30.10.15

POURQUOI LES HOMMES SONT AGRESSIFS ?




(21.10.85)

Indice


    1.          Comment comprendre la violence qu’il y a dans le monde ?

                 Que faire pour ne pas ressentir l’agressivité du monde ?

    2.          L’incorporation de l’énergie divine par l’homme











1.  COMMENT COMPRENDRE LA VIOLENCE QU’IL Y A DANS LE MONDE ?


Bonsoir,

Voici la première question :

Comment comprendre l’agressivité dans le monde ?



Cette question repose sur le plan psychologique, il ne faut pas s’attendre à que la réponse ait quelque chose de très philosophique, car c’est purement psychologique.

Pourquoi ?

Parce qu’à moins que l’individu n’ait su contrôler sa psychologie, il ne pourra pas être la lumière de l’âme, et c’est pour cela qu’il est dit que l’objet principal de tous les travaux, même des travaux spirituels, est et reste  les attributs de la personnalité d’abord.

Alors comment ne pas ressentir l’agressivité du monde, tel que vous me le demandez ?

D’abord, pourquoi la ressentir, pourquoi un individu se sent-il attaqué par le monde ?

Si l’individu sait reconnaître ce qui va créer en lui la faille qui va lui faire sentir cette attaque, alors il va immédiatement connaître le remède afin de ne plus se sentir attaqué.

Le monde est tel qu’il est, les hommes sont ce qu’ils sont. Donc, ce qui est à changer, c’est votre conception à propos du monde, puisque le monde dans sa masse ne peut pas changer du jour au lendemain afin que les êtres fragiles ne se sentent plus attaqués.

Et quand je dis cela, il ne faut pas croire qu’il faut se bâtir une philosophie qui serait irréelle par rapport à la réalité du monde. Le fait de ne pas se sentir agressé, ne veut pas dire que vous allez vous imaginer un monde où tout est beau et où tout est parfait, où tous les hommes sont frères, et ne pas vouloir accepter que l’horreur existe aussi.

C’est une force supérieure à laquelle il faut croire, et je ne me réfère pas ici de Dieu, mais je parle de la force de la connaissance, de la sagesse, du contrôle, la force qui est en vous en fait.

Lorsque quelqu’un se sent attaqué, c’est qu’il a en lui tout un processus, toute une mécanique qui l’implique à se sentir attaqué.

Quelle est cette mécanique ?

Le premier justement de ce symptôme est de se sentir en infériorité par rapport au monde, donc l’individu va se sentir dominé par le monde, et c’est pour cela qu’il se sent agressé, parce qu’il sent la domination des forces d’autrui sur lui. Alors, plutôt que de vivre sa vie, plutôt que de vivre le monde qu’il a le droit de vivre à sa manière, l’individu subit le monde des autres qui le vivent à leurs manières et qui lui imposent à l’individu.

Le monde n’a pas en lui-même de nature. C’est-à-dire que le monde que vous connaissez, le monde des hommes, le monde social, le monde des structures, ce monde-là n’a pas de nature, n’a pas de réalité en lui-même. Ce sont les hommes qui composent cette structure qui lui donnent une réalité à ce monde. Mais une réalité qui n’est valable que dans la mesure où les hommes entretiennent entre eux ce code, code qui n’a pas plus de vie que la volonté que mettent les individus à le perpétuer.

Vous êtes tous à vous plaindre du monde, à le trouver vilain ou cruel, méchant, etc. Alors que la nature ne vous a été donnée que comme un simple décor, et c’est à vous d’y jouer la pièce que vous voulez dans ce décor.


Qui crée la pièce ?

Certains se disent, c’est la fatalité, d’autres disent, c’est Dieu, etc. Alors que ce sont les hommes qui bâtissent la pièce qu’ils sont en train de jouer. Donc, il faut changer le jeu d’acteur que vous entretenez les uns avec les autres.


Qu’est-ce que la société ?

La société n’est rien qu’une sorte de concorde que les hommes entretiennent entre eux.


Qu’est-ce que le principe de l’argent ?

L’argent en lui-même n’a aucune valeur, vous ne naissez pas avec la notion de l’argent. On vous l’apprend, on la perpétue en vous l’enseignant, parce que les hommes ont ce code entre eux, qui détermine d’après eux une certaine valeur, une certaine possibilité d’action, une certaine possibilité de grandeur, de pouvoir dans ce monde.

Mais quel pouvoir, quelle grandeur ?


Juste le pouvoir que les hommes ont imaginé.


Alors est-ce qu’un pauvre doit accuser Dieu de sa pauvreté ?

Eh bien non, parce que Dieu, les maîtres, la hiérarchie, n’ont pas inventé l’argent.

Ce sont les hommes, et si les humains veulent aller vers de plus en plus de bonheur et de liberté, ils doivent apprendre à se dépouiller de tout cet acquis illusoire, et qui les poussent à refuser à Dieu (c’est le nom que j’emploie pour vous le faire comprendre). Beaucoup d’hommes refusent Dieu parce qu’ils croient que Dieu est une irréalité par rapport à la réalité sociale.

Le phénomène est bien connu que lorsqu’un individu rêve pendant la nuit, il croit que le seul monde qui existe c’est celui qui est dans son rêve. Or, à un moment donné le réveil sonne et l’individu s’éveille à une autre réalité. Alors que pendant qu’il rêvait, il était convaincu que la seule réalité qui pouvait exister, s’était celle qu’il était en train de vivre dans son rêve, mais lorsqu’il se réveille une autre réalité l’attend et c’est celle du monde physique.

Eh bien, pour que je puisse vous faire comprendre ce qu’est le monde de la fraternité, le monde de la lumière et de l’amour, il faut qu’un réveil sonne quelque part en vous. Parce que je pourrais vous parler de l’au-delà, vous parler du paradis, vous parler de Dieu, des anges, etc. Mais pour vous cela n’aura pas plus de réalité que si j’essayais de parler à l’oreille de celui qui est en train de rêver pendant son sommeil. Il ne m’entendrait pas, il ne me comprendrait pas, ou pire encore, il assimilerait mes paroles parce que les ayant entendues, et il les façonnerait à sa manière pour les inclure dans son rêve.

Les hommes, bien qu’ils soient physiquement éveillés, ils sont en train de rêver, parce qu’ils ont justement des ignorances et des voiles à propos d’une certaine façon de vivre, de penser, de se comporter.

Or comment vivre la réalité alors qu’il est en train de rêver ?


La réalité divine même dont je lui en parlerais serait à son tour déformée dans rêve, par lui, par sa conscience qui est prisonnière du rêve.

Et c’est ce qui se passe lorsque les Maîtres, les guides, donnent des paroles de sagesse aux hommes. Maïs les paroles de ces instructeurs ne sont pas entendues telles qu’elles sont dites, même si l’individu semble avoir tout son esprit. Les paroles du Maître sont assimilées et traduites par l’esprit de celui qui entend, façonnées par la couleur de son rêve, intégrées à son rêve, et c’est pour cela que les religions existent.


Est-ce que les religions ne sont-elles pas pour vous une énigme ?

Comment est-ce qu’un Dieu parfait et des maîtres parfaits n’ont pu donner naissance qu’à des religions qui finalement deviennent fratricides et ne servent pas à l’évolution humaine dans un sens d’universalité, puisqu’elles se dogmatisent avec le temps ?

Alors qu’est-ce qui fait qu’une parole pure et juste soit devenue un dogme ?


La faute n’est pas à la parole, la faute est à celui qui entend, mais qu’il est en train de rêver, parce qu’alors il assimile et il intègre cette parole réelle dans son monde de rêve et en faisant cela il déforme cette parole.

Prenez la parole de Jésus, il a prononcé peu de paroles, parce qu’il suffisait de parler juste, et parler juste ce n’est pas parler beaucoup. Mais regardez tout ce qui a été fait autour de sa parole : des églises ont été bâties, des croisades sont parties pour des terres lointaines, il y a eu l’inquisition, les dogmes, les excommunications, etc., etc. Et tout cela parce que les hommes rêvent.

Mais qu’est-ce que je veux dire par là ?


Les hommes n’ont pas eu encore ce réveil intérieur, parce que toute leur bonne volonté est absente. L’homme de bonne volonté, même s’il ne croit pas en Dieu, même s’il ne prie pas, du moment qu’il a en lui de la bonne volonté à aider, de la bonne volonté à être chaque jour de plus en plus parfait, de la bonne volonté à aimer. Eh bien, toutes ces prédispositions sont autant de sonneries qui vont faire sortir l’individu de son rêve pour le faire entrer dans la réalité cosmique.


Alors quel est le rapport avec le sentiment d’être agressé ?

Vous pourrez très vite conclure vous-mêmes, c’est quand l’individu rêve le même rêve que les autres.

Et de quoi rêvent les autres ?


Ils rêvent de la négativité, et c’est pour cela qu’ils créent la guerre, qu’ils créent le mal, les insultes, les pensées destructives, les humiliations, les coups. Et celui qui rêve comme eux rêvent, cette personne croit que ce rêve est la réalité. Et lorsqu’il reçoit un coup, il se dit : j’ai été battu. Et quand une insulte lui a été envoyée, il dit : j’ai été humilié.

Il ne se rend pas compte qu’en fait, les autres sont en train, les yeux fermés, de se battre les uns les autres, et qu’il devrait avoir les yeux ouverts pour vivre au-dessus de ce rêve. Et c’est pour cela vois-tu que les sages ne se vexent jamais et ne se mettent jamais en colère, pas de la vôtre en tout cas, car eux ils se sentent pas être insultés parce qu’ils sont hors de cet état de rêve.

Alors comment surmonter cet état de rêve ?


C’est très simple, il faut simplement savoir ce que l’on veut, et vous avez peut-être pu expérimenter cela quand vous dormez. Dans votre rêve, si vous êtes suffisamment alertes, vous pouvez même contrôler votre rêve et en être conscient que vous êtes en train de rêver. Cela a dû sans doute de vous arriver à certains d’entre vous de prendre conscience que vous étiez en train de rêver, et pourtant vous continuez à participer à votre rêve, mais vous contrôliez l’action.

Eh bien, par rapport à la vie, c’est exactement pareil. Un individu qui veut, non pas fuir le monde, mais qui veut être dans la réalité du monde, doit justement être hors du monde.

Et c’est pour cela que Jésus vous a dit :

« Allez dans le monde, mais ne soyez pas du monde. »

Parce que si à un moment donné vous appartenez au monde, alors vous entrez dans le cycle infernal du rêve, et c’est l’attachement à la terre qui commence, et en même temps toute votre éducation qui doit recommencer.

Alors comment ne plus se sentir agressé ?


Lorsque quelqu’un vient vers vous et qu’il vous veut du mal en paroles, en gestes ou en pensées, il faut que vous le considériez à lui, et non pas ce qu’il va dire de vous. Et pour comprendre la raison de ceci, je ne veux pas que vous vous fâchiez à cause de ce que je vais dire, mais je veux que vous connaissiez exactement le mécanisme.

C’est l’égocentrisme qui est à la base de ce problème. L’individu vit trop sur lui-même et pour lui-même. Non pas que cela soit un défaut, non pas que cela soit de l’égoïsme, c’est simplement à cause de la nature de l’esprit à un certain moment et pendant un certain degré d’évolution.

C’est comme l’enfant, lorsqu’il est petit, il est égocentrique, puis devenant adulte, il l’est moins. Et ça c’est pour les mesures terrestres. Mais lorsque l’on se place après sur des évaluations cosmiques, par rapport à l’âme, on s’aperçoit qu’il existe encore de l’égocentrisme dans l’individu.

Alors si l’individu est encore un peu trop égocentrique, et je vous le dis c’est quelque chose de très répandue, l’humanité entière est comme cela, donc vous n’êtes pas en faute. Mais si l’individu vit trop pour et par lui-même, alors quoi qu’ils fassent les autres personnes va devenir pour lui un objet de tristesse ou un objet de joie, alors que le seul bonheur c’est dans la neutralité par rapport à ces stimulations extérieures.

Parce qu’éprouver de la joie à cause de ce qu’un individu vous fait, veut dire que vous serez susceptibles d’éprouver aussi de la tristesse. Ce qui ne veut pas dire que vous devez tous devenir indifférents. Absolument pas. Mais vous comprendrez ma parole lorsque vous sentirez en vous-même ce qui se passe en vous lorsque par exemple vous saurez apprécier un compliment dans sa juste mesure, au lieu que cela soit vécu comme un couronnement, comme une grande satisfaction de votre personnalité, ou que cela vous fasse rougir.

Lorsque vous aurez une attitude simple, alors la tristesse ne pourra même plus venir sur vous, parce que la joie et la tristesse sont les mêmes énergies. Ce qui fait que l’individu expérimente le positif et le négatif, c’est parce que sa pensée se met dans la partie et qu’elle juge que dans un cas il faut ressentir de la tristesse, et que dans un autre cas il faut ressentir de la joie. C’est la pensée qui détermine le sentiment, parce que c’est la pensée qui ordonne et indique ce qui doit être vécu par votre personnalité.

Mettez-vous dans une situation inverse, soyez un enfant élevé en toute simplicité et naïveté dans un monde où on ne vous aurait dit que de bonnes et belles choses, et qu’on vous envoie ensuite dans le monde. Vous n’avez aucune idée de ce qu’est l’humiliation ou l’insulte.

Et dans ce cas, même si un individu que vous rencontrez dans la rue vous traite de tous les noms. Étant donné que vous ne connaissez pas ce qu’est l’insulte, puisque cela n’a pas été programmé dans votre esprit étant donné que vous n’avez entendu que de belles choses auparavant. Alors malgré ses insultes, l’enfant que vous êtes va sourire et va croire à la fraternité de l’autre, parce que ses interprétations se situent au niveau de la pensée.

Je le dis souvent, pour être heureux, pour être libre, pour être dégagé des souillures du monde, il faut avoir une pensée pure, une pensée juste. Ce qui ne veut pas dire que l’insulte ne sera plus une insulte. Il ne faut pas devenir d’un seul coup des gens ébahis et niais qui rient pour n’importe quoi. Il ne faut pas aller dans l’autre extrémité. Mais en vivant pleinement pour la réalité, la réalité supérieure, en vivant dans le calme et l’équilibre, alors l’insulte ne vous touchera plus, l’agression des autres ne vous touchera plus, parce que sitôt que votre pensée devient pure, l’équilibre se crée en vous.


Pourquoi les gens sont-ils déséquilibrés ?

Pourquoi est-ce que cette chose que l’on peut considérer comme une maladie existe-t-il ?


Parce que justement l’individu ne sait plus à quoi se référer pour entretenir l’équilibre en lui, parce que c’est une chose dont on ne lui a jamais parlé. Je suis sûr que si vous vous demandez profondément :

Qu’est-ce que l’équilibre ?

Vous ne trouverez aucune réponse. Par contre si je vous demande de réfléchir sur ce qu’est la joie ou la tristesse, qui sont les extrêmes de cet équilibre, là oui vous allez pouvoir me répondre, parce que ces émotions vous les avez senties, vous les avez expérimentées, mais le juste milieu, ce neutre, personne ne le connaît, parce que cette chose ne fait pas partie des enseignements de ce monde.

C’est un problème de civilisation.

Cette civilisation n’est pas encore suffisamment réveillée, suffisamment soucieuse de la réalité, soucieuse des choses justes pour que l’équilibre, avant tout, soit enseigné aux enfants. On leur enseigne plutôt le déséquilibre. Ouvrez vos romans, et on raconte des passions, des drames, des passions qui mènent jusqu’au meurtre ou jusqu’au suicide. Regardez la télévision et les films ne racontent aussi que des passions qui souvent mènent aux extrêmes.

Rien n’est fait pour l’équilibre, et pourtant tout le monde court vers son médecin pour se faire soigner. Tout le monde va voir le petit conseilleur du coin, que ce soit le cousin ou la tante ou le voisin.

Autrefois, tout le monde allait se confesser, tout le monde a besoin de se décharger et de trouver un guide. L’humanité engendre son propre mal, parce qu’elle n’a pas encore compris que l’humain est quelque chose de précieux et qu’il faut, comme une plante, couver chaque créature et la faire grandir avec des tuteurs. Mais au lieu de cela, l’humanité se comporte très mal. Les hommes se comportent mal les uns envers les autres.

Regardez ce qu’on vous apprend dans les écoles : à être les plus compétents, à gagner de l’argent, à avoir un métier performant. Et si vous avez le malheur à ne pas avoir l’intelligence suffisante pour comprendre ce qui est enseigné, alors on vous apprend à accepter votre statut de pauvre, votre statut de dégénéré. On ne vous apprend pas à être des gens équilibrés et épanouis, parce que cette société justement n’a que faire de l’humain.

Les gens se comportent entre eux comme s’il s’agissait de s’exploiter les uns avec les autres, de dominer les autres, et tant qu’un homme voudra dominer l’autre, eh bien forcément il y aura des déséquilibres, parce que comment être en paix avec vous-même, si vous pensez que vous êtes inférieur, et si vous pensez que le monde est affreux, si vous pensez que le monde vous domine et vous maltraite ?

C’est impossible !

Même pour ceux qui se réfugieraient dans la foi (et ici ce serait une foi aveugle) cela ne les aiderait pas. Et c’est pourquoi il faut avant tout chercher l’équilibre. C’est ce que je dis toujours. Je n’engage pas forcément les gens à aller vers Dieu, ou vers la foi, ou vers la lumière. Je ne suis pas un prêcheur qui veut forcer les brebis à retrouver le troupeau de Dieu. Absolument pas.

Je veux tout simplement vous permettre d’être des gens libres et épanouis, et par cette liberté vous irez vous-mêmes à la lumière sans que personne ne vienne vous chercher, parce que ce sera naturel. La foi doit être quelque chose de naturel. La foi ne doit pas être quelque chose d’artificiel, comme lorsqu’elle est vécue comme un refuge, ou comme lorsqu’elle est stimulée par la sensation de la culpabilité. No. Ça ce n’est pas une foi saine, mais un trouble de la personnalité.


Donc, comment créer cet équilibre ?

J’en ai déjà parlé longuement, mais je vous le précise encore une fois pour que ce soit bien compris, il faut que vous contempliez le monde comme étant le jeu obscur et maladroit de millions d’enfants désemparés et aveugles. Lorsque vous aurez compris que les hommes sont en train de jouer à ce jeu stupide, mais que pour eux c’est leur seule réalité, qu’ils ne croient en rien d’autre. Alors vous serez hors de ce jeu de massacre, et même si un d’entre eux vient vous faire du mal, vous ne le ressentirez pas comme une domination de leur force sur vous. Vous sentirez la douleur, mais vous ne serez pas envahis ni déséquilibrés par elle.

Vous sentirez la douleur parce que vous êtes un être humain, parce que vous ne vivez pas dans les nuages, avec Dieu pour refuge, mais vous ne serez pas atteints et vous pourrez ainsi retrouver le repos, la délivrance, le soulagement, alors que cela est impossible pour celui qui subit le monde. Je voudrais que cette notion soit claire dans les esprits de chacun.

Dans le monde, les hommes vivent leurs réalités, celles qu’ils se sont créés avec les siècles. Et puisque ces réalités sont des codes qu’ils entretiennent entre eux, personne ne vous demande de participer à leurs codes. Si par exemple, en bas de chez vous il y a des individus qui se mettent à boire jusqu’à en devenir saouls, et que vous savez qu’être saoul n’est pas bon.

Qui peut vous obliger à rejoindre cette troupe ?


Personne, si ce n’est votre volonté ou votre faiblesse, même si c’est un peuple entier qui se comporte comme cela, même si c’est le monde entier qui se comporte de la sorte. Aucune loi ne vous oblige à les rejoindre. Par contre il y a l’effet de la majorité qui pousse les gens à jouer ce jeu morbide.

Si c’est la majorité, alors c’est forcément la normalité, se disent-ils.

Mais le nombre ne révèle pas ce qui est réel, et dans le cas des choses cosmiques ce serait plutôt le contraire sur la terre. Si les hommes en masse exercent la débauche.

Est-ce pour cela que vous allez trouver la débauche normale ?

No

Pour la débauche, vous avez l’esprit clair, vous savez que cela n’est pas à exercer même si des millions d’hommes sont en train de le faire. Alors pour les autres choses, comme c’est le cas pour le sentiment d’agression, le sentiment d’humiliation, etc. Pour ces autres choses vous devez avoir le même réflexe.

Parce qu’il s’agit en fait de la même attitude. Le fait que vous souffriez, ne va jamais retirer l’insulte de la bouche de l’autre. Le fait que vous vous mettiez à pleurer ne va jamais le changer.

Donc, pourquoi prendre sur vous une souffrance qui ne va rien changer au monde ?

Avec l’énergie de ces souffrances inutiles, nous pourrions changer le monde si vous nous les donniez, mais vous préférez pleurer, souffrir et vous plaindre inutilement. Si vous voulez que plus jamais un homme soit capable d’insulter à une autre personne, et qu’ainsi l’insulte disparaisse de la terre, il ne faut pas que vous vous mettiez à souffrir de son insulte. Il faut au contraire que vous fassiez sortir de vous tout l’équilibre que vous devez avoir et que vous essayez d’enseigner à celui qui vous a insultés, que sa parole est mauvaise, que sa parole est néfaste, et qu’il se fait du mal à lui-même parce que cela révèle un individu ayant des problèmes.

Donc, toutes ces choses qui encombrent le monde, qui l’empêche d’être heureux, il ne faut pas les vivre, il faut au contraire leur faire face et essayer de les changer, sinon comment accuser le monde de ce qu’il est, si vous ne faites pas l’effort de changer le monde.

Donc je vous le dis, d’un homme qui fait du mal, de cet homme ne pensez rien, ne lui envoyez aucune pensée, essayez de l’instruire. Prenez-le tel qu’il est comme un humain qui est encore plongé dans le rêve et essayez de le réveiller.

C’est dans le pouvoir des hommes de s’aider les uns les autres, de s’améliorer les uns les autres. Mais pour que cet échange ait lieu, il faut que chacun se sente le pouvoir d’instruire et d’aider l’autre, au lieu de seulement subir le fait que l’autre ne vit finalement que pour lui-même.

Parce que quelqu’un qui par exemple a l’habitude d’agresser, cet individu n’est pas une personne normale, il a un problème, vous le comprenez bien. Donc, pourquoi souffrir d’un problème qui n’appartient qu’à lui. Ayez l’esprit clair, la connaissance, gardez votre calme et votre lucidité, et essayez de trouver ce qui l’empêche d’être un homme cordial. Il faut que vous ayez ce souci entre vous.

Alors, n’allez pas dès demain vous installer sur la place publique en grand prêcheur de la vérité et vouloir changer tous les défauts des gens en qualités. Cela ne va pas marcher, parce qu’il faut d’abord trouver en vous-même l’équilibre, parce que si vous essayez d’aller changer les autres, alors que vous-mêmes seriez par exemple encore capable des choses que vous reprochez aux autres. Eh bien ainsi cela ne va pas fonctionner.

Pourquoi ?

Non pas parce que sur un plan de la morale, vous ne serez pas digne. Absolument pas. Mais c’est tout simplement sur le plan des énergies et du témoignage que cela ne fonctionnera pas.

Les hommes sont très friands de preuves, et c’est pourquoi si vous lui dites à quelqu’un :

« Tu es trop coléreux, cela vient de tel problème, pense à autre chose et tu ne seras plus coléreux. »


Mais si puis, deux minutes après vous manifestez de la colère, alors cet individu va mettre en doute votre technique et il va vous dire :

« Tu me vends un pain qui ne me nourrira pas. Regarde-toi, tu as encore de la colère. »


Donc, quoi que vous vouliez enseigner, il faut que vous soyez vous-même le témoignage, pour que cela donne de la force aux gens d’appliquer ce que vous lui dites, parce que leur foi, pour l’instant, ne s’établit que sur la preuve. Si vous parlez du bonheur et du bien-être, il faut que vous soyez la preuve du bonheur et le bien-être, sinon tout le monde fuira votre technique en se disant :

« Finalement il vaut mieux que je prenne les conseils de l’autre qui me dit d’aller en boîte de nuit, qui me dit d’aller aux bars, qui me dit d’aller dans les discothèques, parce que je le vois chaque lundi matin dans les couloirs du travail, et il est rayonnant avec un grand sourire et il siffle. Tandis que l’autre, ce dévot, a la mine toujours pâle, toujours triste. »


Donc, il faut avoir souci du témoignage que vous rendez.

Mais sur un plan plus simpliste, pour que la chose soit accessible à tout le monde sans que cela devienne un service, ayez tout simplement conscience que les autres sont en train d’exercer des irréalités. Être méchant c’est être irréel, parce que tout le monde sait que la seule réalité du cosmos c’est la bonté, c’est l’abondance, c’est la chaleur, c’est l’amour, et les hommes qui vivent dans le contraire manifestent la méchanceté, l’aigreur, etc. Donc, ne vivez plus dans ce pôle contraire et qui est négatif, vivez dans le pôle positif qui est la réalité divine.


Pourquoi le monde, pour l’instant, vit-il le côté négatif de la création ?

Non pas parce que c’est la chose que Dieu lui aurait imposée à l’homme. Absolument pas. Mais c’est parce que l’homme ne manifeste pas de bonne volonté. Il est comme constamment assailli par les mauvaises volontés, et dès qu’en lui, son cœur malgré tout pur, essaie de lui parler des bonnes volontés, il l’étouffe parce qu’il se dit :

« Mais non, parce que si je suis gentil alors je vais passer pour un imbécile, parce qu’on sait très bien que bonté ne paie pas. Et puis j’ai déjà fait du bien, mais on m’a jamais fait du bien à moi, au contraire les gens que j’ai aidés sont venus me faire des problèmes. Et à telle personne j’ai donné et on ne m’a jamais rendu la même faveur. Dieu lui-même ne se soucie pas de moi, puisque je suis malade et j’ai des problèmes d’argent, etc., etc. »


Donc, même quand la bonté de l’homme parle, l’homme l’étouffe parce qu’il considère que ce n’est pas la réalité de ce monde, que la réalité de ce monde c’est d’être le plus fort, de ne pas se laisser duper, de dominer les autres. Et ainsi les hommes entrent dans un cercle infernal dont ils n’en sortent plus.

Et en vous disant ceci, je ne veux pas dire que vous devez aller dans le monde comme des petits anges ou comme des agneaux fragiles parce que seule la bonté habite votre cœur. Mais non, ce n’est pas dans ce sens que vous devez aller dans le monde. La bonté et la lumière doivent habiter votre cœur, mais l’intelligence doit guider votre langue et vos gestes.

Faites du bien à tous ceux qui en ont besoin, mais soyez conscients que le bien que vous faites est un bien gratuit, et ainsi vous ne serez pas étonnés de ne rien recevoir. Ayez conscience que le bien physique, matériel, ne vous reviendra pas nécessairement en retour, et surtout pas de la part des gens que vous aidez. Ce qui ne veut pas dire que le bien ne vous reviendra jamais, en retour. Il vous reviendra mais sous bien d’autres formes.

Par exemple, demain vous allez aider votre voisine à faire le ménage et les commissions parce qu’elle est malade. La plupart des réactions mentales humaines vont être de penser qu’elle vous doit une bonne action, et ainsi, dès que vous vous trouverez vous-même malade, vous allez espérer que votre voisine vienne vous aider. Et tragédie si elle ne vient pas.

Mais Dieu a fait à chaque humain libre. Vous avez exercé votre liberté en allant l’aider, mais votre voisine a aussi exercé sa liberté en ne vous aidant pas.

Alors de qui attendre le retour ?


Eh bien, vous devez l’attendre à tout instant et de nulle part, en fait. Vous devez être en prédisposition à recevoir le bien. Vous ne devez pas penser comment, de qui, et sous quelle forme, vous allez le recevoir. Parce que l’action que vous avez eue envers votre voisine et qui ne se trouve pas manifestée en retour lorsque vous en avez besoin, de toute manière a été comptabilisée par les anges du karma. Et ils peuvent considérer que pour vous, il sera plus capital de vous aider dans dix ans lorsque vous aurez une plus grande maladie, ou pour faire une démarche importante, etc.

Ils vont juger plus important de garder cette provision positive en quelque sorte, pour plus tard puisqu’ils connaissent votre destin, plutôt que de la dépenser maintenant parce que le rhume vous retient chez vous.

Les formes du bien sont innombrables et imprévisibles, et l’homme qui vit dans la réalité sait les reconnaître, et il remercie chaque jour, même s’il n’a rien reçu, parce qu’il sait qu’un jour immanquablement il recevra énormément.



Pour revenir au problème initial, l’agression, vous indiquer comment sortir de ce climat implique immanquablement que je vous parle aussi d’un comportement spirituel. Et étant donné que maintenons l’aspect psychologique a été dépassé, que la notion d’équilibre a été relevée, vous devez entrer dans les notions de spiritualité, parce que pour ensuite trouver des raisons de maintenir cet équilibre, il vous faut connaître les éléments qui mènent le monde spirituel.

Parce que demain vous pouvez être de très bonne volonté et vous dire :

« Bon, je remonte mes manches car il faut changer le monde, je prends mon courage à deux mains, je ne dis plus rien à ceux qui m’insultent, je souris à ceux qui me frappent, je ne dis plus rien si on me vole, car je sais que la vie  me le rendra. »


Mais tout cet équilibre est fragile parce qu’il est simplement élevé par la force de votre conviction mentale, et le mental n’est qu’un fétu de paille. Un jour vous croyez à quelque chose, mais le lendemain vous n’y croyez plus, et pour vous le prouver, observez vos opinions comme elles changent d’un moment à l’autre, d’une année à l’autre. Donc, immanquablement un jour vous penserez que cette théorie ne vaut rien.

Alors,

Qu’est-ce qui va édifier votre conviction mentale en une foi spirituelle ?


C’est justement la connaissance des principes mêmes de la spiritualité. Et ainsi vous trouverez un justificatif pour chacune de vos actions, chacune de vos pensées. Il faut vous nourrir autant de connaissances que de foi et de lumière. Une foi sans la connaissance ne va pas bien loin, même si elle a commencé par la pureté du cœur.

Il faut étayer et rendre digne, en quelque sorte, cette foi, pour qu’elle devienne une lumière de l’esprit, et pas simplement une dilatation du cœur. Les exaltations religieuses ne durent pas, parce qu’elles sont soumises, comme vos émotions au mental, et le mental si un jour il décide que ces choses ne valent plus rien et qu’il entre en crise parce que vous aurez été éprouvés sur plusieurs plans, alors votre foi va tomber.

Tandis que si vous avez la connaissance juste des principes cosmiques, des réalités cosmiques, alors rien ne pourra vous ébranler.

L’homme de connaissance est pour nous aussi cher que l’homme de la foi, parce qu’une foi sans connaissance ne tient pas, et en même temps la connaissance sans la foi, manque un petit peu d’amour. Il ne faut jamais négliger les deux pôles qui vous habitent.


Qu’êtes-vous ?


Lorsque vous vivez, vous vous rendez compte que vous pensez et que vous éprouvez des sentiments, des émotions. Donc que vous êtes un cœur et un esprit au même temps. Et développer l’un sans développer l’autre, c’est être une moitié et pas un entier.

Et c’est pour cela que les religions sont toutes en train de mourir, parce qu’elles ne sont pas des entiers, donc elles ne sont pas universelles. À l’heure actuelle tout le monde attend la religion universelle, le messie universel, c’est un mot à la mode, c’est presque devenu un slogan : l’universalité.

Parce que justement les hommes ont compris que n’être que religieux, ce n’est pas entrer dans le bonheur, puisque toute la vie physique, toute la vie mentale, toute la vie psychologique, restaient des problèmes. Et ils ont compris aussi qu’un individu terrestre occupé uniquement à la connaissance de la terre, de la science, de la psychologie, de la médecine, etc. Cela ne menait pas non plus à une finalité, puisque tout ce qui est science, maintenant bute à un certain plan, comme s’ils étaient allés au bout de la matière. Un peu comme ces peuples d’autrefois qui n’osaient pas s’engager trop sur l’océan, parce qu’ils croyaient que la terre était plate et qu’à un moment donné la terre finissait et qu’ils allaient tomber dans le vide s’ils allaient trop loin sur la mer.

Eh bien, l’homme de la même manière avec sa connaissance matérialiste n’ose pas aller dans l’au-delà. Donc il faut faire maintenant une synthèse des deux, et c’est l’universalité qui vous est promise. Mais développez-la aussi en vous, comme des individus d’avant-garde. N’attendez pas qu’elle arrive, soyez maintenant, développez le cœur et l’esprit, ayez la connaissance, ayez l’amour, ayez la foi et la sagesse.

Parce que comment appliquer votre amour, si vous n’avez pas la sagesse ?


Ce sera un amour tous azimuts qui va flamber tous les environs et qui finira par faire plus de mal que de bien. Donc l’amour doit être donné avec sagesse, et d’autant plus qu’il se donne avec sagesse, il sera un amour vrai et profond, et non pas une simple satisfaction personnelle et le jeu des miroirs qui recommence.

Lorsque vous faites du bien à quelqu’un, observez-vous. Votre pensée est à ce moment-là comme un miroir dans lequel vous vous contemplez et si vous agissez bien, vous vous trouvez beau, et si vous agissez mal, vous vous trouvez laid. Mais agir avec sagesse c’est détruire ce miroir de la pensée contrôlée par les extrêmes dont je parlais tout à l’heure.

La pensée qui n’est plus que neutralité, qui donc ne vit que par votre équilibre, cette pensée-là ne fait pas miroir, elle fait canal. Canal de l’énergie christique, canal pour être un serviteur, canal pour aider encore plus, canal pour aimer encore plus, canal qui va vous permettre de vous développer encore plus.

Une pensée pure, et j’insiste toujours là-dessous, est une pensée qui ne pense plus, c’est une pensée qui ne se juge plus, c’est une pensée qui ne se regarde plus vers elle-même. C’est une pensée qui est semblable à celle de Dieu, et qui par sa ressemblance, permet à Dieu de s’exprimer sur la terre.

Si les hommes veulent devenir des canaux, c’est-à-dire des serviteurs sur un plan énergétique comme sur un plan tout simple de l’inspiration par exemple, alors ces personnes doivent avoir le souci d’être des pensées pures, au lieu d’être dans la joie et la tristesse et être sans cesse balancées dans l’un ou dans l’autre plateau de la balance comme des girouettes. Non. Être un canal c’est être fixe.

Donc, ceux qui veulent devenir des serviteurs doivent cultiver cet équilibre, cette centralisation dont je parle, et ainsi toutes leurs pensées sont sous leur contrôle. Et avoir une pensée sous le contrôle, c’est justement et en même temps sortir de la domination qu’exercent le monde et son irréalité sur vous.

Donc, en étant, ou en voulant devenir serviteur, immanquablement vous marchez vers la perfection, parce que le souci même d’être un canal chaque jour plus performant, chaque jour plus parfait, pour aider davantage et soulager davantage, va vous impliquer à contrôler votre pensée, à acquérir de la sagesse, à dilater votre cœur pour aimer, et alors ne serait-ce que par amour pour les autres vous allez devenir semblables à Dieu.

Et c’est pour cela qu’il existe une voie que l’on appelle la voie de la dévotion et du service. Cette voie a été faite par les hommes, parce qu’ils ont compris que pour ceux qui avaient cette attitude intérieure de vouloir servir coûte que coûte pour aider les autres, pour soulager les autres, ils ont compris que là  se trouvait au même temps une porte pour aller vers Dieu.

Et c’est ce que je vous propose, c’est de ne pas vivre le service comme un service, mais vivez toutes les choses du monde comme un service, et ainsi vous serez des hommes et des femmes comblés et complets.

Que votre but ne soit pas simplement d’aller soulager votre voisin, mais que ce soit d’aller le soulager, d’acquérir de la connaissance, de devenir parfait, de contrôler votre pensée etc. Et ainsi vous développerez votre totalité et vous n’aurez pas à revenir sur la terre pour développer un petit morceau, et puis une prochaine incarnation pour développer un autre petit morceau, etc., etc.

Prenez-vous en main comme une totalité, et développez la totalité que vous formez.


Je vous écoute.













2.  L’INCORPORATION DE L’ÉNERGIE DIVINE PAR L’HOMME


 
La deuxième question est :

Qu'est-ce l’énergie divine ?

À quel moment dans la vie d’un être humain, l’énergie divine apparaît-elle ?

Est-ce à l’état embryonnaire ou est-ce à la naissance ?



L’individu est lui-même une énergie. Et pour un homme, incorporer l’énergie divine ne se fait pas à un moment particulier, à un moment cyclique prévu, comme s’il s’agissait de développer sa propre énergie de pouvoir, ce que l’on appelle aussi kundalini, ou d’incorporer une énergie spécifique pouvant lui donner par exemple « l’esprit » comme disent certains. Il est dans la volonté de l’individu de la développer.

Naturellement, s’il a eu la volonté de la développer autrefois dans ses vies antérieures, et qu’il ait déjà en lui cette force, immanquablement alors même s’il n’est qu’un bébé de deux mois, il la possédera à la naissance. Par contre l’individu qui n’a jamais voulu être de bonne volonté, pourra mourir cent fois et renaître cent fois, il ne la possédera jamais.

Donc, l’énergie divine, visualisée comme une descente, donnant l’âme en fait, mais l’âme en tant que lumière, cette énergie-là descend quand l’individu lui-même fait les démarches pour être la coupe qui va la recevoir.

Parce que, pourquoi l’énergie divine descendrait-elle sur vous, même si vous la voulez, même si vous la désirez, mais si vous continuez à être habités par les ignorances et si vous continuez à faire partie de cette irréalité du monde ?

Cela ne servirait à rien, parce qu’elle ne pourrait pas rester en vous, elle ne ferait que vous effleurer et vous en seriez même inconscients. De la même manière si un individu avait tout son système de température du corps complètement annihilé, il ne pourrait pas plus sentir le froid que le chaud. Pour qu’il puisse sentir le froid et le chaud, il faut que tout son système de perception se réveille. Et il en est de même pour votre conscience.

Qu’est-ce que c’est l’énergie divine, appelée aussi lumière divine ?


L’énergie divine est énergie qui est pleinement conscientisé. L’énergie a toujours un certain degré de conscience, parce que la conscience est énergie et l’énergie est conscience. Et du fait même que la conscience est énergie, l’énergie en se projetant donne la matière, et c’est ainsi que la matière elle-même est énergie mais avec sa conscience temporairement endormie. Et c’est pour cela que certains disent qu’il faut voir Dieu en tout.

Et quand l’énergie divine vient-elle ?

Le jour où la conscience de l’individu est au même degré que l’énergie divine, parce qu’alors il y a correspondance. Alors l’énergie divine descend pour concrétiser l’état de conscience, et ainsi en faire la nature de l’individu et lui permettre de rayonner en pouvoir, le niveau de conscience atteint.

C’est pour cela que Jésus avait tous les pouvoirs, parce qu’il avait atteint un plan de conscience où se trouvent toutes les énergies nécessaires pour manifester tout ce qu’il a fait. Et c’est pour cela qu’il a dit aux hommes :

« Toutes ces choses vous pouvez  aussi les faire, et de bien plus grandes encore. »


Parce qu’il s’agit d’une question de disponibilité. Il ne s’agit pas que Dieu, parce que vous avez beaucoup souffert, ou parce que vous lui avez beaucoup prié, ou parce que vous avez pensé beaucoup à lui, soit alors attiré par votre comportement et qu’il décide de vous envoyer l’esprit, l’énergie ou l’initiation. Non. Dieu pose son cœur et son œil sur tous ses enfants et à tout moment. Mais c’est à l’enfant de voir ce qui se passe et recevoir ce qui est donné.

Donc, l’évolution de la conscience se passe toujours à l’intérieur de vous-même, et vis-à-vis de vous-même. Et l’énergie vient quand la conscience s’est élevée au niveau où l’énergie peut descendre. Inutile d’envoyer l’énergie avant, parce qu’elle ne serait pas ressentie sur votre plan de conscience.

Par contre sur le plan du corps éthérique, du corps astral, du corps physique cela pourrait être ressenti, mais d’une manière désastreuse, parce que plutôt que d’être béni, l’individu pourrait être tué. Regardez dans la Bible ce qui est écrit à propos de ceux qui ont touché l’Arche de l’Alliance et qui n’étaient pas prêts, ils sont tombés morts électrocutés.

Les énergies sont quelque chose de fantastique mais elles peuvent aussi être extrêmement dangereuses, parce que les énergies ne sont pas simplement les bontés du bon Dieu. Les énergies sont des fréquences. Vous savez ce qu’il vous en coûte lorsque vous mettez les doigts dans un interrupteur. Eh bien, c’est exactement ce qui se passerait si un Maître venait vous initier alors que vous n’est pas encore prêt, parce qu’il n’y a pas de différence entre la nature et les effets de l’électricité et la nature et les effets des énergies cosmiques. C’est exactement pareil.

Alors,

D’où vient la possibilité d’intégrer cette énergie et ces énergies ?


Eh bien, de la même manière qu’il vous faut un transformateur entre une prise de courant et une ampoule trop faible, comme l’est le corps physique par rapport aux énergies divines, de la même manière il y a votre corps éthérique, votre corps astral, votre corps mental. Et tous ces corps doivent vibrer et transformer les énergies pour les rendre utilisables sur un plan physique. Mais ces corps subtils, comment ils apprennent à transformer et à incorporer ces énergies)

Eh bien, ils apprennent par l’effet de votre bonne volonté à évoluer. Parce que si vous pouviez voir le taux vibratoire du corps astral d’un individu qui se comporte de manière profane, alors vous verriez que ces vibrations sont très grossières, mais il n’appartient qu’à lui de les subtiliser, en changeant son comportement. Parce qu’un geste, une pensée véhiculent de l’énergie.

Vous n’êtes que de l’énergie en vérité. Et votre pensée, lorsqu’elle s’articule, votre geste lorsqu’il se manifeste, tout cela déclenche des énergies qui sont le reflet de ce que vous êtes, mais qui en même temps vous solidifie dans ce que vous êtes. C’est-à-dire qu’un individu qui voudrait cesser d’être avare, ne pourra pas cesser d’être avare tant qu’il se dit je ne veux pas être avare. Il va falloir qu’il cesse d’être avare, et ainsi toutes ses énergies vont changer, parce qu’il aura agi autrement.

C’est pour cela que j’ai dit : si un défaut vous ennuie dans votre personnalité, ne vous culpabilisez pas, développez l’inverse de ce défaut qui est une qualité, et ainsi vous allez progressivement faire disparaître ce défaut, parce que vous allez vivre une autre énergie et incorporer une autre énergie. Donc pour habituer ces différents corps à incorporer les énergies divines, il faut que vous deveniez divin, que vous appreniez à ces différents corps à devenir divins.

Alors,

Que faire avec le plan astral, avec ce corps qui est celui des émotions, comment le diviniser ?


Eh bien, encore une fois, par la sagesse. Un homme ne devient Dieu que s’il devient sage. Apprenez à connaître ce qui en vous, vous rend méchamment émotionnel, ce qui va vous incliner à être brutal ou coléreux, etc. Et sachez que cela n’est pas vous, mais que c’est votre corps émotionnel, qui lui-même a pu être inspiré ou à demi conditionné par votre ciel de naissance. L’astrologie ne devant pas être vécue comme un joug de la fatalité, mais comme des forces dans lesquelles vous devez aller puiser pour manifester la vie que vous avez envie de manifester.

Donc, si vous savez que par exemple ce qui est nerveux ce n’est pas vous, mais que c’est votre corps émotionnel, parce que quelques minutes avant, quelqu’un vous a un petit peu exacerbé avec des paroles qui sont venues froisser votre corps émotionnel, ou bien parce qu’il y a l’influence dans votre thème astral d’une certaine planète vous rend très irascible. Mais cette planète ne vous commande pas. Cette planète ne fait que vous envoyer une énergie et vous en faites ce que vous voulez de cette énergie. Et si cette énergie vous la vivez de manière négative, sachez que vous pouvez aussi la vivre de manière positive.

Dans une énergie, il y a toujours le positif et le négatif. C’est-à-dire que si vous voulez vivre cette énergie planétaire comme une source de colère. Eh bien, libre à vous. Mais si vous regardez un petit peu plus loin, cette vibration planétaire peut vous apporter aussi tout le contraire. Mais tant que vous vous situez dans la gamme vibratoire trop basse ou trop profane, alors vous allez vivre cette énergie planétaire dans ses aspects négatifs, au lieu de la vivre dans ses aspects positifs.


Donc je reviens au corps émotionnel.

Comme vous savez que ce n’est pas vous qui êtes de mauvaise humeur, mais que c’est votre corps émotionnel, alors vous n’avez qu’à tout simplement avec sagesse apprendre à le contrôler.

Et lorsque je dis cela, j’entends des esprits qui me disent :

« Mais alors si je n’ai plus droit à ma colère, si je ne peux plus manifester mon humeur, si je n’ai plus droit à ma personnalité, où est ma liberté ? »


Eh bien, si vous voulez de cette personnalité, je vous la laisse, mais alors il ne faut pas vous plaindre d’être malheureux et de subir le monde. Je vous dis ce que vous devez faire pour pouvoir être dans l’équilibre et le bonheur. Mais si ce lâcher ne vous inspire pas et ne vous plaît pas, je ne vous y forcerai jamais.

Alors apprenez à contrôler votre corps émotionnel. Vous contrôlez bien votre main, votre bras, vous ne les laissez pas faire des gestes incontrôlés. Vous contrôlez votre bras parce que vous avez envie que votre bras fasse la chose que vous avez envie de faire. Eh bien contrôlez votre corps émotionnel de cette même manière.

Que voulez-vous dans la vie ?


Vous voulez être heureux, alors contrôlez votre corps émotionnel pour qu’il n’ait plus jamais à vous envoyer d’émotions négatives, ou de tristesse, ou de malheur, ou de complexe, etc. De la même manière que vous contrôlez votre bras, contrôlez aussi votre corps émotionnel, parce qu’il ne vaut pas plus que votre bras. Vous lui donnez énormément d’importance parce que vous ne savez pas à quel point il est stupide, vile, à quel point il vous empêche d’être heureux. Et pourtant vous cherchez le bonheur.

Et pour votre pensée, c’est pareil. Vous avez des fantasmes, des désirs inassouvis, des cauchemars, des problèmes, des pensées négatives qui vous assaillent ou trop de rêves qui vous envahissent. Eh bien, contrôlez votre corps mental, parce que la pensée a aussi son corps.

Tous ces corps se superposent autour de vous, et vous êtes la synthèse de tout cela. Alors, apprenez aussi à contrôler votre corps mental, contrôlez votre pensée, de la même manière que vous ne laissez pas votre bras et votre jambe partir n’importe où. Contrôler votre corps émotionnel et votre corps mental, autrement vous n’arriverez jamais à être heureux.

Voyez à quel point vous faites tout le contraire pour atteindre vos buts.


Vous avez envie d’être heureux ?

Et vous perdez votre temps à être malheureux.

Vous avez envie de trouver la plénitude ?

Et vous perdez votre temps à être nerveux, en colère et à ne pas pardonner pour avoir la paix.

Et vous voyez maintenant comme cela est enfantin.


Donc, il faut réunir un peu vos billes, comme vous dites, faire une unité, savoir ce que vous voulez et y mettre de la bonne volonté. Et à partir du moment où vous savez ce que vous voulez, et que vous vous connaissez sur un plan occulte, alors vous savez aussi que ces différents corps n’ont pas plus d’importance que vos orteils, parce qu’ils ne sont que des instruments, donc des sous-fifres de votre âme.

Pour l’instant, ils se plaisent à être les rois, et à étouffer votre âme, votre vie intérieure, votre cœur. Pas étonnant que des gens aient des malaises, qu’ils soient mal dans leur peau, déséquilibrés, etc. Mais je vous l’assure que la pensée et le sentiment ne sont que des sous-fifres, des instruments de votre âme. À vous donc de les diriger en tant qu’instruments. Ne vous laissez pas dominer par ces instruments, sinon immanquablement ils vous détruiront, parce qu’ils n’ont pas de conscience.

Prenez votre corps astral, vous n’y trouverez que des émotions et les plus fortes possibles, mais nulle part la conscience, parce que, si le corps astral avait la conscience, il ne serait pas fou au point de s’abimer lui-même avec toutes ces émotions destructives qu’il entretient et nourrit.

Et il en est de même pour le corps mental, il n’a pas de conscience. Il fonctionne comme un robot, il dit, je pense, je pense, je pense…, et le corps astral dit : j’éprouve, j’éprouve, j’éprouve… Et l’homme ou la femme que vous êtes se dit : je pense et j’éprouve, et vous êtes dupé, parce que c’est comme si un homme qui pédale sur son vélo se mettrait à s’identifier à son vélo et se disait, je roule.

Vous n’êtes pas votre instrument, vous n’êtes pas votre véhicule. Votre véhicule reçoit ce que vous êtes, comme la coupe reçoit l’hostie et le vin. Il vous faut être une coupe, mais pour recevoir le vin divin, cette coupe doit être vide. Essayez de mettre du vin dans une coupe qui est saturée de boue et de pierres. Le vin va déborder sur les côtés. Et c’est ce que je vous expliquais tout à l’heure, quand vous je disais que l’énergie divine ne peut descendre sur vous que le jour où vous êtes prêts à la recevoir, pour qu’elle ait une chance de s’intégrer à vous.

Alors,

Comment nettoyer votre coupe pour qu’elle soit vide, et non pas sans personnalité, mais pour qu’elle devienne le réceptacle des énergies divines ?


Eh bien, il faut justement soustraire toutes les énergies nocives qui s’y trouvent dedans, et faire cela ce n’est pas compliqué. Votre personnalité sera toujours là, puisque la coupe existe. La coupe, elle est là, c’est un relief, et chaque coupe est différente, chaque coupe est plus ou moins grande. Il y en a en or, en argent, en bois, en terre cuite, des décorées, des pas décorées. Ça, c’est votre personnalité, c’est votre teinte, et elle restera. Donc aller vers Dieu ne veut pas dire devenir une fourmi divine parmi les autres fourmis pour ne satisfaire que la reine. Absolument pas.

Votre personnalité va rester, mais elle ne sera plus saturée de choses grossières. Votre coupe ne sera plus remplie de boue et de pierres. Toutes ces émotions, pensées et défauts négatifs seront partis, et le fait de devenir la perfection, vous remplira d’énergie divine. Dès qu’il arrive un peu de vide, eh bien, l’eau d’en haut descend pour participer au nettoyage. Elle descend sur vous et elle participe à vos efforts, et elle vous encourage. Et elle vous aide aussi d’une certaine manière à ce que cela aille plus vite, puisque vous voulez aller plus vite.

Alors, si vous voulez aller vers le bonheur, si vous voulez aller vers la plénitude, vers Dieu, avant tout je vous en supplie, ne cherchez pas un Maître, ne cherchez pas non plus le livre le plus savant, ne vous plongez pas dans la Bible, ne vous demandez pas quel est le meilleur prophète.

Occupez-vous de vous. Rendez propre ce temple, nettoyez-le, contrôlez vos émotions, contrôlez vos pensées, créez cet équilibre, et alors vous serez plus à même d’apprécier le prophète, la Bible, les livres, et vous serez dignes de rencontrer le Maître. Tant que vous n’aurez pas nettoyé votre coupe, aucun Maître ne viendra vers vous, aucun livre ne sera révélateur de la vérité, rien ne pourra vous soulager.

Parce que c’est comme si quelqu’un avait les doigts pris dans un piège et qu’il aille vers tout le monde pour essayer d’être soulagé et que personne ne lui fasse remarquer qu’il a les doigts pris dans le piège, parce que les autres sont tout aussi aveugles que lui, ils ne voient que sa douleur, mais ils ne voient pas ce qui produit cette douleur. Et vous êtes dans cet aveuglement.

Tout ce que vous savez, c’est que vous êtes malheureux, mais vous ne cherchez pas à savoir ce qui vous rend malheureux, et vous ne voulez pas le savoir, parce que sitôt qu’il s’agit de contrôler la cause du malheur, eh bien, l’homme s’assoit.

Il se dit :

« C’est mon caractère d’être comme cela, ou c’est la fatalité, je suis né comme cela, je ressemble à mon père, je ressemble à ma mère, et puis on n’avait qu’a pas à me battre lorsque j’étais petit, ça m’a traumatisé, et on m’a complexé. »


L’individu qui réagit comme cela ne se sent jamais concerné. Ce sont les autres, le social, le monde, mais jamais lui. Mais si vous attendez que le monde arrête de vous faire du mal pour rejoindre Dieu, eh bien, vous aurez le temps de mourir des milliers de fois et de beaucoup souffrir. Le monde ne va pas devenir parfait pour que vous soyez heureux. Le monde sera parfait le jour où vous tous serez parfaits, le jour où vous tous serez heureux. Parce que vous, vous venez là, avec vos problèmes, avec vos questions, mais dehors, il y en a autant, et encore plus.

Alors, je vous le dis : contrôle, bonne volonté, sagesse, amour, et la lumière n’est pas loin. Le Maître vous attend si vous faites cela. Le Maître vous a déjà vu à l’instant où vous avez pris la décision. Il a déjà vu une petite bougie s’allumer et sa flamme grandir.

Alors, il se dit :

« Tiens, une petite bougie qui veut devenir chandelier, rien que pour allumer les autres bougies des autres hommes, allons la soutenir. »


Et ils viendront vous protéger et vous soutenir dans vos efforts, mais pour cela il faut que vous le décidiez, que vous établissiez tout cela en vous comme une loi, et que vous le fassiez. Si vous le décidez sans le faire, cela ne vaut rien. Agir ainsi c’est comme faire les plans d’une maison mais sans jamais la bâtir et le jour où l’orage arrive, à qui la faute ?

Allez-vous accuser les maçons de ne pas avoir reçu votre message télépathique pour venir construire votre maison, ou allez-vous vous accuser vous-même de ne pas être allé vers les maçons pour leur dire qu’il était temps de bâtir une maison ?

Il en va de même avec les choses divines.

Faites les plans avec sagesse, contrôlez donc, proposez-vous et agissez. C’est par l’action que l’homme se rend différent, parce que l’action génère des énergies qui le conditionnent vibratoirement à être ce qu’il fait. Et à force d’y faire, ainsi il devient ce qu’il fait.

Les jours où vous êtes par exemple, malheureux. Eh bien, souriez !  Ne vous dites pas c’est la pensée positive, j’affiche le sourire, mais en dedans ça pleure. Non. Souriez et essayez d’y croire, et je vous garantis que vous n’aurez pas souri plus de trois fois que le bonheur sera en vous, comme si jamais vous n’aviez souffert.

Parce que le fait de produire quelque chose envoie une vibration qui vous conditionne. Et c’est pour cela que l’homme ne peut devenir Dieu que s’il change, que s’il se comporte comme un Dieu, mais se comporter comme un Dieu cela veut dire ne plus être un homme pernicieux.

Choisissez votre monde, comme je le dis souvent, et agissez d’après les lois de ce monde et l’irréalité du monde changera, puisque vous, vous aurez changé votre irréalité en réalité. Votre voisin va faire de même et quelqu’un sur un autre continent va faire de même, et puis des centaines, et puis des millions, et ainsi l’irréalité du monde va changer en réalité. Mais il faut que tous se mettent à la tâche.

Attendre le messie est une attitude nulle. Cela ne sert à rien, même si vous priez soir et matin, même si vous offrez votre sang. C’est nul, parce que le Messie n’aura aucun effet sur vous, à moins que vous-même ne soyez déjà presque le Messie.


Comment pourrez-vous reconnaître sa parole, comment pourrez-vous reconnaître sa lumière, si vous n’êtes pas vous-même lumineux quelque part ?

Comment est-ce que les ténèbres reconnaissent-elles la lumière ?


Aucun moyen, elles ne connaissent qu’une chose et c’est les ténèbres. Alors devenez cette lumière et vous vous apercevrez que partout autour de vous des guides existent, des Maîtres existent, que Dieu est omniprésent, que chaque chose est là pour vous instruire même un simple arbre, un simple animal, votre enfant, votre voisin, un événement social, un phénomène de la nature. Vous vous rendrez compte que tout vous apporte une instruction, que tout est initiatique et que votre vie est extrêmement riche.

Mais pour cela il faut avoir l’esprit ouvert, l’œil ouvert, le cœur ouvert, et ne pas être chargé de tous ces problèmes psychologiques, émotionnels, affectifs, avec lesquels vous vous présentez. Jetez-les au feu.

Écrivez tout ce qui vous pèse, serrez fortement cette feuille contre vous, imaginez que c’est vous-même qui êtes dans la feuille, et faites un grand brasier et jetez ce papier, jetez tout ce que vous haïssez de vous-même, tout ce qui vous empêche d’être divin, jetez-le au feu et sentez-vous devenir libre, différent, et contrôlez-vous pour perpétuer cette liberté et cette différence.


Je vous écoute.




Il n’y a plus de questions pour aujourd’hui.




Dans ce cas je vous salue.