5.10.15

PEUT-ON CHANGER LE DESTIN ?





(92.10.11)

Thèmes :

- La respiration de la terre
- Les énergies du centre de la terre
- Les relations dans les entreprises
- Qu’est-ce véritablement la communication ?
- Comment doit-on se comporter avec l’enfant ?
- L’influence des énergies des planètes sur l’évolution de l’humanité
- Comment utiliser l’énergie de la lune ?
- Comment la médiumnité se développe et comment la contrôler ?
- La visualisation
- Peut-on changer le destin ?
- Être végétarien
- La manipulation des entités de l’astral sur les hommes
- La destruction des principes.





Questions :

C’est aujourd’hui la pleine lune de la balance, comment utiliser positivement les énergies des pleines lunes ?

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de couples ayant des problèmes de stérilité en Occident alors que dans les pays du tiers-monde il y a surtout des problèmes de surnatalité ?


Je vous souhaite, à tous, la bienvenue et je reçois avec joie l’énoncé de ces questions qui sont très intéressantes et qui me permettront de faire un discours suffisamment large et détaillé.

Quoi qu’il en soit, je tiens à spécifier, comme à chaque fois, même si cela paraît répétitif, il faut chaque fois le réactualiser, qu’il est nécessaire que ce soit au fur et à mesure de votre vie, ou dans des occasions spéciales comme notre rencontre ou avec d’autres personnages, vous devez absolument procéder à des moments de nettoyage et à des moments de protection.

Ceci, je le redirai à chaque rencontre, jusqu’à ce que je sente que cette habitude se soit installée parmi ceux qui viennent à ma rencontre. Je vous en parlerai chaque fois que je verrai qu’un trop grand nombre continue à ne pas le faire, jusqu’à ce qu’un jour vous expérimentiez vous-même les dégâts que cela peut donner.

Si j’insiste autant pour que vous le sachiez, ce n’est pas uniquement pour un nouveau chapitre que j’aborde, ou une nouvelle fantaisie, ou une nouvelle information.

Il se trouve que lorsque j’insiste sur certaines informations tout au long de ces rencontres, c’est dans le but de vous épargner l’accrochage avec certaines vibrations, qu’elles soient en provenance de l’humanité lorsqu’elle se trouve dans des moments de crise, ou en provenance de certaines étoiles, car nous savons que les entrechocs provoqueront des effets désagréables chez certaines personnes.

Ce qui ne veut pas dire que nous pouvons éviter les moments de crise et éviter les chocs, que nous pouvons éviter que telle planète, que telle constellation provoque en vous un dérangement. Cependant nous pouvons minimiser l’impact et ainsi vous ne saurez pas touchés que dans la mesure où cela concerne votre taux d’évolution ou votre karma par exemple.

Donc il est nécessaire, je dirais urgent, sans pour autant que je veuille soulever un vent de panique en vous annonçant des choses difficiles et noires. Ce n’est pas du tout mon propos. Mais je spécifie qu’il y a une grande intensification de certaines énergies et notamment des énergies en provenance du centre de la terre. Car si on lève souvent son nez pour des énergies qui viennent d’en haut, il faudrait en faire autant avec les énergies qui viennent du centre de la terre, et spécialement en ce moment.

Cette énergie va petit à petit se diffuser sous des aspects très différents. D’abord dans la nature en bouleversant certaines choses, ne pensez pas pour autant à des cataclysmes, car je ne veux pas être l’annonciateur des catastrophes, vous le savez très bien. Seulement, je vous instruis sur le mouvement des énergies et les mutations qui ont lieu à la suite de cela. On verra ces mouvements à l’œuvre dans le monde de la nature y compris le règne animal qui fait partie intégrante de la nature. On verra ces mouvements dans l’atmosphère qui est un décor subtil de la planète, mais en prolongement direct avec sa croûte solide, et on verra ces bouleversements jusque dans l’humanité puisque l’homme vit en étroite relation, comme une relation de souffle en vérité avec la planète.

Pourquoi est-ce que je dis que c’est une relation de souffle qui est entretenue ?

Si on avait la clairvoyance suffisante pour s’en apercevoir, ou juste un peu de sensibilité, on s’apercevrait que le mouvement respiratoire de la planète existe bel et bien. Il ne faut pas pour autant imaginer que la planète possède quelque part un poumon éthérique quelconque. La planète respire par tous ses pores, respire des flux de particules d’énergie en provenance de la forme pensée qu’émettent par exemple les hiérarchies, les maîtres, les entités solaires, les constellations, ou des énergies un peu plus physiques comme le prana en provenance des planètes et de la nature elle-même.

Donc la planète respire. Elle prend littéralement son souffle, de même qu’elle expire. Si l’on ne voit pas ce mouvement à l’œil nu, même si l’on pense utiliser un voyage spatial et mesurer chaque oscillation pour effectivement voir quelques millimètres de dilatation on ne s’en apercevrait pas.

Pourquoi ?

Parce qu’il ne faut pas penser à une respiration humaine, à un mouvement physique, pas plus que quelque chose d’éthérique. C’est quelque chose qui est entre les deux et c’est pour cela qu’il faut avoir une sensibilité exercée pour s’en apercevoir.

On ne peut pas voir la montagne se soulever lorsqu’elle respire, cependant il est faux de penser que cela se passe que dans la partie éthérique de la montagne. Cela se passe au niveau des molécules. Apparemment en surface on ne voit rien bouger, rien se déplacer, rien se dilater. Et pourtant, si l’on savait adapter son œil spirituel pour aller voir dans la vie et le mouvement des molécules, des particules qui composent la face de granite d’une montagne, on verrait que tout cela bouge et que tout cela respire dans un certain espace qui est propre à un type de densité pour faire une montagne.

Ce qui fait que cet espace ne bouge pas, c’est que l’espace qui se trouve entre chaque particule qui compose le granit suffit à contenir la dilatation des molécules, et l’homme qui a l’impression de voir quelque chose de solide se trompe complètement.

En fait, il n’est pas à même, et ce n’est pas un reproche, de voir l’espace qui se trouve entre toutes ces particules. Il a, avec l’effet du sens qu’est la vue, un effet de contraction, et l’homme perçoit tout simplement la surface d’une peau. Il ne voit pas qu’en fait il pourrait facilement passer le doigt au travers de la peau pour aller toucher un organe, pour aller soulever une veine. C’est tout à fait faisable et certains guérisseurs en sont capables. Il ne suffit pas pour cela de disposer d’un pouvoir psychique magnifique, il faut pouvoir remarquer où se trouvent ces fameux espaces.

Bien sûr cela paraît difficile, parce que tout est tellement serré, homogène, on ne comprend pas comment un doigt pourrait arriver à trouver l’espace afin de tirer sur cet espace pour en écarter la trame d’un tissu. Et pourtant c’est bien de cela qu’il s’agit. En même temps que cela paraît difficile pour certains, et facile pour d’autres, il n’est pas naturel de procéder à cet exercice. Si la nature a créé quelque chose qui paraît dense et qui a l’ouvrage typique d’exercer sa densité à des fins de recevoir par exemple une entité psychologique pour l’être humain, une âme, il va sans dire que si l’on connaissait l’endroit exact où se trouvent ces interstices que l’on peut dilater, on saurait, en même temps, très facilement comment sortir du corps.

Pour la plupart des personnes de l’humanité faire cette expérience n’amènerait pas l’équilibre et la joie. L’individu refuserait de revenir, refuserait l’accablement de ses problèmes, refuserait de faire face à ses épreuves. Il se contenterait d’être toute la journée dehors, exactement comme un drogué est heureux de retrouver sa drogue et son paradis artificiel, refusant tout problème avec la société.

Donc en même temps que je vous indique cela, il ne faut pas penser que dès demain vous allez passer à l’exercice et découvrir comment on fait cela. Sortir du corps n’est pas un voyage que je conseille à la majorité des personnes qui se trouvent ici dans cette salle. Car les problèmes que vous avez au cours de votre vie, qui vous paraissent si difficiles et accablants, ne sont pas faits pour vous détruire, pas plus que pour vous rendre triste et vous accabler comme si c’était là le cheminement obligé de la purification. Mais il faut savoir y faire face et avoir une certaine capacité de confrontation.

Il ne faut pas penser que compte tenu de votre fragilité et de votre chagrin, si vous aviez les moyens de sortir de cet enfer en allant de l’autre côté, et que vous apercevant de certaines vérités vous vous renforceriez, et qu’en revenant vous pourriez combattre, eh! bien non. Vous diminueriez vos forces, vos chances de faire face à l’obstacle, et d’autant plus pour les personnes trop émotionnelles, qui ont des problèmes émotionnels.

Si je voulais dire toutes ces choses en abordant ce sujet, c’est bien pour vous expliquer qu’en ce moment il y a une énergie particulière en provenance de la terre, de ses entrailles, des éléments, et que petit à petit par la respiration commune qui lie la terre à l’homme, ces énergies vont entrer en l’homme pour y accomplir tout un rituel de purifications qui d’ailleurs ne seront pas appréciées par la majorité des hommes.


Pourquoi je dis que la terre et l’homme respirent ?

Lorsque la terre inspire, l’homme est dans la phase d’expiration et lorsque la terre expire, l’homme inspire.

Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire que l’homme va inspirer ce que la terre exhale.

Ce qui veut dire que pendant très longtemps et aussi longtemps que l’homme n’est pas suffisamment constitué, il faut que l’homme sache faire face aux confrontations qui sont devant lui, qui visent cette constitution, qui visent cette cristallisation.

Au fur et à mesure que l’homme devient une individualité, il respire de moins en moins ce que la terre exhale. Il commence véritablement à respirer le souffle de certaines autres planètes avec lesquelles il a des relations plus particulières, des planètes qui sont considérées comme étant supérieures, comme Jupiter, Vénus. Et plus loin le Soleil, et voire même pour les plus grands êtres certaines constellations.

C’est ainsi qu’ils sont à même de rayonner, d’irradier cette même énergie sur leur environnement.

Mais tant que l’homme n’est pas assez cristallisé, individuel, il ne fait que respirer ce que la terre a transformé. Ainsi, l’homme ne peut pas respirer directement le souffle de Dieu en quelque sorte, le souffle des planètes sacrées, des soleils ou des grandes hiérarchies. Sans cela, il serait littéralement brûlé, d’abord dans son corps éthérique et ensuite dans son corps physique.

La planète par sa respiration va créer une première transformation de cette énergie, des différents courants qui la composent, et l’homme ne s’aperçoit pas que ce rythme existe. Mais en fait toute personne sensible arrivera un jour à se concentrer sur ce rythme exact, pour savoir dans un premier temps respirer avec la planète, ce qui vous recharge d’une grande énergie et ensuite, au fur et à mesure de votre évolution, respirer avec certaines planètes, en découvrir le rythme. Là bien sûr il faut disposer d’une certaine science, mais aussi quelquefois il suffit d’une certaine sensibilité.


Pourquoi est-ce que je parle du rythme, car il est vrai que ce rythme est important ?

Autant que la planète à un certain rythme respiratoire, autant l’homme, l’animal, les plantes ont un rythme respiratoire, ainsi que le cosmos entier. Chacun a son rythme.

De ce rythme dépendent le niveau d’éveil de la conscience et la longévité de la vie. C’est donc quelque chose qui régule, que ce soit la conscience et son éveil, ou son temps d’expérience dans un règne quelconque.

Ce qui fait que lorsque je suis un initié et que je veux respirer l’énergie de Vénus, ce qui serait pour moi un meilleur acquit que de faire un rituel kabbalistique afin d’attirer la hiérarchie vénusienne, je dois découvrir de quel rythme vénus s’anime.

Si je suis un astrologue suffisamment fin et intuitif je peux le trouver. Cela n’a rien à voir avec la rotation de la planète, cela à avoir avec quelque chose de plus subtil, avec ses déplacements dans l’espace, mais sans que cela implique sa rotation sur elle-même.

Bien sûr je ne vais pas imaginer suspendre mon souffle en attendant que Vénus traverse telle ou telle portion de l’espace. Ce que je veux dire par respirer en même temps que Vénus, c’est pendant les phases très précises dans certains de ses déplacements, de ses positions, pratiquer un véritable exercice de souffle en ayant l’impression, et ceci est relatif à un travail de méditation et de visualisation, en ayant l’impression d’inspirer, d’intégrer littéralement la substance vénusienne.

Pour cela il faut vous lever en même temps qu’elle, c’est-à-dire vous placer face à la planète au moment de son lever, si possible vous entourer de toutes les choses qui sur terre sont réceptives de l’énergie vénusienne, comme par exemple le cuivre, la couleur verte, tout ce que sont les composants terrestres de l’énergie vénusienne.

Et vous allez voir qu’en passant chacune des planètes en revue, vous allez non pas accélérer votre évolution, mais vous allez agrandir une certaine possibilité, comme vous faites connaissance de votre voisin, vous faites connaissance de cette substance qu’est Vénus, Saturne, Jupiter. Ce ne sont pas tout simplement des planètes dont il faut s’instruire dans les livres en passant par l’intellect et la tête. D’un coup, ce sont des présences, des substances que petit à petit, au fur et à mesure de l’exercice, vous commencez à ressentir de mieux en mieux, comme vous ressentez sur la planète ce que veut dire le chaud, le froid, comme votre œil peut distinguer le jour, la nuit, vous savez maintenant ce que cela représente.

De la même manière vous allez pouvoir ressentir ce qu’est l’énergie vénusienne, ce qu’est l’énergie de Saturne, de Jupiter et plus loin du soleil.

Je vous laisse la charge d’étudier non pas forcément l’astrologie, mais le rythme des mouvements des planètes dans l’espace. Je vous laisse tout le loisir de vous y exercer, car en même temps, ce sera pour vous l’occasion de vous exercer intellectuellement à certaines lectures et je ne veux pas systématiquement tout vous apporter. N’oubliez pas que je ne suis pas un enseignant, mais que je vous donne simplement des bonnes idées pour aller travailler dans des secteurs qui vous représentent le plus d’inspiration et accélération.

Donc maintenant à vous de faire l’autre partie du travail.




Si je tenais tellement à vous dire qu’il faut vous protéger, nettoyer l’aura, c’est que cette énergie qui provient du centre de la terre va secouer en vous tout ce qu’il y a d’endormi, va réveiller en vous le maximum de souvenir en rapport avec les incarnations passées. Bien sûr que ce ne sont pas des phases forcément agréables.

Je ne veux pas parler de grands nettoyages karmiques, je n’aime pas faire peur aux personnes présentes, et ce n’est pas vraiment le propos dans cette situation. Il s’agit de secouer dans l’homme tout ce qui est resté endormi, tout ce qui depuis un certain nombre d’incarnations même à force d’épreuves, de bons conseils de la part des frères aînés et des personnes éclairées que vous avez pu rencontrer, tout ce qui n’a pas réussi à être éveillé. Soit parce qu’il y avait trop de paresse en vous, soit trop préoccupé par un malheur personnel, trop préoccupé par une profession, ce que vous n’avez pas réveillé ce qu’il fallait réveiller au cours de ces différentes vies. Tout ceci va être secoué, ça veut dire quoi ?

Ce qui veut dire malaises. Malaises physiques et par conséquent perturbation de la cellule elle-même, mais pas forcément maladie. Car je ne suis pas spécialement en train d’annoncer des maladies. Je parle d’un tas de petits bobos pour lesquels on essaiera de se faire soigner par toute sorte de médecin et qu’aucun ne pourra comprendre, parce qu’un jour on aura mal au genou et le lendemain derrière l’œil, à la racine des cheveux et c’est le cœur qui s’emballe et lorsque l’on fait l’examen, on n’a rien de particulièrement malade.

C’est l’énergie qui circule et qui essaie de secouer d’abord les cellules. Ensuite elle va essayer de nettoyer le fond de casserole qui représente les chakras inférieurs. Là, où petit à petit avec le temps, les souvenirs, les choses inachevées, ratées, espérées, trop désirées sont venues en bas s’y déposer et qu’il faut aller nettoyer. Ce n’est pas mauvais, maladroit de votre part d’avoir créé cela. C’est un fait, lorsque l’on est un être humain, qu’on est en incarnation on va créer tous ces dépôts comme un calcaire.

Mais voila que l’énergie arrive de temps en temps comme une grosse éponge gratteuse qui nettoie le fond de votre casserole. Ce qui veut dire que vous aller en même temps être envahi par des souvenirs que vous n’allez pas identifier pour les vôtres, puisque vous ne connaissez pas vos anciennes incarnations. D’un coup, vous allez avoir une crise à propos de l’Égypte, de l’Inde, de l’Italie ancienne, de César, et vous allez être littéralement secoués, que ce soit en étant intéressé ou en étant dégoutté.

Il faut laisser passer ces choses, les regarder arriver, essayer de vous en détacher, essayer de voir comme si c’était d’un autre individu et petit à petit laisser l’énergie s’en charger.

Mais cette énergie va remonter un peu plus loin et atteindre le domaine de votre cœur, là où il y a certaines énergies à aligner, à purifier. Ce qui fait qu’il va y avoir une intensification des problèmes de relation, et ceci autant sur la place mondiale, que dans les affaires économiques, les affaires politiques ou privées, que dans les affaires intérieures, c’est-à-dire les relations que vous entretenez avec vous-même: je ne me comprends plus, je ne me tolère plus, je ne m’aime plus, je veux ceci et ne veux plus cela.

Les gens auront l’impression de ne plus avoir envie de communiquer. Chacun obstinément voudra prétendre valoriser sa chose, s’accrocher à son principe, à une idée fixe ou à son intérêt. Et on aura l’impression, au lieu que cela annonce le fameux Nouvel Âge, la fameuse ère où tout doit aller mieux, il y aura une grande confusion des langues. Exactement comme cet épisode de la Bible où l’on parle de la tour de Babel, où tout le monde commence à parler une langue que l’autre ne comprend pas. Et même si l’on parlait la même langue on ne se comprendrait plus parce que l’on en aurait plus envie.

Pour moi aussi ce sera une grande période de troubles car en fait vous voudrez quelque chose de moi que je ne voudrai pas vous accorder de la manière que vous voulez.

Donc il se pourrait qu’en même temps pour certains et peut-être en grand nombre, vous ne m’aimiez plus et que vous n’apprécierez plus ni mes propos, ni mes conseils, ni ma façon de voir les choses. Cependant je continuerai d’être là et pour ceux qui continueront de m’apprécier, il y aura encore des échanges. Je suis conscient que tout cela n’est qu’une crise et qu’il me faudra bien attendre, avoir la patience d’attendre que votre poussée d’urticaire soit terminée.

Car il s’agit en fait que de cela, une poussée d’urticaire, mais ça rend les gens très nerveux, en colère et qui dit nervosité et colère dit égocentrisme et c’est à cause de cet égocentrisme que les hommes ne pourront plus aussi bien discuter.

D’où la difficulté pour certaines décisions politiques par exemple. Alors qu’on est à l’heure où les nations doivent discuter, doivent partager littéralement le monde, on s’aperçoit que chacun est dans son isoloir, chacun prétendra ceci et cela, on aura l’impression de patiner alors que tant de bonne volonté semble chaque fois s’asseoir autour des tables.

Vous verrez aussi le phénomène dans votre famille, dans votre travail et aussi à propos de vous-même.


Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire que l’on va redéfinir la communication.





LES RELATIONS DANS LES ENTREPRISES


D’abord on va s’interroger sur ce qu’elle est, et on sera obligé de s’apercevoir qu’en vérité on ne communique pas. Que l’on essaie de faire admettre ceci, que l’on essaie de faire avaler cela, que l’on essaie plus ou moins chaque fois par pression, par dialectique, par puissance politique ou psychologique de faire prévaloir son point de vue sur un autre qui demeure le plus faible, le plus impressionnable; donc il croit devoir vous obéir.

Dans la véritable communication il n’est pas question de savoir qui a raison et si la raison existe, si une vérité existe et doit être défendue. C’est ce qui provoque une multitude de problèmes entre les nations, individuellement entre les membres d’une famille et aussi vis-à-vis de moi-même lorsque j’essaie de penser à propos de moi-même, de prendre certaines décisions.

Tout le monde discute, tout le monde a établi la communication sur la base du conflit. Moi je sais quelque chose, j’y crois. Moi je suis sûr de quelque chose et je vais le faire passer. Moi je vais faire prévaloir mon point de vue parce qu’il a tel ou tel intérêt et tout le monde a d’ailleurs intérêt à ce que cet intérêt soit protégé. Et il y a comme cela des conséquences qui, les unes derrière les autres, amènent plus de problèmes que le peu de terrain qui a été gagné avec les négociations.

On commence à s’apercevoir qu’on n’a jamais vraiment communiqué, que l’on a toujours dialectiquement ou psychologiquement tendu des pièges pour influencer, pour faire part à l’autre qu’il a lui-même prit la décision, alors qu’on l’a accablé, au fur et à mesure de certaines situations, à penser de la sorte. En fait, il n’aura à aucun moment eut une pensée personnelle authentique. Il a plus ou moins été programmé insidieusement.

Pour que les hommes apprennent à mieux communiquer, il va falloir qu’ils aillent au bout de leur non-communication, et ça va prendre du temps. Politiquement cela va créer des détresses, économiquement cela va avoir quelques effets désagréables, mais au milieu de tout ce cahot, ce charivari, ce tintamarre, vont se lever des gens qui connaissent la véritable communication et qui vont que ce soit dans le domaine politique, financier, familial, même spirituel, vont apprendre aux hommes comment communiquer.


Tout d’abord, qu’est-ce que la communication ?

Je m’aperçois puisque je suis un être humain incarné, communiquer c’est dire quelque chose à l’autre, et que pour dire ce quelque chose je dispose de ma pensée qui, avant que je puisse émettre le son, est en train de pré-créer tout un dialogue, et en train d’observer pour savoir comment ajuster tel ou tel mot, ou le ton de la voix, ou le comportement du corps.

Par exemple si je veux impressionner le plus sensible d’entre vous pour vous dire par exemple :

« Fais ce que je viens de te dire »

Je vais devoir me tenir droit, appuyer le ton de ma voix, et peut-être faire les gestes. Vous aurez l’impression à la fois illusoire et vraie de recevoir le mot, de recevoir une énergie, en tout cas, vous êtes terrassés pour les plus sensibles et dans l’obligation d’exécuter.

Pour ceux qui sont un peu plus individuels, ils pourront me regarder sans être impressionnés et choisiront authentiquement, depuis une pensée qui pèse tout ce qu’elle entend, s’ils veulent exécuter ou pas.

Je ne suis pas en train de me moquer de ceux qui sont impressionnables et de valoriser ceux qui le sont moins, ce sont deux natures d’être humains complètement différentes. Même à niveau spirituel et psychologique égal ces deux natures sont différentes et l’un va être impressionné, l’autre à être plus déterminé.

Mais au fur et à mesure que l’on va s’interroger sur ce qu’est la communication et ceci dans tous les secteurs, on va savoir de quelle manière en tant que peuple on est manipulé à travers les siècles. De quelle manière les chefs ont réussi, soit à des fins militaires, soit à des fins commerciaux, ou tout simplement le père de famille à des fins personnelles, comment ils ont réussi par quel mot, tel mouvement du corps à installer une autorité à laquelle, moi, je crois que je dois me soumettre.

Je ne propose pas que dès demain règne la hiérarchie, ou l’anarchie, de mettre trop d’ordre ou de supprimer tout l’ordre existant qui pourrait être bon finalement pour l’être humain.


Il s’agit authentiquement de redéfinir à travers la communication :

Qu’est-ce que l’être humain ?

Et aussi quelle est sa place, quel est le sens de la vie, pourquoi je suis venu ?


Si persiste un président qui est en même temps un chef militaire quel qu’il soit, que je persiste à me croire son peuple et qu’ensemble nous persistons à jouer ces deux rôles, que le monde entier continue à être structuré de cette manière, je m’aperçois que je ne trouve pas mon rôle véritable sur cette planète. Petit à petit, si je suis inspiré et orienté, je vais aller vers la spiritualité. Mais de toute façon, cela ne va mieux m’aider à assumer ma partie concrète, ma vie professionnelle ou politique par exemple. Il restera toujours une scission, dans la vie spirituelle je fais ceci, mais au travail je fais autre chose.

Alors qu’en redéfinissant la communication et à travers elle la nature de la vie, le rôle de l’être humain sur la terre, je vais pouvoir constituer une société complètement différente. C’est pour cela que l’on a tellement empêché l’homme de parler, empêché l’homme de penser. C’est pour cela que l’on a eu recours à une certaine dialectique, à des compositions de personnages pour avoir, en fait, accès à la pensée de l’homme, et par sa pensée, accès à lui. Et en ayant accès à lui, à sa vie, pouvoir le manipuler, pouvoir l’asseoir dans un endroit.

Les hommes ont toujours pensé qu’il fallait diriger les autres hommes. Attention, je ne tiens pas un discours d’anarchiste, mais il faut passer par une phase plus ou moins anarchiste dans la tête pour découvrir un nouvel ordre. Je ne peux pas simplement passer dans un nouvel ordre, je dois apprendre à détruire l’ordre qui existe.

L’homme pense qu’il doit diriger l’autre. Chaque fois qu’un humain a essayé de faire quelque chose dans sa famille, dans son quartier, dans une association, pour la nation, pour le monde, il a l’impression qu’il est celui qui a un programme, qu’il sait quelque chose, qu’il est organisé, qu’il a la bonne qualité d’être à l’heure. Les autres sont ceux que l’on doit sans arrêt réprimander et leur rappeler qu’il faut être à huit heures au travail, que le travail doit être de qualité. Comme s’il y avait définitivement dans le monde ceux qui aiment le travail et l’organise, et ceux beaucoup plus paresseux qu’il faut traîner au travail et qu’il faut surveiller de très près pendant l’exécution du travail.

Temps que l’on persistera à croire à ce schéma, je dois être un patron sévère ou je serais un employé malheureux, je dois être un Dieu rempli de courroux et de principes ou je suis un disciple rempli d’épreuves, de problèmes et de purifications, or il n’en est rien. La voie est beaucoup plus simple, mais en même temps je dois redéfinir ma relation avec les autres.


Qu’est-ce que veut dire être le chef, être un employé, être un Maître et être un disciple ?

Je m’aperçois qu’en apportant une éducation, on prépare à la fois celui qui va être un créatif, c’est-à-dire un chef qui prend une initiative et qui crée, et l’employé qui n’ayant pas forcément eu l’initiative ou les moyens de son initiative va participer à l’élaboration de cette création.

Donc autant l’un que l’autre sont indispensables. Mais il est vrai que pour que l’exécution de cette initiative soit parfaite, au mieux de la perfection atteignable, il va falloir surveiller les exécutants.

Mais si je suis un patron, un guide ou un Maître, on a à surveiller l’exécution, cela ne veut pas dire que je dois inférioriser l’exécutant. Cela ne veut pas dire que je dois le juger infantile, incapable d’être à l’heure, d’être conscient de son travail et de donner le meilleur de son rendement. Car à ce moment-là, je détruis toute communication possible, je m’enferme dans un certain rôle, l’employé aussi. C’est comme cela, qu’éternellement on n’en sort pas et il n’y aura que des grèves, que des grèves, que des grèves.

D’une certaine manière le clan des employés vont essayer de faire pression sur le clan des patrons et vis versa, et on ne voit pas une énergie de création sortir pour améliorer le monde. On voit tout simplement deux clans qui s’affrontent. C’est un véritable miracle qu’une création ait lieu, que le travail se poursuive. Et c’est bien parce qu’il y a la faim et la peur de mourir de faim que l’employé continue à aller travailler pour ce patron et que ce patron continue à employer des ouvriers.

Si donc avant toute cette escalade, je suis en employeur ou un responsable qui ne pense pas à infantiliser, à inférioriser les employés, je vais observer de quelle manière le travail peut être fait au mieux de la qualité, au mieux du rendement en tenant compte des employés que j’ai en face de moi. Non pas que je me mêle de leur vie privée, savoir que si l’un divorce je dois accepter qu’il travaille moins vite ou moins bien. Mais je vais, par une certaine connaissance de la psychologie, savoir adapter la tâche que je demande à l’employé.

Ce qui fait que je peux continuer à le respecter profondément humainement, parce que je ne lui demande pas l’impossible.

À partir de ce moment, l’employé le sait, il le ressent et pour lui, travailler devient un moment d’épanouissement complet. Il fait au mieux ce qu’il peut faire et ce qu’il sait faire. Alors que pour l’instant l’employé est celui qui d’une manière générale essaie d’en faire le moins possible et le moins bien possible. Comme pour, sur le dos de l’employeur et de tout le système de la société, il essaie de récupérer un peu de temps pour lui-même et sa propre paresse, ou pour avoir quelques minutes de pause.

Dans la nouvelle définition que j’annonce, c’est ce qui va se produire dans l’humanité, l’employeur comme l’employé ne s’affronteront plus et chacun effectuera son travail magnifiquement.

Et cela part de quoi ?

Dans le respect réciproque. Ce n’est plus la chose à créer qui compte, mais avant tout, de considérer quel humain est le plus à même de créer telle chose ou telle partie de la chose.

À partir du moment où j’adapte en tant qu’employeur les tâches, je crée une entreprise idéale.

Ce qui ne veut pas dire que je vais devoir systématiquement adapter les tâches au profil psychologique de chacun de mes employés. Mais au fur et à mesure tout ceci va se mettre en place et déjà cela se dessine.

En même temps que la société va devenir plus riche d’expression, les futurs employés vont pouvoir mieux considérer leurs acquis, leurs talents et leurs envies.

Ce qui fait que celui qui se sent attiré par les chiffres, ne refusera pas d’être comptable et va assurer son poste avec une relation heureuse avec les chiffres et ce type de travail. Ce qui fait qu’en tant qu’employeur je vais sélectionner cette personne, je serai à même de compter sur l’efficacité, la joie de vivre, la bonne humeur de cet employé.

Mais bien sûr, tant que la société n’offre pas une palette plus grande d’activités professionnelles, il y aura toujours une majorité d’individus qui vont faire un métier, non désiré, parce que c’est la voie la plus facile à une époque où il y a de l’embauche possible.

Donc il s’agit bien de l’évolution de toute une société, de toute une économie aussi, pour aboutir à une meilleure relation entre les hommes. Chaque fois la relation humaine est déterminée par le niveau économique du pays ou l’importance que l’homme accorde au niveau économique et cet accès à cette richesse ou pas.

Il y a des tribus qui vivent de manière très démunie et ils considèrent que ce n’est pas un problème de n’avoir qu’une seule femme, qu’une seule sarbacane, qu’une seule hutte, et cela ne ruine pas les relations à l’intérieur de la tribu.

Par contre il y a certains groupes humains qui considèrent très important de pouvoir manger de bons plats, de pouvoir s’habiller à la mode, de pouvoir prendre trois fois par an des vacances dans les endroits les plus fantaisistes, les plus à la mode, de pouvoir s’acheter des éléments de confort, changer de voiture, etc.

Ce qui fait que de plus en plus je me trouve dans l’obligation de gagner de l’argent. Je me trouve dans un impératif économique comme les autres hommes qui sont en face de moi, employeurs ou employés, et cela va parasiter ma relation. Soit j’ai en face de moi un concurrent, soit un employeur qui ne me donne pas assez d’argent pour que je puisse me payer tout ce dont j’ai envie.

Systématiquement l’argent est lié au type de communication que les groupes humains entretiennent et que les individus entretiennent aussi à l’intérieur de la famille. Il y a par exemple des enfants qui peuvent devenir très rancuniers à l’égard de leurs parents si les parents ne leur donnent pas de l’argent de poche.

Ce qui veut dire que communiquer, dépenser et gagner de l’argent, sont en étroite relation. Bien sûr cela vaut pour l’Occidental, cela ne vaut pas pour une tribu sur le plateau africain, parce qu’il ne connaît pas ce type de relation.

Mais au fur et à mesure l’accès à l’argent va devenir une chose mieux répartie. Ce qui ne veut pas dire que ce sera à la charge du gouvernement, soit par des versements complémentaires, d’agrandir le portefeuille d’une famille ou d’un groupement de la société.

Mais l’accès à l’argent, en même temps qu’il restera dépendant de l’initiative et du talent individuel, sera beaucoup plus facile qu’aujourd’hui, parce que l’on va diversifier les tâches.

Aujourd’hui, il y a une grande concentration des tâches. Il y a des usines entières occupées à traiter un produit, depuis sa création, son extraction du sol, jusqu’aux objets que l’on va fabriquer.

Si l’on éclate cette centralisation, si l’on éclate les moyens de production, on permet de créer tout un artisanat que l’on n’a jamais connu, pas même avant la guerre, pas même pendant votre siècle. Car l’artisanat n’est pas forcément quelque chose que l’on fait avec ses petites mains. Je moule moi-même.

L’artisanat c’est: j’ai une idée, même si en fait j’ai besoin de moyens industriels et technologiques pour l’exécuter. Voilà, j’ai une idée.

La notion même de l’artisanat va se déplacer de la capacité de fabriquer avec mes mains vers une zone beaucoup plus intellectuelle et mentale.

J’ai une idée, je l’analyse, je la compose, je la structure comme un projet, et je la présente, que ce soit aux banques ou simplement à un groupe qui me permettra par des apports financiers, ou des compléments intellectuels, en créant une coopérative à passer à l’exécution.

Donc, tout l’artisanat va se trouver dans le monde intellectuel et c’est ainsi que l’on verra un grand épanouissement de la société pour les générations futures. Car on va en fait, en vérité et enfin, pouvoir créer selon son idée.

L’homme est très créatif. S’il vous semble que vous ne l’êtes pas, c’est parce que vous ne vous en donnez pas le droit, c’est parce qu’on vous a appris à obéir. Maintenant je vais savoir être à l’écoute de mes petits talents, de mes expressions et si au début je m’y prends que pendant mes heures de loisir, au fur et à mesure je m’aperçois que je vais pouvoir en créer un moyen d’existence.

Ce qui va amener un changement de communication, parce qu’en face de moi, je n’ai pas simplement un employé, mais j’ai un créateur potentiel. J’ai peut-être été le premier à créer le projet d’une manière générale, mais voilà qu’avec le temps ce projet doit s’améliorer, s’adapter à des nouvelles nécessitées à cause des mutations de cette société, des goûts ou de la mode. Si je m’en tiens uniquement à ma première idée je vais perdre mon entreprise et mon marché.

Maintenant, si mon employé peut devenir mon collaborateur, un créateur à part entière comme moi, je ne suis pas simplement un patron qui donne une tâche à faire à un employé, j’organise des réunions, je regroupe régulièrement tous les employés. Ensemble, nous discutons sur les moyens d’améliorer, soit qu’ils sont eux-mêmes les consommateurs de l’objet ou de la chose qu’ils créent, ou ayant une motivation beaucoup plus physique, plus personnelle et en voir les adaptations et les faire.

Ce qui fait qu’on ne verra plus dans les entreprises le patron et les employés, mais une véritable coopération, et ceci même dans l’élaboration financière de l’entreprise. Tout cela fonctionnera davantage sur le phénomène de la coopérative, plus que sur le phénomène d’une société.


Pourquoi la coopérative est l’avenir de la société occidentale ?

Tout simplement parce que ce sera le seul moyen de survivre. On s’apercevra que laisser la monopolisation à des individus qui s’accaparent tout, qui ne sont pas très bons gestionnaires, ou s’amusent avec les bénéfices, l’argent et la bonne santé de l’entreprise, spéculent dans des endroits très scabreux aux risques de tout perdre, on verra que ce n’est pas la solution de s’en remettre à un seul homme ou à un groupe, qui de toute façon se comporte de la même manière, en un seul homme.

Plus l’employé va prendre des initiatives et devenir comme coresponsables de la santé de son entreprise et plus l’économie sera calme, stable et moins cela donnera de l’importance aux hommes politiques.

Cela va faire changer le pouvoir de camp. Aujourd’hui, tout est dans les mains de ceux qui prennent les décisions en tant que grands employeurs, que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de la politique.

Si moi, de plus en plus je deviens créatif, je deviens responsable, je deviens gestionnaire ou du moins je m’en mêle, on ne peut plus diriger pour moi, on ne peut plus prendre des décisions pour moi, on est obligé de m’en tenir compte. Ce qui fait, qu’en même temps, on va se libérer de ce fardeau qu’est la politique et que sont les politiciens.

Je n’accuse pas et ne condamne pas les politiciens, il y a parmi eux de véritables humanistes, de très bons gestionnaires qui essaient de faire du mieux qu’ils peuvent, mais leur vision n’est pas exécutable aujourd’hui, parce que le peuple ne suit pas, parce qu’il n’a pas compris de quelle manière il peut faire peser son rôle dans la balance.

Au fur et à mesure, à cause de conflits, de manque de communication, de perturbations vibratoires et économiques, le peuple va devenir mécontent et va descendre dans la rue et grogner. Il va renvoyer tout autant qu’ils sont les hommes de la politique, de l’industrie et tous les gestionnaires. La politique va devoir s’adapter et devenir un endroit où ensemble on discute de quelle manière on vit la vie, pas simplement de quelle manière on fait marcher l’industrie, mais de quelle manière on vit la vie.

En incorporant à l’intérieur de l’industrie, de l’économie, de l’enseignement, de la recherche scientifique, ou de quoi que ce soit, en y incorporant une dimension humaine qui n’existe pas du tout aujourd’hui, on fera en sorte que les choses soient paisibles, belles et puissent évoluer.

Ce qui fait que l’économie se sclérose, qu’une entreprise meure, qu’une politique se sclérose et arrive au pied de son exécutant, c’est qu’il n’y a pas suffisamment de part humaine. Il y a une idée, il y a une gestion, ou il y a un mécanisme industriel, mais ce n’est pas au nom de l’homme pour l’homme.

Donc forcément un phénomène d’usure se crée, les hommes se désintéressent, les hommes se mettent en colère et détruisent. Alors que si on intègre une partie humaine à l’intérieur de quel que soit le métier, ou de quelle que soit la politique, ou idée même religieuse à qui est à faire vibrer ou exploiter, à ce moment-là, l’homme va faire évoluer l’idée sans qu’il y ait de crise. Cela se transformera comme la graine devient une tige, devient des feuilles, une fleur et exhale son parfum.

Est-ce que l’on imagine une marguerite entrer dans des crises politiques pour créer des feuilles ?

Est-ce que l’on imagine une marguerite passer par des crises psychologiques, philosophiques, intellectuelles, pour créer ses pétales ?

Non

L’énergie est à l’œuvre et on va chaque jour un peu plus loin, vers plus de perception, plus de beauté jusqu’à l’exhalation de ce parfum magnifique que l’on trouve dans certaines fleurs.

Pour toute activité il en est de même. On ira au fur et à mesure des mouvements et des concertations ouvertes, à une expression de plus en plus parfaite, jusqu’à ce que l’on aboutisse à ce qui pourrait ressembler à une méditation et l’on découvrira une belle fraternité.

Bien sûr, ça a l’air idéaliste ce que je raconte, mais c’est une réalité que tout le monde pourra vivre si on s’en donne la peine. Car en fait, se réunir pour discuter d’une recette de cuisine, ou comment fabriquer une boîte de conserve, c’est une chose qui n’est qu’un prétexte pour faire en sorte que les hommes se réunissent, réunissent leurs pensées, leur énergie de travail, leurs créativités.

Et lorsqu’enfin une bonne fois pour toutes, les hommes vont se réunir pour leurs créativités, vous allez ressentir des énergies magnifiques circuler, vous aurez l’impression que ce n’est plus simplement vous qui devez réfléchir pour créer une voiture, un objet, un vase, mais qu’il y a la voiture parfaite, le vase parfait et la recette parfaite, entant qu’idée, qui plane au-dessus de vous, comme une présence qui essaie de se faire connaître de vous.

Ce qui fait que la recette des petits pois devient une occasion de méditation. Et cela l’est absolument. Mais ce n’est pas pour demain bien sûr.

Mais redéfinissons un petit peu mieux ce qu’est cette communication dont je parlais tout à l’heure et qui doit amener une sorte de nouvelle société, non pas entièrement nouvelle, mais humaine, et ça, c’est une grande nouveauté c’est vrai.





QU’EST-CE QUE COMMUNIQUER ?

Si je suis un être humain, que je dépends de ma voix, de ma pensée, des mots que je vais choisir, donc des intentions de mon intelligence, de mes désirs aussi, je m’aperçois que je ne suis pas du tout une communication. Je suis un monde privé qui va chercher le meilleur moyen de se faire comprendre à l’autre, qui est un autre monde privé, avec qui j’espère avoir une relation fraternelle, une relation d’amour, une relation de sympathie. Ou bien, je vais essayer de me faire admettre dans la mesure où j’entretiens avec l’autre une relation d’employeur employé, d’instructeur et d’élève, ou de tempérament fort à des personnalités que je juge faibles. Mais ce n’est pas cela méditer comme je vous l’ai précisé, pas plus que cela l’est de parler.

Qu’est-ce donc pour moi la communication, le partage, la méditation, l’échange ?

Je ne vais pas à l’inverse considérer uniquement l’autre et lui dire ce qui lui plaît, ce qu’il a envie d’entendre. Vous voyez comme vous basculez du noir au blanc, cet éternel conflit où l’on n’arrive pas à trouver le comportement juste, l’idée juste, l’amour juste. Je suis sans arrêt en ballottage dans le blanc, dans le noir, dans le plus, dans le moins.

Qu'est-ce que communiquer ?

Il ne faut pas oublier que j’existe, que l’autre aussi existe, mais je ne vais pas devoir m’anéantir au profit de l’autre.

Je vais d’abord devoir bien prendre conscience de ce que je veux, de ce que je veux dire, du réel sentiment que je veux faire passer. Par exemple si j’ai une relation de sympathie avec quelqu’un, que je veux lui parler de quelque chose sans éveiller ses craintes, sans le vexer, ce que je dois dire je dois le dire à l’intérieur de tout un processus impliquant des mots, des regards, des tons de sympathie.

C’est ainsi que je communique aujourd’hui.

Tandis que si j’agrandis mon horizon, je m’aperçois que je dois simplement considérer ce que j’ai envie de dire, parce que j’y crois, parce que c’est ma sensibilité, et j’attends de l’autre qu’il me reçoive d’une manière objective et neutre.

Ce qui fait que communiquer va devoir se préparer.

Je ne vais pas devoir m’expliquer ce sur quoi je m’exprime, ce pour quoi je prétends que ceci est vrai, que ceci est faux. Ceci est une communication à mon profit. Ce que j’appelle préparer une communication, c’est d’abord essayer de discuter avec l’autre, de prévenir l’autre sur ce qu’il n’entendra pas, ou ce sur quoi il va fixer son attention et que je n’aurai pas éventuellement voulu dire. Donc, je vais devoir avant tout parler, mettre au clair sur ce que l’autre va ressentir, interpréter, comprendre insidieusement sans que je l’aie dit.

Et une fois que j’aurai exorcisé tout le phénomène des sous-entendus, que vous pratiquez si souvent et en grande abondance, j’arriverai à une véritable communication. En même temps que j’arrive à une vraie communication sans sous-entendu, sans malentendu, j’arrive pour moi-même à une plus grande présence.

Donc, au moment que je communique, je médite. Bien sûr, ce n’est pas une méditation en état de contemplation, je médite dans ce sens où je suis une présence complète, je n’ai plus peur de l’autre.

Ce qui fait que j’essaie toujours de prendre des chemins détournés, c’est parce que j’ai peur de l’autre. Soit je suis un chef avec une forte personnalité et j’ai peur que l’autre ne m’obéisse pas. Soit je suis un peu timide, un peu plus renfermé et j’ai peur que l’autre me critique, que l’autre me renvoie, sorte sa grosse voix pour m’obliger à ceci, à cela.

Si je suis débarrassé de cette peur, je deviens une présence complète et je dis ce que j’ai à dire, même si en d’autres temps ce que j’ai à dire m’aurait paru difficile à faire passer, une critique par exemple.

Par exemple, je veux dire à mon ami: ne renifle plus. Si j’ai une relation sympathique avec lui, je peux me dire que ça va le vexer. Et voilà toute une file de conséquences qui risquent de briser notre belle sympathie et j’en ai besoin. Donc, je ne dis pas à mon ami d’arrêter de renifler, bien que cela lui serait très profitable, car c’est à cause de cela que sa petite amie réfléchit et repousse l’idée du mariage. Alors que si je lui parlais franchement à mon ami, je lui donnerais l’occasion de se marier, parce que son amie, le trouvant très esthétique jusque dans ses manières sociales se laisserait complètement aller à l’amour qu’elle éprouve.

Comment vais-je oser dire à mon ami il faut que tu arrêtes de renifler, parce que ce n’est pas agréable et ce n’est pas séduisant.

Comment je vais m’y prendre ?

Je profite d’un jour où je suis d’une très bonne humeur, plein d’énergie et je sens que je peux supporter tous les chocs en retour et je lui dis :

« Tu sais, tu devrais enfin arrêter de renifler. »

Mais voilà que le lendemain l’énergie étant passée, je regrette, je me fais du souci, je téléphone, je m’excuse, ce qui donne à l’autre l’occasion de renifler encore plus.

Tout d’abord, je vais aimer mon ami et je ne lui fais pas un reproche, je le guide vers un comportement plus esthétique. Je dois entrer dans mon cœur un amour total, une acceptation totale de l’autre même de son reniflement. Je ne dois pas rejeter son reniflement, parce que c’est ça en fait qui va vexer mon ami, mais dans mon cœur je n’ai pas l’attitude de le corriger et tout être humain, même s’il n’est pas psychique, ressent les intentions du cœur, même si c’est inconsciemment.

Ce qui fait que lorsque j’aurai installé cette profonde acceptation de l’autre dans le cœur et qu’en fait c’est un cadeau que je tends à l’autre, ma voix va devenir cet amour magnétique, mon regard va laisser transparaître cette charité, mon aura va entourer l’autre dans ce grand geste d’amour et de partage.

Donc l’autre ne va pas se sentir vexé. Il sera éclairé, parce qu’il va recevoir toute cette bonne intention, toute cette lumière, et il va dire, tu as raison, tu aurais dû me le dire avant.

Vous pouvez appliquer cette méthode de communication dans tous les secteurs, les parents envers les enfants, les employeurs envers les employés, les employés envers les employeurs et les disciples envers Dieu, car Dieu lui-même l’emploie vis-à-vis du disciple, il vous accepte totalement.

C’est d’ailleurs cette grande liberté qui vous affole, car vous avez aussi la possibilité de devenir mauvais. Si vous avez cette liberté, c’est bien parce que la divinité vous accepte totalement.

Mais au fur et à mesure avec un geste qui connaît la vérité et qui veut faire prévaloir la vérité en vous, voilà qu’une correction arrive à gauche, à droite et que petit à petit vous êtes amenés à comprendre, intuitionner le comportement idéal et correct.

La relation parents enfants devrait se fonder totalement et complètement là-dessus. Acceptez totalement à votre enfant.

Par exemple, il est turbulent à l’école, il rentre à la maison pour se battre avec ses frères et sœurs, ou les petits voisins. Voilà ce qu’il faut faire et je ne vous demande pas de l’exécuter dès demain, mais considérer ma parole, pesez-en le pour, le contre, l’espace que cela crée et si cela vous plaît et si cela vous permet de mieux maîtriser la vie, alors exécutez. Ne faites jamais rien en obéissant à mon conseil ou en exécutant mon conseil. Cela ne va pas marcher et vous allez oublier la méthode d’une fois à l’autre.

Si vous réfléchissez quelque temps, si vous l’intégrez, si vous goûtez son nouvel espace, cela devient un acquit et vous n’avez plus besoin de moi, vous pouvez vivre tout seul.

Voilà comment il serait bon que les parents se comportent vis-à-vis des enfants.

Acceptez totalement votre enfant tel qu’il est. Aimez-le, même avec sa violence, sa turbulence. Ce qui ne veut pas dire que vous allez lui laisser tout le loisir d’être turbulent. Je parle d’une disposition, d’une attitude dans votre cœur, de façon que lorsque vous allez rentrer dans la chambre où il fait du bruit et que vous le regardez, vous puissiez émettre à la fois un regard d’amour et d’autorité. C’est cela qui va faire plier l’enfant, qui va éduquer l’enfant, qui va le calmer et lui montrer ce qu’est la vie, comment il faut la vivre et de quelle manière on arrive à s’en faire une alliée.

Entrez dans la chambre, vous le prenez par les épaules et d’un ton ferme et aussi plein d’amour, vous lui dites: cela suffit, maintenant, je te préviens une seule fois, cela suffit. Tu t’assois et tu fais un dessin.

Pour réclamer le calme de la part d’un enfant il faut savoir l’occuper. Un enfant ne peut pas rester en place. Un enfant qui reste dans son coin à ne rien faire est un enfant qui a des problèmes. C’est une âme qui a des difficultés à accepter l’incarnation, qui se tient un peu à distance et qui donc n’envoie pas suffisamment d’énergie pour animer l’enfant. Il faudrait donc s’occuper plus spécialement de ces enfants-là.

À l’enfant qui est turbulent on ne peut pas lui demander d’être calme, car étant donné que dans ce cas-là, l’âme a dit totalement oui à la vie et oui à l’incarnation, l’enfant est pris dans un tourbillon d’énergie, un tourbillon d’expérience, il veut tout voir, tout sentir, tout découvrir, il veut mettre son nez partout.

Puisque le calme est impossible de la part de cet enfant, il faut le canaliser, canaliser ses énergies, ses expériences et le canaliser dans des choses très créatives: la peinture, le dessin, la construction, la musique, ou des choses un peu plus physiques comme affronter des éléments dehors et en  faire quelque chose.

Pour l’âme, c’est l’occasion de prendre contact avec la matière avec laquelle elle va devoir vivre tout le reste de sa vie. Donc il est important que ce premier contact soit plein d’enseignements, mais aussi plein de fusions. Lorsque je dessine je fusionne avec un certain aspect de moi-même et de la matière. Puisque j’invente, j’essaie de manipuler avec ma matière mentale la matière plus physique puisqu’il faut que je maîtrise le trait. Et ainsi, au fur et à mesure, je m’ancre dans la matière et que sans aucun effort, à dix-huit ans, vingt-cinq ans, je peux méditer d’une manière magnifique même si ce n’est que ma première méditation.

Pourquoi ?

Parce que je suis aligné, je suis une présence.

En installant cette communication-là, je m’aperçois que je peux éduquer, mais que je suis éducable aussi. En éducateur que je suis, je fais remarquer à mon ami qu’il ne faut pas renifler, mais voilà que moi je me mets le doigt dans le nez et ce n’est pas mieux. Alors j’accepte que mon ami soit à son tour un éducateur pour moi.

Un de nos frères avait déjà cité cette belle phrase: on voit la paille qui est dans l’œil de son voisin, mais on ne voit pas la poutre qui est dans le sien.

Alors je crée une version occidentale, moderne qui j’espère deviendra une version du vingt et unième siècle: on entend le nez de notre voisin renifler, mais on ne voit pas le doigt que l’on se met dans notre propre narine.

Donc avec ce genre de communication dont je parle, j’éduque mais je deviens éducable. Parce que l’autre me montre ce que je n’avais pas remarqué. Mais du fait que c’est donné avec amour et que je reçois mon ami avec amour quoi qu’il dise, je l’accepte totalement. Il peut se tromper, mais en fait il ne me veut pas de mal et je sais quand il a raison.

C’est ainsi que la famille humaine devient une famille où chacun éduque l’autre. Il n’y a plus un éducateur et un éduqué, il y a simplement des frères qui partagent, qui se serrent les coudes, qui sont une famille.

Je déplore constamment, que même à l’intérieur des groupements spirituels il y ait sans arrêt de la compétition au lieu de voir une véritable confrérie qui s’entraide. Voilà ce qu’est une famille humaine, un temple, voilà la manière de pouvoir progresser spirituellement.

Et c’est ce type de relation qu’entretient le maître vis-à-vis de vous.

Ne pensez pas que le Maître est celui qui se prend pour un Maître, qui administre ses discours, ses initiations lorsqu’il faut, qui se moque de vous, qui vous regarde comme étant bien inférieur et quasiment un animal. Non, il voit un frère en vous. Il voit un frère pris dans les torpeurs, dans les illusions, par les blessures, par l’ignorance. Chaque fois qu’il essaiera de vous parler, de vous instruire, même si c’est d’un ton qui sait tout, qui ne se laisse pas entraîner là où il ne faut pas, par exemple dans trop d’affectivité  comme vous le voudriez trop souvent de la part des guides, des Maîtres, et bien il n’en est rien.

Seulement c’est vrai que l’on ne fait pas faire à un Maître ce que l’on veut et ce qu’il ne veut pas, car il connaît la vérité. Mais en t’acceptant totalement, en t’aimant totalement pour ce que tu es, il sait t’administrer des remarques, des conseils, une forme de connaissance. Et si tu es suffisamment plein d’amour pour un Dieu, une divinité, un Maître ou une hiérarchie, tu seras accepter cela comme un enrichissement et pas comme des reproches.

Si tu agissais en considérant que ce ne sont que des reproches, tu arriverais à vivre un confit terrible. Voilà un Dieu qui me critique et c’est en même temps le même Dieu sur lequel je compte pour l’illumination. Alors comment je peux aimer et haïr en même temps. Il n’y a que l’homme qui est capable de cette chose, pour moi c’est un mystère et je n’ai toujours pas compris comment il y arrive.

En même temps que tu aimes, tu hais profondément Dieu, tu le détestes avec une puissance que tu ne peux pas imaginer, parce que tu n’en as pas pris conscience.

Et tu le détestes pourquoi ?

Parce qu’il est supérieur et que sans arrêt, à l’intérieur des grands livres, il y a des grandes phrases qui te montrent et qui te font juger que tu es inférieur. Il est éternel et tu es mortel. Il sait tout et tu ne sais rien. Il peut tout et tu ne peux rien.

Alors comment peux-tu aimer un Dieu pareil, tu peux l’admirer et c’est ce qui te pousse dans la voie de la spiritualité, mais profondément tu le détestes, et tu n’as qu’une envie c’est que sitôt que tu as attrapé sa lumière, un coup de pied tu le détrônes et tu te mets à sa place. L’admiration pousse à cela.

Dès que tu aurais une initiation, tu n’aurais de cesse que de détrôner Dieu. C’est ce que font les mages noirs. Arrivés à une certaine initiation où ils savent manipuler certaines énergies, ils ne peuvent plus tolérer cette relation fausse qu’ils entretiennent avec Dieu. C’est la relation qu’ils ont imaginée et auquel ils croient, alors ils veulent le détrôner et pour le détrôner il faut captiver l’humanité, et pour la captiver, il y a certaines méthodes.

Mais dans la mesure où vous faites ce nettoyage dont j’ai parlé tout à l’heure, cet alignement, vous ne risquez rien, absolument rien.

C’est ce qu’utilisent les mages noirs, le monde de l’illusion, mais si vous êtes nettoyés, si vous tendez vers une certaine évolution, vous détruisez cette grande illusion. Donc on ne peut rien sur vous. C’est d’une logique très évidente.

Je viens de vous expliquer quel était le véritable fondement de la communication. Donc, ce ne sont pas tes mots, ce n’est pas la dureté ou la gentillesse de ta phrase qui crée ta bonne ou ta mauvaise communication avec les autres. Si tu es quelqu’un qui voit le vrai, qui voit la vérité, qui voit l’évidence, tu as le droit de la dire, mais avant, tout dans ton cœur, tu dois accepter totalement l’autre et l’aimer tel qu’il est et s’il devient mieux, c’est tant mieux.

Tandis que si tu vois la vérité, l’évidence et que tu rejettes l’autre, parce qu’il exerce cette chose que tu n’aimes pas et qui te dérange, à ce moment-là c’est vrai, tu as de gros problèmes de communication. Tu passes pour un violent, un agressif, un intolérant, et t’étant identifié à tous ces maux, tu deviens toi-même intolérant, impatient et de plus en plus critiqué et on en sort plus.

Alors mettez un peu d’amour dans tout cela. Je ne parle pas d’amour très catholique, romantique et affectueux. Je parle de l’amour du cœur, une intention totale d’accepter l’autre tel qu’il est.

J’insiste.

Est-ce que vous sentez la différence qu’il y a ?

Est-ce que vous sentez la position qu’occupe votre cœur ?

Si vous pensez aimer quelqu’un parce qu’il vous aime, qu’il vous soutient, qu’il vous ressemble, parce qu’il n’a jamais eu de problème avec lui. Et par contre aimer l’autre parce que vous l’acceptez totalement.

Est-ce que vous sentez que cela vous implique dans un état de méditation, dans un acte de présence totale au monde et à l’autre ?

Si vous percevez la différence, vous comprendrez alors aussi qu’en utilisant des choses aussi simples que cela, je construis en moi tout un itinéraire, tout un comportement spirituel qui à la fin de la journée va d’une manière naturelle et logique, comme un parfum sort de la fleur, aboutir à une méditation réussie et magnifique.

Je voulais vous encourager à cette vraie communication, que je n’ai pas appelée tolérance, vous l’avez remarqué, mais au contraire partage, dialogue, acceptation de soi et de l’autre.





L’ÉNERGIE DE LA LUNE ET DES PLANÈTES


Venons-en à la question qui m’a été posée parce qu’elle est très intéressante.

Comment utiliser l’énergie des différentes pleines lunes et les différentes phases de la lune ?

En fait, il ne s’agit pas d’une énergie lunaire, mais il s’agit, encore et toujours, d’une énergie en provenance du soleil, mais aussi des différentes planètes du système et quelquefois des constellations.

Lorsque quelque chose fait miroir, canal, c’est pour tout que la chose fait canal et miroir. Donc il ne faudrait pas tant s’arrêter à considérer la lune ou à voir la lune, mais plutôt considérer les différentes planètes qui vont passer par la réverbération de la lune pour vous atteindre d’une manière un petit peu différente.

Si le soleil rayonne sur vous, que ce soit d’une manière spirituelle ou un petit peu plus vibratoire par son prana et ses particules, vous avez donc une relation directe avec le soleil.


Que se passe-t-il pendant les phases de la lune montante et de la pleine lune ?

Le soleil va passer à travers la canalisation que permet la lune. La lune ne va pas transformer l’énergie, mais va lui donner un petit aspect bien particulier qui fait que, cette énergie qui au début était solaire va devenir une énergie plus accessible pour l’humanité. Alors que l’énergie solaire ne rentre que dans vos chakras supérieurs dans la mesure où ils sont développés, une énergie solaire qui passe par la lune est acceptée est intégrée par tout individu quel que soit le plan où il se trouve.

Ce qui veut dire que sans différencier l’énergie du soleil, la lune va lui donner simplement un ton en dessous. Il ne faut pas croire que la lune abîme l’énergie du soleil, c’est tout simplement une note parmi tant d’autres, absolument nécessaire pour la nature. L’humanité n’étant pas suffisamment développée en tant que chakra majeur, elle ne peut pas entretenir sa propre planète. Ce travail est attribué, pour certains départements, à la hiérarchie des frères aînés tant que vous ne pouvez pas le faire.

Une autre part est attribuée à la nature elle-même et à la lune. C’est pour cela que la lune à cette influence particulière sur la nature, faire pousser un petit peu plus vite, ou les marées. Ce n’est pas à cause de sa proximité avec la terre, mais la volonté de la planète terre s’exerce aussi sur la lune pour puiser une fonction, un moyen de faire un certain ouvrage que son humanité encore trop jeune ne peut pas encore accomplir. Alors la planète a besoin de toutes les aides possibles, des frères aînés, de ses fonctionnements naturels et de cette vieille tante qu’est la lune. C’est une vielle tatie, elle est bientôt à la fin de sa vie, elle s’effrite comme toutes les vielles taties. Elle se ride de plus en plus et arrivera à vous donner finalement et enfin son véritable héritage, et à ce moment-là, vous serez enrichis de l’énergie lunaire. Mais ce n’est pas pour les prochaines générations.

Laissez-moi vous en dire un petit peu, ne serait-ce que pour vous tenir éveillés. Lorsqu’il va y avoir cette transmission de l’héritage de la mémoire lunaire, de l’énergie lunaire et du peu de corps éthérique qui persiste encore maladivement sur la lune, il va y avoir dans l’humanité un très grand exorcisme de toute la phase ménurienne de la vie.

Il faut savoir qu’à l’époque de cette grande race, la lune avait une plus grande importance que maintenant. La lune était utilisée en tant que transmetteur d’une manière beaucoup plus importante. L’humanité le sentait et travaillait énormément avec la lune. Au fur et à mesure de son évolution, l’humanité se mit en résonance avec d’autres planètes et, notamment depuis la fin de la ménurie, de plus en plus avec la planète Vénus et cette résonance s’est poursuivie tout au long de la grande race athlantéenne.

Mais comme on n’est pas spécialement raccordé à une seule planète, en même temps que vénus devenait de plus en plus prédominante dans la vie et les mouvements de vibration et de l’évolution de l’athlantéen, Mars prenait aussi gentiment de l’importance et envoyait l’énergie qu’il fallait pour cristalliser l’ego.

Bien sûr, quiconque connaît un petit peu les planètes et ce que veut dire l’ego comprend tout à fait les problèmes que cela pouvait apporter.

Pourquoi l’ego s’est imposé avec violence, avec passion et pourquoi dans un premier temps il prenait ses raisons de vivre dans le corps astral, le corps des plaisirs, des désirs et de l’émotion ?

C’est à cause de cette influence particulière de Mars. Mais il ne faut pas croire que l’humanité est assujettie à l’énergie vénusienne et martienne. C’est lorsque l’humanité a besoin de l’apport d’une certaine énergie pour une maturité, pour une création, une évolution, que la planète correspondante ouvre les vannes et vous envoie son énergie.

Ensuite libre à vous de l’exprimer de la manière la plus terre à terre ou de la manière la plus magnifique. Vous connaissez cet éternel problème du choix. Mais c’est un choix individuel. Ce qui fait qu’en même temps que se sont forgés des Atlantes avec un ego de plus en plus passionné, ce qui a donné une dilatation extraordinaire de leur corps astral et diminué par là même les chances de développer dans le futur leur corps mental, il y avait des Atlantes qui correspondaient au profil idéal de l’évolution que l’on prévoyait pour eux et qu’eux-mêmes voulaient pour leur avenir.

Sont donc apparus des egos qui n’étaient ni violents ni passionnés mais qui étaient sensitifs, car toute énergie peut aboutir à une sensitivité, à un psychisme, il suffit de ne pas l’employer d’une manière physique, donc violente.

Au fur et à mesure différentes planètes, Vénus, Mars, etc., comme on touche les notes d’un piano, envoient leur note, elles déversent leur énergie particulière qui provoque dans l’humanité des points d’évolution, des points de friction, et ce déversement est maintenu pendant tout le temps que l’ouvrage est nécessaire.

La planète que vous allez devoir petit à petit intégrer, qui va vous donner votre future mission est la planète Jupiter.

Jupiter n’aura pas des aspects plus importants que d’habitude dans ses mouvements dans l’espace, ils ne seront pas non plus à une place prédominante dans les thèmes des enfants qui vont naître, cela est indépendant des mouvements faits dans le ciel et des aspects que l’on trouve dans les thèmes de naissance. Il s’agit d’un travail mental qu’envoie l’entité de Jupiter.

Tout cela pourquoi ?

Pour aboutir à une nouvelle communication plus juste, pour aboutir à un nouveau partage plus égalitaire, à un phénomène de société où les gens se regardent, s’apprécient, s’écoutent, s’entraident, où l’on découvre un nouveau système social, où l’on va favoriser l’expression, ce qui va donner une expansion économique à la terre entière.

Cela, seul Jupiter peut l’accorder. Mais attention, cela voudra dire que l’on va devoir faire la justice en soi, être juste, car on ne pourra pas dire à son ami: ne renifle pas sans être totalement l’amour dont j’ai parlé et sans accepter qu’il nous fasse aussi une remarque. Si cela n’était pas fait, Jupiter deviendrait une énergie de catastrophes, détruirait les institutions, détruirait les hommes. Dans un premier temps, c’est ce qui risque de se passer dans votre société.

Dans un premier temps on aura l’impression de faire le nettoyage que ce soit à propos des différentes mafias, à propos des spéculations abusives, de la fermeture de certains laboratoires qui ne cherchent rien et qui ne vivent qu’au détriment des donateurs.

On aura l’impression qu’il y a une grande purge et que l’on vit dans un monde plus juste. Mais au moment où la purge va vous atteindre, vous-même vous aurez l’impression que le monde devient dur. Tant que l’on tue les méchants mon Dieu que c’est joli, mais sitôt que l’on me touche, moi, moi qui me croie un gentil, un gentil de Dieu, voila que de nouveau je vais identifier le monde à la dureté, à l’impartialité, à l’épreuve. C’est parce que la justice totale doit se faire, dehors et dedans.

Alors je vous informe de l’impact de cette énergie, du travail que vous aurez à faire sur vous-même et de l’attitude juste par laquelle vous pouvez effectuer ce travail et qui mènera d’ailleurs la vie dans la société pendant les prochaines générations.


Comment utiliser correctement et avec bénéfice les énergies qui se précipitent à travers cette canalisation spéciale qu’est la Lune ?

Il faut d’abord être conscient que ce n’est pas avec la lune que vous allez travailler, et cette petite démarche intellectuelle est très importante. Ensuite il faut considérer dans quel signe se trouve la lune croissante ou la pleine lune. Tous les signes ne sont pas favorables à l’expansion de l’énergie. Tous les signes ne sont pas favorables pour vous aider à méditer, ou vous aider à ouvrir les chakras, vous aider à planter, à devenir psychique. Il y a des signes qui au contraire contractent, rétracte l’énergie. Ce qui fait qu’aujourd’hui pour une certaine pleine lune vous vous asseyez et vous pensez que la méditation va être bonne parce que vous aurez une abondance d’énergie et voila que pendant la méditation vous êtes accablés de tristesse, de chagrin, de remords, que vous avez du mal à maîtriser votre pensée.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Cela veut dire qu’à ce moment-là l’énergie qui passe, qui se canalise par la lune, mais aussi par l’intermédiaire de certains signes dans le ciel, que ce n’est pas une énergie expansion qui vous fait méditer, qui vous rend plein, mais une énergie qui va déraciner de mauvais souvenir, vos traumatismes d’enfance, vos complexes, ou qui met à jour vos désirs, ce qui fait que d’un coup vous êtes pris de grandes pulsions sexuelles par exemple.

À ce moment-là, la lune devient éducatrice. Elle vous montre ce qui ne va pas et vous le dit très fort et vous propose de travailler dessus. Alors que dans certains signes la lune est comme une bonne mère, elle ne vous parle pas de vos mauvais souvenirs, de mauvaises vibrations, elle apparaît comme une bienfaitrice aux hanches et aux seins très enflés pour vous rassurer, pour vous donner toute l’énergie, tout l’amour dont vous avez besoin. Ce sont ces deux aspects de la lune avec lesquels vous devez travailler. Une fois avec furie elle vous reproche toutes vos limites et l’autre fois elle est une mère qui vous console, vous nourrit et vous encourage.

Est-ce qu’on doit la redouter ?

Non, il faut tout simplement accepter sa parole, accepter sa démonstration pour: soit travailler sur vous, ou pour vous remplir d’énergie. Maintenant, pour des choses un peu plus magiques, nous n’avons pas à considérer le niveau que je viens de parler, vous allez uniquement utiliser l’énergie qui vient de la lune, quel que soit le signe dans lequel elle se trouve.

C’est à ce moment-là où il faut faire attention à l’heure précise du lever de la lune, car c’est à ce moment-là que démarre l’envoi de l’énergie, c’est à ce moment-là que la concentration de ce rayon est la plus forte. Ensuite le rayon diminue d’intensité.

Le véritable magicien travaille au moment du lever exact, soit de la lune croissante, soit de la pleine lune. Ce qui fait que son travail en vérité est court et par la suite, s’il veut utiliser la lune, ce sera pour des ouvrages inférieurs. Mais bien sûr, là il s’agit d’un travail plus magique, plus rituel, et pas tout le monde dans cette salle est prédisposé à ce rituel et à s’instruire pour savoir l’exécuter.

Alors parlons tout simplement d’une méditation.

Comment méditer au moment d’une pleine lune ?

D’abord il faut vous réunir. Utiliser la pleine lune d’une façon solitaire n’est pas assez efficace.

Pourquoi ?

Parce que la lune (ainsi que les énergies qui passent à travers elle) visent à l’humanité en entier et pas seulement à un homme en particulier. Donc, se déversant sur l’humanité si l’on se propose en tant que groupe, on va recevoir beaucoup plus d’énergie et une énergie qui sera beaucoup plus créatrice, génératrice que si l’on est tout seul. C’est une question en fait de contenant, le contenant est plus grand si l’on est un groupe.

Admettons que vous soyez un groupe, que vous disposez d’un local, que la pleine lune se lève et envoie son premier rayon, qu’allez-vous faire ?

Vous n’allez pas du tout penser à la lune, vous axer sur elle. C’est juste une tatie qui envoie ses étrennes. Vous allez vous focaliser sur la hiérarchie si vous y croyez, si vous l’aimez, où vous allez vous focaliser sur la divinité si vous préférez cette démarche-là, ou vous restez focalisé sur le groupe lui-même si vous voulez le renforcer, le destiner à un travail et recevoir suffisamment d’énergie pour pouvoir exécuter ce travail.

Admettons que vous vous focalisez sur la hiérarchie, sur les Maîtres, sur les guides.

Comment procéder ?

Faites le vide à votre tour, il faut apprendre à être une lune, à recevoir, à canaliser. Videz-vous complètement par une méditation appropriée et lorsque vous sentez que vous avez atteint un taux de réceptivité, présentez soit le groupe à la hiérarchie, soit vous construisez une relation et cela vous fait utiliser le mental, le pouvoir de visualisation, vous construisez une relation entre le centre des Maîtres, le centre de la terre et vous-même.

Cette réceptivité est détectable. Lorsque vous sentirez que le corps devient de moins en moins sensible, que vous vous sentez moins ancrés dans la matière, même si vous avez encore des pensées qui arrivent, dans la mesure où le corps devient de moins en moins sensible, sachez que vous devenez réceptif et que vous canalisez une énergie.

Utilisez ainsi toute l’énergie qui se déverse pour construire cette canalisation de façon à ce que lorsque la pleine lune sera passée, lorsque le groupe sera dissous, vous puissiez vous améliorer dans votre méditation et que vous puissiez commencer une collaboration avec les guides par ce canal qui s’est amorcé et commence à fonctionner.

De la même manière que la lune c’est la mère, le cordon ombilical, si vous prenez toute cette énergie pour créer une relation vis-à-vis de la hiérarchie, de la divinité, étrangement vous coupez le cordon ombilical pour en créer un uniquement mental, et à ce moment-là, vous devenez un véritable disciple. Vos canaux étant ouverts, fonctionnels, vous recevez la part du plan ce que vous devez exécuter, la part de plan qui vous concerne, c’est-à-dire ce que vous devez faire pour vous-même dans votre vie pour votre évolution et la part du petit travail que vous devez faire aussi pour vos frères, pour vos semblables.

Mais tant que vous êtes inconsciemment raccordés à la lune qui se prend pour votre mère, vous ne pouvez pas vous développer psychiquement, ni devenir un véritable disciple.

Pourtant il est dit que la lune donne beaucoup d’énergie psychique et que tous ceux qui sont particulièrement psychiques ont une lune bizarre ou très forte et ayant des aspects spécifiques. Mais il va sans dire que ce genre de psychisme n’a rien à voir avec le psychisme que peut utiliser le mental d’un disciple, encore moins d’un guide, d’une hiérarchie ou d’une divinité. Il s’agit simplement d’une relation sentimentale avec la lune elle-même, avec le reste de l’humanité, certains guides qui voyagent sur le plan où se trouvent les désincarnés et qui n’ont pas trouvé de refuge dans le repos. Mais c’est par une corde, une vibration totalement sentimentale que va se dérouler ce psychisme.

Ce qui fait que par la suite vous allez développer votre propre corps émotionnel. C’est pour cela que l’individu psychique de cette manière ne peut pas se développer spirituellement, il ne peut se développer qu’astralement.

C’est pour cela que l’exercice de ce genre de psychisme est redouté par les guides, les Maîtres, les divinités, il est renié, refusé. On voudrait qu’il soit totalement oublié.

Comment se défaire de ce genre de psychisme ?

Ce n’est pas difficile, même si on est né avec, parce qu’on l’a un petit peu développé, ou parce que l’on a tout simplement un peu trop traîné pendant trop d’incarnations dans les jupes de sa mère.

On se demande souvent comment on développe tel talent psychique, il y a des choses tout à fait banales qui les développent. Quelqu’un qui pendant des incarnations était très attaché à sa mère, donc très attaché à la lune, devient très psychique est médium un jour. C’est d’une logique évidente pour nous, alors que pour vous cela devrait venir du monde occulte, pourtant il n’en est rien.

Admettons que vous soyez nés avec ce genre de talent, avec cette activité, ne vous sentez pas condamné, ne vous sentez pas inférieur, ne vous voyez pas face à un obstacle, mentalisez-vous davantage c’est tout. Même si vous êtes nés avec et vivrez avec toute votre vie, il ne vous dominera plus autant.

Comment se mentaliser ?

Qu’est-ce que cela veut dire et comment on y aboutit ?

Se mentaliser ne veut pas dire s’intellectualiser. Bien sûr un être mental aura davantage accès à l’intellect et manipulera plus facilement l’intellect que quelqu’un qui n’est pas mentalisé, c’est certain. Mais ce n’est pas quelque chose qui crée le mental. L’intellect n’a jamais pu créer une once de mental, au contraire il en est même le destructeur.

Se mentaliser, c’est s’individualiser. S’individualiser c’est dire quelque fois «Moi Je pense». Pour arriver à ce «moi je pense», il faut essayer de décoder à quel point j’intègre la pensée des autres, la pensée de mon guide spirituel, la pensée dans les livres, la pensée de la famille, de la nation et de la république, et lorsque je m’aperçois que je ne suis pas une pensée authentique. Eh bien, je commence à me mentaliser.

Cela veut dire, que comme dans toutes les phases de changement, je passe d’abord par une phase de déstabilisation et de destruction. Je ne veux plus rien penser de ce que pensent les autres. Je deviens insupportable et ça peut durer toute une vie si je ne sais pas sortir très vite de cette phase. C’est comme cela que l’on voit des enfants intempestifs, entêtés, qui brisent leur vie parce qu’ils vont faire le contraire de ce qu’on leur propose, pour avoir le plaisir de faire le contraire, parce qu’ils ont une anxiété. Ils ont un ardent désir de commencer à exister réellement, mais ils s’y prennent de façon maladroite, mais au moins ils commencent quelque chose.

La seconde phase (qui n’est pas obligée d’être violente). Vous commencez à penser avec vos propres pensées, tranquillement, sans obliger qui que ce soit à vous croire ou aborder dans votre sens.

La seconde étape, maintenant que je suis un peu plus individualisé, maintenant donc que j’ai une plus grande existence, maintenant que j’ai un «Moi Je» capable d’exister, d’agir, il faut que j’agisse.

Je m’aperçois en même temps que la phase d’individualisation et de mentalisation suit son cours, il y a une recherche de l’accomplissement.

Pour vous démontrer ce mécanisme, regardez les gens autour de vous qui ne sont pas spécialement responsables, spécialement créatifs, qui ont une petite culture non pas qu’ils ne soient pas allés suffisamment à l’école, mais parce qu’ils ne pensent pas suffisamment par eux-mêmes et observez le comportement de ces personnes, observez ces personnes discuter. La personne sort des idées toutes faites, des principes non réfléchis, non médités, non expérimentés, guidés le plus souvent par l’effet de groupe, de la peur du lendemain, et regardez à quel point cela les emmène à la paresse. Cela les emmène devant la télévision nuit et jour, à l’écoute de la radio, sans être capable d’apprécier un moment de silence. Cela les amène à voter pour la majorité qui à ce moment-là est la majorité, et voyez que le manque de penser, le manque d’individualisation, amène le manque de mouvement, donc le manque de vie.

Observez maintenant quelqu’un assez responsable, assez créatif et discutez avec lui et voyez à quel point il a ses propres idées, qu’il ne prétend pas être toujours juste et même si parfois il se trompe lourdement, mais voyez à quel point il existe, s’accomplit et s’investit dans différentes associations, dans des recherches scientifiques ou paranormales ou à propos de Dieu. Voyez à quel point l’individualisation est liée à la force d’accomplissement et au mouvement de la vie, et faites votre choix.

Est-ce que je garde mes pantoufles en regardant la télévision, en attendant que les autres pensent et me disent ce que je dois penser, ou est-ce que je me chausse et cherche sur tous les sentiers le sens de la vie, que je m’interroge sur quoi je vais penser, qu’est-ce que je dois en penser et prendre des risques. Et là, je me découvre tout un nouvel espace.

Faites votre choix, même lorsque vous êtes en train de m’écouter, faites le bon choix. Ne m’écoutez pas avec des oreilles creuses en espérant tout pouvoir mémoriser, en espérant pouvoir comprendre. Écoutez-moi en adulte, en personne qui s’affirme, qui ne va pas forcément m’affirmer sa contradiction, car vous pouvez avoir tort dans vos remarques, dans vos idées. Donc il n’est pas nécessaire de lutter avec moi, ce n’est pas une lutte que je vous demande, pas du tout. La sagesse est la sagesse et de toute façon il faudra la découvrir telle qu’elle est et non pas telle que vous la voulez.

Cependant, que cela ne vous empêche pas de m’écouter et de venir vers moi d’une manière adulte, c’est-à-dire avec un certain détachement: J’entends, j’apprécie ou je n’apprécie pas, mais à partir de ce que j’entends je pense, je réfléchis. Après, ce que je crois ou je ne crois pas est ma liberté. Mais le simple fait d’avoir pensé, réfléchi, afin d’intégrer plus tard, est bien meilleur que de me croire d’un coup, de m’écouter avec de grandes oreilles, d’exécuter ce que je vous dis, parfois par dévotion ou parce que vous décidez que j’ai toujours raison.

Celui qui pense et réfléchit va intégrer. Celui qui me croit parce qu’il m’aime, je ne peux rien pour lui.

C’est décevant n’est-ce pas ?

Parce qu’il semblerait que puisqu’on aime et qu’on apprécie, on pourrait alors avoir une meilleure relation que ce soit avec moi, la hiérarchie, les frères aînés qui se sont responsabilisés pour venir vous éduquer un petit peu. C’est décevant, parce que vous croyez que l’amour allait créer cette belle relation, que l’amour pourrait permettre cette évolution. Eh! bien, il n’en est rien.

Pourquoi ?

Parce que là n’est pas le propos des frères aînés qui vous parlent. Si c’était leurs propos, ce serait le mécanisme propre à développer. Ce qu’ils veulent, c’est développer votre individualité au maximum, développer votre plan mental autant qu’il se peut. Donc, vous ne devez pas utiliser une relation d’amour avec eux, mais apprendre à penser.
Par les sujets de réflexion qu’ils vous proposent, les détails, les reliefs qu’ils vous proposent, réfléchissez. Ainsi construisez votre corps mental, construisez votre individualité, et au moment où cette individualité existe, avec amour ou pas le contact se fait, l’inspiration a lieu.

Aujourd’hui on ne peut pas s’y prendre autrement. Autrefois oui, on pouvait peut-être utiliser plus fortement cette énergie d’amour, parce qu’il s’agissait de construire autre chose, maintenant non.

Comment va-t-on s’individualiser encore plus ?

Si vous avez compris pourquoi vous devez penser, comment vous devez penser que ce soit vis-à-vis d’un guide ou même de Dieu, qu’est-ce que je vous conseillerais comme exercice pour vous aider un peu plus alchimiquement dans cette transformation ?

Lorsque vous vous asseyez pour méditer, bien sûr faites le calme, faites taire cette pensée autant que vous le pouvez, utilisez la contemplation si vous aimez cela, mais ce que je vous demande, c’est que systématiquement à la fin de chaque méditation de faire un exercice de visualisation et d’invocation.

Cela ne paraît pas avoir de l’importance, et pourtant c’est un mécanisme qui crée ou aide directement cette construction du plan mental et de l’individualisation.





LA VISUALISATION


Lorsque je fais un effort de visualisation, d’abord je me concentre, donc je dois travailler sur mon corps astral, c’est lui qui m’empêche de me concentrer, parce qu’il est soit surdimensionné, soit habité par une multitude de pensées semences qui s’agitent et qui crient en moi. Donc visualisation impliquant la concentration me demande de recalibrer mon corps astral et ceci se fait au fur et à mesure de mes jours, de ma vie, de mes expériences et de mes méditations.

Lorsque ce corps astral s’est recalibré d’une manière correcte, ma concentration va aboutir à une focalisation. Depuis le point de concentration il va y avoir le rayonnement d’une énergie, une énergie de mon mental, de ma pensée qui existe depuis toujours, mais ce point de concentration était mêlé, il était descendu, engoncé dans le corps physique et dans le corps astral. Je ne pouvais donc pas l’utiliser (à proprement parler) comme un corps mental, et donc, lui-même ne pouvait pas se développer en tant que tel. Il restait un potentiel engoncé dans le physique et l’astral.

Lorsque le mental commence à monter dans les plans supérieurs, pour qu’il monte à coup sûr vers les plans qui lui sont les plus nécessaires, il faut que je dirige ce réseau et que l’invocation, ou la prière, l’appel à une hiérarchie, divinité, ou votre ange solaire, votre âme, devient nécessaire.

Donc dans un premier temps, je me concentre, dans un deuxième temps j’émets et dans un troisième temps, pour que cette émission arrive à un endroit où je peux retirer une énergie qui va me servir à mon évolution, je canalise, dirige cette émission vers un point d’intelligence, là où vivent des êtres dont l’intelligence est amplement développée. Lorsqu’ils vont recevoir mon impact, automatiquement celui qui a reçu le message écrit le sien :

« Bien reçu, nous t’aimons aussi, continue, n’aie pas peur, mais donne un accent plus particulier à telle méditation, à tel livre. »

ou

« N’est pas peur d’affronter ton patron, ou ta bien-aimée, ou tes enfants. »

Il envoie sur vous sa pensée, comme une petite boule, qui est un peu comme un mantra, qui va entrer par votre troisième œil, parce que là est l’endroit par lequel on émet et par lequel cela entre. Que vous en preniez connaissance objectivement ou pas, cela n’a pas d’importance, mais le fait est que vous recevez une réponse, vous recevez un conseil, vous recevez une énergie et vous en verrez les faits au fur et à mesure de vos journées.

Il ne faut pas penser que dès la première méditation vous allez recevoir un abondant courrier et que l’on va vous instruire sur tout. Il ne se passera pas des miracles de la sorte. Cependant au fur et à mesure votre corps mental va se renforcer ainsi que votre individualité. C’est par là, qu’effectivement, vous allez oser affronter votre employeur. Ce n’est pas parce que l’on vous aura mis un turbo quelque part, mais parce que cette énergie va développer en vous l’appareil qu’il vous faut pour assumer une telle rencontre. Une fois cet appareil développé, vous l’avez pour toujours.

Donc au fur et à mesure vous allez voir qu’une énergie vous vient, qu’elle vous rend plus indépendant, plus créatif, que vous osez davantage, que vous vous aimez, en même temps que vous vous manifestez davantage et sitôt que vous sentirez cela, en vous, criez: Alléluia. Je suis arrivé à un moment magnifique de mon évolution, pas simplement de ma vie. J’ai le besoin, l’impérative nécessité de me manifester.

Mais vous allez manifester quoi ?

C’est bien de se manifester mais je manifeste quoi, je deviens guérisseur, astrologue, naturopathe, ingénieur, je reste la mère, le père de mes enfants, qu’est-ce que je deviens ?

C’est là où se pose un petit choix pour vous, qui vous embête, qui vous dérange, parce que l’humain ne supporte pas une vie en pointillés et avec des suspensions comme cela.

Chaque fois que vous sentez dans votre vie une suspension où vous ne voyez pas clair, ne pensez pas, essayez des choses, mais n’attendez pas forcément des résultats. Par contre méditez, méditez.

Que veut dire un point de suspension ?

Que veut dire un moment de votre vie où vous ne savez pas quoi faire, où vous ne voyez pas l’avenir ?

Cela veut dire: rentre en toi-même, intériorise-toi. L’avenir attend, il est là de toute façon, mais il attend que tu te sois suffisamment introverti, que tu sois suffisamment mûri par la méditation, par certaines énergies pour avoir lieu. Car le prochain pas n’est pas tout simplement là devant toi, il est un escalier plus haut. Pour atteindre cet escalier il ne s’agit pas de lever le pied, il faut lever la tête, lever l’être tout entier, donc s’intérioriser, méditer, lire, s’instruire quant à soi-même.

Faire des bilans mais pas simplement à propos de la psychologie, mais à propos de la tendance des évolutions que l’on a eue ces dernières années, voir ce que l’on a bien accompli, pas bien maîtrisé et y revenir pour s’entraîner à mieux le faire. Ainsi jour après jour on a l’impression de ne pas voir davantage l’avenir, mais on a l’impression de devenir chaque jour quelqu’un de plus fort, de plus décidé, de plus grand, quelqu’un qui commence non pas à voir simplement son avenir, mais à être l’avenir. C’est complètement différent.





EST-CE LE DESTIN PRÉDESTINÉ ?


À quoi cela te sert de connaître ton avenir ?

Tu vas me dire: c’est très important, on peut éviter des problèmes, prendre de meilleures décisions. Non, non, tu ne prends pas des décisions, tu fais ce que l’on te dit de faire parce qu’on le voit dans la prévision. Ce n’est pas toi qui décides. Vous vous dites :

« Puisque vous insistez et que les astres s’y mettent et les voyantes aussi et bien je vais le faire. »

Mais ce n’est pas toi qui fais. C’est la pensée que les autres ont vue, sentie, qui tournait autour de toi, mais qui n’était pas forcément ton destin, qui était une potentialité parmi tant d’autres.

On pourrait te dire que demain tu vas te marier parce que Vénus est là, ou parce que tout le monde s’y met même ta fiancée, et tu crois que voilà le moment du mariage, que c’est ton destin et tu l’accomplis.

C’est ton destin, c’est vrai, si tu vis à un certain niveau de conscience, au niveau où tu as besoin d’une famille, d’un conjoint d’une manière assez particulière. Ce n’est pas ton destin si tu vis ta relation et ces énergies à un niveau plus développé. Cela devient non pas à un mariage avec un fiancé, mais avec ton âme ou avec les aspects supérieurs de ton fiancé, par exemple qu’il te dévoile quelque chose qu’il n’avait jamais avoué et qui t’aide à mieux comprendre la vie, même si tu quittes ce fiancé. Et c’était pourtant le plus grand moment d’union que tu aies connu avec lui ou avec elle.

Cela aboutit à une séparation pourquoi ?

Parce que par cette belle union, par cette maturité qu’il te transmet ou par ce mot, cette expérience acquise qu’il te transmet, tu découvres tout un nouvel espace à vivre sans lui, sans elle.

Alors ne te dit pas qu’il y a un espace à vivre et que l’on peut le voir. Pas du tout. L’avenir n’est pas visible et restera à jamais et pour tous invisible.


Comment se fait-il que des voyances puissent le décoder ?

Les voyantes ne décodent pas ton avenir, elles te ressentent. Elles voient, non pas comme si elles n’étaient pas de vraies voyantes et qui ne font que de la psychologie, mais une vraie voyante voit quel destin est le plus facilement accessible par rapport aux énergies avec lesquelles tu viens, par rapport aux principes qui font ta détermination, tes entêtements.

La voyante devrait te dire: attention tu es tellement entêté dans tel et tel principe que cela va t’obliger à épouser un tel, ou à être un petit employé toute ta vie, à être un patron martyr toute ta vie, alors que si tu changes tel principe, je ne sais pas ce que tu vas devenir, mais tu deviendras quelque chose de mieux.

La voyante ne pourra pas te dire ce que tu vas devenir en changeant, mais elle voit que tu peux changer.

L’avenir reste à jamais invisible.

On croit, à cause du karma notamment, que l’avenir est écrit, que l’avenir est comme une suite de bornes sur le chemin que l’on rencontre. Une suite de tuiles, de peaux de bananes ou de chances et que systématiquement on va les rencontrer sur le chemin. L’homme est tellement paresseux qu’il croit que tout est à ce point rangé, ordonné, prévu. Il n’en est rien. Ce n’est pas comme cela que la vie s’anime et que tu t’animes.


Qu’en est-il alors des faits karmiques ?

Pour mieux comprendre ce qu’est un fait karmique qui semblerait prédisposer à un certain destin, que donc on va accepter comme étant écrit, pour bien considérer et penser juste à propos d’un fait karmique et à propos de cet espace étrange qu’est le destin, il va falloir préciser que le karma ce n’est pas quelque chose qui nous revient en pleine figure. J’ai giflé Bertrand, je vais dans une autre vie retrouver Bertrand qui va me gifler. Mais comme il m’aura giflé est-ce que je vais devoir retrouver Bertrand pour qu’à son tour il soit giflé par moi, auquel cas puisque je l’aurai regiflé j’aurai à retrouver Bertrand pour qu’il me regifle etc. etc.

C’est comme cela qu’en pensant faux à propos du karma, si l’on était un tout petit peu logique, on s’apercevrait que si le karma fonctionnait de la sorte on ne s’en sortirait pas et par logique on aboutirait à se dire c’est voulu et on se mettrait en colère après Dieu en disant: c’est lui qui a inventé le mal. C’est la conclusion logique à en tirer. Heureusement il n’en est rien.

Alors que penser du fait karmique et de cette gifle que tu as donnée à Bertrand ?

D’abord, lorsque tu donnes une gifle à Bertrand, tu ne dois rien à Bertrand et Bertrand a le choix de penser s’il veut te rendre cette gifle ou pas. Donc lui-même par sa propre évolution, ses propres principes, ses propres choix, peut s’impliquer dans un karma vis-à-vis de toi ou pas. Il est libre de te revoir ou pas.

Alors que toi, avec force et rancune, tu donnes une gifle à Bertrand, que se passe-t-il du point de vue karmique ?

Ce n’est pas la gifle qui compte, ce n’est pas Bertrand qui compte, c’est ta colère. Ce qui fait que dans une autre vie tu n’auras pas forcément à rencontrer Bertrand et à recevoir sa gifle, tu auras à faire face à cette colère. Soit elle sera complètement en toi et te dévorera par une maladie quelconque ou par un déséquilibre mental quelconque, soit, tu auras en face de toi d’autres gens qui ont fait la même erreur et qui te renverront cette même colère que tu devras subir.

C’est la colère, ce n’est pas la gifle, ce n’est pas Bertrand.

Alors maintenant tu comprends mieux le destin. Tu n’es pas prédestiné à épouser Marie Pierre, ou à devenir l’amant inépuisable de Joséphine, pas plus qu’à devenir un grand alchimiste.

Tu peux bien sûr être orienté vers toutes ces tendances dans la mesure où tu en auras créé le climat avant. Mais en cours de route tu changes tes principes. Si en cours de route tu élèves ta pensée, tu vas vivre ce karma d’une façon complètement différente.

Dans une incarnation tu as de la colère, tu donnes une gifle à Jacques, tu te crées un climat pour une autre vie. Mais entre-temps tu penses juste, tu te développes, tu t’élèves, que se passe-t-il ?

D’abord vont se représenter à toi les preuves de ta colère pour être sûr que tu n’auras plus envie de regifler, donc il y a comme un petit passage à travers la même situation que tu as vécue autrefois. Mais ensuite si tu fais tes preuves absolues, tu te destines par exemple soigner ceux qui ont été giflés et éduquer ceux qui ont giflé à ne plus gifler.

À ce moment-là tu as une orientation complètement différente par rapport au sujet. C’est par ce genre d’exemple que les grands tirants deviennent en quelques incarnations, s’ils sont bien récupérés par une bonne éducation, une bonne civilisation et un réel repentir, à devenir par exemple des grands humanitaires, ou des grands professeurs de philosophie qui distribuent des grandes idées sur comment on s’aime, comment on fait la paix, ou de grands politiciens qui essayent de faire accorder les hommes. Il n’aura pas à s’incarner dans un pays pour subir le tirant de ce pays. Il se bat contre la tyrannie entière, à tous les niveaux et dans tous les sous-entendus.

Donc, je te le répète, ton avenir reste invisible. Il y a simplement un climat: j’ai réagi de la sorte, j’ai développé une haine, une bêtise, une qualité, et cette donnée me poursuit et quand je me réincarne cette donnée revient vers moi et va typifier mon environnement, mon type de relation avec les autres, mon type d’intelligence, mais je ne suis pas destiné à cela.

Est-ce que tu comprends que le destin est une succession de créations et que donc tu peux créer ton destin lorsque tu te crées toi-même, que tu prends ta propre élaboration, ton propre développement en main ?

À ce moment-là, qu’est-ce que ton destin ?

Un grand destin, c’est ce que tu veux. Tu veux devenir prophète, tu le seras. Tu veux devenir guérisseur, tu le seras. C’est toi qui choisis, c’est toi qui décides. Tu sais comment ne pas impliquer ta vie, ta manifestation, dans des étroitesses, pour exécuter un beau dessein. Pour certaines phases de la vie c’est la même chose.

Tu essaies, tu ne sais pas trop comment faire, et puis tu penses à autre chose. Il y a une multitude de vies qui sont vécues de la sorte. Tu essaies un peu, sans expérience, d’une manière maladroite, de très loin, en ayant peur. Tu te projettes dans la vie extérieure, aux grandes stars, aux starlettes, mais tu n’es pas dans ta vie, dans ton travail, l’expérience, puis la mort arrive.

Dans une autre vie, tu essaies de recommencer par de petits brouillons et au fur et à mesure tu t’essaies au dessein, tu prends goût à ce dessein, tu as envie de réussir, et tu redoutes le manque de concentration et d’être dans la lune. Ainsi un jour tu aboutis à une vie totalement vécue où chaque expérience est vécue avec toute ta présence, tous tes sentiments, et aussi avec ton imaginaire, peu importe, on n’est pas parfait, mais tu es totalement là.

C’est ce que je vous propose de faire. Arrêtez de faire des brouillons, des esquisses, de méditer un petit peu, dix minutes par ci, trois minutes par là. Je suis un peu végétarien, mais il y a toujours trois ou quatre fois dans le mois où je dérape sur mon bifteck. Je ne vous demande pas d’être des absolutistes, non, je vous demande d’être totalement présents dans votre expérience.


Tu es végétarien, aujourd’hui ne dis pas je veux être végétarien pour quinze ans, pour vingt ans ou jusqu’à ma mort. Arrête de préfabriquer, de penser à ton avenir de préméditer ton avenir. Aujourd’hui tu es, tu es vivant et tu peux être végétarien. Alors déguste ton plat en t’acceptant comme tel et ne dis pas aujourd’hui je suis végétarien, mais dis aujourd’hui je mange végétarien. Aujourd’hui je mange un fruit, je mange des légumes, je bois du lait et ressemblez à ce que cela veut dire, à ce que cela fait.

Ne dis pas je suis végétarien, car dans deux minutes tu voudras être autre chose. Ce qui fait qu’en même temps, tu te laisses une grande liberté et demain tu pourras aller manger ton steak frites, il n’y aura aucun problème à cela. Tu seras totalement dans ton expérience, tu seras totalement là en train de manger ton steak frites. C’est en étant totalement là que tu t’aperçois que les frites sont trop salées, qu’authentiquement cela n’a pas un bon goût et que ça charge ton estomac, que ça coince par ci, que ça coince par là, et tu n’as pas envie de vivre avec tous ces blocages.

À ce moment-là c’est une richesse, c’est un enseignement. La frite existe et elle t’enseigne qu’elle n’est pas pour toi et tu étais à même de ressentir et de recevoir son message. Ce n’est donc pas parce que tu es végétarien que tu te jettes sur ton bol de riz, c’est parce que tu as plus plaisir au bol de riz, c’est parce que tu es plus heureux avec un bol de riz. C’est parce que tu sens que déjà la méditation entre mieux, rien qu’avec la légèreté qu’implique un bol de riz. Tu n’es pas végétarien, tu es sage; tu n’es pas végétarien, tu es sensible et tu comprends la nature des choses et tu t’entoures de ce qui peut être le mieux ton allié.

En étant sensible rien ne t’empêche de manger tes frites, mon Dieu, manger un bifteck. À ce moment-là, amuse-toi avec tes frères pour qui c’est un amusement. Je ne t’empêche pas de t’amuser avec les autres. Tes frères mangent des frites, mange des frites avec eux. Tes frères boivent un alcool, bois un alcool avec eux, tu n’es pas obligé, mais si tu veux être avec eux, t’amuser avec eux, comme les parents savent faire l’enfant avec leur enfant et bien tu peux pratiquer ces choses.

Moins tu vas penser sur ce que tu dois être, sur ce qu’il faut faire, plus tu vas devenir présent et plus tu seras une âme expérimentant la vie. Tu ne seras pas un menteur qui va se mentir à lui-même et mentir aux autres. Je suis végétarien, mais tous les samedis soir, puisse mes amis mangent des biftecks, moi aussi je mange mon bifteck. Mais en fait pour toi, c’est une bonne excuse pour manger ton bifteck, parce que tu continues à aimer la viande.

Est-ce que tu vois toutes les petites ruses que crée la personnalité pour finalement vivre dans un état de confusion lamentable, dans un état où il n’y a pas un moment de paix. Ce n’est pas important de manger de la viande ou pas, de boire un alcool ou pas, ce n’est pas important. Cela a une influence c’est vrai sur le corps, sur l’oscillation des cellules pendant la méditation, mais cela ne veut pas dire que c’est important.

Ce qui est important avant de préparer ton corps à la meilleure méditation, c’est que tu prépares ton esprit à ne plus être attaché à ces pensées-là. Je suis végétarien et d’une manière malicieuse je mange mon bifteck en prétendant que c’est la faute des autres. C’est là que commence ton moment de méditation, c’est dans l’évacuation de ce mensonge.

Comment peux-tu méditer sur le bruit que fait ce mensonge, et pour cause, dès que tu médites qu’est-ce que tu vois apparaître: des biftecks. Tu as décidé de méditer, tu es sincère, tu te bombardes de mantras et voilà que tu as une envie démente de bifteck bien grillé, et au travers de l’odeur de l’encens, tu sens déjà cette odeur de grillade qui arrive et qui te chatouille les narines.

Comment faire Seigneur, comment lutter, pourquoi m’as-tu fait si faible ?

Ce qui fait que tu es harcelé par cette grillade en plein milieu de ta méditation, ce n’est pas parce que tu es attaché à la viande, ce n’est pas parce que tu es un mangeur de viande qui a un gros problème de choix, Dieu ou mon bifteck. Ce n’est pas cela le problème. Le problème, c’est que tu te mens. Tu aimes la viande, mais tu aimerais encore mieux être végétarien parce que c’est plus propre, plus divin, plus spirituel, parce que tout le monde fait ça.

Mais tout le monde fait comme toi, tout le monde mange le bol de riz pendant l’assemblée du groupe et tout le monde va au restaurant manger un bifteck et personne ne se le dit le lundi matin, parce qu’il vaut mieux penser que je suis végétarien.

Il faut avoir le courage d’assumer ses choix. Si je veux un jour manger une grillade, alors que je suis considéré comme un grand méditant, comme quelqu’un de bien orienté spirituellement, je vais donc devoir assumer la critique, assumer que les gens doutent que je sois un bon méditant, un grand spirituel.

Qu’est-ce que ça peut faire, laisse-les douter. Observe ta propre méditation, tu vois bien que c’est ce qui arrive. Il y a le visage de celui que tu n’apprécies pas, qui t’a vexé, que tu ne comprends pas ou qui te révolte. Cela devient ton problème.

Alors que celui qui aura pacifiquement, gentiment mangé sa grillade sera en paix, le ventre plein, l’esprit heureux et pourra méditer et ressentir la présence des anges. Pendant que toi qui penses que le végétarisme crée la pureté, qui t’amène à méditer ainsi, tu n’arrives à aucun moment de relaxation.

Portez donc davantage votre attention et votre énergie non pas dans les principes, mais dans la destruction des principes.

Alors tu vas penser que cela voudrait dire que tu n’as plus de référence, tu ne sais donc plus ce qu’est le bien ce qu’est le mal. Tu vois, dans quel piège tu es. Si ce n’est noir, c’est donc blanc, si ce n’est toi, c’est donc ton frère.

Pourquoi ?

Pourquoi penser: si c’est le noir qui crée des inconvénients, il faut être tout de blanc vêtu. Pourquoi penser de manière conflictuelle. Ne pense plus de la sorte. J’ai essayé de te l’expliquer au cours de toutes ces années par maintes démonstrations. Ne tombe plus dans ce piège de la dualité. Commence cependant sans penser au bien et au mal, savoir discerner le bien du mal. Change ta pensée, au lieu de penser le bien le mal, pense le vrai et le faux, le sommeil et l’éveil.

Je suis peut-être encore une jeune âme et j’ai plaisir aux plaisirs, j’ai plaisir à une grillade, mais en même temps cela ne m’empêche pas de vouloir évoluer, alors comment je vais vivre cela ?

Prends ton plaisir, mange ta grillade, mais mange-la en ayant une conscience totale, sans être dans ce repère malsain qu’est la demi-conscience où tu te trompes et où tu caches ton bifteck.

Vis-le consciemment, totalement, pleinement et tu verras que tu as tout le loisir d’être une jeune âme, d’aimer les plaisirs et de t’y adonner, et de te donner la liberté et le loisir de savoir te développer aussi. Cela n’est pas contradictoire.

Tu n’as pas besoin de te flageller, de te martyriser, de toute façon tu ne le feras pas, tu iras manger ta grillade quitte à te donner des coups de fouet après, mais de toute façon tu vas la manger ta grillade. Alors arrête ce cirque, arrête ce cercle vicieux, sache assumer ta jeunesse. Regarde les jeunes personnes, elles vont à l’école, elles étudient, et puis le soir, elles donnent libre cours à leur jeunesse, elles s’amusent en groupe, ou se réunissent à la fin de la semaine pour faire des choses folles et le lundi matin elles retournent à l’école. Eh bien, administre de la même manière ta vie.

Tu es un adulte et tu ne te permets plus ces choses, tu veux des choses très sérieuses, très équilibrées, très spirituelles ou scientifiques et c’est là où tu te mens, parce que tu n’es peut-être pas à ce moment précis aussi adulte. Tu as encore une part de jeunesse, alors fais comme quand tu étais jeune: ma part de travail lorsque j’ai décidé de méditer, ma part de travail lorsque j’ai décidé de travailler et puis des moments où je suis totalement la jeunesse, totalement le plaisir d’exister, le plaisir d’être en relation avec mes sens, avec des grillades, avec le sexe, la peinture.

Accorde-toi ce loisir, personne ne veut te le retirer. Tu penses que les Maîtres vont t’en faire le reproche, qu’ils pensent que c’est mauvais, que ça te retarde? Tu vois, encore l’élaboration des principes. C’est toi qui te retardes en étant ce faux personnage renfrogné, frustré, qui en se privant de grillade, va devenir intolérant.

Vois-tu le cercle vicieux. J’espère te l’avoir d’écrit suffisamment en profondeur pour que tu t’aperçoives de ce qu’est la vie, des engrenages, pour que tu puisses mieux gérer ta vie.

Alors tout de suite accepte ta jeunesse, comme les Maîtres acceptent ta jeunesse. Ils ne t’ont jamais demandé de devenir un porteur de chapeau très sérieux. De temps en temps lance le chapeau et tire un coup de fusil dedans. Sache le faire, donne-toi ce temps et avec cette grande joie développée, tu verras que tu serviras encore mieux le Seigneur, et mieux que si tu avais mangé que du riz complet.


Maintenant on pourrait se demander ;

Est-ce que les Maîtres sont adultes et rien qu’adultes ?

Ah! Ce serait un bon thème à méditer. Mais là, tu t’aperçois que tu ne vas pas savoir répondre, parce que tu ne sais pas ce qu’est un Maître. Alors je vais te donner quelques idées.

Non seulement pour moi un Maître n’est pas du tout adulte, et en plus pas du tout sérieux. Ce n’est pas que je voudrais abonder dans le sens mon discours où je prétends ces choses et que je prétends une certaine vérité pour pouvoir appuyer ma thèse. Non, un Maître n’est pas sérieux du tout, un Maître n’est pas adulte du tout. Ce qui ne veut pas dire qu’il est enfant et insouciant. C’est toi qui le penses en tombant dans les pièges du noir du blanc.

Un Maître est la vie et le mouvement, l’expression. Il est aussi une série de mouvements pour répondre à vos nécessités, et s’il voit en face de lui un enfant qui a envie de s’amuser et bien le Maître va devenir un enfant. Il va s’amuser comme lui, sans ne plus se soucier si la planète tourne, si le soleil irradie sa lumière, si la hiérarchie est bien en place et s’il est vraiment lui-même un maître. Il rentre totalement dans l’identité de l’enfant et comme lui, il s’amuse avec un amour total. Et étrangement le moment où cela a lieu, non seulement l’enfant s’amuse et retrouve sa joie, mais cela éveille l’homme qui est en lui.

Lorsque tu donnes à l’autre ce dont il a besoin, tu réveilles en lui le meilleur et le plus élevé. Rappelle-toi bien de cette chose.

Je ne propose pas de détruire toutes références au bien et au mal lorsque je te propose de détruire tes principes, je te demande simplement d’être honnête avec toi-même, et que cela soit ton premier principe.

Aujourd’hui je suis totalement fou, j’ai envie de chanter, de manger de la viande, de danser et j’irai au bal ce soir. Sois totalement honnêtement à cela. Bien sûr ce que je te dis, ce n’est une permission pour délirer sans arrêt, inconsciemment et uniquement de manière astrale. Au moment où tu délires, au moment où tu as ton plaisir, où tu fais ta folie, soit totalement conscient, c’est ce qui te permet de gérer ta folie. C’est ce qui te permet de délirer pendant trois jours et le quatrième de te consacrer uniquement à la méditation comme s’il n’y avait eu que le calme les jours précédents.

Étrange, possible, si tu fais tes trois jours de fête d’une manière totalement consciente. Alors que si tu n’es pas vraiment conscient et que tu prends plaisir qu’avec ton corps astral, le quatrième jour tu ne pourras pas aller au travail, tu ne pourras pas méditer, et tu en voudras encore plus, encore plus, et tu iras jusqu’à partir de ton travail pour pouvoir t’amuser tous les jours et tu tomberas dans la misère.

Ce genre de plaisir vécut dans le monde astral amène à la misère, à la pauvreté, parce qu’elle amène à la dépendance, parce qu’on n’est pas totalement conscient. N’en étant pas conscient on ne s’affranchit pas de la chose que l’on voudrait se débarrasser et surtout de l’inconvénient.

C’est que l’endroit où l’on vit cette chose, c’est-à-dire sur le plan astral, il y a une multitude d’entités qui se disent :

« La bonne affaire, voila un compère à moitié endormi, on va se glisser dans son caleçon et on va faire la foire à travers lui. »

C’est ce qui se passe.

Alors le quatrième, jour bien tu saches que tu dois aller travailler parce qu’il faut gagner ta vie, parce que c’est plus sympathique d’avoir un peu d’argent devant soi, tu n’y arrives pas. Il y a comme un démon en toi, il y a comme une hystérie, une envie trop forte à laquelle tu ne peux pas résister. Cela n’a rien à voir avec une crise existentielle, ou bien la part de plaisir que tu recherches dans la vie, tu étais inconscient et hop, une entité a profité de ton sommeil pour vivre les choses à ta place, à travers toi et à ton insu.

Ce qui fait qu’il t’en faut de plus en plus, tu ne contrôles pas du tout la situation et tu t’abîmes dans la misère chaque fois. Et lorsque tu t’abîmes dans quelque chose de plus physique, alors tu peux t’abîmer dans la maladie et aucun médecin n’arrivera à te guérir.

Pourquoi ?

Parce que tu n’es pas malade à cause du corps, mais à cause d’une entité qui s’est logée dans un organe et là, elle prend toute la vitalité qu’elle peut prendre à l’intérieur de ta vie.

Donc comment classer cette maladie ?

Impossible. Il faut te faire nettoyer. Il faut que tu en sois d’abord conscient, parce que quelquefois simplement en étant conscient cela permet d’envoyer le rayon mental à l’intérieur de ce corps astral et de faire ce nettoyage et l’entité s’en va. Elle ramasse son baluchon et se dit :

« Le penseur s’est réveillé, fini les vacances, il faut que je cherche un autre endormi. »

Quelquefois, il n’est pas suffisant, on ne peut pas simplement compter sur la pénétration du rayon du mental, alors il faut utiliser certains artifices comme l’encens, ou un nettoyage de l’aura administré  par des gens qui s’y connaissent, ou que parce qu’effectivement en utilisant ta volonté pendant plusieurs jours, tu ne pratiques plus rien de ce qui intéresse l’entité qui s’est glissée en toi. Alors n’ayant pas l’énergie dont elle a besoin, elle finit par te quitter.

Mais bien sûr c’est difficile, c’est très difficile. D’où l’importance d’être conscient. Fais attention.

Lorsque tu manges une pomme, est-ce vraiment toi qui manges une pomme, ou est-ce qu’il n’y a pas un petit malin à côté qui pour moitié croque dans cette pomme, te vole ton propre plaisir et t’enchaîne à cette pomme. Pose-toi la question.

Je trouverai bien un moyen de te stimuler à être conscient, que ce soit en te faisant un peu peur, ou en t’inspirant par de belles poésies, je trouverai un moyen d’entrer cela dans ta tête. C’est mon but, et si ta tête ne suffit pas, j’ajouterai mon pied dans tes fesses.

Se réveiller est la chose la plus difficile, car bien sûr pour être conscient il faut être éveillé. Puisque tu en as pris conscience, ce n’est plus si grave. Alors n’ai pas peur, fais tes méditations, fais tes relaxations, fréquente quelques amis qui stimulent ton orientation spirituelle et qui par l’effet de groupe vont dynamiser ta qualité de présence.

Gentiment, doucement oriente-toi vers cela, sans panique et surtout sans principe. Car si tu es venu avec des principes, nous serions obligés de détruire tes principes au lieu de t’apprendre à partager le pain avec nous, la joie avec nous, la vie avec nous.

Vois tout le temps que j’ai utilisé pour te parler, pour t’expliquer certaines pensées, certains phénomènes, certains mécanismes qui sont en toi et que tu ne vois même pas alors qu’ils ont lieu en toi, et vois tout le temps que j’aurais pu passer à partager avec toi une marche dans les bois et à répandre mon énergie sur toi. Pas forcément parce que j’aurais été physique ou incarné par mon canal qui me prête sa voix. Mais simplement et dès que tu penses à moi, ou disons à nous, à l’âme, aux frères aînés, à la divinité et que tu y penses sans principe préétabli, nous sommes avec toi, et tu n’as plus besoin de venir dans ces réunions.

Je suis avec toi, dehors, de l’autre côté, tu es avec moi dehors et de l’autre côté, peu importe que tu sois instruit ou pas, on fait le chemin ensemble, non pas parce que je te tiendrai la main, et ce n’est forcément moi d’ailleurs que tu rencontreras, mais ensemble nous vivrons les parts d’expérience. Moi je t’apporterai mon peu d’expérience, et toi tu m’apporteras ton peu d’expérience, et si j’arrive à mieux te comprendre, j’arrive à mieux te donner, car l’homme change, à chaque génération il est différent. Nous devons apprendre à le comprendre pour devenir de meilleurs instructeurs.

Je vous parlerai encore pendant des heures, mais j’ai conscience que je dois vous laisser aller. Trouve la force de défaire tes principes, de mourir, et plonge ton esprit dans le nôtre.


Je vous salue.