(11.09.86)
Indice
1. Les
énergies reçues actuellement par notre planète
2. Qu’est-ce
l’intuition ?
- Comment
développer les pouvoirs ?
3. La
signification occulte du feu
4. Qu’est-ce
que la conscience de l’esprit ?
5. Quelle est la fonction du karma ?
6. Conseils pour créer l’union dans un groupe
1. LES ÉNERGIES COSMIQUES
REÇUES ACTUELLEMENT
PAR NOTRE PLANÈTE
Bonsoir,
Voici la
première question :
Depuis 1983, nous avons reçu du Cosmos des énergies très
dures, extrêmement intenses, qui semblent être en relation avec l’ère du
Verseau à venir. Considérez-vous que
cette période soit terminée ou au contraire qu’elle aille s’accélérer encore
dans le futur ?
Vous parlez des
énergies reçues depuis peu, comme une sorte de fondation creuset à l’état
vibratoire, afin de faire naître un nouveau monde, en tout cas un nouvel homme.
Mais depuis toujours des énergies se déversent, et pas seulement celles des
planètes, mais aussi celles des constellations et des centres cardiaques,
c’est-à-dire des étoiles des autres systèmes.
Ce qui fait
qu’à une époque un de ces rayons devient agissant, qu’il soit apparenté à une
planète, ou à une étoile, ou à une constellation, ou à une autre galaxie, etc.
C’est à cause du filtre que les Maîtres enlèvent pour laisser passer le rayon.
C’est un peu
comme une maman qui pour protéger à son enfant dans le berceau, mettrait un
filtre différent aux différentes heures du soleil dans la journée. À la
naissance elle le recouvre des filtres qui correspondent à chaque heure du
jour. Puis grandissant, et au fur et à mesure, elle enlève les filtres, jusqu’à
ce que l’enfant puisse recevoir de pleine face, les rayons du soleil dans son
entier.
Et il en est de
même pour l’humanité vis-à-vis des énergies qui viennent du cosmos, que ce
soient les énergies en provenance des planètes, ou en provenance des
constellations, etc.
Est-il vrai qu’une énergie plus forte du style dépuration
se déverse aujourd’hui ?
Je dirais que oui,
et elle est même tripartite, puisque la partie à éveiller chez l’homme est
justement une notion tripartite, puisqu’il faut faire joindre l’esprit à son
physique et relier l’âme à son esprit, afin de faire de l’homme un être différent
qui puisse être inspiré à tout instant.
Mais attention,
il ne s’agit pas de créer une nouvelle religion, cela je l’ai déjà dit, il n’y
aura pas de nouvelles religions, mais tout simplement un nouvel état d’être.
L’ère des religions est passée, le cycle qui était composé par les religions
est achevé, et il n’y en aura plus sur la terre, du moins pas comme elles
existent aujourd’hui.
Ce qu’il y aura
sera la recherche des réalités du monde et du cosmos. Chercher la réalité, la
trouver et l’intégrer. Cela sera la seule quête de l’homme nouveau.
L’homme ne
cherchera pas à appartenir à une école, qu’elle soit initiatique ou religieuse.
Il ne cherchera pas son Maître, son gourou, son Dieu. La philosophie elle-même sera
dépassée, et à sa place, il y aura la connaissance alchimique du monde.
Connaître
l’alchimie, c’est quelque part philosopher, mais c’est philosopher sur des
bases de réalités cosmiques, et non pas philosopher dialectiquement. Créer en
l’homme une nouvelle synthèse, c’est créer un nouvel homme.
Et est-ce que tout cela se fera avec l’apport des
énergies cosmiques ?
La réponse est oui et non.
Il ne faut pas tout interpréter par les énergies cosmiques (comme font les astrologues), car s’il est vrai que tout peut être dirigé par les astres, il n’est pas vrai que les astres dirigent tout. S’il est vrai que leurs énergies peuvent tout créer sur la terre : les cycles, les révolutions, les maladies, etc.
Par contre il
n’est pas vrai qu’elles créent directement tout cela. Parce que c’est dans la
confrontation de deux états vibratoires que la chose réalisable par le rayon,
l’énergie de la planète ou de la constellation, se manifeste dans le physique.
Ainsi, si une
humanité a un taux vibratoire très bas, et que vous faites émerger le rayon
d’une planète qui dans son degré vibratoire est spécialement épurateur, alors
cette humanité-là sera secouée. Par contre faites émerger le même rayon dans
une humanité qui a dépassé le taux vibratoire critique et il ne se passera
rien.
Et ceci est dû à
cause que l’astre, la constellation ne sont qu’un miroir et l’homme, lorsqu’il
se tourne enfin vers la réalité, il se voit tel qu’il est, son image lui est
renvoyée et il doit travailler dessus. C’est ce que font les planètes, mais
aussi les guides, les Maîtres et toutes les créatures qui de près ou de loin,
aident l’homme à se réaliser.
Et si bien, il
est vrai que cette énergie se déverse à l’heure actuelle et de manière
puissante, il ne faut pas imaginer que c’est le spectre de Dieu venu frapper la
terre.
Non
Au contraire,
il faut imaginer la puissance de cette énergie comme quelque chose de bien
fondée qui arrive enfin, et naturellement cela va perturber la terre et l’homme
dans toutes ses structures, sinon elle ne serait pas utile.
En fait, tout
dépend de l’homme, tout dépend des racines de l’homme, jusqu’à quelle
profondeur astrale les racines sont plantées.
Plus la racine
de l’homme sera enfoncée dans l’astral et plus l’impact de cette énergie va
être violent et puissant. Parce que justement cette énergie a pour but de dégager
l’astral de la planète. Parce qu’il n’y a pas d’énergie initiatrice sans
purification de l’astral de l’individu, de la race et de la planète tout
entière.
Sans cette
purification il n’y a pas d’avancement, et c’est pour cela que la religion a
créé le confessionnal. Naturellement cela a été dénaturé avec le temps. Mais à
l’origine la confession était pour les prêtres, une façon de dégager le plexus
de l’homme, de le dégager de son astral.
Et ainsi
l’homme ayant donné son lot de péchés, mais en tant que vibrations, et les
ayant donné au prêtre, le prêtre par sa prière arrivait à brûler le karma de
l’individu. Et c’est pour cela qu’en compensation, l’individu devait dire un
certain nombre de prières, parce qu’étant donné que lorsque l’on touche au
karma et que c’est une loi de compensation, il faut toujours donner quelque
chose en rapport. Et dans ce cas-là, dans cette religion, c’était la prière.
Donc, certaines
planètes sont là, parce que telle est la puissance de leur sceptre, pour déraciner
de l’astral, celui qui depuis trop longtemps s’y est assis. Et une fois que
l’homme est déraciné de l’astral, alors il peut grandir vers les hautes
sphères.
Et c’est pour
cela que Jésus a dit :
« Soyez aussi parfaits que votre Père qui est aux Cieux. »
Si les hommes
essaient quelque part d’avoir un comportement digne, dénué de basses passions,
de bas sentiments, ils ne se créent pas de racines dans l’astral. Ils ont un
astral, certes, mais un astral supérieur, qui fonctionne en connexion avec l’inspiration
de l’esprit.
Mais ne mal
interprétez pas mes paroles, car il faut savoir que l’astral est un instrument
très utile, il ne faut absolument pas imaginer qu’il doit être crucifié, qu’il
doit être éliminé. Simplement il faut l’utiliser dans sa partie supérieure,
dans le bon côté qu’il offre à l’homme.
Et il faut
savoir aussi que l’astral est seulement un passage pour l’humanité. Par
exemple, un haut initié, un Maître, il n’a plus de corps astral, plus de
sensibilité astrale, parce qu’en lui tout s’est transposé dans le monde de
l’esprit.
Tous ces corps
qui sont des intermédiaires entre l’esprit attaché à la matière et l’esprit uni
dans son Soi supérieur, sont des enveloppes qui disparaissent complètement une
fois le chemin accompli. Toutes ces enveloppes sont transitoires autant que
votre corps physique peut l’être, et c’est pour cela qu’il doit subir des
purifications.
Tout ce qui
n’est pas transitoire est donc éternel et n’a pas à subir une purification,
puisque sa nature est pure lumière.
Ce qui est fait
avec des substances non réelles, non pures, ce sont justement les différents
corps développés à partir de la matière, comme le corps astral, le corps
éthérique. Et comme ces corps sont tous périssables, ils doivent subir la
purification. Et quand je parle de purification, je veux dire que cela doit
être mis sur le même taux vibratoire que la réalité suprême qui réside en vous.
Pour en revenir
à cette énergie cosmique qui se déverse sur vous aujourd’hui, vous ne devez ni
y penser, ni philosopher sur elle, ni la craindre, parce qu’il y a des énergies
plus puissantes que celle-ci. Par exemple vous ignorez la quantité totale
d’énergie qui peut exister dans le soleil, et je n’en parle pas seulement des
énergies physiques mais aussi des énergies subtiles.
Vous aimez le
soleil, mais vous ignorez à quel point cela peut-être un instrument dangereux,
et pas seulement pour la peau lorsque vous vous exposez trop longtemps pour
vous bronzer. Je parle ici au sens spirituel. Vous craignez certaines planètes à
cause de leur aspect, comme vous dites, maléfique, brutal, ou initiateur. Mais
le soleil est à craindre au-delà de toutes les planètes, parce qu’il est
l’énergie suprême.
Je vous le dis,
si vous voulez être logiques, ayez peur avant tout du soleil.
Et que dire alors des constellations !
Si vous voulez
craindre une énergie, craignez l’énergie des constellations, vous ne cesserez
de trembler parce que leur action est constante et patiente.
Mais en réalité
ce qu’il faut c’est dégager l’homme de toutes les craintes, car s’il est vrai
qu’il faut qu’il connaisse ce qui est dangereux, qu’il connaisse ce qui est
risqué, qu’il connaisse ce qui comporte un certain défi justement. Il ne doit
pas pour autant en avoir peur.
S’il craint,
c’est parce qu’il est déficient par rapport à la chose, c’est parce qu’il n’a
pas travaillé suffisamment à se développer. Comme un élève qui n’a pas étudié
et qui craint le professeur qui va l’examiner. Par contre quelqu’un qui
maîtrise parfaitement une matière n’a pas peur de rencontrer l’examinateur, il
a confiance en lui. Mais quelqu’un qui a des lacunes, tous ses os vont lui trembler,
toute sa foi va s’ébranler.
Et c’est pour
cela que plutôt que de craindre quelque chose, il faut l’affronter, mais pas
dans un esprit de défi ou de combat. Il faut l’affronter dans le sens où vous vous
prenez en charge sur vous-même, et vous effectuez ce qu’il faut pour pouvoir
surpasser l’épreuve avec succès.
Et si pour
cela, il vous faut faire un bouleversement de vos habitudes, alors profitez de
cette énergie pour bouleverser vos habitudes. Mais les gens au lieu de
comprendre et d’agir, ils ont peur que cette énergie leur fasse bouleverser
leurs habitudes. Et au lieu de l’utiliser pour leur bénéfice, ils se paralysent
et laissent que l’énergie les abatte.
Je vous écoute.
2. QU’EST-CE L’INTUITION ?
La
deuxième question est :
Que peut-on faire pour favoriser l’intuition ?
Favoriser
l’intuition est un acte que vous pouvez et que vous ne pouvez pas développer,
parce que cela n’a aucune racine sur le plan physique. Donc il y a peu de chose
que vous pouvez effectuer pour développer ce pouvoir, car c’est une forme de
pouvoir en fait.
Qu’est-ce que l’intuition ?
L’intuition est
une relation constante que l’homme arrive à établir au fur et à mesure de son
développement, de sa souplesse, de sa réceptivité, avec une forme de son moi
supérieur.
Et je précise
une forme parce qu’en fait il ya plusieurs, et ici c’est celle qui est en relation
avec l’intelligence. Admettons que dans l’âme vous ayez trois plans ou trois
formes.
1) La première est toute éternité, toute
réalité divine, et c’est elle que vous devez réintégrer à la fin de la course
solaire.
2) La seconde est une sorte de pont. Là où
sont justement les béatitudes, les illuminations, les états de Bouddha.
3) Et en dessous il n’y a qu’intelligence.
Donc, la
première est d’une certaine manière, néant, puisqu’il n’y a que lumière, sans
pensée, ni forme, ni état. C’est la première manifestation, et son deuxième
aspect, c’est l’état d’illumination, l’état de béatitude, donnant lieu à un
troisième état qui est celui de l’intelligence.
Et cette
intelligence peut parfois envoyer des sortes de messages, ou par son
omniprésence, arriver à dialoguer avec la réceptivité de l’homme incarné. Cela
est possible parce que cette troisième partie de La Trinité est omniprésente
dans la vie de l’individu.
La partie
intelligente est celle que vous pouvez arriver à contacter à l’état actuel de
votre développement humain, parce que c’est elle qui dirige et qui est
omniprésente.
Et c’est elle aussi
qui récupère la synthèse de vos expériences dans les vies qui se déroulent.
C’est elle qui avec ces expériences fait ensuite une forme de nectar, qui sert
à s’établir de manière plus consciente dans la vie divine.
Donc, cette
intelligence par son omniprésence dans les différentes couches qui constituent
occultement l’homme, arrive à être active jusque sur le plan du subconscient de
l’inconscient.
Et l’intuition
étant un lien entre la partie inconsciente ou subjective de l’homme et sa
partie objective. Le tout est de savoir être à l’écoute, de manière à attraper
ce qui à un moment donné est envoyé dans l’inconscient afin qu’il devienne
quelque chose d’objectif.
J’ai longuement
parlé de l’aspect subjectif et objectif de l’homme pour déterminer ce qu’était
par exemple le sommeil et l’état d’activité. Le sommeil étant sa part
subjective et son état d’activité étant sa part objective.
L’intuition se
développe uniquement dans la part subjective, la part cachée, occultée à la
conscience objective de l’homme, à cause de la constitution du type d’éveil que
l’homme a réussi à atteindre jusqu’à présent.
Pour
aujourd’hui tout ce qui vient du monde de l’esprit fait partie du monde
occulte, tout ce qui fait partie du monde de l’esprit est caché à l’homme,
parce que l’homme ne sait pas retourner vers ce monde-là. Pour l’instant il vit
ses polarités comme deux pôles qui s’éloignent, au lieu de les faire fusionner,
au lieu de faire fusionner ces deux types d’énergie qui sont en lui.
L’homme vit sa
subjectivité le soir lorsqu’il dort, fait ses rêves, ses déplacements dans
l’astral, ses cauchemars, et vit sa partie objective dans la journée, en
calculant, en imaginant, en projetant, en désirant.
Mais lorsqu’un
individu arrive à un certain développement, il peut faire une sorte de
synthèse, et le monde de l’esprit devient pour lui une réalité objective et non
plus subjective. Alors l’intuition commence à naître.
Alors,
Comment la développer ?
Tout le monde a
un potentiel intuitif d’un degré assez puissant, puisque cette troisième partie
de l’âme, l’intelligence, est omniprésente jusque dans la matière.
Donc, tout le
monde est capable d’être à l’écoute du mental de sa propre âme, de
l’intelligence de sa propre âme. Mais ce qui fait que la chose soit difficile,
c’est que l’homme n’est pas assez à l’écoute, et que lorsqu’il reçoit le
message, il ne l’exécute pas forcément, ou il ne le croit pas, parce que tout
ceci se passe dans un laps de temps très court, à la vitesse d’un éclair.
Une grande
ouverture est nécessaire, mais les hommes sont toujours préoccupés par leurs
soucis, leurs désirs. L’âme a beau parler, la conscience objective n’entend
pas, parce que dans son pays, celui du physique, elle crée un brouhaha
terrible. Et c’est le chantier de tracas qui ne cessent pas !
Imaginez une
joueuse de lyre dans un chantier. Elle aura beau être sculpturale, elle aura
beau être poétique, sa musique ne passera pas. He bien, il en est de même
pour le langage de l’âme vis-à-vis de votre conscience objective.
Si vous faites
trop de bruit par vos soucis, vos négativités, vos préoccupations trop
matérielles et trop obsessionnelles, et aussi par vos désirs, par vos manques,
vos traumatismes, et tout ce que vous imaginez. Alors le langage de votre âme
ne peut pas passer, le brouhaha est trop intense, et l’homme se sent d’autant
plus isolé qu’il n’arrive pas à entendre.
Pour capter
toute intuition, ou pour effectuer toute méditation, il faut faire le calme, il
faut créer en soi-même, dans son intérieur le calme, liquider en soi tout ce
qui est obsessionnel, faire au moins cela.
Et si votre
esprit est dégagé de tout ce qui est obsession, et traumatisme, alors il y a de
fortes chances pour qu’à un certain moment de la journée, où votre réceptivité
est plus ouverte, plus silencieuse, l’intuition arrive à passer.
Ce qui rend
aussi l’homme intuitif, c’est lorsqu’il est dans un grand désarroi, lorsqu’il
est aux abois et terriblement aux abois. Dépassé par son manque de compétence,
puisqu’il n’arrive plus à trouver de solution, il crée en lui une grande
ouverture.
Et ceci est dû
parce que puisqu’il n’arrive plus à imaginer quoi que ce soit comme solution,
donc n’émettre aucun bruit. Alors, à force d’avoir été saturé par l’activité
d’une pensée qui essaie de trouver une solution et ne l’ayant pas trouvée, la
pensée tombe, alors une intuition peut venir.
Mais au lieu de
passer dans cet état de grande inquiétude, pourquoi ne pas faire simplement le
calme, attendre et avoir confiance. Cependant il est difficile de conseiller
cela, parce que selon la nature de l’individu, l’intuition perçue va pouvoir
être plus ou moins claire, nette et pure.
Et certaines
personnes, malgré un certain développement, ne peuvent pas se fier à leur
intuition, parce que l’intuition est voilée par leurs planètes, leur ciel
astrologique.
Certaines
personnes ont, soit l’entendement, soit la réceptivité voilée par quelque chose
de plus fort, de maléfique ou de néfaste. Alors l’intuition de la personne ne
va être fiable à tout instant. Et c’est pour cela qu’il ne faut pas éditer de
nouvelles formules, parce qu’il n’y a aucune qui serve à tous les gens.
Nous sourions
beaucoup, lorsque d’une façon universelle, nous vous voyons créer de nouvelles
façons de penser, des pensées positives, des pensées ceci, des pensées cela,
des comportements ceci, des comportements cela, en disant :
« Ça a marché pour dix, ça va marcher pour mille. »
Mais la réalité
est que lorsque ces comportements ne sont pas dirigés spécifiquement, ils
créent toujours beaucoup de problèmes chez les gens, parce qu’il y a des
personnes qui ont la capacité et le terrain pour les effectuer et d’autres qui
ne l’ont pas.
Tout est
spécifique. Il faut avant tout connaître l’individu. Il ne faut pas imposer
quelque chose à un homme. S’il peut écouter lui-même, très bien, sinon, passons
à l’analyse de ce qu’il est, de ce qui le compose, et ensuite conseillons, mais
pas avant.
Alors les
intuitions, oui, c’est bien beau, je vous dis : écoutez-les, mais
n’écoutez pas tout. Essayez d’analyser ce que vous rapporte votre intuition.
Essayez d’abord de la canaliser. Espionnez-la et regardez si elle vous apporte
chaque fois de bons messages.
Parce que
beaucoup de personnes vivant plus sur l’astral que sur la voie de l’esprit,
même si elles sont orientées de manière religieuse, vont plutôt écouter leur
exaltation, leur fanatisme, ou des créatures astrales, et elles vont penser que
cela est de l’intuition, mais en fait, ce sont des parasitages.
Beaucoup de
gens prétendent qu’ils sont envahis d’intuitions, alors qu’en réalité ils sont
inondés par les fantasmes de leur subconscient, de leur inconscient. Une
intuition doit toujours être écoutée, mais, dès que l’homme a nettoyé le chaos,
la fièvre et le bruit qu’il y a en lui.
À moins de
cela, l’intuition ne sera pas fiable. Une fois ou deux elle pourra l’être,
heureusement pour lui, mais attention, pas toujours. Par contre plus vous vous
nettoyez, plus vous vous épurez, et plus tout ce que vous recevrez, que ce soit
par l’intuition ou par autre chose, sera une indication de votre âme ou de
Dieu.
À moins que
vous n’atteigniez ce taux vibratoire, il est dangereux d’écouter les petits
messages venus de l’au-delà. Parce que les créatures de l’astral adorent
parler, et elles envoient sans arrêt des informations pour s’amuser avec les
hommes, pour les troubler, pour rire d’eux. Donc, écoutez votre intuition, oui,
mais d’abord élevez-vous, nettoyez en vous tout le subconscient qui s’est
chargé de tout ce qui est néfaste et traumatisant.
Et après vous
avoir précisé tout cela, la question est :
Comment la développer d’une manière technique, maintenant
que nous avons mis au clair la partie purification et élévation ?
COMMENT DÉVELOPPER LES POUVOIRS ?
Comme tous les
pouvoirs, il faut d’abord développer le feu dans le ventre. Tous les pouvoirs
n’ont pas leur source dans les étoiles ou ailleurs. Leur source n’est que
flamme, et la seule source du feu dans l’homme c’est son centre à la base de la
colonne vertébrale.
Dans ce centre
sacré sont tous les feux, mais tous les feux y dorment, les feux des sept
rayons, les feux des sept chakras.
Donc, lorsque
vous voulez développer véritablement un pouvoir, il vous faut d’abord purifier
tout ce qui concerne la mémoire de l’homme, et ensuite réveiller ce feu en
correspondance avec ce que vous voulez acquérir.
Pour tout ce qui est de la nature du pouvoir de l’esprit,
pourquoi faut-il passer par des respirations, par une technique
respiratoire ?
Dans un premier
temps, il faut purifier la matière en élevant son taux vibratoire, et les
exercices respiratoires développent dans la cellule même un taux vibratoire
supérieur, car pour exercer un pouvoir quel qu’il soit, que ce soit celui de la
guérison ou un autre, il faut que la cellule vibre un petit peu au-dessus de
celle des humains. Sinon, il n’y a pas d’extériorisation de pouvoir, c’est
impossible.
Mettez une
ampoule trop faible sur une douille branchée sur un haut voltage, et l’ampoule
va éclater. Et ici, l’ampoule c’est votre cellule, et la lampe votre potentiel
de pouvoir. Donc pour que l’énergie de la lampe puisse rayonner en tant que
lumière, il faut que l’ampoule ait la capacité adéquate. Et c’est pour cela que
la cellule elle-même doit s’élever.
Et ceci vous y
parvenez par les respirations, une certaine façon de manger, de boire, ou de
vivre, cela dépend de l’individu, de son passé, de ce qu’il a acquis, il va
pouvoir développer en lui un certain taux vibratoire. Et par ce taux
vibratoire, il va permettre au corps subtil, qui correspond au pouvoir à
développer, d’avoir l’énergie suffisante pour s’extérioriser.
Ainsi, le
physique sert de dynamo pour ce corps subtil qui aura besoin d’énergie afin d’exercer
son rayonnement, afin de s’exprimer sur un plan physique.
Donc par les
respirations vous pouvez obtenir tous les pouvoirs du monde, mais ce sera de
toute façon de manière illusoire si vous n’êtes pas prêts.
Et quand je dis
illusoire, cela veut dire que, si vous ne travaillez pas en même temps le plan
de conscience qui correspond, si votre âme ne grandit pas en même temps que le
pouvoir grandit, vous pourrez exercer le pouvoir quelque temps, mais le pouvoir
s’introvertira en vous et vous détruira, parce qu’il n’aura pas assez d’énergie
pour pouvoir rayonner.
Alors, comme
une balle retombe lorsqu’on la lance, le pouvoir, exprimé un temps va rentrer
en détruisant la matière. Parce qu’il va lui falloir de l’énergie pour vivre,
et de la manière qu’un cancer ronge la cellule physique (parce qu’il lui faut
une cellule pour vivre, il lui faut détruire la cellule pour vivre).
De même le
pouvoir, une fois introverti, va détruire le chakra, qui lui va détruire
l’organe, et l’organe se verra détruit jusque dans sa cellule (quand cela
s’arrête au plan physique). Mais si cela déborde jusque sur le plan
psychologique, alors l’individu peut devenir fou, et pour plusieurs
incarnations.
Donc cela ne me
dérange pas que vous développiez un pouvoir, prenez les risques, agissez en
conséquence. L’homme a le droit de développer le pouvoir, aucun Maître, même
pas Dieu ne peut l’empêcher. Et c’est pour cela qu’il existe sur la terre des
magiciens noirs. Le taux vibratoire se charge lui-même de l’individu en
question.
Mais si vous
voulez développer un pouvoir, je vous en prie, en même temps développez un plan
de conscience. C’est pour cela qu’en Occident, les gens qui pratiquent certains
yogas, yogas qui doivent justement développer le taux vibratoire, se trouvent
détruits, certains deviennent fous ou malades, parce qu’ils ont oublié toute la
partie philosophique de la chose.
Chaque fois
qu’un homme va en Orient et qu’il ramène une discipline, il ne prend que le
côté physique et il laisse généralement le côté spirituel. Et il en a été de
même pour les arts martiaux.
Il ne faut pas
dissocier l’ascèse corporelle, de l’ascèse spirituelle, qui ne vise que l’âme
et l’esprit. Parce que lorsque l’homme arrive à développer un certain taux
vibratoire par des postures et une certaine façon de manger, il vibre à un
certain taux qui correspond à un plan de conscience.
Et c’est pour
cela que l’homme ne peut pas obtenir un pouvoir sans en avoir l’esprit, parce
que cela correspond à un plan de conscience, cela ne correspond pas seulement à
un degré de pouvoir.
C’est avant
tout une conscience, une intelligence. Et c’est pour cela que s’il ne fait pas
d’abord les abnégations qu’il faut, les changements qu’il faut dans ses vices,
dans ses habitudes, dans ses attachements, alors le taux vibratoire qu’il
développe, va entrer en conflit avec la nature de son âme acquise à ce
moment-là, et va tout détruire. Il y aura une guerre en lui, une friction.
Et en même
temps que l’homme développe son taux vibratoire par des moyens physiques, il
doit en même temps développer la nature, la grandeur de son âme, et ainsi il y
a duo et pas duel, il s’élève et se présente devant l’initiateur. Tandis que s’il
y a un décalage, il y a la guerre chez l’homme.
Comprenez que
le pouvoir n’est pas une énergie, un réservoir dans lequel vous vous servez,
quand vous voulez, comme vous voulez, pour faire ce que vous voulez.
Lorsque vous
développez et que vous exercez un pouvoir, en fait, vous exercez une
intelligence. L’énergie est de l’intelligence et l’intelligence est de
l’énergie. Et c’est pour cela que chaque fois que l’homme n’arrive pas à
développer autant d’intelligence que le pouvoir acquis, il est brûlé. Il
retombe à zéro.
Donc,
développez votre esprit, ayez des idées larges. Développez tout ce que les
messies et prophètes ont dit que vous deviez développer dans votre âme :
l’amour, la charité, la bonté, le sourire, la fraternité, l’entraide,
l’intelligence, le discernement, le talent, la compétence, l’équilibre, et en
même temps faites vos exercices respiratoires, vos ascèses, et vous verrez que
vous vous développerez très vite. Mais tant que vous faites les uns et pas les
autres, vous êtes des enfants ignorants.
Je vous écoute.
3. LA
SIGNIFICATION OCCULTE DU FEU
La
troisième question est :
Quelle est la signification du feu, globalement et en relation avec
l’homme ?
Cela dépend de
quel feu on veut analyser. Car si l’on prend le feu dans le cosmos, le feu sur
la terre, ou le feu d’un rituel, sa nature n’est pas la même. Et pourtant c’est
le même feu, mais son degré vibratoire est tellement différent, que sa nature
est complètement changée.
Dans le cosmos,
il y a le feu, que l’on dit sacré, qui a trois aspects. L’aspect qui concerne
plus principalement la terre dans sa vie et sa vitalité, c’est la chaleur du
feu. C’est la chaleur du feu qui est créatrice de vie.
La chaleur du
feu cosmique est une sorte de substance, qui arrive à se développer, qui arrive
à gonfler, à prendre du volume, et dans cette substance, étant donné qu’il y a
mouvement, il y a création d’un feu inférieur à lui-même.
C’est-à-dire
que, dans ce feu, se créent les premiers atomes de la vie. Parce que c’est dans
la chaleur du feu qu’est la réserve des atomes, base même de toute la vie
manifestée, à cause que la chaleur est comme une matrice.
C’est une
substance, et c’est aussi une matrice. Et un jour, ce feu avec son total
d’atomes créés et en même temps non créés, (parce qu’ils sont créés à l’état de
principe et non pas créés dans l’état qu’ils auront lorsqu’ils seront jetés
dans la forme), s’approche de l’intelligence qui va diriger la forme, et va
être absorbé et inspiré par le mental d’une entité supérieure, que vous appelez
le Logos planétaire, ou le Logos solaire, cela dépend si l’on parle de la
création d’une planète ou d’un système solaire.
Et lorsque
cette entité va extérioriser le feu sacré, ce qui va sortir, ce n’est plus une
substance chaleur, ce sont au contraire des millions, des millions d’atomes
devenus solides, devenus institués, structurés, et qui étant passés par
l’intelligence de cette entité, ils connaissent ce qu’ils doivent exécuter
comme forme. Et ainsi se créent les formes.
Par contre, lorsque
l’on prend le feu dans le sens initiatique, ce feu-là est révélateur, il doit
être la lumière. Il est la puissance de l’ordre. Puissance, en tant
qu’intelligence, en tant que mental, capable de conception cosmique.
C’est le même
feu qui réside en vous, au niveau de tous les chakras, c’est ce feu qui rayonne
par le chakra de la tête lorsque l’individu devient illuminé. C’est ce même feu
qui dirige les éléments lorsque l’homme domine par son avancement. C’est ce
feu-là qui guérit, qui va créer toute chose. C’est ce feu que vous avez la mission
de développer et de maîtriser en vous.
Tandis que le
feu que l’on peut trouver pratiquement sur tous les autels, pour les rituels,
que ce soit pour les rituels de magie blanche ou de magie noire, ce feu
physique a un rayonnement dans les plans subtils. Il purifie, mais il ne va
purifier, que si l’intention de celui qui l’allume est de purifier.
C’est-à-dire
que le feu en lui-même ne comporte rien de spécial, il ne comporte pas de
programme, il n’est pas structuré, mais il va prendre la couleur de l’intention
de celui qui allume la flamme. Il sert de support à l’incantation.
Ainsi, lorsque
vous allumez une bougie, vous allumez un feu pour transporter votre message,
votre incantation, jusque dans les plans subtils, là, où le feu, justement, par
son rayonnement, a accès.
Et attaché à ce
feu, il y a une multitude d’esprits, et c’est pourquoi selon l’intention de
faire le bien ou de faire le mal, vous allez obtenir la collaboration des esprits
du bas ou des esprits du haut, qui eux-mêmes vont faire agir comme des
intermédiaires pour faire ce bien ou faire ce mal.
Donc tout
dépend de votre couleur intérieure. Tout dépend si vous allez utiliser ce feu
pour appeler un ange ou si vous allez l’utiliser pour appeler un autre esprit
et l’envoyer faire le mal.
Le feu est
avant tout support comme n’importe quel élément, que vous preniez : le sel,
l’huile, le charbon, l’encens, etc. Chaque élément est un support qui
correspond à une hiérarchie d’esprits auxquels cet élément a été attaché, soit
depuis la création du monde comme c’est le cas pour le feu, pour l’eau, soit
ensuite par convention, comme c’est le cas pour le sel et pour l’huile.
Le sel et
l’huile en eux-mêmes ne sont pas les terminus d’une hiérarchie d’êtres
spécialisés. Mais à cause de leur type vibratoire dans le monde subtil et par
convention d’un initiateur et d’un initié, c’est toute une hiérarchie d’esprits
qui travaillent grâce et à travers le sel et l’huile.
Pourquoi est-ce que je dis qu’un élément est comme le terminus d’une
hiérarchie êtres subtils ?
Il faut
imaginer le plan physique comme étant une sorte de cul-de-sac en quelque sorte,
un terminus de toutes les énergies subtiles cosmiques qui aboutissent
finalement à quelque chose de physique, comme cela se passe sur la planète
terre.
Et de la même
manière que vous avez les innommables, les archanges, les maîtres, les guides,
les désincarnés et les hommes physiques. Vous avez aussi toute une hiérarchie
d’êtres subtils, qui à leur tour sont subdivisés, jusqu’à arriver à l’esprit des
éléments qui se présentent à vous sous une forme visible. Ce qui ne veut pas
dire que ces formes-là existent telles qu’elles sont apparues.
Ces formes
existent avant tout en tant que vibrations qui se révèlent au contact de
l’esprit humain sous la forme déjà décrite de gnomes ou de lutins, de petites
fées ou autres. C’est l’esprit de la chose, l’esprit de l’arbre, c’est l’esprit
de la terre ou du grain de terre. C’est l’esprit de la fleur, qui selon la
nature aussi bien biologique, chimique, vibratoire, extériorise ensuite une
forme qui lui correspond.
Pourquoi les gnomes sont-ils comme ils sont, décrits de
cette manière ?
Parce que
justement la terre est lourde, pesante, endormie.
Pourquoi les petites fées vivant dans les fleurs
sont-elles décrites comme elles le sont ?
C’est parce que
la fleur est supérieure. C’est une création supérieure à la terre, à une
carotte ou à un poireau. La vibration qui y règne, l’âme qui y règne a un taux
vibratoire supérieur, et sa manifestation est en correspondance.
Je vous écoute.
4. QU’EST-CE QUE LA CONSCIENCE DE L’ESPRIT ?
La
quatrième question est :
Qu’est-ce que la conscience de l’esprit, ou comment l’homme peut-il
concevoir l’esprit ?
Qu’est-ce que
l’esprit, qu’est-ce que l’âme, qu’est-ce que la psychologie même ?
Ce n’est pas
que la question soit ardue, mais ce qui est compliqué c’est de la faire
comprendre.
Intéressez-vous
d’abord à votre psychologie. Vous pouvez penser « je ». Vous pouvez ressentir de la peur, du froid,
du chaud, de la joie, de l’amour, de la haine. Cette zone-là de votre personne,
vous en avez conscience et vous la percevez parce que cela émet en vous des
zones émotionnelles.
Ces zones
émotionnelles vous les avez pleinement développées par le passé, en étant dans
d’autres humanités, d’autres civilisations. Donc vous en avez conscience. Vous
avez développé une conscience qui vous permet de pouvoir ressentir la peur,
l’amour, ou la haine.
Quelle est la différence avec l’animal ?
Bien que je ne
veuille pas analyser le monde animal en général, car il y a différentes
espèces, avec différents plans.
L’animal, que connaît-il ?
Il ne connaît
même pas la peur, à part si un danger imminent surgit. Il ne connaît que la
peur de la mort, mais il ne connaît pas la peur psychologique. Votre peur à
vous, il ne la connaît pas. Et l’amour comme vous le sentez, il ne le connaît
pas non plus. Certains animaux domestiques peuvent éprouver un attachement pour
son maître, mais ce n’est pas de l’amour. C’est tout simplement une dépendance
qui fait que l’animal sait que sa protection se trouve auprès du maître.
Pour le maître,
cela il l’interprète comme amour, mais pour l’animal, l’amour il ne connaît
pas. Il n’y a pas de lieu, de place dans le cœur de l’animal, parce que
l’animal n’a pas développé les plans qui lui permettraient d’appréhender ces
émotions-là. L’homme s’est développé plus loin, alors il a conscience de sa
panoplie d’émotions.
Maintenant,
l’homme doit développer en quelque sorte un sixième sens qui lui permette d’avoir
conscience de sa conscience.
Vous avez
conscience de vos émotions, de vos états psychologiques, vous pouvez savoir et
ressentir que vous êtes complexés ou pas, que vous êtes orgueilleux ou pas, que
vous vous sentez très beau ou pas. Tout ceci vous le sentez, vous le vivez,
vous en souffrez ou vous en jouissez.
Mais cela n’est
pas de la conscience, c’est de l’astral. C’est une conscience adaptée à
l’astral. La conscience c’est cette partie dont j’ai parlé, qui est subdivisée
en trois :
- intelligence, béatitude, néant ou
non-être ou si vous préférez, être totalement.
L’homme a été
fourni avec un appareil de sensibilité. Alors, lorsqu’il met la main dans le
feu, il a mal, il sait que ça brûle, il peut se rendre compte de cette réalité,
connaître la nature du feu. Il dit :
« Cela chauffe, cela brûle, cela est un danger pour moi.
Mais cela peut être aussi un réconfort, parce que je peux me chauffer, je peux
éclairer. »
S’il n’y avait
pas ce moyen de perception il ne connaîtrait pas la nature du feu. Donc développez
en vous la nature de conscience qui vous permet d’être conscients de votre
conscience, et vous ne me poserez plus cette question.
Pour la
développer, faites ce que depuis des milliers d’années on vous dit de faire.
Développez en vous des choses positives, donnez, aimez, soyez à l’écoute les
uns des autres, sachez vous soulager, priez ou méditez.
Allez dans des
lieux Saints et pas des lieux sales. N’allez pas vous vautrer dans des lieux bas
où tous vos sens, tous vos plans de conscience sont assourdis par des
vibrations trop basses.
Vous aimez le
bal, je ne veux pas vous empêcher de vous amuser. Si vous allez au bal, dans
des boîtes de nuit, très bien, mais alors assumez que pendant le mois suivant
vous n’ayez plus d’intuition, plus de pensée positive, plus d’amour, plus
d’écoute.
Et
attention ! Je ne dis pas que
s’amuser est mal, mais unissez-vous plutôt entre vous. Louez une salle et
joignez-vous avec ceux qui sont de votre même nature. N’allez pas rejoindre
ceux qui se saoulent, qui se droguent, qui se prostituent, ceux qui ne pensent
qu’à des choses basses.
Une heure
passée avec ces gens-là, c’est comme si pendant dix ans vous n’aviez été qu’un
animal, parce que tout ce que vous avez accumulé d’efforts se trouve parasité,
et il faut vous nettoyer et vous nettoyer pour à nouveau récupérer un peu de
pureté.
Et si vous
devez y aller. Faites-vous un blindage de lumière quand vous allez dans ces
lieux-là. Protégez-vous. Si vous voulez y aller, allez-y un peu comme un
missionnaire. Vous vous protégez et vous vous dites :
« S’il y a parmi ces gens, quelqu’un qui doit être sauvé,
envoie-le-moi, présente-le-moi, que je le sorte de cet état d’esprit. »
Si vous y allez
de cette manière, alors je vous y envoie, sinon, n’y allez pas.
Pour développer
l’esprit ou la conscience de l’esprit, il faut marcher sur le chemin du
disciple. C’est tout le défi et le but de toutes vos incarnations, prendre
conscience de votre conscience, de votre esprit. C’est ce qui vous est accordé
le jour de votre initiation, l’éveil sur le plan où vit votre véritable
conscience.
À ce moment-là,
vous êtes comme raccordés, et vous n’avez plus conscience de vos mémoires
passées, de vos traumatismes, ou de toutes les autres choses, même de ce
monde-ci, vous êtes déconnectés et vous êtes reliés aux valeurs et au monde de
l’âme, et ainsi dans ce monde, vous êtes comme un manchot qui se dandine et qui
ne marche pas forcément droit.
Ce qui ne veut
pas dire que vous ne comprendrez pas le monde. Je ne veux pas dire avec ceci
que vous deviendrez naïfs, mais par contre vous n’agirez pas comme les gens de
ce monde. Et ça c’est le chemin du disciple, c’est d’acquérir la conscience de
l’esprit. C'est tout le chemin que doivent accomplir tous les disciples du
monde.
Comment réaliser ce chemin du disciple ?
C’est simple.
Jésus en a parlé, Bouddha en a parlé, les écoles ésotériques, les religions en
parlent, alors faites ces choses, passez à l’action. Développez, en vous, toute
la bonté, la fraternité, le partage dont il est question, et vous aurez
conscience de la nature de votre esprit.
Par contre, en
agissant à l’inverse, vous n’en aurez jamais conscience, et même, vous aurez
l’impression d’avoir complètement perdu votre âme. Et justement, c’est la
situation de tous les drogués, de les toxicomanes, de tous les perdus qui ont
l’impression d’avoir perdu leur âme.
Plus vous
agissez selon les harmonies célestes, selon les lois de la nature et les lois
célestes, et plus vous prenez conscience de votre propre esprit et de votre
âme.
Et tant que vous
n’agissez pas en harmonie avec ces choses célestes, avec tous les guides, avec
tous les frères et tous les Maîtres, vous n’aurez jamais conscience de votre
esprit.
Car même si un
Maître venait par pitié, et qu’il vous donnait pendant quelques minutes de
l’énergie, vous n’arriveriez pas à avoir conscience de votre esprit, parce
qu’en vous il n’y aurait pas la grandeur nécessaire pour pouvoir contempler
l’immensité de votre esprit.
Vous seriez
comme un myope à qui on aurait retiré ses lunettes, il ne verrait pas plus s’il
était devant le château de Versailles ou devant un taudis. Le Maître n’ajoute
pas une vision supplémentaire, une vision plus grande. Le Maître donne la
vision dont vous êtes capables, parce qu’il y a des choses qui sont en vous, en
tant que potentialité, et que vous travaillez encore, parce que vous n’en avez
pas encore acquis véritablement toute l’envergure.
Mais le
potentiel est là, et bientôt il arrive à être plein. Et à ce moment-là apparaît
le Maître, apparaît une forme d’initiation, et cela est généralement plus
invisible que visible. On pourrait croire que l’homme a bénéficié de l’acte
d’amour du Maître. Mais il n’en est rien.
Le Maître ne
donne rien que l’homme n’ait déjà mérité, et non pas à cause que le Maître soit
sévère, mais ce serait donner à quelqu’un qui n’est pas prêt pour recevoir.
Si vous parlez
à un sourd, vous ne risquez pas d’être entendu, et il en est de même pour la
lumière, pour l’initiation. Certains veulent l’initiation à tout prix et ils se
disent :
« Je veux être initié, je veux faire ceci, je veux
faire cela dans cette vie, il faut absolument que je décroche mon
initiation. »
L’intention est bonne, mais le comportement est enfantin.
Ne cherchez pas
l’initiation. Vivez comme un disciple et ainsi vous les aurez toutes. Par
contre si vous cherchez l’initiation, vous ne la trouverez pas, mais si vous
vivez comme un disciple, vous trouverez toutes choses, mêmes celles
insoupçonnées, celles que vous ne connaissez pas et que vous n’aurez pas eu
l’idée de réclamer.
Du moment que
vous agissez, que vous vivez comme un disciple tout est donné.
Donc, ne cherchez rien, soyez. Ne demandez rien, agissez.
Je vous écoute.
5.
QUELLE EST LA FONCTION DU KARMA ?
La
cinquième question est :
Quelle est la signification du karma ?
Comme je l’ai
déjà dit, le karma est un moyen d’enseignement. Ce n’est pas une épée de
Damoclès placée sur la tête de l’homme. La nature est le plus grand Maître. La
nature, et toutes les lois de la nature sont la manifestation physique de votre
Père. Vous voyez donc à quel point il est important de respecter sa chair, ses
arbres, ses rivières. Toute la planète est sa manifestation, comme votre corps
physique est la manifestation de votre vous-même.
Donc, les lois de
la nature sont tout autant porteuses de la vibration du Logos planétaire que
s’il était présent devant vous, mais à un degré vibratoire différent, puisqu’il
s'agit d’une manifestation sur un plan physique.
Ce Logos réside
d’ailleurs dans des endroits de la nature bien spécifiques. L'homme
suffisamment évolué, suffisamment bon et grand, peut entrer en contact avec
lui. Et lorsqu’il se montre, il ressemble à un de ces esprits que l’on pourrait
confondre avec un esprit de la nature, parce que justement il se montre comme
un enfant joueur.
Et c’est
compréhensible qu’il se manifeste ainsi parce que le fonctionnement même de la
nature est un jeu d’enfant. Tout est jeu, en fait dans l’univers. Il n’y a que
les hommes qui ne rient pas.
Donc la nature
étant le Maître le plus direct vis-à-vis de l’homme, selon ce que fait l’homme,
cela va être enregistré dans la mémoire de la nature, et à un moment donné, la
mémoire va ressortir face aux actes de l’homme, à la pensée de l’homme, et va
lui retourner tout ce débit.
Et la zone où
tout ceci va être engrangé n’est pas dans une quelconque couche du ciel, mais
dans chaque cellule de l’homme. Étant donné que son corps physique est un
élément de la nature, lorsque l’homme crée une pensée bonne ou mauvaise,
lorsqu’il crée un acte bon ou mauvais, il soumet toutes ses cellules à
effectuer ou à penser la chose et il codifie dans chacune des cellules ce qu’il
a fait ou ce qu’il a pensé.
Et ainsi
l’homme porte sa vie et porte son karma tout autant dans ses cellules, que dans
les chakras et dans sa mémoire.
Certaines
personnes qui ont mal vécu cette vie-ci ou des vies passées, regardez comme
elles sont arasées, tout leur corps accuse le poids du problème, qu’il soit
psychologique, qu’il soit un vice, ou qu’il soit une maladie.
Il faut donc,
jusque dans la cellule physique, purifier le taux vibratoire. Parce que tant
que vous n’avez pas un corps sain, vous ne pouvez pas espérer que votre âme
fasse une véritable émergence. C’est impossible, parce qu’il y a confrontation.
Le code karmique
est enregistré en premier lieu dans la cellule physique, puis il est envoyé
ensuite dans le chakra, généralement le plexus solaire, puisque dans le plexus
solaire est la mémoire présente et passée de l’individu. Et ensuite, cela est
réparti selon la nature du problème dans le chakra qui correspond à la zone du
problème.
Et c’est pour
cela que, selon la maladie que vous avez, on peut tout de suite déterminer quel
type de problème vous avez. Et tout trouve ensuite sa place. Si la chose peut
être expérimentée et d’une certaine manière purgée et en bénéficier tout de
suite, alors le karma est immédiat.
Mais si
l’individu ne peut pas comprendre la leçon, en obtenir le bénéfice tout de
suite, parce que plus tard il y aura un meilleur usage, alors la chose est
comme stockée dans sa mémoire, et lorsqu’il meurt cette mémoire persiste. Puis,
lorsque l’individu se réincarne, la mémoire retrouve son activité, redistribue
l’activité des chakras et le code vibratoire de la cellule qui était dans l’autre
vie.
Et ainsi, de
vie en vie, des gens perpétuent leurs problèmes, retrouvent la même maladie,
retrouvent le même bonheur, les mêmes chances, etc.
Le karma est
donc une affaire d’enseignement et de mémoire qui agit à court ou à long terme
selon l’utilité. Parce qu’étant donné qu’il est un enseignement, il ne veut pas
faire payer à l’individu quelque chose de mal sur l’instant, comme le voudrait
la justice humaine.
La nature
considère avant tout l’avancement de l’individu, et en cela il y a justice, et
non pas punition. Alors les Seigneurs du Karma savent en combien de vies ils
doivent diffuser le karma.
Si par exemple,
une personne qui mérite une infirmité, devait purger cette infirmité immédiatement,
mais qu’elle ne soit pas assez grande et solide pour comprendre et grandir par
cette infirmité, les Seigneurs du Karma suspendent pendant un certain temps ce
karma, et laissent la personne s’incarner afin qu’elle développe quelques
points de compréhension.
Et le jour où
cette personne est suffisamment développée, où elle a une chance de comprendre,
le karma revient sur elle.
Mais il y a
plus de karmas immédiats que de karmas à long terme. Parce que les karmas qui
sont différés, doivent correspondre aux karmas d’autres individus, et aux
karmas de la nation.
Les hommes se
font beaucoup de petits karmas qui n’ont rien à voir avec un karma plus
collectif : comme sont les karma avec d’autres personnes, que ce soit les
membres de la famille, les camarades de la profession, ou karma avec la nation
ou la terre. Donc les petits karmas qui ne regardent que l’homme lui-même, sont
expérimentés tout de suite, pratiquement le jour même. À l’homme de comprendre
ou pas. Tandis que les autres peuvent être différés.
Mais quand on
parle de karma, l’homme imagine des fatalités, bonnes ou mauvaises. Lorsque l’on
pense au karma et que la chose est inébranlable, il y a forcément une notion de
fatalité. Mais je ne veux pas que l’homme plie sous cette notion, parce que
l’homme est libre. Non pas que vous alliez trouver un moyen de vous libérer ou
d’escamoter un karma. Non.
L’homme disposant
du libre arbitre, il doit affronter son karma pour se libérer de celui-ci. Par
contre ce dont j’ai horreur et je me bats contre cette tendance, c’est contre la
paresse humaine, liée de fatalité, qu’entretiennent les paresseux, les
ignorants, ou les profiteurs.
L’homme doit
être libre dans le sens où il se prend en charge, il fait face à son bon comme
à son mauvais karma. Il n’attend pas en prière que le bon Dieu veuille lui
enlever ceci, lui donner cela.
Un disciple, un
Maître, n’agit pas de la sorte. Un disciple est face à Dieu, face à son Maître.
Il le regarde droit dans les yeux, face à face, le dos bien droit, pas fier,
mais tel qu’il est et il dialogue, il demande des conseils et il s’en va et il
effectue.
Les Maîtres
n’ont pas de considération pour les disciples qui s’humilient, s’humilient et s’humilient,
et qui en fait ces disciples sont plus orgueilleux que les autres.
L’humiliation
face à Dieu, c’est autre chose que de faire acte d’humilité. Être humble, c’est
être très digne de soi, ne pas confondre avec la fierté. Les gens qui sont
humbles ont toujours énormément de respect pour eux-mêmes et pour les autres.
Un homme qui
mime l’humilité et qui n’a pas de respect pour lui-même et pour les autres,
n’est pas humble, car il ne sait pas ce que c’est d’être humain, d’être une âme
et de se développer. L’humilité n’a rien à voir avec ce que vous imaginez.
L’humilité au contraire, c’est savoir ce que l’on est, savoir que l’on est une
âme et travailler en conséquence.
C’est quand
l’homme ne sait pas ce qu’il est, qu’il invente des tas de choses et qu’il
devient orgueilleux. Comme je l’ai déjà dit, l’orgueil c’est de l’ignorance.
C’est un grand humble qui s’ignore et qui est ignorant de son humilité.
Humilité, dont il pourra avoir conscience le jour où il devient un disciple
véritable.
Pourquoi les disciples n’ont-ils pas d’orgueil ?
Non pas parce
qu’ils sont de meilleurs hommes. Ils n’ont pas d’orgueil parce qu’ils sont trop
lucides. Ils connaissent leur place exacte, leur capacité exacte, la nature
exacte des événements et des hommes, et en correspondance à ceci, ils se comportent
et ils agissent.
Ils ne peuvent
pas imaginer d’être au-dessous ou au-dessus, d’être ceci ou cela, ils sont, un
point c’est tout. Et en sachant ce qu’ils sont, ils n’éprouvent pas de fierté.
Le fait même de
sentir leur âme vibrer à l’intérieur d’eux est une nourriture suffisamment
grande pour qu’ils n’aient pas besoin de créer de fantasmes. Leur esprit est
largement satisfait de sentir la nature de l’âme. Par contre l’homme orgueilleux
ou fier se crée des fantasmes. Ne sentant pas la nature de son âme, sa nature
véritable, il s’en crée une seconde.
L'homme est
orgueilleux, parce qu’il croit à une image qu’il se bâtit, et à laquelle il
fait participer les autres, et si les autres n’y participent pas, alors il est
blessé, il réagit, et pour se défendre, il attaque.
Je vous écoute.
6. CONSEILS POUR CRÉER L’UNION DANS UN GROUPE
La
sixième et dernière question est :
Nous sommes ici un petit groupe devant vous, quels conseils pouvez-vous nous
donner pour essayer de trouver un peu d’équilibre. Quels conseils pour le séminaire
de quatre jours où on va être ensemble ?
Il n’y a pas
trente-six façons de créer une union, il faut que vous vous positionniez en
cercle, et que vous méditiez.
Lorsque vous
méditez en cercle, il y a un mélange de vos auras qui fusionnent en une seule
aura. Et ainsi il y a provisoirement constitution d’un égrégore qui n’aura pas
de longévité dans la mesure où, ensuite, vous êtes tous préoccupés par des
sujets différents.
Lorsqu’un
groupe veut constituer une unité, il faut rallier toutes les parties en une
synthèse, et ça c’est la méditation.
Si vous voulez
que ce séjour se passe de manière bénéfique, avec des intuitions formidables,
avec des petits moments d’esprit, avec des perceptions différentes, une
attitude de l’âme supérieure, concentrez-vous en cercle, tenez-vous par les
mains, (pour ceux qui n’ont jamais médité, peu importe, laissez-vous aller) et
vous répétez soit une prière qui convient à tout le monde, soit le mantra
« Aum » au moins trois fois.
Ensuite, vous
visualisez le soleil qui se pose exactement au sommet de la pyramide que vous
constituez. Et vous méditez, en demandant que chacun soit uni l’un à l’autre,
que tout se passe bien, que la lumière vous soit donnée, qu’une compréhension
nouvelle vous soit donnée, que la fraternité s’établisse entre vous.
Puis vous
brisez la chaîne.
Vous pouvez
faire ceci tous les matins, le temps de votre séjour. Une fois suffira dans la
mesure où vraiment vous le faites avec conviction et amour.
Maintenant, la
communion qu’il peut y avoir entre vous ne dépend que de votre capacité à aimer
et à écouter l’autre. Je ne peux rien créer sur vous pour que ce séminaire se
passe bien. Chacun est responsable. Chacun doit savoir écouter et donner un peu
d’amour à l’autre. Chacun doit savoir aussi quitter ses grosses chaussures de
principes qui font tant de bruit quand on arrive dans une pièce, et qui font tant
de mal.
L’homme traîne
des tas d’idées reçues et de principes qui l’emprisonnent et finalement à force
d’être emprisonné, il finit par, non pas se rejeter lui-même, mais par rejeter
les autres. Et au lieu d’être libre, il devient esclave et solitaire et il
vient demander à Dieu :
« Pourquoi est-ce que je ne trouve pas de mari, pourquoi
est-ce que je ne trouve pas de femme et pourquoi ceci et pourquoi
cela ? »
Arrêtez de
penser de la sorte. La vie se prend à pleine main. Personne n’est là à
distiller un peu de bonheur par ci, un petit peu de joie par là.
Tu veux être heureux, alors prends le bonheur.
Tu veux être riche, alors prends la richesse.
Agis !
Tu es dans le
monde de l’action, puisque tu l’as voulu, alors prends l’action, ne subis plus
l’action des autres. Les principes doivent partir de vos esprits. N’ayez aucune
honte les uns vis-à-vis des autres.
Parlez même de
vos problèmes, que cela ne soit pas seulement un séminaire où vous apprenez,
mais aussi un séminaire où vous vous découvrez vous-même. Livrez-vous les uns
aux autres, sans honte et sans peur d’être jugés.
Vous qui allez
recevoir la confession de l’autre, ne jugez pas, ne catégorisez pas, essayez de
soutenir, de faire aller la personne plus loin dans la compréhension pour
qu’elle se détache, se libère d’un stress, d’un problème finalement inutile.
Échangez-vous
en tant qu’êtres humains, échangez l’humanité qui est en vous. Et par contre,
ne soyez pas des cerveaux remplis des connaissances, des principes ou des
complexes, en train de se confronter.
Comment voulez-vous que les échanges se passent ?
Chacun arrive
avec sa doctrine et avec ses principes :
« Voyons s’il y a quelqu’un qui me ressemble, si
quelqu’un pense comme moi. Parce que j’ai raison. »
L’homme cherche
tout de suite son semblable, et ainsi il constitue très vite un clan.
Dans les
familles humaines il y a très vite constitution de clans par goûts et idées qui
peuvent représenter ainsi une force, et quand un individu arrive, il se trouve
submergé par la force des autres.
Ce qui crée les
problèmes relationnels, c’est cette force de clan que les hommes forment entre
eux. Alors, il n’y a plus de liberté de vivre, il n’y a plus de liberté
d’échanger avec l’autre, il n’y a plus moyen d’être soi-même, parce qu’il faut
être comme le reste du clan est. Du moins si l’on veut appartenir, si l’on veut
échanger, entendre et être entendu, avoir un rapport avec eux.
Tant que
l’homme participera à cette idée de clan, le monde lui-même sera divisé. Mais
par contre le jour où tous les hommes seront capables de faire la paix entre
eux, avec le communiste, le capitaliste, le marginal, le drogué, n’importe qui,
le jour où l’homme fera cette synthèse, la guerre ne pourra plus exister.
Donc, entre vous,
pour ce séminaire, jetez les armes.
Que sont les armes ?
Ce sont vos
idées reçues, vos principes, vos fantasmes, exercer une personnalité et montrer
que l’on sait ceci, que l’on sait cela.
Qu’est-ce que ça peut faire ce que vous savez ?
Vous êtes venus
pour échanger, donc échangez, si vous voulez parler, alors que ce soit dans une
idée de donner et non pas d’asseoir votre personne.
Soyez un peu
comme des enfants dans un jardin, pendant ces quelques jours. Sans honte,
dévoilez-vous, mais sachez à qui vous dévoiler aussi. Le jeu ne devient pas
véritablement bon et permet à la personne de se développer, que si elle a en
face d’elle, quelqu’un qui comme elle, a l’intention d’en faire autant.
Donc, entre
vous tous, pour qu’il y ait la communion et la joie, il faut qu’il y ait de
l’authenticité, de la sincérité, de l’ouverture. Faites ce que vous voulez,
fumez, buvez, peu importe, embrassez-vous, mais que cela soit fait avec
responsabilité. Responsabilité.
Assumez votre
acte. Ne soyez pas vécu par l’acte.
Vivez-le !
C’est à partir
du moment où chacun est authentique vis-à-vis de lui-même, qu’il arrive à se
maîtriser et à se diriger. Par contre c’est quand il n’est pas authentique,
qu’il se voile la face et qu’il se dit :
« J’ai envie, je ne devrais pas, mais je le fais quand
même. »
Et c’est à ce
moment-là qu’il a honte, qu’il se cache, qu’il se culpabilise. Alors, à ce
moment-là, il devient esclave.
Par contre,
lorsque vous assumez la chose, vous pouvez en même temps la maîtriser.
Mais qu’est-ce que cela veut dire assumer la chose ?
Cela veut dire
se regarder en face, sans penser avoir honte ou avoir de fierté. Après, c’est à
vous de choisir si vous voulez vous arranger ou rester tel quel. Et s’assumer,
ne veut pas dire que vous allez devenir bons, mais qu’au moins vous serez
équilibrés.
Même si vous
faites quelque chose de mal, au moins vous le ferez avec équilibre et pas comme
des faux jetons, qui ensuite se créent des tas de complexes et de culpabilités
qui encrassent votre subconscient et votre inconscient, et qui créent par là
même des problèmes aux autres.
Et c’est
pourquoi (et bien que nous n’aimions pas cela) mais si vous voulez être
méchant, soyez méchant, mais soyez conscients que vous êtes véritablement
méchant. Et alors le fait de prendre conscience que vous êtes méchant, cela va vous
permettre de dire :
« Mais si je changeais ? »
Et le fait
d’assumer va être un tremplin d’élévation. Mais que vous choisissiez de changer
ou pas, faites ce que vous faites sans vous cacher vis-à-vis de vous-même.
Soyez authentiques.
Je vous
souhaite d’effectuer en vous toutes les transformations qui vous permettront
d’être véritablement disciples, d’avoir conscience de votre esprit comme on me
le demandait tout à l’heure.
Je vous salue
Nous vous saluons et vous remercions.