2.9.15

L’ARGENT VU ÉSOTÉRIQUEMENT





(24.07.87)

Indice


    1.          L’argent, son type d’énergie, son rôle

                   - Quelle est la fonction de l’homme dans la création ?

    2.          Existe-t-il une véritable école initiatique ?

  3.          Comment vivre motivé par la lumière divine ?

  4.          Les rayons des religions

                  - L’universalité n’est pas l’uniformité

  5.          D’où viennent les milliards d’âmes ?

  6.          Comment connaître notre karma ?

  7.          L'évolution des chakras

  8.          Conclusion





1.  L’ARGENT, SON TYPE D’ÉNERGIE, SON RÔLE


Bonsoir,

Voici la première question :

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur l’argent, le type d’énergie qui se manifeste à travers lui, son rôle dans l’âge qui vient, son rôle dans notre vie de disciple, ou ce qui vous semblera approprié de dire ce soir.



En fait, on me demande de parler d’une chose qui n’existe pas réellement, mais pour que je puisse parler d’une chose, il faut que cette chose soit réelle, c’est-à-dire que cette réalité soit reproduite dans le sein même des énergies cosmiques. Or, sur la terre circulent des énergies qui n’ont aucune contrepartie cosmique.

Si on essaie d’imaginer que l’argent est amour, même dans le cas où l’argent est vécu et représente une contrepartie d’amour, on constate que l’amour ne résonne pas de cette manière dans le cosmos. Même si on essaie d’imaginer que l’argent est un principe énergétique, bien que cela ne soit pas une idée fausse, cela n’a aucune réalité cosmique, puisque l’énergie est un véritable feu, donc une fréquence et non pas un moyen.

Il faut faire donc la différence entre les lois qui vivent en tant que réalité dans le cosmos et qui maintiennent par là même la vie, l’atome, la cellule, et les lois qui sont tout simplement des institutions, qui ne vivent pas plus longtemps que le système social, c’est-à-dire la vie d’échange que les hommes entretiennent entre eux, un peu comme ils entretiennent le pouvoir de la parole et de la communication.

La communication, la langue, qu’elle soit française, anglaise, latine ou autre, n’a aucune réalité dans le cosmos, aucune résonance.

Pourquoi ?

Parce que plus on monte dans les degrés de la vie cosmique, et plus on rencontre que la parole ou le pouvoir du son, en tant que télépathie, en tant qu’idée.

Il y a une résonance, bien sûr comme il existe une résonance dans les mots, mais il n’y a pas extériorisation par un organe. Ce qui fait que la parole n’est en fait qu’une extériorisation d’une institution vécue sur le plan de la terre, et non pas sur un plan cosmique.

Ce qui existe sur un plan cosmique c’est simplement le verbe ou l’idée. Mais l’idée tombant dans la matière devient une parole et ainsi toute chose qui tombe dans la matière, ou qui se confronte à un système, devient quelque chose qui n’est pas ou qui n’est plus. C’est là, la grande déformation en fait du miroir. C’est un peu comme un grand oiseau dont la vie se trouverait dans l’immensité du ciel, et à cause de la force d’attraction de la terre, il se trouverait précipité dans le fond de la mer.

Pour l’individu qui vit à la surface de ces eaux, lorsqu’il va regarder en direction de la chose tombée, il ne verra que son reflet, et encore, un reflet perturbé par le mouvement de la vague qui est à la surface. Même s’il est à l’intérieur des eaux, ce sera un reflet perturbé par le mouvement des flux marins.

Tout n’est que reflet dans votre société, et c’est pour cela que vous n’arrivez pas à la diriger la société, ni même à négocier avec les valeurs sociales, parce qu’il n’y a que des reflets.

Alors vous allez me dire.

Mais comment faire alors pour négocier avec ces valeurs sociales ?


C’est simple, il faut y aller tout simplement avec un cœur ouvert et honnête, et non pas chercher les complications. Autrement dit, ne pas mettre une valeur sur la chose, mais la considérer telle qu’elle est vécue dans son principe social, et donc ne pas y rajouter un certain principe émotionnel, mental ou intellectuel.

Vous me parlez de l’argent, et je vous ai dit qu’il n’avait aucune réalité, à part ce code institutionnel que vous lui avez donné depuis l’origine. Et si j’ai semblé vous choquer par cette affirmation, je vais m’en expliquer maintenant.

L’homme s’imagine qu’hors de l’argent il n’existe pas de pouvoir, même pas celui d’accomplir quoi que ce soit. Mais ça c’est faux. Car le véritable pouvoir, même celui d’accomplir ou de manifester, ne réside pas dans l’argent, ou dans l’or ou les pierres précieuses que l’homme possède. Non. La manifestation et le pouvoir de manifestation n’appartiennent pas à ce trésor, ils appartiennent au rayonnement de l’être.

Alors vous allez me dire que ce rayonnement peut être limité dans la manifestation ou dans les circonstances, qui ne peuvent pas être réunies, que s’il y a une certaine quantité d’argent, que s’il existe un certain pouvoir d’achat.

Et je vous réponds que si l’on considère les cinq principes humains, oui c’est certain, mais si l’on considère le pouvoir du rayonnement c’est complètement faux.

Pourquoi ?

Parce qu’à partir du moment où un rayonnement est suffisamment efficace pour véritablement fonctionner, alors tout ce qui est nécessaire arrive. Si c’est l’argent qui est nécessaire, il arrive. Si c’est une personne X ou Z, cette personne arrive. Si c’est un bateau ou un avion qu’il faut, eh bien le bateau ou l’avion va arriver et non pas par un acte magique, mais par alchimie.

La nécessité, lorsqu’elle est vécue, lorsqu’elle est programmée, lorsqu’elle est envoyée par un individu capable de ce rayonnement et qui fait de cette nécessité une graine, donc qui lui donne vie, alors la nécessité ne reste plus un besoin. La nécessité en germant au contraire attire son objet ou son moyen de manifestation.

C’est-à-dire que la nécessité n’est plus vécue comme un besoin ou un handicap, chose que vous le vivez quotidiennement. Vous vivez vos nécessités comme des handicaps. Vous avez besoin de manger, alors c’est un handicap, parce que pour cela il va falloir gagner de l’argent.

Vous avez besoin de vous chauffer, alors c’est un handicap, parce qu’il va falloir gagner de l’argent pour acheter du bois, du charbon ou du gaz. Vous avez besoin de vous déplacer, donc vous avez besoin d’un véhicule, et c’est un handicap, parce qu’il va falloir de l’argent pour acheter ce véhicule et son carburant.

Les humains vivent donc tout comme un handicap, et ainsi, ils se chargent véritablement du handicap, au lieu simplement de regarder la nécessité qui se présente, ce qui est autre chose d’aborder le problème.

Par exemple, il se dit :

« Je dois me déplacer. »

Et si ce déplacement est réellement un besoin sur le plan de son âme, soit dans l’activité même de sa destinée, alors automatiquement le déplacement va avoir lieu et cette personne peut très bien croiser quelqu’un qui parte aussi dans la même direction et qui va l’emmener.

Ce qui ne veut pas dire que la vie est une suite de miracles ou de mirages. Absolument pas. Il faut faire la différence entre ce que l’on appelle miracle et les nécessités germées que j’essaie de vous expliquer maintenant.

Il y a un immense pouvoir dans la terre et l’homme ne s’en rend même pas compte et ne sait pas utiliser, parce qu’il l’associe trop justement à quelque chose qui ressemble au pouvoir du maître. Alors que c’est tout simplement le pouvoir de la terre elle-même, soit le pouvoir de la Mère cosmique.

Et quand l’homme aura compris ce qu’est la terre et qu’il l’aura identifiée à la mère, et qu’il saura jouer avec son pouvoir, il ne sera plus jamais pauvre, il n’aura même plus besoin de cultiver la terre pour en tirer du fruit. Le fruit sortira de lui-même en toutes saisons.


Quel est ce pouvoir ?

Tout simplement celui de l’abondance.

D’où vient-il ?

Du simple fait que la loi cosmique elle-même veut que chaque planète représente la mère de l’humanité qui vit en elle.

Quel est le principe d’une mère ?


C’est d’avoir un sein, de fabriquer du lait et de le donner à son enfant pour le nourrir. C’est son principe immanent et intrinsèque. On ne peut pas renier ce principe-là, et ne pas le voir, c’est ne pas être initié aux lois mêmes de terre.

Tout le monde veut être initié face à Dieu, tout le monde veut être initié face au Père. Je ne renie pas le fait, car il est vrai. Mais il faut être aussi initié face à la Mère, et ça c’est autre chose, c’est une partie cachée que l’homme ne comprend pas très bien. Car même lorsqu’on lui parle de manière déformée par la religion, de la vierge Marie, de la Mère cosmique, l’homme ne comprend pas ce que cela veut dire parce qu’il ne sait pas de qui on parle.

Et de qui parle-t-on ?

On parle des forces nourricières de la terre. Regardez ce qui est écrit dans votre livre sacré. Dans la Bible, au début, l’homme était considéré comme vivant dans un paradis, l’Éden, où tout lui était offert en abondance. Il vivait nu, il n’avait même pas froid. Donc cela veut dire que les saisons de l’hiver, de l’automne et du printemps n’existaient pas, seul l’été éternel existait.

On ne parle même pas d’âge pour Adam et Ève, on ne les situe ni dans l’enfance, ni dans l’âge adulte, ni dans la vieillesse. On parle d’un homme et d’une femme. Ils étaient donc éternels. La forme elle-même pouvait se perpétuer éternellement.

Car la cellule a ce pouvoir, elle n’est pas limitée, même si elle a des cycles, des biorythmes et qu’elle vit une certaine mort, elle peut malgré la mort se renouveler et se perpétuer. Exactement comme après le sommeil, vous pouvez retrouver votre activité mentale. Et pourtant vous êtes entrés dans le sommeil, mais vous n’êtes pas morts pour autant.

À la fin d’une grande vie, donc à la fin d’un cycle, prenons par exemple cent ou cent vingt ans, et comme le cycle veut qu’une mort existe, donc un sommeil existe, la cellule est capable d’entrer dans une sorte de mort sans pour cela être obligée de retourner à la poussière, mais simplement dans une zone de régénération. Et ainsi l’homme peut reprendre sa forme et repartir dans une autre vie, faire une sorte de renaissance, pourtant il conserve le même corps. Mais ça c’est un détail et je ne veux pas m’y éterniser là-dessus.

Reprenons Adam et Ève dans le jardin. La terre lui donnait tout à ce couple. Ils n’avaient pas besoin de travailler la terre, tous les fruits étaient là disponibles. Réfléchissez bien à cette allégorie.

Pourquoi la terre est-elle devenue avare et qu’elle n’a gardé ses fruits que pour les plus méritants, soit ceux qui travaillent ?


Si l’on se place dans le camp de ceux qui travaillent, de ceux qui pensent que tout est mérite, dans ce sens-là, ils participent à la vie de la matière inconsciente et ignorante, donc ils sont en état de chute. Ceux-là vont devoir travailler, et c’est pour cela qu’il est écrit :

« Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front. »

Mais tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, si tu fais partie de cette humanité qui a tué son frère, soit qui a tué son semblable spirituel, c’est-à-dire qui a tué son âme.

Car dans le mythe d’Abel et Caïn, il ne s’agit pas simplement de deux frères qui s’entre-tuent et se pardonnent. Il ne s’agit pas de cela et comme souvent dans les écritures religieuses, il y a un symbole derrière les histoires.

Il s’agit d’une personnalité qui pour ne plus entendre la voix mélodieuse de l’âme, eh bien cette personnalité trucide l’âme, l’étouffe, l’enterre. Et depuis il faut que la personnalité travaille la terre pour gagner son pain. Alors que quand l’âme pouvait être à fleur de peau, quand elle pouvait être pleinement vivante sur la surface de la terre et dans son corps, l’âme n’avait qu’à se servir des fruits de la terre, mais si c’est la personnalité qui vit sur la terre, alors elle doit travailler.

Pourquoi ?

Parce que la personnalité n’est en contact qu’avec la croûte terrestre, et non plus avec l’âme, avec le ventre de la terre, donc avec la mère.

Imaginons qu’un enfant désire ne voir en sa mère que la maîtresse de maison qui est fort sage, qui ne veut pas le forcer à l’amour, à l’obéissance, et qui va pour autant seulement faire son lit, mais elle ne va pas le réveiller le matin avec un baiser sur le front, mais seulement va agiter la sonnette dans le couloir et dire :

« Lève-toi, c’est l’heure. »

Puis elle va descendre à la cuisine, lui préparer la nourriture et l’envoyer à l’école, mais tout ceci sans un mot.

Et un jour l’enfant va se dire :

« Chez moi il n’y a pas d’amour, ma mère ne m’aime pas. »

Erreur

Ce n’est pas la mère qui n’aime pas son enfant, qui ne prend pas soin de son enfant, c’est l’enfant qui ne sait pas aimer la mère et qui ne sait pas voir dans la mère un foyer d’amour. Et les hommes se comportent de la même manière avec la terre.

Et si les humains commençaient à avoir un nouvel état d’esprit vis-à-vis de la terre et des forces nourricières de la terre, alors la société n’aurait plus besoin de valeurs comme celles connues aujourd’hui, comme l’argent, ou comme d’autres, comme la puissance.

Car on parle de l’argent et je le remets en cause, mais ce n’est pas la seule valeur dont il faut parler dans ce jeu d’échange. Il y a aussi la puissance. Tout le système social est basé sur la puissance. Il y a l’esclave ou l’ouvrier, l’employer, et il y a la hiérarchie et il y a enfin le chef. Toutes les sociétés sont composées de cette manière-là.

Il n’y a aucun esprit véritablement communautaire et de synthèse. En fait, cela n’existe en aucun point de la terre. Il y a toujours des rapports de puissance entre celui qui est employé et entre celui qui dirige. Alors, étant donné que tout est rapport, dans la vie actuelle, dans les énergies qui composent l’âme sociale, alors tout devient aussi rapport des forces, et c’est pour cela que des énergies comme l’argent et bien d’autres existent. C’est parce que c’est la manière qu’ont choisi les hommes pour communiquer avec l’autre.

Regardez sur une simple analyse relationnelle, vous ne pouvez communiquer entre individus que s’il y a un terrain de communication et un fil de communication. S’il y a donc une sympathie et un avis commun. Sinon les humains ne sont pas capables de communiquer. Ils ne peuvent pas créer le rapport parce qu’avec eux tout est rapport.

Et si l’on imagine que tout est rapport, alors il faut une matière, une substance pour ce rapport. Et cela va être tantôt les idées, tantôt la politique, tantôt l’argent ou la puissance.

Et c’est à cause de cette manie qu’ont les hommes de tout hiérarchiser, mais aussi de tout vivre sous un angle du rapport, que des valeurs comme l’argent sont nées dans un principe social.

Maintenant,

Que faire avec cette réalité, puisqu’elle existe depuis si longtemps et ne peut être abolie en un seul jour ?


C’est une réalité dont nous sommes conscients. Eh bien, il faut en tirer un certain positif, y voir en tout cas le moindre mal et essayer de changer la chose pour qu’elle soit utile en fait. Un peu comme mettre une semelle à un boiteux pour rectifier son pied, et qu’ainsi sa démarche ne soit plus boiteuse.

Ayez, face à l’argent, le même comportement que vous auriez face à vous-même, et vous serez sûr de bien vivre l’argent ou de bien le gérer. Que feriez-vous de votre propre sang, que feriez-vous de votre propre langue, de votre propre foi. Si vous respectez toute chose comme vous respectez vos propres organes, alors automatiquement même si cette chose n’a pas de réalité cosmique, elle ne sera pas un crime face aux réalités cosmiques.

Mais pour déclencher ce respect, il faut savoir ce que c’est se respecter. Car beaucoup d’hommes maltraitent les valeurs, même artificielles, comme celle de l’argent ou de la puissance, ou la politique ou l’économie, simplement parce qu’ils ne connaissent pas ce qu’est le respect. Et c’est un des grands points où je voudrais éduquer l’homme s’il accepte de m’entendre.

Le respect : le respect de tout, que ce soit le respect d’une pièce d’un sou, le respect d’un fruit qui pousse, le respect de soi, de la façon dont il se donne aux autres, dont il se traite, dont il pense, dont il se nourrit, le respect dans tous les aspects de la vie. Or, la preuve est faite que l’homme ne se respecte pas lui-même.

Et s’il ne se respecte pas lui-même, comment pourra-t-il respecter l’autre ?


Ce ne sont pas les valeurs qui sont à remettre en cause, même si elles sont artificielles, c’est plutôt le genre humain. Ce qui fait qu’en parlant de l’argent, il n’est pas nécessaire d’analyser ce qu’est l’argent, puisque pour nous cela n’a aucune réalité et n’en a que pour vous dans le système social que vous avez établi. Et par contre il faut analyser ce qu’est l’être humain, ce que fait l’être humain de lui-même. Et immédiatement vous saurez comment vivre les valeurs artificielles de la société.

Mais tant que l’homme n’a pas découvert des valeurs, je dirais supérieures, parce que dans un champ de conscience beaucoup plus haut que la majorité des autres préoccupations. Eh bien, il ne saura pas vivre toutes les autres valeurs.

Par contre dès qu’il aura découvert ce champ de conscience supérieure, il saura vivre même la relation avec la mort, ou avec le fait de devoir tuer certaines fois, de devoir abattre une forêt pour faire des maisons ou pour faire du feu pendant tout l’hiver. Car il est un fait, et on ne le soupçonne pas souvent, qu’abattre une forêt puisse représenter un crime. Mais selon comment l’esprit de l’homme accomplit la chose, le geste reste un crime ou devient au contraire un geste d’abondance que la nature fait à son enfant qu’est l’homme.

Tout dépend donc de comment on approche les lois de la terre et les lois sociales. Car la société devrait être une projection plus dense des lois de la nature.

Or que se passe-t-il ?

La société est au contraire une déformation des lois de la nature, et c’est pour cela que la société meurt, parce que la nature ne peut pas envoyer ses influx nourriciers. Lorsqu’une société est constituée de telle manière qu’elle représente une correspondance avec les principes mêmes de la nature, alors la nature peut envoyer ses flux et elle peut faire de cette civilisation, une civilisation harmonieuse.

Mais si au contraire la société se cristallise, comme elle se cristallise pratiquement à chaque fois, ou du moins tant que l’homme ne sera pas dans des états de conscience supérieure, comme il devra les atteindre plus tard. Alors chaque fois qu’il y aura cristallisation, la terre ne pouvant pas pénétrer ce noyau, le laisse mourir tout simplement, et ainsi la nature pourra récupérer son enfant qu’est l’homme.

Car chaque fois qu’il y a chute d’une société, de ses artifices, de ses valeurs, donc chaque fois qu’une tour est démolie, la nature reprend son enfant et l’envoie redevenir berger, redevenir jardinier, ne dépendre que des fruits de la terre et ne s’intéresser que de la vie des saisons et de la culture.

Chaque fois que l’enfant s’éloigne trop de la mère, la mère le laisse fuir parce qu’elle sait qu’elle ne peut pas faire autrement, mais lorsqu’il tombe, elle vient le récupérer. Et c’est ce qui se passe à chaque cycle, et ceci se passera tant que l’homme n’aura pas compris qu’il doit vivre d’abord en rapport harmonieux avec les énergies de la terre, qu’il doit se nourrir à la terre, et non pas se nourrir de ses propres productions.

Parce que,

Que fait l’homme dans son imbécillité magistrale et dans son orgueil ?

Je n’ai pas peur de le dire.


Il s’imagine que ce sont ses productions qui le nourrissent. Il se dit :

« Si je ne travaille pas la terre, je n’aurai pas de fruit. Si je ne fais pas tel ou tel travail, je n’aurai pas l’argent, ou je n’aurai pas les relations nécessaires, ou je n’aurai pas ceci, ou je n’aurai pas cela. »

C’est toujours :

« Si moi je ne fais pas... »


Mais la loi cosmique n’a pas été créée de cette manière.

Pourquoi ?

Parce que le travail principal de l’homme ce n’est pas de gagner son pain, de remplir son estomac.

Quelle évolution cela représente-t-il je vous le demande ?

Quel est l’intérêt de Dieu pour créer des hommes afin qu’ils passent leurs jours à travailler et remplir leurs estomacs ?

Non


Si tout a été créé c’est tout simplement pour que chaque forme puisse recevoir pleinement les esprits, et qu’à travers cette forme, l’esprit puisse pleinement se révéler et se manifester. Et la terre est prévue pour cela, pour donc nourrir pleinement son enfant et avec abondance et dans tous ses besoins, et l’homme n’a ensuite qu’à transformer.

Mais voila que se passe-t-il ?


L’homme devenant fou, devenant aveugle, ne voit pas qu’il marche sur un sol qui n’attend que la graine de sa pensée pour donner du fruit. Alors forcément, il est obligé d’aller prendre une graine bien physique, venant d’une véritable plante, et il est obligé de la semer et attendre que la pluie veuille bien venir l’arroser, que le soleil veuille bien venir la faire mûrir, parce qu’en plus, sans ces deux actions, il n’y a pas possibilité d’obtenir un fruit.

Alors l’homme commence à dépendre en plus (et ceci à cause de sa folie) des impondérables des saisons, donc des caprices des esprits qui se trouvent et qui vivent dans les nuages, pouvant apporter la sécheresse ou la pluie, et aussi des esprits qui sont dans la terre, car le sol lui-même est régénéré et sert de corps à une multitude d’esprits que dans certaines régions de la terre on les appelle les gnomes.

Et de la même manière qu’un homme peut être capricieux, si ces gnomes, pour des raisons X, ne veulent plus s’occuper du sol, alors le sol devient aride et n’est plus fertile. Par contre s’ils font un travail heureux, parce que dirigés par un de leurs chefs, un peu plus ancien, un peu plus consciencieux. Eh bien, la terre est belle, fertile, gracieuse.

Donc que l’homme sache d’abord diriger son esprit, donc sa semence, et il pourra ainsi diriger les esprits de la nature. Et c’est aux esprits de la nature de cultiver la terre. Ce n’est pas à l’homme de cultiver la nature, c’est aux esprits de la nature, ils sont là pour faire cela et ceci depuis toute éternité. Mais regardez le chaos qui existe !

Et ceci tout simplement parce que personne n’a pris sa place dans la hiérarchie de la création. Il y a les gnomes qui sont là pour cultiver la terre, mais ils ne cultivent pas, ils régénèrent tout au plus. Et tout ça pourquoi ? Parce que l’homme n’est pas encore un Roi. Or il a été dit dans la Bible que vous devez devenir des Rois qui commandent à toute chose sur la terre.


Et pourquoi ce verset-là vous a-t-il été donné ?

Réfléchissez à cette vérité.

Est-ce que Dieu vous a donné le pouvoir sur toute chose de la terre simplement pour que vous ayez le bonheur d’être puissant ?


Dieu ou tout simplement la Conscience cosmique, le Créateur, ne donne jamais quelque chose sans raison, gratuitement ou tout simplement pour la beauté du geste. Jamais. Tout est équilibre dans le Cosmos, donc tout a une raison profonde.

Pourquoi l’homme doit-il être un Roi sur chaque chose, doit régner sur tous les animaux, sur tous les éléments, sur l’eau, le feu, la terre, l’air ?

Eh bien, justement parce que dans son habitacle qu’est la terre, et non pas le petit deux-pièces qu’il habite, il doit pouvoir ordonner à tout ce monde invisible de travailler pour lui, parce que lui il a une chose beaucoup plus sainte à effectuer que le labour ou le crépi des maisons, il a sa réalisation spirituelle à effectuer.

Alors vous voyez dans quel décalage vit l’humanité, quand on pense que des gens pendant des vies et des vies n’ont de souci que pour le cours de la bourse, ou la valeur du lingot d’or, ou pour extraire des pierres précieuses dans les mines. Et ce n’est pas un reproche que je vous fais. C’est tout simplement pour montrer le décalage qui existe et vers où doit tendre l’humanité.

Ce n’est pas une remise en cause de la société telle qu’elle est aujourd’hui, car si elle est comme cela aujourd’hui, c’est parce que l’humanité vient d’un certain germe et que l’humanité ne peut pas être parfaite du jour au lendemain. Les cycles sont là justement pour effectuer la perfection.

Ce qu’il faut donc, c’est connaître la destinée et les forces de cette destinée, et que chaque individu, à l’intérieur des exigences sociales d’aujourd’hui et des exigences du plan d’évolution, puisse trouver petit à petit la réalité. Et que même s’il est encore victime de certains artifices, mais il ne doit pas en être dupe. Car utiliser certaines énergies artificielles, comme la puissance, l’argent, la politique, la finance, le commerce, n’est pas un péché comme on pourrait le croire, mais il ne faut pas être dupe de la chose. Car si on est dupe, c’est là où l’artifice devient un obstacle à la réalisation de l’esprit.

Donc, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, lorsque vous avez affaire à des vérités artificielles, mais qui sont vérités quand même, parce qu’elles font partie de la vie sociale, donc de l’institution, il faut que l’individu considère la chose comme son propre être, que cela déclenche en lui le respect.

Donc, vis-à-vis de l’argent que faut-il avoir comme première réaction ?

Le respect.


Ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas toucher à l’argent, que vous ne devez pas monnayer l’argent, et que vous ne devez pas spéculer avec l’argent. Non, ce n’est pas un interdit. Mais si vous le faites dans un esprit correct, je ne veux pas parler d’honnêteté car alors tout de suite l’homme va déclencher des concepts qui ne sont pas faux, mais qui ne sont pas ceux que je voudrais éveiller. Le respect est la meilleure appréciation que vous poussiez faire, et ainsi toutes les valeurs vont reprendre leur place. Quand vous êtes en communication avec respect avec un autre individu, la communication va immédiatement rendre sa place.

Cela veut dire quoi ?


Cela veut dire que vis-à-vis de l’autre vous allez être tolérant, à l’écoute, attentif. Vous allez avoir de la compassion, mais aussi en même temps de la justice, parce que s’il engendre une erreur, vous allez pouvoir le lui montrer. Le respect est un regard neutre. Et c’est ça l’important, c’est la neutralité, et vis-à-vis de l’argent, c’est ce qui manque justement.

Un individu est souvent prisonnier du mirage de l’argent, de la griserie, de la puissance ou tout simplement de la sécurité que cela apporte. Car beaucoup d’individus y voient une sécurité, plus que de la puissance, et certains ne se sentent jamais assez sécurisés. Et ça c’est un grave problème aussi sur la terre. Ce besoin qu’ont les humains toujours d’avoir sécurité pour tout.

La peur qu’ils ont à l’intérieur d’eux-mêmes les fait agir au-delà de ce que leurs défauts les conduiraient à faire. Et rien ne fait plus peur que l’insécurité de ce qui se va passer le lendemain, que le fait de ne pas savoir de quoi on va pouvoir vivre, se chauffer et manger. Et c’est pour cela que l’argent a pris une telle importance, et qu’il est le centre de tant de soucis dans la vie de la société, dans la vie de chacun. C’est parce que chacun a cet instinct de survie :

De quoi vais-je vivre ?


Et votre interrogation est normale et c’est pourquoi je ne vais pas vous répondre comme il est écrit dans le livre :

« Mais qu’importe, regarde, les oiseaux sont nourris par le Père, ils ne se soucient pas de demain. »


Car si cela est vrai pour une certaine espèce d’individus qui ont justement un certain rayonnement, cela n’est pas vrai pour la majorité de l’humanité, qui justement ne peut pas déclencher ce rayonnement, donc faire germer une graine qui ne se trouve qu’à l’état éthérique, puis la transporter dans le sol physique de terre afin qu’elle donne un fruit parfaitement physique.

Donc, ce qu’il faut c’est avant tout remettre les choses à leur place, déjà sur un plan psychologique. Et c’est pour cela que je ne peux pas parler de l’argent comme étant une vulgaire monnaie, car cela met en jeu tous les rapports sociaux et toute la nature humaine.

Car en fait je pourrais vous demander :

Mais pourquoi l’argent existe ?

Et si vous voulez savoir comment l’utiliser, demandez-vous pourquoi il existe, et vous connaîtrez mieux sa nature et en même temps vous connaîtrez mieux la faiblesse humaine, et si vous connaissez davantage les faiblesses humaines qui ont donné lieu à l’argent, alors vous saurez immédiatement de quoi vous devez vous méfier dans votre démarche à propos de l’argent, et jusqu’où vous pouvez négocier avec l’argent.


Donc, si vous voulez avoir une relation claire avec l’argent, premier réflexe, le respect.

Second réflexe, éliminer la peur qui est en vous du lendemain, parce que sinon vous ne pourrez pas avoir de respect pour l’argent. Pourquoi ? Parce que même si vous le respectez de manière mentale en vous disant : « mais je ne ferai jamais de choses malhonnêtes », ce qui est très bien. Mais vous aurez malgré tout une démarche viciée ou parasitée vis-à-vis de l’argent, parce que vous allez sentir que vous avez besoin d’argent à cause de la peur vis-à-vis du lendemain.

Or, il ne s’agit pas de vous mettre un bandeau sur les yeux et vous dire : « qu’importe ce que sera demain, Dieu m’aidera, les anges y pourvoiront ». Non, je ne suis pas partisan de cette thèse. C’est au contraire un véritable travail alchimique et un véritable effort énergétique que je vous demande de faire. Ce n’est pas de l’insouciance. Absolument pas.

Mais par contre demandez-vous :


Pourquoi ai-je peur du lendemain ?

Pourquoi ai-je peur de cette survie qui m’est nécessaire ?


Et en analysant et en descendant tout au fond de cette peur, jusqu’à sa racine, à l’instant où elle jaillit pour en découvrir sa noirceur. Alors vous verrez que ce n’est pas la peur du lendemain qui nécessite votre besoin d’argent, votre besoin de confort, votre besoin de trouver un compagnon, une compagne, d’être aimé. Non. Ce n’est pas ces besoins-là que vous allez rencontrer. Vous serez étonnés de rencontrer en fait tout simplement le non-être que vous êtes.

C’est en descendant profondément dans cette peur, qui est significative de la partie inconsciente de l’individu, mais qui peut à tout moment devenir consciente, lorsque l’individu en fait l’effort. Et ainsi pour quelqu’un qui est la présence, donc pour quelqu’un qui a un alignement avec l’âme et qui fait rayonner l’âme, la peur n’existe pas.

Et elle n’existe pas, non pas parce qu’étant inondé des sphères divines, il n’a pas peur de ne pas manger, il n’a pas peur d’avoir froid, il n’a pas peur de dormir dehors. Absolument pas. Mais c’est tout simplement parce que la réalité veut que lorsqu’un individu est immergé à ce point dans son rayonnement, l’homme ne manque de rien.

Et cela ne veut pas dire qu’il vivra aux crochets de quelqu’un. Cela ne veut pas dire qu’il vivra des actes des autres. Cela veut seulement dire que la terre, la mère, va donner spontanément ce qu’il faut à son fils.


Mais ce là qu’intervienne une troisième notion :

Quels sont les véritables besoins de l’homme ?

Est-ce le fait d’avoir des appareils électroniques, une voiture ou des vêtements d’une telle ou telle mode ?

Est-ce que ce sont ces besoins-là qui comptent ?

Non

Tout cela fait partie des nécessités artificielles que les hommes génèrent pour maintenir cette société de consommation.


Cependant certains d’entre vous allez me dire :

« Pas tout est superflu, parce qu‘il y a aussi des choses qui font partie de la nécessité. Par exemple, le simple fait d’être en hiver, cela crée la nécessite qu’il y ait des manteaux. »

Et c’est vrai

Mais quand l’homme se sera aligné comme je vous en ai parlé au début, quand l’homme aura finalement fait alliance aussi bien avec sa Mère qu’avec son Père (ce que je regrette que l’on taise, car on parle beaucoup du Père cosmique des hommes, mais on parle peu de sa Mère).

Donc quand l’homme aura aussi fait synthèse avec sa Mère qu’est la terre, alors il s’apercevra que sur la terre le printemps sera éternel, comme dans ces pays qui bénéficient d’un climat propice où les fruits viennent à longueur d’année, et une monnaie d’échange pourra même exister.

C’est certain, car il faut le respect entre les hommes. Un travail mérite un autre travail, et comme on ne peut pas toujours se payer ou se rembourser en tant que notion de travail, il est normal qu’il existe un moyen terme qui peut être une notion telle que l’argent.

Car une société ne doit pas nécessairement retourner à l’état de la nature. Une société peut être poussée très loin techniquement, très loin dans tout ce qui est électronique, scientifique, mais sans que pour cela elle soit une société artificielle comme elle l’est à l’heure actuelle.

À l’heure actuelle la société n’est ni à l’état de la nature, ni à l’état de la véritable science, puisque la science ne fait que ses premiers pas. Et c’est son problème justement, c’est sa grande transition à l’heure actuelle. Mais si en allant très loin dans la science, la société redécouvre avec une grande énergie sa relation avec la nature, alors elle va comprendre ce que sont les relations telles que l’argent et la puissance.

Et c’est là l’intervention de ce monde idyllique auquel l’on croit tous. Le monde parfait de l’âge d’or, où les initiés dirigeront les choses, bien qu’ils ne soient pas là pour diriger. L’initié n’est là que pour garder, car comme je le dis souvent, nous ne considérons ni le maître, ni l’initié, comme quelqu’un qui dirige l’homme, mais comme quelqu’un qui veille, qui éduque et qui prend soin de l’homme.

Et à l’intérieur de cette cité parfaite, l’initié ne sera que le gardien de la perfection, et l’homme qui aura parfaitement compris sa place d’après son rayon, c’est-à-dire de sa spécialité énergétique, alors il fera une parfaite fusion avec une des énergies cosmiques qu’il représente et une des énergies de la terre qu’il représente aussi.

Et ainsi, l’homme ayant uni les deux, et étant la synthèse et au même temps l’intermédiaire, soit un pont dans la création, car c’est cela le rôle de l’homme, c’est d’être un pont entre le ciel et la terre. Alors il va permettre à tout ce qui vient de la matière, à toutes les fréquences issues de la matière, de continuer leur évolution ensuite dans le monde invisible, soit le monde atmique.

L’homme est un chaînon entre le monde physique et le monde atmique, soit entre la matière et Dieu. Tous les atomes qui composent la matière et qui ensuite par cycle deviennent différents aspects de l’évolution, différentes manifestations, un jour arrivent au stade de l’être humain.

Mais l’être humain n’est pas le summum de la création et de la transition de la création. L’homme n’est véritablement qu’un transit de la fréquence, qui vient depuis l’atome, jusqu’au soi supérieur. Et c’est pour cela que l’homme doit apprendre à vivre aussi bien avec la Mère qu’avec le Père, car il vient de la Mère et lui-même a été à l’origine un de ses atomes.

À l’origine de l’univers, il n’était que cela, un atome qui vibrait dans le ventre d’un volcan, ou dans le fond des mers, ou bien dans le souffle des nuages. Et puis petit à petit, sa conscience s’étant développée, il a pu devenir, sous la forme physique qu’on lui connaît aujourd’hui, un homme, c’est-à-dire une conscience qui peu à peu prend conscience d’elle-même justement.

Mais son voyage n’est pas terminé et le fait de devenir un maître ne représente pas non plus le terminus de l’évolution de l’homme. Cela n’est qu’un transit. Devenir un maître cela ne représente qu’un pas et le premier, le premier dans la vie atmique. Vous êtes des atomes de conscience, et quand l’homme devient un maître, c’est là que véritablement cet atome de conscience commence sa vie cosmique.

Et c’est pour cela qu’il est passé dans la matière. C’est pour cela qu’il est arrivé à l’état d’être humain. Et c’est pour cela qu’il ne faut pas non plus vous cristalliser sur votre état d’évolution, sur ce que vous êtes à l’heure actuelle en tant qu’être humain, car cela n’est qu’une forme transitoire.

Considérez-vous comme des fréquences, comme des sons, comme des atomes de conscience, et si vous vous dépolarisez justement de l’être humain, vous arrivez très bien à vivre toutes les notions de la vie sociale. Cela ne représentera plus une interrogation pour vous. Vous réajusterez chaque chose, et en les réajustant, la Mère qui vous porte, qui vous permet de vivre, vous nourrira aussi.

Car vous avez l’impression qu’elle ne vous donne pas facilement la vie, étant donné qu’il vous faut travailler lourdement pour pouvoir vivre. Mais comme je vous l’ai expliqué auparavant, cela est la faute de l’homme.

En fait la terre vous donne plus que ce que vous croyez, car c’est grâce à elle que vous avez un corps physique et aussi un corps éthérique. Donc elle vous nourrit et elle vous donne aussi le rythme cardiaque, car c’est le corps éthérique qui entretient le rythme cardiaque. Ce n’est pas l’âme qui sait que son corps a un cœur qui doit pulser. Non. Par contre c’est le corps éthérique qui connaît exactement les fonctions du corps physique et qui entretient chaque organe.

Pourquoi ?

Parce que le corps éthérique est un peu comme la bonne volonté de la terre, qui vient autour de chacun de ses enfants et les enveloppe pour les maintenir. Un peu comme l’amour de votre mère qui crée une protection autour de vous quand vous partez sur le chemin de l’école. Eh bien, énergétiquement l’amour de la mère protège l’enfant et crée une coque autour de lui.

Et de la même manière, lorsque la terre voit un nouveau-né apparaître sur son ventre, elle l’enveloppe de son amour et de sa volonté de vivre, et c’est ce qui crée le corps éthérique dans l’humanité. Que la terre cesse de vouloir donner la vie et d’avoir des enfants, alors le corps éthérique de l’humanité disparaîtrait et l’homme lui-même mourrait parce qu’aucun organe ne peut fonctionner.

Le corps est quelque chose de très bête. On le croit intelligent, mais en fait il est très bête, parce que sans le corps éthérique rien ne peut fonctionner.


Je vous écoute.







2.  EXISTE-T-IL UNE VÉRITABLE ÉCOLE INITIATIQUE ?



La deuxième question est :

Pour la construction de l’anthakarana, comment connaître l’énergie du rayon de l’âme sous son aspect volonté auquel on est affilié ?

Existe-t-il quelque part une réelle école initiatique dirigée par d’authentiques initiés, et qui peuvent guider les élèves en connaissance de cause ?

Est-ce que vous nous suivez d’en haut ?



En fait, l’école véritable se trouve sur un plan subtil. Tout ce que l’on pourra trouver sur un plan physique ne sera que de formation humaine, même si un initié en a été la pierre de sa base.

Pourquoi y a-t-il toujours déformations lorsqu’il y a projection dans la matière ou dans la race humaine ?

Tout simplement parce que les choses sont mises à la portée de l’être humain. C’est à cause de l’interprétation humaine. Ainsi, la religion, bien qu’elle soit pure dans son sein et dans son verbe, elle est toujours quelque chose de très pâle à côté de la réalité cosmique.

Pourquoi ?

Parce que le principe de la religion est de mettre la parole de Dieu à la portée de la compréhension du peuple. Et c’est pour cela qu’à chaque cycle, il y a une religion appropriée, un rituel approprié, parce qu’une énergie doit être intégrée par l’humanité.

Et si une énergie doit être intégrée, cela veut dire que cette énergie correspond à un certain rayon, à un certain type d’intelligence, et que l’humanité est à un certain degré initiatique.

Des véritables écoles ésotériques ont existé dans le temps. Chaque fois qu’une civilisation arrive à son apogée, il y a manifestation d’une école ésotérique véritable, avec des initiés authentiques, et avec une masse, donc un peuple lui aussi initié dans la masse. Mais cela arrive comme une conclusion, comme lorsque vous allez à l’école et qu’un grand examen couronne tous vos cours.

Cet examen de valeur existe, mais parce que vous avez fait tous les cours. Il n’existe pas la première année, ni la deuxième année, il existe à la fin de tous les cycles. Donc il ne faut pas non plus critiquer l’humanité à son stade actuel puisqu’elle n’a pas terminé son cycle, elle est en pleine évolution.

Donc je ne peux pas parler de votre civilisation, car ce serait la condamner avant même qu’elle ait poussé. Ce qu’il faut c’est comprendre les choses telles qu’elles arrivent, et comprendre leur nécessité, et comprendre aussi la volonté qui pousse les choses à la manifestation.

Et si vous comprenez les nécessités et la volonté qui pousse pour que ces nécessités deviennent de grandes lumières, alors vous connaissez la raison d’être de chaque chose, et les choses véritables ne vous manquent pas. Car celui qui se désespère, par exemple, de ne pas trouver une école ésotérique véritable sur un plan physique, c’est parce qu’il n’a pas compris qu’il doit, en fait, laisser les hommes prendre la nourriture dont ils ont besoin, et lui, aller tendre son assiette ailleurs.


Et où se situe cet ailleurs ?

Dans le plan invisible


Lorsqu’un individu est allé au bout de l’expérience que l’on peut faire dans les cercles ésotériques ou initiatiques de la terre, et lorsqu’il n’est plus satisfait, il doit regarder tout simplement en l’air, en haut, là où se situent toutes les extériorisations de la sagesse.

Car qu’est-ce qu’une religion, une école initiatique, éthérique ou quoi que ce soit d’autre ?


Ces groupes-là sont des extériorisations de la sagesse, et ainsi, quelle que soit la religion ou le groupe, on les retrouve à l’intérieur même du centre sacré de la sagesse que l’on connaît à l’heure actuelle sous le nom de Shamballa.

C’est un peu comme s’il y avait une sagesse une et unique dirigée par des maîtres absolument réalisés qui se situent dans le centre sacré de Shamballa, et que ces maîtres ont la charge de guider chaque peuple et chaque civilisation.

Ils ont donc la charge d’extérioriser cette sagesse dans ces peuples, mais en considérant leur culture, leur type vibratoire, leur type génétique, leur avenir, leur destinée, leur rayon. Pour autant ces maîtres considèrent une sorte d’intermédiaire de traduction de la sagesse, pour que les individus puissent avoir un moyen d’évoluer.

C’est toujours une mise à portée de l’individu. Et puis arrive un jour où chaque pays ayant acquis ce qu’il devait acquérir, et que chaque maître ayant donc fait son travail, il s’opère une synthèse.

L’humanité n’est plus scindée en races différentes, en civilisations, en continents différents, il y a une seule race, une seule civilisation, et c’est là où l’on atteint la synthèse des religions et des langues. Les humains ne parlent plus des langues différentes. Et cela existe, cela arrive périodiquement sur les planètes de manifestation. Mais pour cela, il faut attendre la fin des cycles.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la terre représente un terrain d’apprentissage, une école, une pépinière d’âmes en quelque sorte, et que le but n’est pas de faire que cette terre soit parfaite dès le premier jour, que la société, la civilisation, l’homme, soient parfaits dès le premier jour.

Non

Penser ainsi c’est une erreur, c’est ne pas comprendre l’évolution. Ce qu’il faut faire, c’est participer à l’évolution, donc il faut comprendre l’imperfection, si l’on veut travailler pour atteindre la perfection.

Si l’on ne veut considérer que la perfection, alors on ne comprend pas l’imperfection de ce monde, et au contraire ce monde rebute à l’individu, et on se sent agressé, mal à l’aise, en conflit. Or si l’on fait l’inverse, si l’on comprend d’abord l’imperfection, puisque c’est la zone dans laquelle vous vous situez sur un plan physique, il faut d’abord vous dire :


Je suis sur la terre, mais dans quoi suis-je ?

Autour de moi, qu’y a-t-il ?

La haine, l’agressivité, l’égoïsme, la méchanceté, le mensonge, etc. 

Qu’est-ce que c'est toute cette imperfection, quelle est sa réalité, sa valeur, le pourquoi, son origine ?


Et lorsque vous vous renseignez par l’intermédiaire des études occultes, et que vous vous apercevez que l’humanité vit tout simplement son enfantement dans le ventre de sa mère qu’est la terre, alors vous êtes beaucoup plus compatissants et compréhensifs vis-à-vis de l’imperfection.

Vous vous apercevez que c’est simplement une crise de croissance, et qu’un individu qui se démène et se déchaîne face à sa haine, face à son égoïsme, en réalité il ne vous agresse pas, ne vous tue pas, ne vous vole pas, ne vous méprise pas. Mais c’est lui-même qui se vole, qui s’humilie, parce que vivant une énergie qui n’est pas la sienne.

Lorsqu’un individu vous humilie, vous vous sentez humilié à cause de la phrase qui a été dite. Mais penser ainsi c’est une erreur, car en fait, celui qui s’humilie c’est celui qui prononce la parole. C’est lui qui vit cette énergie puisque c’est lui qui la porte, qui la déclenche, c’est lui qui en est le terrain et le germe. Donc le seul humilié qui existe c’est celui qui vous a humilié. Vous, vous n’avez pas extériorisé cette énergie, donc elle n’est pas en vous.

Alors pourquoi vous en charger ?

Donc quand quelqu’un fait un geste d’ignorance de la sorte, il ne faut pas que vous vous en chargiez, que vous le viviez. Non. Il faut que vous considériez l’autre comme étant perdu dans son égoïsme, dans son humiliation, dans sa méchanceté, et il faut l’aider à en sortir. Et c’est dans ce sens qu’il a dit :

« Si on te frappe sur la joue droite, tends l’autre joue. »

Il n’a pas dit cette phrase pour que vous vous laissiez battre, que vous vous laissiez avoir par les autres. Non. Simplement il voulait signifier à celui qui vit une imperfection, montre-lui ton autre face, celle qui est parfaite, et tu verras qu’il ne la battra pas.

Lorsque l’on montre sa face droite, le côté droit, c’est le côté de la matière, c’est donc le côté grossier qui peut être imparfait. Lorsque l’on montre le côté gauche, c’est le côté de l’âme, c’est donc la perfection. Et lorsqu’on bat ton imperfection, montre ta perfection. C’est en ce sens qu’il parlait.


Je vous écoute.







3.  COMMENT VIVRE MOTIVÉ PAR LA LUMIÈRE DIVINE ?


La troisième question est :

Comment vivre motivé par la lumière de l’âme, alors qu’on ne la perçoit pas, et qu’on ne l’apercevant pas, l’inertie est la plus forte ?



Le problème n’est pas de vivre malgré le manque de perception, l’effort à apporter est sur le développement de la perception. Quelqu’un qui veut essayer de vivre pour la lumière malgré le handicap de ne pas la sentir, ou le peu de conviction qu’il peut en avoir, c’est fournir un effort qui peut porter l’individu au découragement et à la névrose. Donc, il ne faut pas vivre de cette manière.

Il faut prendre chaque problème à la base et vivre tout simplement chaque chose en son temps. Tout le monde veut dans une grande exaltation et dans un grand élan de joie, vivre la lumière et servir la lumière, être un guide, ou vivre en rapport avec un maître, ou un initié. Cela est bon, mais il faut faire les choses en leur temps, et c’est là le secret du succès, en fait.

Il ne suffit pas de demander la lumière pour que la lumière descende sur vous et que vous puissiez la servir. Non, ça c’est un acte inutile. Et il ne faut pas non plus vous en vouloir de ne pas la sentir. Faites les choses tranquillement, logiquement et n’y mêlez pas l’émotionnel. Travaillez simplement à développer les moyens d’être la lumière, de percevoir cette lumière.

Vous voulez par exemple travailler pour la paix, puisque nous en avons parlé, mais vous ne savez pas exactement ce qu’est la paix. Et tant que vous ne saurez pas ce qu’est la paix, vous ne pourrez pas travailler véritablement pour la paix. Donc attachez-vous à développer en vous cette notion de paix, à être la paix, et ensuite, sans problème, vous allez pouvoir travailler pour la paix.

Vous voulez travailler pour l’amour, eh bien de la même manière, ne vous jetez pas à corps perdu dans des actes de service, que ce soit le bénévolat ou autre chose, tout heureux d’être martyrisé par les gens égoïstes tout en pensant que c’est au nom de l’amour.

« Regarde Jésus comme je me martyrise. »
ou
« Regarde maître comme je fais oubli de ma personne. »

NON

Interrogez-vous plutôt sur les notions de l’amour, sur l’alchimie de l’amour, et sur les grandeurs de l’amour. Donc, développez le discernement. Car pour aller vers la lumière, collaborer avec la lumière et vivre la lumière, il faut pouvoir la discerner.

Quand un marin est sur l’océan et qu’il veut aller vers un endroit, il est obligé de savoir lire la route dans les étoiles. Mais s’il y a du brouillard, alors il saura complètement perdu dans l’océan, et à la première tempête il va naufrager.

Et c’est ainsi qu’il a beaucoup de gens de bonne volonté qui n’ayant pas encore assez d’expérience avec la lumière, au premier écueil, au premier obstacle, ou bien tout simplement lorsqu’ils ont épuisé leur courage, leur bonne volonté. Ils s’écroulent, et à ce moment-là même si le maître en personne apparaissait, ils refuseraient de continuer parce qu’ils ne sont même plus capables de voir que c’est un véritable maître qui est là face à eux.

Ce qu’il faut donc tout d’abord c’est être sûr que l’on voit bien, donc ne pas être un aveugle. Et pour ne pas être un aveugle, il faut avoir un certain discernement, connaître certaines lois. Alors comme je l’ai déjà dit mille fois, instruisez-vous.

Beaucoup de gens arrivent avec un nuage immense d’ignorance, et l’ignorance justement fait faire énormément d’erreurs. L’ignorance prive de communication avec la lumière, parce que justement l’individu ne sait pas choisir, ne sait pas ce qu’il doit faire pour entrer en communication, pour vivre une expérience invisible.

Donc, première des choses, instruisez-vous, que ce soit en vous inscrivant dans des groupes ésotériques, ou en lisant les ouvrages des maîtres et des sages. Instruisez-vous. Et prenez cette instruction non pas comme une carte qui vous montre où vont les routes et ce que vous devez faire, mais plutôt comme une substance que vous devez digérer et qui doit créer en vous des déclics d’entendement.


Qu’est que l’entendement ?


L’entendement c’est une connaissance qui devient spontanée. C’est-à-dire que vous apprenez  par exemple les principes de certaines lois, de certaines techniques. Vous apprenez donc quelque chose qu’est très anatomique, en fait, à propos des lois et des énergies. C’est le squelette, et ce qui se dégage après, de ce squelette par maturité et l’expérience, c’est une essence.

Ce qui fait que même en ayant appris peu de choses, du moment que ce sont les choses primordiales, principales, lorsque vous serez face à un événement, face à un choix, face à une interrogation, il va y avoir cette substance qui va créer la réponse. Et c’est ça l’entendement.


Première réaction donc, ne plus être un aveugle, pour diriger et permettre de faire le choix juste, d’apprécier les choses à leur juste valeur. C’est la boussole.

Et deuxièmement, il faut se purifier. Car avoir la connaissance, déclencher un entendement à propos des choses supérieures, ne veut pas dire que l’on a atteint la purification. Se purifier, c’est s’aligner avec la volonté du plan, c’est véritablement intégrer le rôle cosmique que le père créateur, que Dieu a prévu pour cette race que vous appelez l’homme.

Et lorsque l’homme comprend cela, il peut aller partout, parce qu’il sait à ce moment-là, ce qu’il a à faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il devient un esclave du plan et qu’il ne puisse pas faire autre chose que ce que le plan exige, pour l’harmonie du plan. Absolument pas. Vous comprendrez cette notion quand vous serez proche d’elle.

Il y a des choses dont on ne peut pas parler véritablement parce qu’il est question de nature, et qu’on ne peut jamais trop expliquer une nature, il faut la sentir. Le fait de faire la volonté du ciel n’implique pas que l’homme soit esclave du ciel.

Au contraire, c’est là où l’homme devient véritablement un Roi, lorsqu’il a conscience de son poste. Mais lorsque l’on dit à l’homme :

« Tu sais, il existe une volonté divine, il existe un plan, un plan d’évolution et tu dois faire ta part de travail. »


Alors il regarde le Maître et lui dit :

« Non, mais ça ne va pas, je ne vais pas me mettre à travailler selon les directives de Dieu, moi je veux faire ce que je veux sur la terre, je veux faire absolument selon mon idée, selon mon plan. »


Et c’est souvent ce qui se passe, même avec certaines personnes ayant acqui un certain degré initiatique. Mais ce que l’homme ignore, c’est que lorsqu’il reconnaît le poste qui lui est réservé, il devient un Roi.

Il croit erronément qu’en faisant la volonté du plan, donc en prenant son poste, il devient un esclave. Mais c’est le contraire ce qui se passe. Et tous les messages reçus qui considèrent à l’homme que comme un esclave, ne sont pas issus de la lumière, mais issus du mental d’un l’homme qui voit les choses de manière très déformées.

Et même parmi les initiés, il y en a encore qui ont un ego très grand et qui tout en reconnaissant la nécessité d’aimer Dieu et de servir le plan, le font en se crucifiant pratiquement. Alors ils se plient, ils se soumettent et ils se disent : « je suis esclave de Dieu », et ils font croire aux hommes que l’humanité doit être esclave.

Mais quelle erreur, car il en est tout autrement.

La vie est simple. Imaginons très schématiquement qu’il y a Dieu, les anges, la création, et l’homme, et chacun à son poste pour que tout aille bien. Et c’est le fait de prendre son poste, le travail et les outils qui lui sont réservés, le travail que lui seul peut faire avec grandeur, que l’homme devient un Roi. Et à ce moment-là vous vous l’appelez un Maître, et avez-vous déjà entendu un Maître dire que Dieu est un meneur d’esclaves ?

Non

Un Maître ne dit pas cela, un Maître dit tout le contraire, il dit que Dieu est amour, qu’il est pardon, qu’il est lumière et abondance. Alors chaque fois que vous rencontrerez un écrit où il est question d’être esclave de Dieu, sachez que malgré le niveau initiatique que puisse avoir la personne qui l’a écrit, cette personne n’était pas encore parfaite, et que son orgueil était encore fort grand.

Être un initié, ce n’est pas être un Maître, l’initié ne représente pas encore le summum de la spiritualité.

Dans une université, quelqu’un qui en est à la première année d’études n’est pas encore docteur, à la deuxième année non plus, même pas en dernière année. Il faut avoir obtenu le diplôme et à ce moment-là le doctorat est acquis.

Il en est de même avec l’énergie spirituelle, qui en fait est l’énergie de la volonté. Car il faut savoir ce qu’est l’énergie spirituelle pour comprendre ce qu’est l’homme.

L’homme croit qu’il doit évoluer pour devenir un être divin et lui dire à Dieu (bonjour papa, je reviens à la maison ». Mais ce n’est pas tout à fait ainsi. L’homme doit développer en lui la volonté spirituelle, et c’est pour cela que c’est si dur, et si problématique et si dangereux. Parce que ce qui s’éveille en vous au cours de l’évolution et que vous appelez la kundalini, soit le feu sacré ou le Saint-Esprit (on l’appelle de différentes manières), c’est la volonté spirituelle, c’est le rayon un, c’est le père que vous réveillez en vous.

Le fils, soit le rayon deux, vous l’êtes déjà, c’est votre âme, ça c’est la tonalité, la nature de votre âme. Et cela vous l’êtes déjà. Le simple fait, même maladroit, d’avoir besoin d’amour, d’avoir besoin de chaleur, d’amis, c’est la manifestation du rayon deux. Mais ce que vous devez développer, parce que vous ne l’êtes pas encore, et c’est un attribut de votre nature atmique, c’est le rayon un, et c’est la volonté spirituelle. Et c’est cela d’être le Roi, c’est d’être la volonté spirituelle, c’est donc être ce feu cosmique, cette énergie transcendantale, cette énergie cosmique.

Et lorsque vous avez retrouvé votre rayon un, donc votre volonté spirituelle, donc votre feu cosmique, il fusionne avec votre âme qui est le deuxième rayon, qui est le Christ en vous, et à ce moment-là il y a naissance de la troisième personne, l’enfant cosmique. Et c’est à ce moment-là que vous commencez votre aventure cosmique. Terminé les initiations terrestres et commencent les initiations supérieures.

Donc, vous n’êtes pour l’instant qu’à l’état d’un petit Christ, parce que l’âme a toujours la tonalité christique dans sa nature profonde.

Pourquoi ?

Parce que les fusions du Cosmos lui-même sont de nature Amour-Sagesse, soit le deuxième rayon. Parce que l’acte créateur est un acte d’amour tout simplement. Et c’est pour cela que le gardien de la création c’est aussi le maître de ce rayon deux, et c’est le Christ.

Mais le Christ ne peut rien faire sans le Père soit le rayon un, car celui qui maintient la vie de ce rayon deux, c’est justement le rayon un. Le feu qui est dans la vie, c’est le père, et c’est cela que vous devez aller chercher tout au fond de vous-même, tout au fond de votre matière, de votre corps éthérique, c’est le père. Et lorsqu’il commence à rayonner, vous savez à quel point il est puissant.

C’est justement ce feu que l’on appelle la kundalini, et qui se situe sur plusieurs plans. Car on confond beaucoup la nature de kundalini. La plupart des gens, en fait, lorsqu’ils parlent de kundalini, en parlent sur un plan éthérique, et ce n’est pas sa meilleure représentation. La kundalini dont je parle se situe sur un plan atmique, et ne considère en fait que le rayonnement de l’âme, soit la puissance de l’âme.

Il existe donc la nature de l’âme qui est l’amour sagesse, puis la puissance de l’âme, soit, la volonté ou le pouvoir, et lorsque ces deux-là fusionnent par l’acquis des expériences dans la matière qui déclenche les compréhensions, qui déclenche la vie des chakras. Car les chakras ne sont là, en fait, que pour réveiller petit à petit le pouvoir en l’homme, la volonté spirituelle. Les chakras ne sont que des attributs de cette kundalini du plan atmique dont je parle, donc la kundalini de l’âme en fait.

Regardez l’analogie. Dans la Trinité, il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit. De ces trois natures divines sont nés sept rayons, sept notes, sept vibrations, sept couleurs, qui maintiennent et créent la vie dans le cosmos. Et dans l’homme existe aussi cette trinité, qui par projection, crée sept centres de force, soit les sept chakras. Et lorsque l’homme arrive, petit à petit, à prendre conscience de ces sept différentes forces, alors il se déclenche une synthèse, la volonté ou pouvoir, soit le Père. Et là il y a la véritable naissance de l’enfant cosmique.


Je vous écoute.







4.  LES RAYONS DES RELIGIONS


La quatrième question est :

Est-ce que le message de paix et d’harmonie du bouddhisme tibétain s’inscrit dans le message christique décrit par le Maître Djwal Khul le Tibétain ?



Les différentes religions ont toujours un langage commun à propos des vérités principales qui les composent, même si ensuite dans le rituel, dans le credo de la religion, les choses sont différentes. Dans la graine même, donc dans la lumière de base, la réalité est la même.

Sinon la religion ne peut pas avoir lieu, et cela veut dire qu’elle n’a pas pour extériorisation la sagesse dans le temple éthérique de la terre, dans Shamballa donc. Mais étant donné que tout vient par projection depuis la sagesse, cette sagesse se retrouve, même s’il faut la chercher dans les noirceurs, dans les voiles, dans les dogmes. Elle est là, elle est cachée. Et c’est pour cela que toutes les religions, que tous les groupes, même aussi éloignés de la lumière soient-ils, sont toujours initiatiques, car ils conviennent toujours à tout le monde.

Et pour répondre précisément à la question, je dirais qu’il faut créer un grand pont entre tout ce qui est de provenance bouddhique et le christianisme, parce que tout simplement c’est du même rayon. Je ne dirais pas la même chose d’autres religions. Parce que chaque religion, chaque ascèse, chaque extériorisation de la sagesse, peuvent appartenir à différents rayons, et donc on ne peut pas les faire fusionner parce que les différences sont nécessaires à cause de la diversité humaine.

Mais dans le cas où les religions appartiennent au même rayon, on peut les faire fusionner, et c’est ce qui se passe en ce moment avec la sagesse venant d’Orient, que ce soit la sagesse venant du bouddhisme ou la sagesse venant de l’Inde. Cette sagesse appartient au rayon deux, qui est un rayon chrétien.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que les religions appartiennent au rayon deux principalement et premièrement, et ensuite, dans une manifestation beaucoup plus dogmatique, au rayon six. Mais je ne veux pas rentrer dans des choses trop techniques, restons-en à la similarité.

Là où l’on ne peut pas trop faire de mélange, c’est avec certaines sociétés initiatiques comme par exemple : la maçonnerie et la religion. On ne peut pas faire non plus de fusion avec la religion et des organismes qui vouent une place primordiale à la kabbale.

Et non pas que ces organismes disent des choses différentes, ou croient des choses différentes. En vérité, les choses sont les mêmes, mais les énergies utilisées sont différentes. Les gens qui sont attirés ou pratiquent la kabbale ou le rituel ne sont pas du même rayon que ceux qui utilisent la religion, ou quelque chose qui se manifeste par le rayon deux. Ce sont des gens complètement différents qui doivent pour leur évolution travailler avec d’autres énergies, sinon ils ne peuvent pas évoluer.

Donc, il ne s’agit pas d’imaginer un jour une religion universelle. Par contre, on peut imaginer un temple universel et c’est ce qui va arriver. Et à l’intérieur de ce temple, des différents rituels. Chaque rituel correspondant à un rayon, et ainsi chaque être humain pourra trouver dans le temple universel, et selon son rayon, sa façon pour adorer le Seigneur. Et ainsi personne n’est lésé.




L’universalité n’est pas l’uniformité

Je l’ai dit souvent mais je le rappelle pour vous, l’universalité n’est pas l’uniformité, car le principe même de la création n’est pas celui-là. Le principe de la création est diversité.

Ce qu’il faut donc, c’est respecter les diversités. Mais l’université n’empêche pas la synthèse, et c’est ce que les hommes confondent trop souvent. Avec leur étroitesse d’esprit ils se disent que tout le monde doit penser pareil, que tout le monde doit aimer pareil, que tout le monde doit faire la même chose, avoir le même Dieu, la même façon de croire en Dieu, etc. Parce qu’ils comprennent mal ce que veut dire le mot synthèse. Ils pensent que synthèse c’est uniformité.

Mais non, synthèse ce n’est pas cela, synthèse c’est tout simplement le même effet qui se passe entre le yin et le yang, et entre les aimants. C’est tout simplement la polarité des contraires, et l’harmonie par les contraires. Donc c’est complètement différent de l’uniformité.

Et ainsi, chacun a le bonheur d’être différent de l’autre parce qu’il apporte à l’autre quelque chose. Et ainsi dans la grande chaîne planétaire et dans la grande chaîne de la création, chacun a une place primordiale et absolument nécessaire pour que la vie de l’autre soit aussi, parce que sans l’autre, la vie n’est pas. Par exemple, sans les âmes du septième rayon, les âmes du rayon trois ne peuvent pas être.

Pourquoi ?

Parce que le septième rayon c’est l’ordre, la discipline et la cérémonie, sur un plan occulte. Mais sur un plan de manifestation sociale et d’extériorisation de la création, c’est l’ordre et la discipline. Or, on ne peut pas travailler avec le rayon sept sans passer par le rayon trois qui est l’intelligence active, et vice-versa, parce qu’on ne peut pas être l’intelligence, le verbe, sans être l’ordre et la discipline.

Donc, chaque âme est nécessaire pour l’existence d’une autre âme. Chacun a besoin de la différence des autres et dans ce jeu de polarité se crée l’équilibre et la vie a lieu. Donc, n’essayez pas de rendre l’autre semblable à vous-même, ou semblable à un schéma de perfection. Permettez-lui, dans sa différence, d’être au maximum de sa perfection, et travaillez sur votre propre perfection. Et ainsi l’équilibre du monde peut avoir lieu.

Tous les gouvernements essayent d’uniformiser, même les gouvernements qui ne sont pas dictatoriaux, et que se passe-t-il ?

Tout s’écroule. On essaie d’uniformiser la pensée, d’uniformiser les besoins, il faut que tout le monde ait besoin de sa radio, de sa voiture, de sa paie à la fin du mois, etc. Mais c’est cette uniformisation qui crée la lassitude chez l’être humain, et qui finit par déclencher les névroses, les psychoses. Et finalement l’être humain n’est plus vivant, et il se révolte contre quelque chose qui est devenu un système.

Et c’est là où le système devient plus fort que la vie, et le système tue la vie. C’est comme une coquille qui ne veut pas libérer son germe et qui tue le germe à l’intérieur. Et avant d’être tué, le germe va se débattre, se battre avec la coquille et finalement tous les deux mourront. Et c’est ce qui se passe maintenant.

Parce que personne n’a compris que les rapports entre les hommes sont toujours des rapports de puissance, donc il faut dominer quelqu’un. Et s’il faut dominer, il faut pouvoir uniformiser. Car on ne peut pas dominer dans la diversité. Il faut donc dominer en uniformisant.

Et puisque les gouvernements veulent dominer la masse pour la conduire (puisqu’ils s’imaginent qu’ils doivent conduire la masse). Et c’est là leur erreur en politique. Ils veulent conduire, donc il faut qu’ils fassent une uniformité, mais l’homme finit par se révolter et par tuer même la société.

Et c’est ce qui déclenche les conflits de générations, c’est ce qui déclenche les révolutions, c’est ce qui déclenche en contrepartie les dictatures. Parce que finalement un jour apparaît quelqu’un, qui plus que les autres en a assez de la dictature du gouvernement, et qui instaure la sienne.

Ce qu’il faut donc, c’est respecter les différences. Et ceux qui sont père et mère de famille vont davantage comprendre ce que je veux dire, parce qu’ils le voient avec leurs enfants. Aucun de leurs enfants n’est le même, et s’ils veulent un foyer harmonieux, eh bien il faut respecter la nature de chacun. Il ne faut pas dire tu dois apprendre cela, tu dois être comme cela, croire comme cela, avoir telles valeurs. Cela est impossible, parce que l’enfant a un réseau énergétique différent de son frère. Il doit avoir une expérience différente, et il a surtout un rôle différent à jouer sur la terre, et à l’intérieur de sa famille.

Alors ce qu’il faut c’est que tout en donnant les lois primordiales, donc les valeurs de base en exemple et en acceptation, il faut en même temps laisser à chacun sa liberté. Et c’est dans cette liberté que va naître le bonheur, qu’il soit social ou spirituel. Et tant que les gouvernements n’auront pas compris cela et qu’ils voudront conduire la masse, ils engendreront des civilisations qui mourront dans les révolutions, ou dans le chaos, que ce soit le chaos financier, économique, moral ou religieux, peu importe.

Les hommes politiques, les gouvernements devraient considérer la masse non pas comme des gens anonymes, mais plutôt comme un seul être, un seul être qui a besoin d’un certain respir, et ainsi ne plus édicter des lois, mais connaître la loi de chacun des individus. Et c’est pourquoi, dans le futur, il sera absolument nécessaire que les chefs des nations soient des initiés, car ainsi ils pourront diriger la vie des gens d’après leur rayon. Car c’est en intégrant chacun son poste, que chacun sera heureux.

À l’heure actuelle, les gens ne sont pas heureux parce que personne n’est véritablement à son poste, et personne ne peut véritablement vivre son rayon, donc faire fonctionner ses propres énergies. Car c’est là le bonheur de l’homme, c’est de faire fonctionner ses énergies. Mais la plupart des gens ne peuvent vivre leur rayon. Ils vivent le rayon de l’âme collective de la nation qu’ils représentent, et cet abrutissement ne leur permet pas d’être eux-mêmes, et cela déclenche l’écroulement de la société.


Je vous écoute.







5.  D’OÙ VIENNENT LES MILLIARDS D’ÂMES ?


La cinquième question est :

En complément de la dernière communication que nous avons eue au sujet de la réincarnation, voici une question complémentaire. Si chaque être est une réincarnation, d’où viennent les milliards d’âmes qui font croître la population terrestre, et pourquoi certains esprits s’occupent-ils du monde des vivants ?  N’ont-ils pas d’autres choses à faire ?



D’où viennent toutes ces âmes ?

Ce qu’il faut comprendre c’est que le cosmos est un réservoir infini d’atomes de conscience. Et si l’on comprend que l’homme est un atome de conscience, on comprend qu’il puisse exister des milliards et des milliards d’atomes de conscience.

Observez votre composition au niveau vos cellules, et qu’après chaque cellule, par évolution, va pouvoir vivre sa propre vie, devenir un être humain, et découvrir une individualité. Imaginez donc le stock que votre corps représente de consciences futures et d’individualités futures. Imaginez le nombre de cellules que vous avez, rien qu’au niveau du foie ou de la moelle épinière, il y a de quoi ensuite peupler toute une planète.


Pourquoi cela ?

Tout simplement parce que tout est la vie !


Ce n’est pas parce qu’il a été prévu un nombre x d’âmes, bien que cela soit vrai, mais je vais expliquer pourquoi il ne faut pas s’arrêter à cette conception. C’est surtout parce que l’univers tout entier est un jaillissement de la vie et de la conscience.

Comme je l’ai déjà dit, le créateur n’a pu créer qu’avec ce qu’il est lui-même. Et étant lui-même conscience, tout ce qu’il a créé est conscience, que ce soit l’atome que l’on brise lors de vos expériences nucléaires, ou l’atome qui vous compose, ou l’atome que vous êtes vous-mêmes en tant que conscience, c’est exactement la même fréquence, mais dans un degré d’individualité différent. Et c’est là la seule différence.

C’est-à-dire que l’atome qui compose un minéral ou l’arbre, le corps d’un animal ou d’une fleur, n’a pas du tout de degré d’individualité. Il ne sait pas en lui-même qu’il existe, et c’est pour cela que des esprits, appelés esprits de la nature ont le devoir d’entretenir la vie dans ces formations-là.

Parce qu’étant donné que ce n’est que la conscience éveillée qui produit la vie, donc le souffle, donc le feu, tout ce qui a une conscience endormie a besoin d’une conscience transposée pour vivre, d’où l’intermédiaire et l’intervention des éléments de la nature, par exemple : les gnomes dans le sol, les petites fées dans les fleurs, etc.

Ces éléments de la nature sont des vibrations, dont le rôle est justement de régénérer la matière et de la vivifier. Ils ne sont pas cantonnés dans ce travail, pour ce travail. Ils méritent aussi une évolution et ils ont leur évolution, mais je ne vais pas parler d’eux.

Donc, quoi que ce soit dans l’univers sur un plan physique d’une planète ou sur un plan éthérique, ou tout simplement la substance qu’est l’espace, parce que l’espace c’est une substance, le vide c’est une substance. Eh bien, ce vide est un composé d’atomes, et donc il est aussi une conscience. Donc l’univers tout entier est un gigantesque réservoir d’atomes de conscience.

Maintenant, ce qui fait que l’on peut déterminer le nombre d’âmes, c’est tout simplement parce qu’on ne peut pas permettre à tous les atomes d’évoluer en même temps. Il y a des cycles, parce que tout simplement il y a un certain ordre, un rythme, une harmonie dans l’univers, et qu’on ne peut pas permettre aux atomes qui composent les minéraux (pour rester sur un plan terrestre) d’entamer leur processus d’évolution et d’individualisation quand ce n’est pas encore leur tour. Car chacun est au service de l’autre et lui est nécessaire.


Au fur et à mesure, ces atomes prennent de plus en plus d’individualité et ainsi l’homme doit aussi apprendre à être individuel. L’homme de la rue n’est pas individuel, il fait partie de la masse, de l’âme collective, et peut être influencé. Il peut voter pour tel homme politique, alors qu’en fait, il ne croit pas à son discours. Et de même il peut être influencé pour suivre une mode, qu’elle soit vestimentaire, musicale, idéologique ou autre.

Avec l’évolution, lorsqu’il devient de plus en plus individuel, l’homme n’est plus influençable. Il se rallie à une cause qu’il reconnaît vraie. Et c’est pour cela que la politique, les rapports de puissance ne peuvent avoir lieu dans une société avancée.

Ce qui permet à un dictateur d’avoir prise sur une foule, c’est parce que cette foule est folle, cette foule n’est pas assez développée pour comprendre qu’elle a affaire à un dictateur, elle reste subjuguée, sous le charme, dans l’erreur.

Mais revenons à nos atomes. Il y a donc, à cause de la création des hiérarchies, et à cause du rythme et des cycles, un certain nombre de ces atomes qui doivent passer à travers les différents règnes, jusque sur le plan des Maîtres, et plus loin jusque sur un plan cosmique. Il existe donc un rythme, que l’on appelle le souffle de Brama, et qui veut que Dieu, donc le créateur, extériorise un certain nombre de vies, extériorise un plan, un certain nombre de créatures pour maintenir ce plan. Comprenez ce qui est écrit justement dans la Bible.

Pourquoi parle-t-on du livre de vie et des noms qui y sont écrits ?

Est-ce que cela veut dire qu’il y a les bons et les méchants, et que celui qui a son nom sur le livre aura le droit de continuer sa route vers Dieu ?

Non

Il ne faut pas voir le livre rédigé et servant de jugement au jour dernier de la terre. Il faut voir le livre comme étant simplement le nombre d’atomes ayant reçu le sceau de l’évolution. Et ainsi, à la fin des cycles, lorsque toute l’humanité aura atteint l’état que l’on appelle du Bouddha, on regardera si tous les atomes ayant été marqués du sceau de l’évolution, donc ayant reçu la permission d’évoluer et de passer à travers les différents règnes, sont bien arrivés au port, c’est-à-dire face au trône, face au Père.

Ils passeront alors dans le monde complètement invisible, soit le monde ésotérique, et ceux qui ont composé la vie physique, la vie de ces atomes qui ont évolué, à leur tour, commenceront leurs cycles d’évolution. Un nouveau livre est écrit, on répertorie ainsi tous les atomes de conscience et on ouvre les portes pour qu’ils puissent se déverser dans la vie de la manifestation, la vie humaine.

Et c’est pour cela qu’il y a un cycle où les portes sont ouvertes entre les différents règnes, et un cycle où les portes sont fermées. Règnes venant du monde animal, végétal, minéral ou humain. Ainsi, la terre reçoit perpétuellement, et les soleils aussi.

On pense qu’il n’y a que les planètes physiques qui sont habitées, mais en fait, toutes les sphères sont habitées, chacune est habitée d’après son degré, d’après son rôle, et d’après son poste.

La sphère du soleil reçoit les initiés, la vie et la manifestation des initiés. Les planètes très denses comme la terre reçoivent les disciples en probation et les initiés sur le chemin de l’évolution.

Et ensuite, les autres planètes, comme par exemple, Pluton ou Mercure, reçoivent les initiés très avancés, mais n’ayant pas atteint l’état de maître, tel que nous nous l’entendons bien sûr.

Ainsi chaque sphère reçoit chaque fois une famille d’âmes arrivée à un certain degré vibratoire et nécessitant d’un certain degré de manifestation jusqu’à ce que l’on en arrive au soleil où l’homme a atteint un état absolument parfait de manifestation, où il devient un Christ solaire.

Mais le soleil n’est encore là qu’un seuil. Et dès que l’individu est arrivé au soleil, en fait, il est au seuil de l’autre monde, il bascule dans le monde ésotérique, dans le monde complètement invisible, complètement divin, et il n’y a plus de retour en arrière.

Ce qui fait que les Maîtres encore dans le soleil, peuvent influencer, aider et initier les hommes. Mais les Maîtres ayant atteint une évolution telle, que le soleil ne peut plus leur permettre de zone de manifestation, ils plongent dans la zone ésotérique, dans le monde divin, et ne peuvent plus jamais aider la matière, ils ne peuvent plus jamais aider les hommes et les initiés.

Et c’est ainsi que dans la hiérarchie, il existe des postes plutôt que des Maîtres. C’est ainsi qu’il existe le poste du Christ ou le poste du chef du premier rayon, du deuxième rayon et que cycliquement ces postes sont tenus pas différentes âmes, par différents individus. Hors du soleil, ils ne peuvent plus rien pour la manifestation, ils sont dans le non manifesté, et du non manifesté on ne peut rien pour le manifesté.

C’est pour cela que Dieu lui-même a besoin de son fils, de ses enfants sur la terre, et c’est pour cela qu’il a dit :

« Je suis la porte, par moi vous irez au père. En me voyant vous voyez le père. »

Il ne peut être fait autrement. Sinon, c’est se brûler et de toute façon être à un rendez-vous où il n’y aura personne.


Je vous écoute.







6.  COMMENT CONNAÎTRE NOTRE KARMA ?


La sixième question est :

Comment connaître notre karma pour remplir au mieux notre mission dans cette vie. Et quel est le rôle de notre guide spirituel ?



Comment connaître votre karma ?  Ne vous inquiétez pas, le karma se fait connaître lui-même. Vous n’avez pas besoin de le chercher, c’est lui qui vient à vous. Ce qu’il faut, c’est savoir le reconnaître. Mais la plupart des gens jugent trop la vie dans son aspect profane et quotidien, et ils ne voient pas le doigt de Dieu, ils ne voient pas l’épreuve initiatique. Ils n’ont pas une conscience suffisamment éveillée sur les exigences de la spiritualité, pour se rendre compte que leur vie quotidienne est une épreuve spirituelle et un chemin spirituel.

Et c’est pour cela que je dis toujours :

« Toute la vie est spirituelle, ou la vie n’est pas spirituelle. La spiritualité est partout ou elle n’existe pas du tout. »


Tout est support de la spiritualité comme le simple fait de respirer, d’observer la respiration. Vous allez me dire que c’est un acte naturel pour pouvoir vivre, survivre, pour alimenter les cellules en oxygène.

Sur un simple plan physique je suis d’accord avec vous. Mais regardons un peu plus profondément ce qu’est la respiration. C’est l’un des plus grands actes spirituels que l’homme effectue chaque jour et il ne s’en aperçoit pas, il n’en a pas conscience. Par la respiration se crée un rythme. Vous avez conscience de ce rythme quand vous vous écoutez respirer, quand vous méditer ou quand vous vous relaxez, et c’est par ce rythme que l’âme descend dans la matière.

Que fait le nouveau-né lorsqu’il vient au monde ?

Il prend son premier souffle, il respire. Donc, pour recevoir l’âme, le corps doit articuler le souffle. C’est à ce moment-là que l’âme descend dans le corps, se manifeste à travers son corps. Donc, chaque fois que vous respirez, vous entraînez l’âme dans la manifestation. Si vous respirez de manière chaotique, de manière nerveuse, inconsciente, vous entraînez l’âme dans une chute dans la matière. Donc vous attirez l’âme dans l’inconscience, vous la faites vivre, vibrer inconsciemment.

Par contre, si vous rendez votre respiration consciente, l’âme va pouvoir descendre, vivre, rayonner et vous donner conscience de ce qu’elle est. Lorsque vous méditez, vous essayez d’atteindre de grands états, vous essayez de voir des lumières, de voir le Maître, de voir Jésus ou je ne sais qui.

Cessez tout cela et concentrez-vous plutôt sur votre respiration, écoutez votre souffle, entrez dans votre souffle, dans le rythme, et essayez de percer ce mystère. Allez dans la substance du souffle. En allant dans la substance du souffle vous allez avoir un contact avec l’âme, si vous le faites bien, si vous le faites réellement et avec un détachement complet, sans chercher quoi que ce soit, vous allez réellement avoir un contact avec l’âme, car la loi qui veut que l’âme descende en manifestation au rythme du souffle.

Chaque fois que vous inspirez, l’âme est appelée et le pont se fait. Si vous pouviez être suffisamment clairvoyant pour remarquer ce qui se passe, non pas sur un plan éthérique ou astral, mais sur un plan de l’âme, un plan atmique, vous verriez qu’au moment où votre corps respire, il se fait une grande ouverture, et selon votre degré de conscience, l’âme va pouvoir envoyer sa présence et son pouvoir, ou pas.

À l’expiration, cette porte se referme sur l’âme et la fait descendre dans la matière, et ainsi de suite, à chaque inspiration et expiration. Ce qui fait, que le corps physique, les énergies physiques sont en relation avec les énergies de l’âme, et qu’il devrait y avoir une fusion impeccable et absolue. Si vous inspirez et expirez inconsciemment, vous ouvrez, mais vous n’arrivez pas à attraper l’âme, l’ouverture se referme sur du vide, et l’être humain ne reçoit que du vide.


Combien d’hommes ont l’impression d’être vides ?

Est-ce que ce n’est pas l’impression qu’ils ont ?


Quand ils se regardent, ils disent :

« Je suis vide »

Et ils ne peuvent pas rester seuls. Ils ne peuvent pas vivre sans la télévision, sans la radio, sans le tourne-disque, sans la compagnie des amis, sans le travail, sans lecture, parce qu’ils sont vides, leur carcasse est vide.

Par contre celui qui développe un peu de conscience, lorsqu’il respire, il s’ouvre à son âme, il la prend, il la redescend, et au moment où il la redescend, il est la présence, tout simplement.

Alors, quand vous voulez avoir un contact avec l’âme, étudiez le souffle. Je ne dis pas de pratiquer la technique du souffle, ça, c’est autre chose, c’est un autre exercice. Soyez conscient de votre souffle, placez toute votre conscience dans le souffle, et calmez-le, car on ne peut pas dégager une conscience divine ou avoir une approche de la conscience divine sans être dans une respiration souple et calme.

Petit à petit, en vous fixant sur le souffle, vous allez calmer la respiration, et lorsqu’elle sera bien calme, enfoncez-vous dans la substance du souffle, et chaque fois que vous allez inspirer et expirer, vous allez sentir que vous êtes une présence.

C’est cette conviction d’être une présence qui va changer votre vie, ce n’est pas le fait que vous devez travailler pour découvrir votre âme, ou ouvrir tel chakra. Tout cela ne vaut rien. Ce sont des réalités certes, mais dans l’application quotidienne cela n’est pas utile. Ce qu’il faut, c’est déclencher en vous la présence, et cette présence vous pouvez la soupçonner sans être un grand initié, sans attendre des milliers de vies, mais simplement en entrant dans votre souffle. Et entrer dans le souffle, c’est entrer dans le ventre.

Mais pourquoi l’homme ne veut-il pas entrer dans son ventre ?


Dans le ventre se trouve un chakra que l’on appelle le plexus solaire, et dans le plexus solaire se trouvent tous les traumatismes, tous les complexes, toutes les limites, toutes les noirceurs de l’individu. Ce qui fait qu’avant de découvrir la présence, il va falloir nettoyer.

En entrant par le souffle dans votre ventre, donc dans la racine, vous allez être amenés à vivre certaines expériences de purification. Ce qui fait que si vous avez envie de pleurer, de crier, de faire une posture étrange avec le corps, qui peut être une posture de hatha-yoga ou autre, ne vous bloquez pas, laissez la chose arriver. C’est votre ventre qui se nettoie, car là est la racine de l’être.

En fait c’est avec le ventre que l’on respire, ce n’est pas avec autre chose. On croit que c’est avec les poumons, mais c’est faux. Le poumon ne fait que répartir la substance de l’air inspiré. C’est une raffinerie, c’est un filtre comme le foie, mais ce n’est pas le foie qui capte l’énergie vitale, c’est la rate, c’est la rate éthérique en plus. Donc, il ne faut pas prendre le poumon comme étant l’endroit, la base de la respiration.

L’endroit de la respiration c’est le ventre, et tant que l’homme ne respire pas avec son ventre, il ne peut pas découvrir la présence. Si vous voulez découvrir la présence, il faut nettoyer le ventre, car là est l’origine, la racine de la vie, la racine même de la conscience. C’est pour cela, que là, est implanté le cordon ombilical, car c’est le chakra principal du nouveau-né. C’est là qu’il est, il n’est qu’un ventre.

Pourquoi cette notion ?







7.  L'ÉVOLUTION DES CHAKRAS




Non pas qu’à l’origine chacun ne soit qu’un estomac, mais parce que la vie se situe d’abord dans la partie nourricière, à l’image de la mère, à l’image donc de la terre. L’être est d’abord à l’image de l’amibe.

Qu’est qu’une amibe ?

C’est avant tout un estomac qui digère. Dans la formation de la vie, il faut donc remonter très loin pour connaître la valeur et la raison de la valeur du chakra dont je parle. Lorsque l’on remonte à la formation première de la vie, à cette cellule première née dans l’océan, cette cellule n’était qu’un estomac qui digérait, qui transformait une énergie pour perpétuer son corps.

À l’origine, il n’y avait que de l’eau dans les mondes et sur les mondes. Donc cette cellule est née dans l’océan et faisant partie de l’océan à l’heure actuelle encore, n’était qu’un ventre, et n’avait pour but que de développer d’autres cellules.

La formation de corps tel que celui des animaux ou de l’être humain nécessite d’abord la formation d’une cellule-mère, et cette cellule doit penser à se créer en tant que chair, puis en tant qu’organes. Et petit à petit, au fur est à mesure que le corps est devenu complet, les chakras se sont développés et pouvaient recevoir La Trinité. Donc, ils pouvaient recevoir les sept rayons et constituer les sept chakras.

Mais lorsqu’il n’était qu’une petite cellule, seul le chakra plexus solaire existait, et on le retrouve partout. Dans n’importe quelle cellule on retrouve le plexus solaire, parce que l’acte premier d’une cellule est de se régénérer, donc de se nourrir, digérer une énergie, qu’elle provienne du plan physique, qu’elle soit donc une substance dense à digérer ou qu’elle provienne d’un plan éthérique, du spectre solaire.

Puis, petit à petit, cette cellule en concrétise d’autres et forme un premier organe, qui en forme un second, puis un troisième, et ainsi de suite jusqu’à obtenir quelque chose qui ressemble à une créature, et qui peut recevoir un minimum de chakras. C’est-à-dire, encore une fois, le chakra plexus solaire et le chakra de la rate, donc ne plus tirer la nourriture simplement du plan physique, mais aussi du plan cosmique.

Au moment où ces deux chakras peuvent se manifester sur un plan physique, dans un corps physique, se déclenche la création d’un troisième chakra, considéré comme étant le premier mais qui, en fait, est le troisième, c’est le chakra racine, soit le chakra où est kundalini. Ce sont là, les trois chakras principaux des animaux.

Lorsque l’on étudie les animaux, on voit qu’ils sont composés principalement de ces trois chakras. Les animaux ont une certaine individualité, ils ont aussi une kundalini, mais par contre ils n’ont pas du tout un chakra du cœur, un chakra de la gorge, un troisième œil, un chakra coronal. Leur évolution n’est pas encore permise, parce que leur corps ne peut même pas le permettre, ils ne sont pas constitués pour cela.

Lorsqu’on a affaire à un organisme qui est destiné à une évolution du type de l’évolution humaine, alors les chakras se constituent et sont acquis au fur et à mesure de l’évolution. On ne fait pas comme cela un homme avec ses sept chakras.

L’humanité vient de très loin, et ce n’est qu’au fur et à mesure de son évolution qu’elle a acquis des chakras, parce qu’elle les a développés.

À l’heure actuelle,

Que doit faire l’humanité ?


À l’heure actuelle l’humanité doit établir la conscience dans chaque chakra acquis. L’humanité étant assez développée pour avoir obtenu tous ses chakras, même le chakra coronal, qui est le siège de l’âme, ce qui veut dire que l’âme est suffisamment proche de son plan physique, ce qu’il faut donc, c’est donner de la conscience à chacun de ces chakras. Conscientiser les chakras et la matière, et ainsi l’homme devient réalisé, l’homme devient un Maître parfait.

Il découvre alors d’autres chakras, mais cette fois en nombre plus réduit, car il n’a plus à descendre dans la matière, il doit au contraire repartir en sens inverse. La spirale se renverse, il doit repartir vers l’unité, et il n’a plus sept portes à ouvrir, sept seuils à franchir, au contraire il doit apprendre à les fermer.

Et ainsi petit à petit, il doit apprendre à dissoudre le chakra plexus solaire. Il doit apprendre à ne plus avoir besoin de nourriture, mais à être la nourriture lui-même.

Petit à petit il doit fermer le chakra de la rate, il doit apprendre à ne plus avoir besoin de se nourrir dans le sein du cosmos, il doit être le cosmos lui-même.

Il doit apprendre à fermer le chakra racine, il ne doit donc plus être une force qui s’alimente au feu cosmique, mais il doit être la force lui-même. Donc, il doit plonger complètement dans la force cosmique et faire un avec lui.

Il doit fermer le chakra du cœur, car il ne doit plus être un intermédiaire, mais il doit être l’amour, et ainsi avec les autres chakras.

Ce qui fait que l’individu doit apprendre à individualiser la substance qu’il est, l’atome de conscience qu’il est, et ensuite, il doit apprendre à refermer toutes ses individualisations pour retourner à l’universalité. Et c’est la spirale inversée.

C’est ainsi que la pyramide a une contre pyramide, soit une pyramide inversée, mais il ne faut pas travailler avec cette pyramide inversée. Vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes dans un état où vous devez capter. Si vous travaillez avec la pyramide inversée, c’est la pyramide qui va happer toutes vos énergies, étant donné que vous ne pouvez pas donner et que cette onde de forme a pour but de donner, alors avant de donner, elle va prendre sur vous. Travailler avec la pyramide que vous connaissez, car c’est elle qui prend, et c’est vous qui vous servez.


Je vous écoute.







7.  CONCLUSION


Celui qui dirige la conférence dit :

Nous sommes arrivés au terme de cette longue communication et nous vous demandons une conclusion.



Ce à quoi Pastor répond :

La conclusion, s’il peut y en avoir une, on me la réclame toujours. Simplement, comme je l’ai expliqué lors d’une certaine question, il ne faut pas se soucier de ce que l’on ne sait pas contacter la lumière. Il ne faut pas s’en inquiéter. Il ne faut pas se culpabiliser de ne pas être assez avancé pour être dans la paix, pour voir les auras ou telle autre chose magnifique, ou voir un guide, un Maître, être contacté etc. Ne culpabilisez pas. Si vous vous culpabilisez, vous éveillez en vous une partie de l’astral, qui est une émotion très basse et qui ne vous permet pas d’évoluer.

Ce qu’il faut faire, c’est au contraire en tant que quelqu'un qui veut se surpasser, en tant que disciple, se dire :

« Très bien, je me lève ce matin et je vais changer ma vie. Ça ne fait rien si je ne suis pas un initié, si je ne suis pas un illuminé, si je ne suis pas un clairvoyant, si je n’ai pas mon chakra qui tourne, si je ne suis pas Bouddha, peu importe, je le suis en vérité. Ce qu’il faut, c’est que je commence à travailler pour l’être. »

Ce qui compte, ce n’est pas que vous fassiez la liste de ce que vous n’êtes pas, ça c’est la mort. Faites la liste de ce que vous devez être, ça c’est la vie, et travaillez donc pour la vie, ne travaillez plus pour la mort. Soyez vivants. Je vous le souhaite.


Au revoir








Nous vous remercions et nous vous saluons