit condamné à ne pas pouvoir, mais c’est parce qu’il doit travailler sur lui-même. L’homme pense toujours à acquérir, au lieu de penser à travailler pour acquérir.

Il se demande comment rencontrer Dieu, mais il ne se demande pas comment créer en lui, plus de paix. Et se demander comment créer en soi plus de paix, c’est devoir se mettre au travail, et c’est le travail de l’évolution à ce moment-là.

On ne peut pas d’un seul coup, faire d’un homme un disciple pour qu’il puisse rencontrer son initiateur. C’est impossible. C’est à l’homme de se transformer en disciple, et il n’y a pas de solution miracle pour cela. Il faut faire l’effort

La plupart des gens, au fond ils le voudraient bien, mais ils ne se tirent pas de la masse et ne font pas les efforts qu’il faut, simplement ils suivent les autres. Alors ils suivent les cycles dont on parlait tout à l’heure. Ils attendent la venue d’un certain messie, et ceci de manière inconsciente mais cela est effectué par eux.

Ils attendent tout simplement que les choses arrivent et changent automatiquement sans qu’ils aient besoin de ne faire aucun effort. Ils vivent dans un état semi-inconscient, ils dorment, ils ne s’intéressent pas aux choses spirituelles, ou en tout cas pas d’une certaine manière mais pas de façon intérieure et vivante.

Alors ces gens-là vont évoluer tout simplement par le cycle évolutif qui pousse petit à petit, très lentement à toute l’humanité, mais ils ne sont pas le disciple qui s’édifie maintenant parce qu’il fait l’effort. C’est tout simplement à force de passer ce caillou angulaire dans le torrent qu’il devient un galet tout rond. Mais à ce moment-là c’est la force des étoiles, c’est la force des cycles qui le modifie. Ce n’est pas lui-même qui se transforme para sa propre force de volonté.

Et puis il y a ceux qui peuvent agir, parce qu’ils le décident. Ils décident de se tirer de cette masse, ils décident d’enlever ces programmations qui sont dans leurs esprits, et de devenir libres, et d’agir librement, parce que l’homme ne peut rencontrer Dieu que lorsqu’il est entièrement libre.

À sa grande surprise l’homme s’aperçoit, qu’en fait, il ne rencontre rien. Ce qui ne veut pas dire que Dieu n’existe pas. Mais cela veut dire qu’il est partout et le chercher quelque part ne veut rien dire. Rencontrer Dieu signifie tout simplement élever sa conscience suffisamment pour pouvoir percevoir à Dieu partout.

Donc, pour ceux qui choisissent de se tirer de cette masse, de ne plus être vécus par la vie, mais de vivre la vie, de ne plus être régis par des conditionnements, mais de se créer une liberté. À ceux-là oui je peux donner, d’une certaine manière, un conseil.

Aux autres, je ne peux rien donner. Parce que même si je donne, ils ne feront pas, ils n’auront pas le réflexe. Dans quelques minutes ils partiront et ils auront tout oublié. Et c’est ainsi depuis des milliers d’années. Donc, il y a des gens pour qui on peut agir, et des gens pour qui on ne peut pas agir. Et ceux avec qui on ne peut pas agir, cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas dignes, mais simplement il faut attendre que l’évolution et les cycles se passent.

Alors pour ceux qui veulent agir,

Comment faire et réagir ?


Il faut mettre en pratique tout ce qui vous a déjà été donné. Tout a déjà été donné à l’homme. Rien de nouveau ne va pouvoir être apporté, mais il faut que l’homme sache lire, sache regarder. Alors rendez votre spiritualité un peu plus pratique en quelque sorte. Essayez de vous développer en tant qu’âme humaine, mais dans le terme humain, véritablement humain.

Développez tout ce que le Christ vous a demandé de développer : l’amour, la fraternité, le pardon, la tolérance, le discernement.

Et quelque part aussi une forme d’abstinence par rapport au monde désordonné où vous vivez, et surtout, une méditation quotidienne, ou une prière quotidienne, ou un branchement conscient quotidien, de façon à appeler sur vous l’énergie de la hiérarchie, et ainsi quelque part vous mettre dans le rayon de votre Maître.

Si vous faites ces choses régulièrement, votre vie va se transformer. Non pas qu’elle sera meilleure, au contraire, elle va devenir plus dure, parce que tout le karma que vous avez accumulé dans d’autres vies et qui est là comme autant d’épreuves pour acquérir une initiation. Tout ce karma-là va venir vers vous, et il faudra à ce moment-là le prendre et le brûler.

Et c’est pour cela qu’il est dit qu’il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. Et ceci se vérifie constamment et à tout moment. Face à l’épreuve, l’homme ne comprend pas que c’est une épreuve pour son discernement, ne comprend pas que c’est une épreuve pour son détachement, pour son évolution.

Il se dit :

« La vie m’accable, mon ami est méchant, le monde est vil, le monde est violent. Où est passé ce monde idéal dont on m’a parlé ? »


Et ainsi il se met à fuir dans les recettes miracles, il suit tel gourou qui lui promet telles choses, ou il suit telle autre mouvement, ou il se renferme dans des images, dans de l’idolâtrie, ou dans je ne sais pas quoi d’autre, par peur, peur de se confronter à une réalité.

Il faut être très réel quand vous marchez sur le chemin. Quelqu’un qui n’est pas réel sur le chemin s’écroule immanquablement, il va dans des voies de garage. En fait, il continue à vivre l’illusion dans sa vie, telle qu’il la vivait dans le monde quand il était profane, simplement il transporte cette illusion dans le spirituel, et à un moment donné, tout s’écroule.

Parce que lorsque la réalité flagrante et lumineuse de la spiritualité appelée par lui, commence à rentrer dans son aura, dans les événements de sa vie quotidienne. Alors il se trouve qu’il se passe comme ce qui s’est passé avec la tour de Babel : tout autour de lui s’écroule. La pénétration de la lumière détruit l’illusion.

Alors l’homme croit qu’il est détruit. C’est un fait qu’il est détruit, mais il n’est pas détruit lui-même, c’est tout simplement son sac de bêtises, d’illusions, d’attachements, qui est détruit, brûlé. Et naturellement quelque part cela fait souffrir parce qu’obligatoirement pour vivre cela vous rencontrez un événement douloureux.

Et vous pensez que cela est une épreuve, mais en réalité cela n’est pas une épreuve, c’est tout simplement le fonctionnement de la lumière rentrant dans l’individu pour le libérer de toutes ses petitesses, ses noirceurs, ses ignorances et toutes ses bêtises.







CONSTRUIS TA VIE !



Et l’homme ainsi nettoyé souffre parce qu’il doit lâcher. Mais peu d’hommes veulent lâcher, acceptent de lâcher, lâcher une bonne fois pour toutes. Par exemple, un tel, qui est votre ami au féminin ou au masculin, semble avoir plaisir à faire des faveurs à un ou une autre.

Et naturellement, le conjoint qui observe se sent trahi, humilié, la jalousie s’installe, le stress s’installe, et tout le comportement de l’individu est dénaturé par cette tromperie constante. Mais il faut lâcher. Je ne dis pas qu’il faut accepter que le conjoint mène ce genre de vie.

Là-dessus nous aurions beaucoup à dire, je ne veux pas trancher sur ces choses-là parce que je ne veux pas être moraliste, mais je dis tout simplement qu’il faut savoir trancher. Si la chose ne vous convient pas (et je cite cela comme un exemple des multiples problèmes de l’humanité). Eh bien, changez de vie, changez de conjoint. Un point c’est tout.

Vous n’allez pas vous entraîner dans une destruction et une autodestruction à cause d’un fait comme celui-là. Il faut choisir, donc quelque part il faut lâcher, et lâcher quoi ?

Lâcher le fait de vouloir prendre une revanche, de vouloir reprendre le conjoint, de vouloir retrouver l’exclusivité, par exemple. Lâcher aussi de désir de vouloir se venger. Lâcher aussi la peur d’être sans l’autre, pour des raisons de facilité de la vie, de sécurité pécuniaire, etc.

L’homme doit absolument se prendre en main. Il y a une multitude de cancers dans la vie de chaque jour que l’homme porte sur un plan moral, sur un plan affectif, sur un plan psychologique, parce qu’il ne veut pas lâcher, parce qu’il ne veut pas trancher, parce qu’il ne veut pas choisir. Alors automatiquement toute sa vie il porte, il porte une croix. Mais qui lui a dit de porter cette croix ?

Personne, et après il se dit :

« Mais pourquoi le bon Dieu m’envoie ces choses ? Mais qu’est-ce que j’ai lui a fait au bon Dieu ? Pourquoi la vie n’est pas plus belle ? »


Mais choisis-toi une belle vie !


Qui t’a dit de te choisir une vie laide, rude. Choisis ta vie. Si tu choisis ta vie, tu peux rencontrer une belle vie, quel que soit ton karma, quelles que soient tes circonstances astrologiques. Si tu fais le choix, tu seras au-dessus de ces choses. Mais tant que tu subis, eh bien, tout va te tomber sur la tête, et comme par hasard toutes les misères tombent sur le misérable, parce qu’il les accepte.

L’homme ne doit pas être un rebelle, un révolté. Je ne dis pas non plus cela. Je dis tout simplement que consciemment, sciemment, avec force et avec logique : choisissez votre vie, choisissez votre destin, et édifiez-le.

Mais il y a beaucoup de gens qui n’osent pas.

D’abord ils commencent à avoir un sentiment d’insécurité. Ils se demandent de quoi ils vont pouvoir vivre, avec quel argent, quelle situation. Mais qu’importe en fait que vous ayez une situation inférieure, du moment que vous êtes un être libre, un être intègre, un être véritable.

Vous vous créez des tas de besoins parce que vous vivez dans une société de consommation énormément exacerbée qui vous incite à vous créer des tas de besoins superflus. Et à cause de ces besoins l’homme et la femme se mettent en esclavage pour continuer à honorer tous ces besoins qui, en fait, vous sont imposés par la société de consommation. Voyez à quel point la chose est stupide.

Autrefois, ce n’était pas la consommation qui programmait l’être humain, c’était la morale. Et ainsi à chaque cycle, à chaque siècle, il y a un nouveau joug sur la tête des humains. Une fois c’est l’église, puis c’est la morale, puis c’est l’argent, puis c’est la consommation.

Mais qu’est-ce que vous allez encore inventer d’autre ???


Alors, quand vous en aurez assez de porter des jougs, peut-être qu’enfin vous réagirez.

Donc qu’importe d’être pauvre. Et si vous êtes pauvre pour être véritablement vous-même, alors cela vaudra la peine, et non pas parce que vous aurez alors la véritable richesse, je ne veux pas conclure en disant cela, mais parce qu’en étant vrai, en étant des êtres authentiques qui choisissent, qui accomplissent. Alors automatiquement vous allez vers une destinée spirituelle, vers le vrai, vers les harmonies. Et en étant en accord avec les harmonies, eh bien, tout arrive.

Et justement c’est là que l’intuition est pure.

Et si par exemple si vous vous séparez de quelqu’un qui vous gâche la vie (ou à qui vous gâchez la vie, parce qu’il y a les deux), et que vous décidez de choisir, de prendre en main votre destinée, de vous édifier parce que vous voulez être un fils et une fille de la liberté et de Dieu, alors pendant quelque temps peut-être qu’il y aura des passages à vide, un manque d’argent, de la tristesse, de la solitude.

Mais profitez de ces moments pour justement redécouvrir l’essentiel de la vie, avec les bonnes bases. Profitez-en pour vous aligner, pour méditer, pour vous mettre en harmonie.

Et alors au jour qu’il faut, si vous faites ce travail, votre guide, les guides vous orienteront. Ils peuvent vous orienter vers le poste professionnel qu’il vous faut, ils peuvent vous orienter vers la personne qui vous prendra en charge, ou vers d’autres facultés qui dorment en vous et que vous ne connaissiez pas avant de faire cette introversion, et ainsi une nouvelle vie commencera.

Mais si une nouvelle vie commence c’est aussi parce que la personne accepte quelque part de mourir. Et c’est parce que vous ne pouvez renaître, si vous n’acceptez pas de mourir. Vous ne pouvez changer de vie que si vous acceptez d’en enterrer une plus ancienne.

Et c’est justement de cela que l’homme a peur, d’enterrer une vieille vie. Il se cramponne et il se dit :

« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »


C’est ce que se disent les hommes. Je le tiens, celui-là. Je le tiens mon mari, je la tiens ma femme, je le tiens mon poste professionnel même s’il me coûte, même s’il m’embête, même s’il me stresse, même s’il me fait des ulcères, même s’il va provoquer que j’aille mourir à cinquante ans. Mais je le tiens et je ne lâcherais pas !

La peur c’est le cancer du monde, il engendre tous les attachements. La peur d’être seul engendre justement l’attachement vis-à-vis des autres. L’homme a du mal à s’imaginer vivant seul. Parce qu’il n’est pas assez riche intérieurement, il n’a pas assez de choses à faire rien qu’avec lui-même ou avec Dieu.

Alors il s’attache à telle personne et cette personne devient vitale, ou il s’attache à plusieurs personnes qui sans cesse envahissent le salon, la maison et il n’a jamais un moment de silence pour vivre avec lui-même, se retrouver lui-même. Il ne fait que vivre avec des fuites et à travers des fuites.

Et ces humains, considérés depuis notre ciel, ces gens-là sont émotionnellement malades et il faut les soigner, les rééduquer à penser, les rééduquer à vivre, à être bien avec eux-mêmes, en fait. Et si je n’avais que cela à vous dire aujourd’hui ce serait tant mieux.


SOYEZ VOUS-MÊME !


Quand vous sortirez d’ici je voudrais que votre front soit dégagé de toutes les vieilles notions qui sont en vous. Finie la vieille morale, finis les vieux principes, finies les humiliations à faire ceci pour obtenir cela. Ce qui ne veut pas dire que de demain vous allez-vous révolter pour tout dans votre maison ou dans votre lieu de travail

Non

Mais commencez à travailler avec discernement, stratégie et patience pour changer votre vie. Et soyez conscient du fait que si vous faites cela, vous acceptez quelque part de mourir. De laisser mourir votre ancienne vie.

Donc, vous acceptez une épreuve, vous acceptez de passer dans un tunnel, qui réclamera un certain temps avant d’arriver au bout. Et c’est pour cela qu’il faut la force et faire le choix en toute conscience, et pas simplement sur un coup de joie ou d’exaltation, parce qu’ensuite tout le feu retombe, et l’humain, très vite, est tout penaud et retourne dans son carcan.

Et ainsi il y a plein de gens qui essaient de se libérer, puis ayant peur, à cause de la solitude ou de quelques problèmes qui ne sont que passagers, ils retournent dans leur ancienne structure. Et en réalité ils meurent aussi en faisant cela, mais sans une renaissance au bout du tunnel.

Je vous écoute.








6.  MÉTHODE POUR PURIFIER LES MAISONS



La sixième question est :

Quelles seraient les meilleures techniques pour exécuter la purification des locaux, ou maisons, ou habitations, pour éliminer toutes présences indésirables telles que larves astrales ou personnes décédées qui hantent ces lieux ?



Chaque temple a sa technique, mais en fait, il est très facile, puisque nous sommes en Occident, de suivre tout simplement la méthode de l’église.

Comme je l’ai déjà dit, chaque élément comme l’eau, le feu, le sel, l’huile et tant d’autres, chaque élément a été par convention, consacré à agir sur tel ou tel plan par rapport à telle créature, dans tel ou tel cas. Tout est très spécifique.

Donc il faut utiliser exactement ce qui est utilisé par l’église, ce qui ne veut pas dire que vous devez devenir des prêtres. Non. Mais pourtant, il faut pouvoir savoir faire à la manière du prêtre.

Et pourquoi ?

Est-ce que l’église détient l’exclusivité de la formule ?


Non, mais c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas trente-six façons de faire la chose. Chaque élément a un pouvoir, un pouvoir intrinsèque, un pouvoir que la nature lui a donné et qui agit. Et n’importe quel temple, n’importe quelle église connaissant le pouvoir intérieur de l’élément, peut l’utiliser pour agir.

Et pour aller à l’encontre de mauvais esprits, il faut utiliser le sel. Si par exemple vous aviez à faire un grand exorcisme dans une maison où se sont passées des choses très tristes, alors je vous conseille de faire venir un prêtre. Mais si c’est tout simplement lorsque vous occupez une maison après quelqu’un ou une famille, alors vous pouvez utiliser vous-même la formule existante, mais allez les mêmes outils à ce moment-là.

Et si c’est pour enlever des vibrations latentes dans une maison qui n’est plus habitée depuis très longtemps, alors tout simplement vous pouvez laver avec le sel, laver le parque, les murs, les fenêtres, les portes, les poignets, etc. Tout ceci avec le sel. Et après brûler une bougie en priant pour que la lumière descende dans l’habitation.

C’est très simple, ce sont des formules qui existent déjà et qui sont, suivant les temples et les églises, plus ou moins identiques. Peu importe, elles sont efficaces.


Je vous écoute.







7.  LES MATÉRIAUX ET LES FORMES DANS LA CONSTRUCTION



La septième question est :

Il nous a été dit que dans les constructions nouvelles, des matériaux de synthèse peuvent être créés avec les mêmes propriétés bénéfiques que les matériaux naturels. Dans quel sens faut-il orienter nos recherches et nos créations pour utiliser ces matériaux de synthèse ?



Les matériaux de synthèse doivent être neutres et c’est à ce propos qu’ils peuvent être aussi bénéfiques que des matériaux naturels, qui eux ne sont pas forcément neutres mais qui sont par exemple positifs.

Les matériaux de synthèse doivent être fabriqués pour être neutres, comme le sont déjà le plastique et le verre par exemple, et toutes sortes de roches forcément. Ce qui compte c’est d’extraire, des matériaux utilisés pour la construction, tout ce qui peut fixer des vibrations.

Il faut que les vibrations circulent et passent. Il ne faut pas qu’il y ait quoi que ce soit pour fixer la vibration, comme justement tout ce qui est fer à l’origine par exemple. Parce qu’à ce moment-là, s’il y a quelque part du fer dans la construction, alors il se produit une antenne qui n’est pas bénéfique.

Pourquoi ?

Parce qu’une antenne ne doit pas être utilisée de cette manière, il faut qu’elle soit ensuite canalisée pour envoyer l’énergie sur quelque chose. De la manière dont sont utilisés les fers et les différents autres matériaux qui fixent les vibrations, cela devient parasitaire. Parce que toutes les vibrations environnantes se centralisent, s’agrippent sur ces structures, aussi bien les vibrations venant de l’extérieur, que celles résidant à l’intérieur. Il n’y a pas d’aération, il n’y a pas de respiration depuis un point de vue vibratoire.

Et c’est pour cela que les bâtiments bâtis de cette façon sont étouffants, dans un sens vibratoire uniquement, parce que rien ne filtre, rien ne peut sortir, rien ne peut entrer, tout est coagulé.

Et l’homme étant, avant tout, un réseau énergétique, un réseau de vibrations et de pulsations qui résonnent avec le cosmos et avec la nature, si on le met quelque part où il ne peut pas recevoir les ondes venant des étoiles, du cosmos, de la nature, alors il s’appauvrit.

Ses glandes commencent à s’appauvrir, son système nerveux commence à être exacerbé dans un sens négatif, parce que tout ce stress va dépolariser son être. Et étant dépolarisé, il va rencontrer la maladie, et la maladie sur tous les plans selon la faiblesse de l’individu.

Donc dans les nouveaux matériaux, bien que nous ne soyons pas réellement pour, parce que dès que l’on dit à l’homme de retourner aux sources, il s’empresse de remettre les vieux sabots de grand-papa et de n’avoir pas plus d’intelligence qu’il n’en avait. Donc, oui, il faudrait un certain retour aux sources, mais avec l’association du positif du moderne.

Pour faire les matériaux de synthèse, il faut simplement enlever ce qui est parasitaire, et vous avez déjà la capacité de créer des bâtiments de la sorte. Cela existe, et a déjà été fait autrefois, et cela n’est pas si compliqué.

Mais plus tard viendront, plutôt que de nouveaux matériaux, viendront d’autres formes, d’autres équilibres entre les volumes. Parce que l’homme s’aperçoit, en fait, que pour faire tenir une construction il faut avant tout juger de l’équilibre de la construction, et d’après l’équilibre à obtenir, les matériaux sont choisis.

Parce que ce sont en fait les matériaux qui créent l’équilibre. Jusqu’à présent, c’est ce que l’homme croit, que ce sont les matériaux qui créent la solidité, la cohésion de tous les volumes intérieurs, de toutes les pièces en quelque sorte. Mais c’est une erreur, et tant que l’homme croira cela, il aura recours à des matériaux comme il a recours en ce moment, à des matériaux très lourds, très denses, très fermes, très ferreux, très parasitaires.

En fait, l’homme ne sait pas encore construire. Il faut qu’il redécouvre ce que déjà dans votre ère d’autres frères savaient, le secret dans la construction des cathédrales. Ils avaient, et ceci non pas par magie, la connaissance de l’équilibre des volumes.

En sachant jouer avec l’équilibre des volumes, vous allez pouvoir changer les structures et avoir, par là même, des structures plus légères, plus transparentes, plus souples, plus fines, et en même temps vous aurez une construction qui respire.

Toute construction doit avoir la capacité de se dilater, de se contracter, de respirer en fait, de battre au rythme du cosmos et des énergies de la nature, car toute construction doit être un élément qui s’intègre à la nature.

Si l’élément ne s’intègre pas à la nature, et je ne parle pas du style, je parle tout simplement de la vie même de la construction, la vie des parois, des fondations en quelque sorte, si cette construction ne s’intègre pas à la vie de la nature elle présente un blocage au courant de la nature.

Et c’est ainsi qu’il y a dislocation des courants telluriques, dislocation des rayons cosmiques qui pénètrent dans ces maisons, dans ces bâtiments. Et ainsi ils sont distordus, et en pénétrant dans la maison ils dérangent les habitants plus qu’ils ne les régénèrent.

Quand vous faites quelque chose de disharmonieux, comme par exemple une plaque de verre où il reste à l’intérieur de gros grains de sable, où il y a de grosses traces, essayez d’y faire passer le soleil ?

Automatiquement le soleil va passer de manière cassé, brisé. Et il en est de même avec vos constructions, par rapport aux énergies des étoiles et de la nature.

Vos constructions ne respirent pas assez. Il faut qu’elles soient comme un poumon transparent, léger. Et vous avez déjà les matériaux, mais vous n’avez pas la façon de penser à propos des volumes et de l’équilibre. Il faut repenser la combinaison des volumes, et cela ne vous empêchera pas de bâtir, au contraire, regardez les cathédrales.

Mais il faut bâtir avec des formes différentes. Naturellement c’est tout de suite moins commercial, parce qu’une forme ne va pas forcément s’adapter à un besoin. La forme est telle et il faut s’adapter à elle. Or l’homme décide d’avoir tant d’étages, tant de mètres carrés, mettre l’ascenseur ici, la cage d’escalier là, le groupe d’incendie ici. Il faut quelque chose de très précis. Il commande, il crée.

Alors que c’est une attitude inverse qu’il faudrait avoir.

L’homme doit regarder dans la nature et faire avec les harmonies et les lois de la nature, tandis qu’aujourd’hui, les exigences sont opposées. L’homme contraint la nature pour faire ce qu’il veut. Or l’homme ne fera ce qu’il veut que lorsqu’il sera en harmonie avec la nature.


Je vous écoute.







8.  C’EST BON OU MAUVAIS MANGER DE LA VIANDE ?




La huitième question est :

Quelle est la part de responsabilité de l’alimentation dans les maladies dites de civilisation, tels que les divers cancers et de quelle manière faut-il changer cette alimentation ?



L’alimentation, comme tous les autres sujets, est en correspondance avec le développement humain. Selon ce que vous croyez, selon ce qu’est votre plan de conscience, votre développement, votre religion, vous mangerez en conséquence. Parce qu’en quelque sorte tout cela édifie une tradition et l’homme comme il ne sait pas être libre, les dogmes édifient une tradition et l’homme l’entretient.

Alors l’alimentation ne devrait pas être vécue comme un problème de diététique, mais comme un problème d’évolution et développement cosmique.

Autrefois lorsque l’on prenait l’homme dans ses balbutiements, pour régir sa vie, l’homme n’était qu’instincts, et il existe encore certaines tribus qui témoignent de ce que je vais dire. La plupart des hommes étaient des cannibales, ils n’avaient pas la notion de ce qu’était le respect du corps, la vie du corps. Et comme certains animaux, ils mangeaient le corps qui était à leur disposition, que ce soit celui du voisin ou celui d’un buffle qu’il venait de chasser. Tout ce qu’ils voyaient ce que c’était de la viande, un point c’est tout et il le mangeait.

Petit à petit, l’homme évoluant et avec l’apparition du mental, et donc par là même du langage, il est arrivé à juger ce qui était bien, ce qui était mal, à juger ce qui était quelque part acceptable et ce qui était quelque part trop animal. Et alors il a cessé de manger le corps de ses congénères. Et pour les tribus qui n’ont pas évolué, cela peut se remarquer encore dans ce siècle, la tradition est perpétuée.

Puis à la suite de ce premier changement alimentaire, l’homme s’est intéressé à tout ce que la nature offrait de plus goûteux, parce qu’en même temps que l’on change d’alimentation, on change les réflexes alimentaires. Et c’est ce qui est dur ; c’est de changer les réflexes alimentaires. Il faut parfois des générations pour impliquer l’humanité dans un changement de réflexe alimentaire, parce qu’à force de programmer un corps à manger ceci, à manger cela, le corps le réclame comme un fondement même de sa santé.

Donc, avant toute intervention sur le système d’alimentation, il faut créer des compensations, surtout au niveau du goût. Parce que le goût est le premier réflexe. C’est par le goût que l’homme arrive à guider ses besoins.

Par exemple, s’il a besoin pour une raison quelconque de santé, de faire entrer un peu d’acide dans son corps, alors c’est l’acidité qui va être évoquée dans sa bouche. Et c’est en étant guidé par ce goût qu’il va pouvoir choisir l’aliment juste. Mais avant de pouvoir retrouver tous ces réflexes, il faut qu’il quitte les anciens et là est le problème.

Donc, l’humanité passe à travers des déprogrammations, et comme toujours et c’est là le principal problème. Il a fallu l’empêcher de manger le corps de son voisin, et maintenant il s’agit de l’empêcher de manger le corps des animaux. Depuis de longs siècles des individus arrivent à équilibrer leurs sources de nourriture, animale et végétale.

Maintenant pour son développement futur, et pour tout simplement être en résonance exacte, pour être cohérent vis-à-vis des développements spirituels et futurs, il faut que l’homme cesse de manger de la chair animale. Je l’ai déjà expliqué quelque part, mais je vais le répéter pour vous.

Quand l’homme était primitif, comme je vous l’ai dit, il était cannibale, et cela n’était pas un péché. Tout simplement le principe était tel que l’on ne pouvait pas demander à un homme animal d’avoir un développement d’esprit suffisamment grand pour comprendre qu’il ne devait pas manger le corps de son congénère.

Un développement lui a été possible avec l’apparition du mental, donc le jugement possible. Puis une certaine forme de morale, une certaine forme aussi des premières religions ont été instituée. Et il y a eu respect des corps, et l’homme un petit peu plus humain ne s’est plus occupé que de chasser. Et cet instinct de la chasse, de manger l’animal est resté dans l’humanité jusqu’à nos jours.

La plupart des gens, en fait, mangent la chair animale par tradition. Parce qu’ils ont été programmés étant enfant à manger telle ou telle chose. Leur goût a été éduqué, a été habitué à avoir besoin de telle nourriture.

En fait l’homme n’a pas besoin de viande. C’est tout simplement l’éducation de son goût qui a été construit pour avoir besoin de viande. Et quand je dis cette chose, je ne veux pas dire qu’il y a péché à manger de la viande.

Non

Prenez un homme tout à fait normal, du quotidien, profane, qui vit encore sur un plan astral. Il ne commet aucun péché à manger de la viande parce que son plan de conscience est tel, qu’il continue à faire partie de la masse des hommes (et qui d’une certaine manière est encore à moitié animale). Donc il continue à faire partie du cycle de la nature, et la loi de la nature est de manger l’autre pour survivre. Cet équilibre alimentaire est d’ailleurs créé par la nature elle-même.

Et c’est pour cela que certaines personnes qui commencent à s’éveiller à la spiritualité se disent:


Mais puisque c’est dans la nature, alors pourquoi l’homme ne le ferait-il pas ?

Puisque l’animal mange l’animal, alors pourquoi l’homme ne pourrait-il pas le manger aussi ?


Et aux gens qui pensent de la sorte je leur réponds :

Fais-tu encore partie du monde animal ?


Si tu es encore sur ce plan, mange de l’animal, il n’y a aucun problème. Tu fais tout simplement partie de cette grande chaîne alimentaire conçue par l’intelligence pour que la terre soit harmonieuse et que tout son jardin ait un développement harmonieux, sans qu’aucune espèce ne vienne en détruire l’équilibre.

Chacun dépendant pour sa survie, de l’autre, afin d’entretenir le grand jardin de la terre. Et si l’homme fait encore partie de cette grande chaîne alimentaire, si quelque part il est seulement un élément de la nature, je dis bien un élément de la nature, alors il n’y a aucun problème, car la vie étant un sacrifice, elle accepte volontiers de donner un animal à manger.

Mais à partir du moment où l’homme veut se développer, où l’homme se dit spirituel, où il commence à connaître certaines grandes harmonies cosmiques, où il n’est donc plus un élément de la nature, mais un fils de Dieu qui doit dominer la nature, alors vous ne pouvez plus vivre avec les principes mêmes de ces éléments.

À chaque règne, sa vie. À chaque règne, son plan de conscience.

Si vous voulez être un fils de Dieu, non pas qu’il y ait péché à manger de la viande, je ne parle pas en ces termes, je dis tout simplement, pour un fils de Dieu, il lui est impossible de sacrifier la vie d’un animal pour renouveler et renforcer la sienne. Parce qu’il est dans son principe de se sacrifier lui-même pour renouveler la vie chez les autres.

Le Christ n’est pas venu pour vous dévorer tous en disant : j’ai besoin d’énergie pour l’ère qui vient. Parce que vous, vis-à-vis de lui, vous n’êtes rien d’autre que des petites grenouilles et des petits moutons, et les petites grenouilles et les petits moutons vous les mangez bien, vous dites : ce ne sont que des animaux.

Alors si le Christ n’était qu’un quelconque Gargantua, il dirait :

« Deux mille cinq cents ans ont sonné, c’est l’heure de mon repas. On va voir un peu sur la terre s’il y a de bonnes cuisses à faire rôtir. »

Ce n’est pas ce qui se passe. Au contraire, il vient donner sa vie pour la vôtre.



Il y aune parabole qu’illustre bien ce que je veux créer en vous comme compréhension, et ceci en niant tout terme de péché, simplement pour éveiller en vous le fait que la vie est sacrée et ne pas manger de l’animal, cela ne veut pas dire ne pas commettre un péché, mais tout simplement respecter la vie.


Il y avait un disciple marchant sur un chemin bordé d’arbres et une colombe affolée vint se poser à ses pieds. Ce disciple avait le don de parler avec le règne animal. Il lui dit :

« Mais qu’as-tu pour être autant affolée, qu’est-ce qui te fait si peur ? »


La colombe lui répondit :

« Il y a là-bas dans la forêt un chasseur qui veut me tuer parce que lui et ses enfants ont faim. Il m’a vu voler, il m’a visée. Alors je viens me réfugier auprès de toi. Sauve-moi. »


Le disciple prend la colombe, il s’assoit sur le chemin et se met à réfléchir.

C’était un disciple qui pensait beaucoup. Il se disait :

« Voyons, si je sauve la vie de la colombe je vais priver de nourriture toute cette famille. Mais en même temps, si je veux nourrir cette famille, je sacrifie la vie de la colombe. »

Alors il attendit que le chasseur arrivât, tout en gardant la colombe.

Et il dit au chasseur :

« Voilà, la colombe m’a raconté cette histoire, il paraît que ta famille et toi avez faim. »

Alors en compensation, il projeta son esprit et lui dit d’aller dans tel champ pour avoir de la nourriture et à tel arbre pour avoir du fruit.

La colombe le regarda et lui demanda :

« Es-tu sûr qu’il en aura assez pour toute sa famille ? »


Et à ce moment-là la voix de Dieu résonna dans le ciel. Le disciple leva les yeux au ciel, et regarda Dieu en face et lui dit :

« Voilà, Seigneur, pour sauver la vie de la colombe, j’ai envoyé le chasseur prendre de la culture et du fruit dans le champ d’un voisin. »

Alors Dieu lui répondit :

« C’est bien mon fils car le fruit de la terre se partage, mais tu n’as pas compris une loi. Tu as bien agi, mais il y a une loi que tu n’as pas comprise. »

Et Dieu essaya de l’initier à ce propos, de pourquoi il ne fallait pas en fait manger l’animal.

Dieu lui demanda :

     -   Es-tu prêt à sauver la colombe ?

Le disciple lui répondit :

     -   Oui je veux la sauver. Tiens, je te donne mon pied.

Mais Dieu lui répondit :

     -   Ce n’est pas assez.

Le disciple ajouta :

     -   Tiens, je te donne toute ma jambe.

Mais Dieu lui répondit :

     -   Ce n’est pas assez.

Le disciple ajouta :

-      Regarde, je te donne mes bras, je coupe chacun de mes membres pour sauver la vie de la colombe.

Mais Dieu lui répondit :

     -   Ce n’est pas assez.

Le disciple ajouta :

     -   Alors veux-tu que je m’arrache le cœur.

Alors, Dieu manifesta une grande balance et dit à son disciple :

     -   Viens et instruis-toi.

Il prit la colombe et la mit sur un plateau, il prit le disciple et le mit sur l’autre plateau et aucun des plateaux ne bougea, il y avait égalité.

Et Dieu lui renseigna au disciple :

     -   Regarde, la vie est partout la même.


Et c’est en ce sens qu’il ne faut pas manger de l’animal, parce qu’il y a en lui, de la vie consciente autant que chez l’être humain, à un degré différent, mais autant.

Autrement dit, il ne faut manger de rien, d’aucune chair qui soit alimentée par du sang. Chaque fois qu’il y a sang, il y a conscience sur un certain plan. Donc, éloignez-vous de toute forme de nourriture érigée par le sang et ainsi vous ne commettrez aucun « péché » vis-à-vis des harmonies et de la balance de la vie.







L’ALIMENTATION VUE ÉSOTÉRIQUEMENT



Maintenant, par rapport à l’alimentation diététique, beaucoup de découvertes doivent être faites à ce sujet. Il faudra aussi beaucoup de temps. Il y a beaucoup de sursis de vie, de longévités qui ont été acquises grâce à l’hygiène.

À l’heure actuelle si on laissait l’homme continuer à se nourrir comme il se nourrit, il perdrait cette longévité acquise par l’hygiène.

Autrefois l’homme étant plus rustre, plus épais dans les vibrations, et faisant partie de ce plan dont je vous ai parlé, il n’y avait pas trop de problèmes à ce qu’il se nourrisse exclusivement de viande, car l’homme vibratoirement il était en correspondante avec la vibration de ce type de nourriture.

Mais au fur et à mesure, il s’est développé et des exigences sont venues comme par exemple l’hygiène. Et aujourd’hui l’hygiène existe, mais il reste, entre autres, le problème alimentaire. Car ce n’est pas le seul problème qui engendre des maladies et des perturbations, mais ce problème alimentaire dénature justement la vibration incorporée qui doit régénérer le corps physique.

Or il faut savoir que ce qui est ingéré sur un plan physique se transforme en vibrations et va nourrir le plan éthérique, influence donc d’une certaine manière la vitalité éthérique, la capacité de capter le prana et le développement des chakras.

Et c’est pour cela que dans certaines religions, certains temples, le Maître demande à son disciple, selon le degré atteint, de faire telle ou telle ascèse, de ne boire que de l’eau pendant tant de jours, de ne manger que tel pain ou tel fruit pendant tant de jours. Parce que la chose ingérée correspond vibratoirement à un changement vibratoire, à une transformation des feux.

L’alimentation est en quelque sorte la bûche qui permet à l’éthérique de se transformer depuis le physique, parce que l’éthérique n’est pas transformé depuis le haut, mais depuis le bas. N’oubliez pas que vous devez remonter. Donc tout est transformé à partir du bas, des efforts du bas. Ce ne sont pas les choses venant d’en haut qui transforment le bas.

Par rapport à l’évolution typiquement intérieure de l’individu, c’est le contraire. C’est par rapport à ce qu’il fait, ce qu’il acquiert, ce qu’il mange, ce qu’il boit en bas, qu’il va pouvoir remonter en haut.

Sur un plan alimentaire, il faut donc éviter toutes les sources de nourriture animale, comme la viande. Et il faut aussi éviter toutes les boissons fortes donnant des désordres dans le mental, ou échauffant les différents viscères, ce qui perturbe par là-même le système nerveux et les glandes.

Alors je ne veux pas dire qu’il ne faut pas savoir s’amuser. Je ne veux pas dire que ceux qui pratiquent ces choses ne sont pas des disciples. Mais à un moment donné, si vous le faites trop, alors sachez que premièrement vous portez préjudice à votre développement spirituel, et ensuite, que si vous voulez développer une prise de conscience et une volonté personnelle, il faut tout stopper toutes ces choses, parce que rien ne sert d’acquérir un développement si vous le parasitez par-derrière.

Il y a encore beaucoup à découvrir à propos de l’alimentation, à propos de ses effets sur le plan éthérique et sur le comportement psychologique, parce que selon ce que vous mangez, vous arrivez à conditionner un comportement psychologique.

C’est pour cela que certains proverbes existent, tels que : mangez de ceci et vous serez aimable, mangez de cela vous aurez l’air gai.

C’est parce que les anciens ayant été dépositaires de cette connaissance qui appartenait aux initiés, en fait, ils pouvaient dire : selon ce que vous mangez, vous appartenez à tel type psychologique, à tel type vibratoire.

Mais les hommes s’embourbant dans une tradition fausse, mensongère, dénaturent leur être intérieur, leur propre psychologie. De la même manière que l’homéopathie arrive à changer une psychologie, l’alimentation arrive aussi à renverser un vice, à renverser une dépendance que ce soit vis-à-vis du tabac, vis-à-vis de l’alcool, vis-à-vis du sexe, vis-à-vis d’un besoin psychologique.

Il y a toute une méthode de guérison à adapter par rapport à l’alimentation. Ce qui ne veut pas dire que c’est le remède. C’est tout simplement une complémentarité à d’autres interventions de guérison.


Je vous écoute.








9.  CONCLUSION


Celui qui dirige la conférence dit :

Nous sommes arrivés à la fin des questions et nous aimerions que vous nous donniez une conclusion.


Ce à quoi Pastor répondu :

Pour moi, il n’y a jamais de conclusion puisque j’attends toujours la prochaine fois. Mais étant donné que notre discours s’est surtout centralisé sur la liberté d’être, je voudrais finir sur ce propos, pour que vous sortiez d’ici avec cette notion.

La meilleure nourriture c’est justement d’apprendre à être libre. Si vous essayez d’être libre, par là même, vous vous détacherez des notions erronées de l’alimentation dont on vient de parler, et cela n’est plus un conditionnement de manger telle ou telle chose.

Vous vous laissez attirer par ce qu’il vous faut, par ce dont vous avez besoin éthériquement, dont vous avez besoin pour votre santé, pour développer la thyroïde, ou la pinéale et par là même développer des chakras.

Être libre, c’est se défaire du carcan de la programmation, du conditionnement.

C’est ce qui fait le disciple, ce n’est pas autre chose. Et c’est dans la liberté que l’homme arrive à être véritablement fraternel, arrive à être amour. Parce que lorsqu’il n’est plus submergé par le conditionnement, qui n’est donc plus stressé, plus agressé. Alors il est plus à même de sourire à son voisin, d’être compréhensif, de vouloir pardonner, etc.

Le conditionnement est toujours une agression, et c’est pour cela que la société actuelle est stressée, parce qu’elle est agressée par tous les conditionnements possibles, par les slogans publicitaires qui conditionnent la consommation, par la morale, par vouloir être beau, être belle, par vouloir être ceci ou cela, avoir de l’argent pour être respecté ou craint. Et ainsi cela crée des agressions psychologiques.

Et à force d’être agressé, le mental perd pied et il finit par craquer en quelque sorte, et c’est ainsi qu’un être qui est agressé de cette manière, renvoie l’agression sur les autres, parce qu’il est agressé par toutes ces choses et son voisin a le malheur de vous dire quelque chose ou faire quelque chose qui ne vous plaît pas. Alors l’individu finit par claquer, il va réagir et va naître la guerre.

Donc pour avoir la paix, il faut la liberté. Regardez, même sur un plan politique, la chose est vérifiable. Dans un pays où la politique est trop contraignante, trop dictatoriale, des cellules se créent pour créer la révolution.

Il faut la liberté, et ce n’est que lorsque le monde sera libre qu’il sera en paix, et pas l’inverse. Ce ne sont pas les institutions qui vont pouvoir atteindre la paix. C’est les hommes qui peuvent créer la paix. C’est les hommes qui en apprenant à être libre en eux-mêmes qui vont pouvoir créer aussi la paix à l’extérieur.

La liberté appelle la paix. N’oubliez pas cela. Et donc cherchez à être libres dans votre esprit et ainsi vous serez aussi heureux et paisibles dans votre cœur. Soyez libres dans votre esprit et vous créerez autour de vous la paix. À moins de cela vous créerez la guerre.


Je vous salue.





Nous vous saluons et vous remercions.