(18.05.88)
Thèmes :
- les différentes voies qui mènent vers Dieu
- l’homme n’a pas encore fini de descendre dans la
matière
- la formation des chakras
- relation Maître et disciple
- il faut élever l'astral de l'humanité
- le concept de la vibration
- les psychologues et psychiatres du futur
- conseils aux jeunes pour être utiles au nouveau monde
Question :
II existe généralement deux espèces de communautés
spirituelles, celles où l’accent est placé sur l’amour, mais où il manque la
connaissance, et celles où l’accent est placé sur la connaissance, mais elles sont
souvent dépourvues d’amour.
Comment faire alors pour passer la qualité de l’une dans
l’autre et vice-versa ?
Votre intérêt porté sur cette question aujourd’hui,
demande à que l’on parle du cœur de l’ésotérisme. Car s’il est connu qu’il
existe plusieurs voies, dont deux grandes qui se scindent en voie du cœur et en
voie de la tête, il ne faut pas croire que le chemin qui mène à la perfection,
ou qui mène à Dieu, pour celui qui accepte ce terme, soit divisé.
En fait, pour aller à l’unité, il n’existe pas de chemin
qui soit divisé, car si l’on employait un chemin qui utilise lui-même une
division, on ne pourrait pas retourner à l’unité. Or rejoindre la source,
retrouver la perfection divine, ou faire un l’homme parfait, ne peut pas se
faire si l’on n’emploie pas une note d’unité, un chemin d’unité.
Donc en fait que sont les voies ?
Car c’est ce que suscite cette question, que sont les voies par rapport à
la voie ?
II faut comprendre qu’au cours de l’évolution, j’entends
aussi l’évolution de tous les règnes, pas seulement le règne humain, mais aussi
l’évolution du règne végétal, du règne minéral, du règne animal, du règne
angélique aussi, ainsi que de toutes les autres créatures des autres planètes,
ou des autres stades d’évolution et de Vie, qu’il va falloir créer des moyens
pour sortir de cette étape précise, afin d’entrer dans l’autre.
Ce qui ne veut pas dire que le but, vers lequel tendent
toutes ces voies, va créer des voies diverses pour être atteint. Au contraire
il va toujours tenter de créer l’unité dans les voies. C’est-à-dire que plus
l’on descend dans les voies hiérarchiques, dans les voies de la création et les
règnes de la création, et plus l’on rencontrera de multiplicités au niveau même
des créatures, mais aussi au niveau des voies qui vont être créées pour que les
créatures réintègrent leur source originelle.
Ainsi lorsque l’on en arrive au règne humain, on
s’aperçoit que les voies sont au nombre de douze, comme je vous l’ai déjà dit.
On parle d’ailleurs dans le livre sacré des douze tribus d’Israël, et c’est
dans ce sens-là qu’il est fait allusion aux douze tribus d’Israël. II n’a
jamais existé douze tribus dans le peuple d’Israël, et celui qui les cherchera
historiquement ou archéologiquement ne les trouvera jamais, car ceci est un
symbole.
C’est le symbole qui décrit qu’en fait, qu’il existe
douze sortes de fraternités, douze sortes d’êtres humains, ce qui ne veut pas
dire de races, mais douze sortes d’êtres humains. C’est-à-dire qu’il existe
l’être humain qui sera, selon certains degrés, plus ou moins mental, plus ou
moins cardiaque, ou de diverses manières et diverses expressions, saura faire
un subtil mélange des deux.
Pourquoi douze ?
Parce que, tout simplement les constellations sont
elles-mêmes au nombre de douze. En fait, lorsque l’on veut construire un
univers ou une forme parfaite, il faut avant tout établir sa construction sur
la base de douze. Cette base-là, est la fondation même de tout temple, quelle
que soit ensuite et après la forme ésotérique du temple. C’est-à-dire que, si à
sa surface sur la croûte terrestre on met sept piliers, sept marches, ou trois
piliers, ou trois marches, peu importe, du moment qu’à l’intérieur, sous terre,
existent par ses racines douze piliers, douze énergies donc.
Pourquoi ?
Parce qu’il faut que chaque constellation puisse suivre
un trajet direct jusqu’à la racine du temple, de l’univers, de l’être créé, ou
du mouvement spirituel qui en est la résurgence. Je ne veux pas faire de
mystère autour du chiffre douze, car il n’y en a pas. Mais il faut comprendre
que c’est pour nous une sorte de chiffre sacré. Chaque fois qu’il est question
de création, c’est un chiffre qui permet de mettre les énergies en équilibre et
par là même, sur cet équilibre, de créer ensuite, quelle que soit la forme,
quel que soit le temple, quel que soit le mouvement, une expression qui soit à
peu près parfaite. Que l’on utilise pour cela le chiffre quatre, le chiffre
trois ou le chiffre sept cela n’a plus d’importance.
Alors où sont les douze énergies en l’homme ?
Car si l’on veut suivre le précepte qui dit que : tout ce
qui est en bas est comme ce qui est en haut, si l’on trouve en haut dans le
ciel les douze constellations, en bas dans la terre les douze piliers
constructeurs, l’homme, qui est le pont entre les deux, va devoir lui aussi
avoir quelque part ces douze énergies.
Ces douze énergies se trouvent en lui, par les différents
feux, depuis le plan physique, en passant par le plan éthérique, astral
jusqu’au plan cosmique. Mais ces feux-là, seront toujours des feux, même si on
les regarde sur un plan physique être tout simplement les feux animant
l’activation du corps, du foie, du poumon, de l’œil, du cœur, ce sont tout de
même toujours des feux. II ne faut pas croire que ce qui est tombé dans la
matière, va nécessairement devenir quelque chose qui n’a plus rien à voir avec
l’esprit.
Au contraire, plus l’énergie tombe dans la matière, et
plus elle va signifier l’esprit. C’est ce que je voudrais rectifier dans
l’esprit des gens, non seulement ici ce soir, mais en plus dans l’esprit de
toutes les personnes du monde entier. C’est que l’esprit égale la matière et la
matière égale l’esprit. Autrement dit, sans la matière il ne peut y avoir
d’esprit, autrement dit encore, sans la matière il ne peut pas y avoir Dieu lui-même,
et les Dieux eux-mêmes.
Pourquoi ?
Eh bien, tout simplement, parce que la matière n’est pas
ce que l’homme aujourd’hui imagine, c’est-à-dire ce n’est pas un poids, ce
n’est pas un boulet, ce n’est pas quelque chose qui est antagoniste à la divinité,
ou même a l’évolution.
C’est au contraire l’endroit où se passe l’évolution,
l’endroit où se passe la révélation en quelque sorte et pas seulement le
mouvement. Le mouvement peut avoir lieu aussi dans l’espace et dans l’esprit.
La matière n’est pas le seul lieu du mouvement, mais la matière est le lieu de
la révélation. Et c’est pour cela que lorsque l’initié arrive à un certain
degré d’évolution, qu’il atteint ce que les disciples appellent la quatrième
initiation majeure, lorsqu’il passe sur la croix, la croix de la matière, son
esprit divin lui est révélé et il peut le révéler aux autres.
Pourquoi attend-on cette initiation-là, la quatrième ?
Tout simplement parce que c’est à ce moment-là, que
l’esprit est le plus dans la matière, contrairement à ce que les gens pensent. C’est
au moment de la quatrième initiation majeure que l’esprit est descendu au plus
bas dans la matière et qu’il consacre sa matière à la vibration de l’esprit.
Ainsi il emporte sa matière et il devient un roi, ou plutôt il commence à
devenir le Roi, qui sera couronné au cours de la cinquième initiation majeure,
c’est-à-dire au cours de l’état de Maître.
L’HOMME N’A PAS ENCORE FINI DE DESCENDRE DANS LA MATIÈRE
Qu’est-ce que je veux dire, lorsque je dis que l’esprit est tout à fait
dans la matière et totalement dans la matière, qu’au cours de la quatrième
initiation majeure ?
Je veux dire que, pendant tout le temps, tout le reste du
temps en fait, l’esprit n’a fait que commencer à approcher sa matière.
C’est-à-dire que tel que vous êtes là, aujourd’hui, la plupart des gens ne sont
en fait pas totalement ni tout à fait incarnés, et c’est pour cela que
l’individu n’est pas tout à fait, ni complètement conscient.
Dans tous les livres et tous les textes sacrés, on parle
de cet état où l’homme est à demi endormi, tout en étant tout à fait réveillé
en allant au travail, à ses occupations. II est cependant à demi endormi, sa
conscience n’est pas tout à fait éveillée, parce qu’en fait, son esprit, n’est
pas tout à fait non plus descendu dans la matière.
On parle de l’involution, on parle de la chute de
l’homme, comme étant un moment qui aurait précédé, qui serait avant le moment
que nous vivons ici et maintenant, que vous vivez dans votre corps, dans votre
situation d’hommes et de femmes. En fait, à l’heure actuelle, vous essayez de
descendre, d’approcher votre matière.
Et c’est pour cela, que cela vous est si difficile et
incompréhensible. Car si l’homme savait réellement s’incarner, il comprendrait
complètement sa matière. Les cellules du foie n’auraient plus aucun mystère
pour lui, les cellules de la tête non plus. Il saurait avoir une mémoire
gigantesque, il saurait réparer n’importe quel endroit de son corps, il saurait
effacer n’importe quelle maladie, parce qu’il aurait le contrôle sur la plus
petite de ses cellules.
Or, comme l’homme n’est pas encore, ni tout à fait
descendu dans sa matière même, il ne peut donc pas connaître sa petite cellule
qui œuvre au niveau du foie, la cellule grise qui œuvre au niveau du cerveau,
ou d’une glande. Il ne sait pas réparer un membre cassé, et il ne sait pas
guérir une maladie (ou quelle que soit la déficience). II lui faut donc
apprendre lentement à descendre dans la matière et tout ce que vit l’humanité
en ce moment, en fait, c’est une lente incarnation, une lente descente dans la
matière.
On met autant de temps à descendre dans la matière, qu’on
va en mettre pour en sortir. Le point où il y aura justement une égale présence
de la matière et de l’esprit, va être le moment de la quatrième initiation
majeure. Au moment donc où l’initié, où l’esprit, où, autrement dit encore, la
monade pour certains, c’est le moment où justement l’esprit va prendre possession
de son capital matière.
Pourquoi ?
Pourquoi donc cette nécessité de descendre dans la matière et de prendre
possession de votre capital matière ?
Parce qu’au fur et à mesure de vos incarnations, même
s’il n’y a pas une totale présence de votre esprit dans la matière,
c’est-à-dire une totale incarnation, une totale involution, la monade
s’approche par sa projection qu’elle œuvre à partir de l’âme et elle descend
quand même. Plus l’âme, plus la monade descend et s’approche de son plan
physique et plus la particule de conscience qui vit au niveau de la
personnalité, découvre elle aussi de plus en plus de conscience, donc découvre
par là même, la première, la deuxième et la troisième initiation majeure.
De ce fait cette particule de conscience qui est au
niveau de la personnalité se trouve être initiée à la conscience. Mais en fait,
elle ne fait que recevoir de plus en plus les énergies de sa monade par
l’intermédiaire de l’âme, et la monade peut de plus en plus descendre dans sa
personnalité. Je préfère employer le mot de matière car c’est bien de cela
qu’il s’agit.
Et tout cela pourquoi ?
Eh bien, parce que pendant tout le temps de cette
semi-évolution, où la personnalité essaie d’être initiée à la première, à la
deuxième et la troisième initiation majeure, la matière prépare ses feux.
C’est-à-dire que pendant le temps où l’individu va
essayer d’obtenir ou de gravir le chemin jusqu’à la troisième initiation
majeure, c’est la matière qui prépare le vêtement pour l’âme, autrement dit,
c’est la personnalité qui prépare le terrain, l’alliance pour l’âme.
À partir de ce moment-là, les feux commencent à être
alimentés, c’est-à-dire que la petite particule de conscience qui existe et que
l’on appelle personnalité, va commencer à vivoter, même si ses occupations sont
très terre à terre, matérielles et que l’on peut juger de je ne sais quel autre
défaut. Cela est nécessaire et capital, parce que les feux vont commencer à
s’alimenter et se former.
Ainsi, si l’on prend un homme dans sa première
incarnation, il ne possède pas les sept chakras traditionnels, sans compter les
autres multiples, qui sont autour du corps et que l’on appelle aussi les nadis.
Il y a de toutes petites étincelles, de toutes petites flammes, qui vont devoir
être progressivement transformées en chakras et qui seront ensuite vécues en
tant que chakras. Tout ceci c’est le rôle de la matière, donc autrement dit
aussi de votre personnalité.
Nous, nous ne dissocions pas matière et personnalité,
c’est une seule et même chose. Une fois que tous les feux sont mis en place et
qu’ils commencent à fonctionner réellement, qu’ils sont consacrés et ceci se
passe lorsque l’individu a atteint la troisième initiation majeure, il commence
à être pourvu d’un mental abstrait. À partir de ce moment-là, la matière
devient un instrument manipulable pour l’esprit, soit votre âme ou encore votre
monade, pour rester dans les termes simples.
C’est à ce moment-là que commence le mariage alchimique.
L’alchimie, ce n’est pas transmuter son esprit, ce n’est
pas transmuter sa matière pour qu’elle devienne Dieu. Ce n’est pas transmuter
son capital personnalité pour devenir l’âme. Cette vision-là de l’alchimie est
complètement fausse.
Je ne veux pas dire que ce soit une erreur, car il faut
bien commencer quelque part, il faut bien commencer par se faire des idées à
propos des choses. Disons simplement que la démarche ne permet pas d’aller
aussi vite que si l’individu connaissait véritablement la signification de
l’alchimie.
Pour connaître la signification de l’alchimie, il faut
savoir ce qu’est l’involution. L’involution c’est donc toute cette partie de la
vie cosmique d’un être, où il va construire sa matière, vivifier sa matière.
C’est ce qui correspond en religion à la purification. On remarque en religion,
que chaque fois que l’on voudra faire une démarche, que l’on voudra justement
entrer dans les ordres, il y aura toujours un temps de purification, plusieurs
années où l’individu va purifier son corps, purifier son esprit, purifier sa
matière.
Ceci ne veut pas dire que l’individu qui entre en religion
est un être impur, par déformation, par oubli de la constitution occulte de
l’homme, par oubli des secrets ésotériques. C’est ce qu’ensuite le commun des
mortels a cru, et le curé lui-même, le curé de la paroisse croit cette chose,
parce qu’il ne sait plus ce qu’est l’homme.
Or l’homme n’est pas un être déchu. Lorsque l’on pense à
la matière, l’ésotériste pense souvent à l’ange qui est tombé dans la matière,
parce qu’il ne méritait plus l’Éden. Le religieux pense souvent à Adam et Ève
qui ont péché et qui ont entraîné toute l’humanité dans cette déchéance.
L’homme n’est ni un être impur, ni un être de déchéance, ni un ange qui a
failli, ni un ange qui est tombé, ni une particule de la vie cosmique qui a
oublié sa divinité.
S’il y a oubli et cela est vrai, ce n’est pas par chute,
ce n’est pas parce que l’individu a démérité, c’est parce que la particule de
conscience que vous êtes aujourd’hui, n’est que la particule de conscience de
la matière, car c’est la matière qui est à développer ici et maintenant sur le
plan physique de la terre.
Autrement dit la particule conscience (appelée
personnalité) a le devoir de construire le véhicule pour accueillir l’esprit,
pour accueillir la monade. Et ainsi au jour des noces alchimiques, comme il est
écrit dans certaines œuvres, ou encore au jour du mariage, au jour de
l’alliance, ce qui se passe c’est tout simplement l’âme qui vient prendre ses
feux. Car ce qu’offre la personnalité, ce qu’offre la construction que permet
la personnalité, ce sont les feux, c’est-à-dire les sept chakras redevenus un
seul, soit le chakra coronal celui qui est en haut de la tête.
LA FORMATION DES CHAKRAS
À quoi servent ces feux ?
Que fait la monade avec ces feux ?
Pourquoi est-ce qu’ils sont si primordiaux qu’il faille
pour cela descendre dans la matière ?
Parce que ces feux ne sont issus et ne peuvent avoir lieu
et maturité que dans la matière. Ces feux sont en quelque sorte la vitalité de
l’âme. Il y a la conscience de l’âme c’est un fait, c’est votre esprit, c’est
votre nature originelle en quelque sorte, c’est la béatitude, c’est la
plénitude, c’est l’éternité, c’est l’esprit en extension dans l’espace.
Mais il faut que l’esprit aille chercher une vitalité, il
ne peut pas rester comme cela dans cette zone et cet état de plénitude, où il
n’y a qu’inaction. Il a le devoir, car tel est son principe intérieur, de
devenir actif.
Pourquoi ?
Parce que tout simplement, l’énergie première de
l’univers, c’est l’énergie de l’action, c’est l’énergie du pouvoir, soit le
rayon Un, comme certains disciples peuvent savoir par certains écrits sacrés.
Le rayon Un, soit le rayon de la volonté et du pouvoir,
c’est l’énergie qui sous-tend tout l’univers, qui sous-tend l’essence même de
la vie. Donc l’esprit n’a même pas le choix. D’ailleurs, ce n’est pas une
question de choix, l’esprit doit devenir essentiellement actif s’il veut rester
esprit. Et cette possibilité d’action, il va la chercher par l’intermédiaire
des feux, feux qui sont formés par l’incarnation, par le passage dans la matière.
Pourquoi par le passage dans la matière ?
Pour ceux qui peuvent comprendre ces zones-là de
l’ésotérisme, cette conscience neptunienne doit devenir une conscience d’abord
saturnienne. C’est-à-dire quelqu’un qui va pouvoir s’individualiser, et pour
devenir une conscience saturnienne c’est-à-dire pleinement individuelle,
pleinement active, complètement maîtresse d’elle-même, il va lui falloir faire
un passage par le physique.
Un temps la lune représentait ce plan physique et c’est
pour cela que la lune est restée très importante dans la vie cosmique actuelle,
même si elle est passée au stade d’une vie beaucoup plus éthérée et que l’on
fait rapport à elle chaque fois qu’il s’agit de traiter de l’inconscient ou du
subconscient.
En fait, à l’heure actuelle, si l’on en parle en tant que
matière subjective, la lune représente le capital éthérique des anciennes
civilisations. Autrement dit, le capital éthérique, le corps éthérique avec
lequel d’autres civilisations ont vécu lorsqu’elles étaient en pleine vitalité,
en plein fleurissement sur la lune elle-même, lorsque la lune était choisie
pour être le lieu de l’accomplissement spirituel.
On ne peut pas se dégager des planètes, donc on ne peut
pas passer d’une planète à une autre, sans encore vivre quelque temps avec le
réservoir énergétique de la planète où précédemment il y a eu une civilisation.
Pourquoi ?
Parce que les civilisations se transportent d’une planète
à une autre. Ce qui fait que les peuples qui sont venus remettre en mouvement
leur vie, leur civilisation sur la terre, parce qu’ils n’avaient pas pu
terminer leur évolution sur la lune, devaient rester dans un conditionnement
vibratoire éthérique auquel ils étaient habitués. Ce qui fait que la lune a dû
rester dans la banlieue, si je puis dire, de la terre et reste plus précisément
dans le corps éthérique de la terre.
Car si par exemple il avait fallu une présence physique
de la lune, la lune aurait rejoint la terre, elle se serait intégrée à la
terre, et à l’heure actuelle l’on ne verrait pas de lune dans le ciel. Mais ce
qui compte avant tout, c’est la note vibratoire éthérique. Alors la lune reste
à une distance, qui a été estimée par les sages, pour ne devoir envoyer qu’un
rayonnement, une vibration éthérique, d’où en même temps sa grande capacité à
jouer et à influencer le corps astral des individus non évolués, et le
subconscient et l’inconscient de l’humanité en général.
Le subconscient et l’inconscient sont énormément liés à
la qualité éthérique d’un individu. C’est-à-dire que si l’on veut en fait
purifier l’inconscient et subconscient d’un individu, il va falloir
immanquablement en passer par la purification de ces particules éthériques. Si
l’on ne purifie pas le corps éthérique, on n’arrive pas à nettoyer le subconscient
de l’individu.
C’est pour cela qu’à un certain degré de son évolution,
le disciple ne possède plus de corps éthérique. Il se recharge dans le corps
éthérique planétaire, du Logos planétaire lui-même. En même temps, il récupère
par là un avantage immense, qui est l’éternelle jeunesse, ce que chacun
ambitionne, ne plus mourir.
Mais en fait, ce n’est pas l’immortalité qui est acquise,
c’est tout simplement l’arrêt des dégénérescences des cellules, soit le
vieillissement qui est stoppé. La mort peut toujours arriver. Ce n’est pas
l’immortalité qui est conquise, mais le corps ne peut plus être épuisé et ceci
se passe au-delà de la cinquième initiation majeure.
Donc une fois que l’individu a acquis le pouvoir du
Maître, à partir de ce moment-là, il puise son corps éthérique dans le corps
éthérique du Logos planétaire qui lui, bien sûr, a un corps éthérique éternel,
éternel en vitalité, en grandeur, en blancheur, en pureté etc. Mais son corps
éthérique personnel a disparu, il a été fondu. De même, le corps astral
disparaît complètement et non pas pour être intégré au corps astral supérieur,
d’une entité supérieure, mais il disparaît purement et simplement.
Ce qui fait, que pour un être ayant dépassé la cinquième
initiation majeure, il ne peut plus y avoir, plus jamais de référence
quelconque au monde astral, au corps astral ou à la vitalité que représente le
plan astral. Chaque fois qu’il voudra redescendre sur un plan physique, pour
faire même une incarnation, pour s’approcher de l’humanité, il va donc utiliser
une autre voie d’involution, car pour lui, il s’agira bien d’une involution à
ce moment-là.
Il ne descendra pas classiquement depuis son stade de
conscience en passant toutes les zones subalternes et arriver sur le plan
physique. Non, il va descendre directement de son plan jusque sur le plan
physique. Pour lui bien sûr il y aura des étapes. C’est ainsi, que de son
entité totale, il n’y a peut-être que les dix pour cent qui s’expriment sur un
plan physique. Le pourcentage restant ne va pas être retenu dans les zones de
l’univers, que l’on peut appeler l’astral, l’éthérique, mental etc. Il va
simplement laisser la majeure partie de son être sur son plan monadique.
RELATION MAÎTRE ET
DISCIPLE
Christ n’avait pas besoin d’incorporer Jésus, le Christ
n’avait pas besoin de s’incarner dans Jésus. Sa seule particule mentale
projetée au niveau des atomes du corps du disciple qu’était Jésus, suffisait à
monopoliser complètement tous les circuits d’expressions que représentait le
corps de Jésus. Que ce soit la voix, le cœur, les chakras, son intelligence, son
magnétisme, cela suffisait.
Dans l’homme existe un siège, et un tout petit siège qui
permet de contrôler absolument toute sa vitalité, tous ses circuits
d’expressions, et même la diffusion et le rayonnement de son âme, c’est la glande
pinéale.
En fait, la partie de vous qui est incarnée, ne s’incarne
pas jusqu’au bout des doigts, ne s’incarne pas dans tous vos vaisseaux sanguins,
dans tous vos muscles. Cette particule de l’esprit, cette particule qu’est
votre esprit, va se loger en tant que particule mentale au niveau de la glande
pinéale et dans un siège précis qui se trouve dans le chakra du cœur. En étant
dans ces deux points, dans ces deux sièges, l’âme arrive à contrôler
parfaitement sa personnalité.
Lorsque je dis contrôler parfaitement, je ne veux pas
dire qu’elle aura un ascendant sur la personnalité, mais elle saura entrer en
communication parfaite avec sa personnalité, pour retirer toutes les
expériences de la personnalité, fusionner avec sa matière, ressentir
l’extérieur et vivre en fait sa matière.
Donc il est facile lorsqu’un Maître descend, lorsqu’il
veut prendre un disciple, il lui est facile d’envoyer une de ses particules
mentales pour posséder entièrement son disciple, car il suffit pour cela qu’il
siège dans la glande pinéale et la chose est faite, l’alchimie arrive.
De la même manière, lorsque l’initié dans le sens
inverse, veut opérer une alliance, veut opérer le mariage alchimique avec son
âme, il suffit qu’il concentre sa conscience au niveau de sa glande pinéale et
qu’il situe complètement l’ardeur et le rayonnement de ses divers feux, au
niveau et en convergence sur la glande pinéale.
Ce qui ne veut pas dire que demain pour être évolué, pour
être initié, tout le monde va s’installer sur des planches pour alimenter la
glande pinéale en oxygène, en circulation du sang, en vibration et en énergie.
Cela ne veut pas dire que dès demain il va falloir, chercher
dans les enseignements de hatha-yoga, les exercices respiratoires qui font
envoyer l’énergie à la pinéale. Il ne sert à rien de faire les choses
artificiellement. Je ne dis pas non plus qu’il faut s’asseoir léthargiquement
et attendre que la chose se fasse.
Naturellement la chose ne se fera pas, il faut toujours
qu’il y ait ce principe premier qui sous-tend l’univers et qui a créé
l’univers, il faut toujours qu’il y ait quelque part à quelque degré que ce
soit la volonté de l’âme. Donc le premier moteur de l’évolution, ce n’est pas
la voie que vous allez choisir et je reviens à la question qui a été posée.
Ce n’est pas la voie que vous aurez choisie, ce n’est pas
le Maître que vous allez prier, ce n’est pas le gourou X, Y ou Z, que vous
allez rencontrer, après lequel vous courez, c’est tout simplement la volonté
que vous aurez en vous, de vouloir être un initié. La volonté que vous aurez de
tout mettre en œuvre, pour être cet initié et faire les sacrifices pour le
devenir. Aucun Maître ne va pouvoir remplacer ce capital d’énergie que
représente la volonté. Et je dirais même qu’aucun Maître ne peut agir sur aucun
disciple, si le disciple n’a pas en lui ce capital d’énergie qu’est la volonté,
et s’il ne sait pas le manifester.
Et c’est pour cela dans votre texte sacré, le livre que
l’on connaît si bien en Occident qui s’appelle la Bible aujourd’hui, autrefois
elle portait un autre nom, dans son texte il est écrit :
« Aide-toi et le ciel t’aidera. »
C’est dans cet esprit-là que la phrase a été rédigée par
les Saints, les Sages de ce temps lointain, si en l’homme il n’y a pas la
manifestation de ce rayon premier qui est l’essence même de la vie, qui est la
raison de la vie.
Réfléchissez bien à ce mot qui est la raison de la vie.
En cette phrase il n’y a pas un grand mystère, je ne veux pas faire de mystère,
mais il y a une clef, et celui qui saura bien méditer, bien réfléchir à cette
phrase, comprendra exactement ce qu’est le rayon UN de l’univers. Ce qu’est la
nature et le pouvoir de la volonté, la volonté de bien, la raison de la vie, la
raison de l’existence.
Lorsque je dis raison de la vie, ce n’est pas « le
pourquoi de la vie », et c’est quand même un peu le sens de la vie, mais
pas exactement comme le cerveau du mental concret pourrait l’imaginer.
Ce qu’il faut donc comprendre par le mot sens, par le mot
raison de la vie, c’est que, ce qui sous-tend l’univers, ce qui est à la base
de l’univers, ce qui est au cœur de l’univers, ce qui est le feu de l’univers,
c’est une grande raison.
Une grande raison non pas édifiée et écrite comme un
grand pourquoi, ou un grand parce que. Mais une grande raison qui dit « JE
SUIS ». Il faut comprendre ce mot comme étant tout simplement présence,
nécessité, pour que la présence s’articule.
La raison c’est la présence de quoi ?
La présence de celui qui est plus grand que vous, plus
grand que nous, plus grand que celui qui est déjà grand au ciel, c’est-à-dire
celui que l’on peut appeler pour ceux qui connaissent ces dénominations-là, le
logos cosmique. Je ne veux pas parler de cela ce soir, ni aller trop loin dans
cette explication, revenons-en à nos écoles ésotériques.
Lorsque l’on comprend donc que l’essence de la vie
elle-même est poussée par cette essence qu’est la raison, qu’est la présence,
qu’est la volonté de bien, la volonté du pouvoir, on comprend donc que la base
même de tous les temples quelles que soient leurs tendances, leurs religions,
leurs rayons, la tendance première du temple c’est le rayon UN, c’est la
volonté d’être, la volonté d’exister, la volonté d’initier.
Lorsqu’un disciple entre dans un de ces temples, ou
lorsqu’il fait une démarche auprès d’un Maître, ou auprès d’un guide ou d’un
monastère quelconque, la première position qui doit être éclaircie en lui c’est
sa volonté.
Est-ce que j’y vais par volonté ?
Le disciple doit être clair en lui, savoir s’il est en
train d’évoluer, s’il fait cet acte par recherche, par quête, par aspiration,
ou bien s’il est pris dans le flot de la vie, le flot qui justement le pousse
vers une multitude de curiosités, ou simplement si c’est l’inspiration qui
vient et qui anime tous les êtres, mais qui n’arrive pas encore exactement à
articuler, à comprendre exactement l’appel.
Il faut que cela soit clair en lui, il faut qu’il
ressente l’appel et quelle que soit sa détermination, le temple qui est pour
lui viendra vers lui. Il n’aura pas à aller vers le temple. C’est une erreur
que fait le disciple occidental de croire qu’il doit se précipiter au pied d’un
Maître, qu’il doit courir après un Maître, qu’il doit chercher son Maître,
qu’il doit chercher sa voie, qu’il doit chercher son livre, qu’il doit chercher
le Pape ou je ne sais quoi d’autres.
Vous n’avez pas à chercher, vous n’avez qu’à vous
déterminer. Si vous êtes déterminés, la chose a déjà été créée pour vous, parce
que vous n’êtes pas unique dans l’univers, vous existez à des millions, des
millions d’exemplaires. Donc nécessairement la réponse à votre étape
d’évolution existe déjà puisque vous êtes des millions. Ce qu’il faut donc,
c’est vous déterminer afin de rencontrer ce qui a été créé par le Maître, pour
que vous franchissiez cette étape d’évolution.
Pourquoi vous déterminer ?
Ce n’est parce que le Maître ne veut que des disciples
déterminés, qui savent exactement ce qu’ils veulent. Ce n’est pas un tri qui
est fait entre les bons et les mauvais, entre ceux qui sont certains, ceux qui
ne le sont pas, ceux qui sont mous, ceux qui sont tendres, ceux qui sont ceci,
ou cela, pas du tout ce n’est pas un tri. C’est simplement parce que
l’évolution n’a pas lieu exactement de la manière que l’on croit.
L’évolution ne se passe pas avec un regard incessant du
Maître sur l’humanité. Il est vrai que le Maître envoie sans arrêt, nuit et
jour, tous les jours de l’année et toutes les années d’un millénaire, il envoie
sans arrêt ses énergies, les énergies de son cœur, les énergies de sa tête pour
faire évoluer les hommes. Par contre il ne cherche pas parmi les hommes un
disciple ou un futur disciple, ce n’est pas son rôle, ce n’est pas sa fonction
et ce n’est pas non plus de cette manière-là que la sélection a lieu. Ce n’est
pas le Maître qui descend et qui regarde où est-ce qu’il est appelé et où
est-ce qu’il y a un rejeton à initier. C’est tout le contraire qui se passe.
Étant donné que l’univers est une sorte d’aquarium où il
existe des paliers de décompression, celui qui est arrivé en haut ne redescend
pas en bas chercher la petite crevette pour en faire un homard. C’est au
contraire la petite crevette qui doit monter d’un palier et ainsi avec le mot
magique, avec la baguette magique, le Maître en fait un gros homard, à ce
moment-là cela a lieu. Mais en attendant la petite crevette devra comprendre,
devra faire l’effort, mais une fois que cela est compris il n’y a pas d’effort
à faire.
L’effort ne réside que dans cet endroit spécial où se
trouve l’incompréhension. Le sacrifice, le sens des ascèses ne se résout qu’à
cela, le sacrifice n’existe que dans l’endroit où l’individu pense qu’il est
attaché.
Alors pour se détacher, il pense qu’il va devoir se
sacrifier. Mais ce sacrifice-là, ce sens-là du sacrifice n’existe que dans cet
espace de sa vie où il croit qu’il est attaché et où il participe à
l’attachement.
Sitôt qu’il comprend la nature de la chose à laquelle il
est attaché et la nature de la chose qui est au-dessus de l’attachement, que
l’on imagine le divin ou je ne sais qui d’autre, il n’y a plus cet espace et le
sacrifice lui-même n’existe plus.
Alors automatiquement il laisse tomber la chose. Pour lui
il n’y a plus de difficulté à se transformer, simplement il se renouvelle. Il
ne se sacrifie plus. Autrement dit, il ne se pend plus, pour faire allusion
aussi aux cartes du tarot, il n’a plus besoin de se pendre, il fauche tout simplement.
Donc au lieu d’être pendu, au lieu d’endurer sa mort, sa
mort est brève, elle dure le temps d’un coup de faux. Il se retrouve sur un
chariot et il tient fermement les deux rênes, soit ses deux énergies, la noire,
la blanche, le positif, le négatif. Sa matière hisse l’énergie de sa monade et
il trouve le chemin tracé vers le soleil, vers le monde, il n’y a plus de
problème pour lui.
L’individu doit comprendre, qu’à la base de tout
mouvement réel et authentique, de toute démarche d’un initié ou d’un aspirant
vers un Maître, c’est la volonté.
Une âme sait qu’elle est une âme et elle ne se laissera
plus entraver par la personnalité. C’est donc une volonté complètement
différente. Ce n’est pas la volonté de la personnalité qui dit :
« Demain je veux être un initié, demain je vais faire telle alchimie,
demain je vais sortir telle formule magique, demain je vais opérer telle et
telle chose pour être quelqu’un qui va mériter, pour rencontrer le Maître, de
recevoir les noces. »
Non cette détermination doit être vécue au niveau de
l’âme. C’est pour cela qu’en même temps, cette volonté ne peut être connue que
par l’initié, celui qui a au moins atteint la troisième initiation majeure. Ce
qui ne veut pas dire que tous ceux qui sont avant ne la connaîtront jamais.
Absolument pas, car il y a tout au cours de l’évolution la possibilité de
connaître une parcelle chaque fois plus grande de cette volonté qui est la
grande raison de l’existence. De connaître la grande raison de la présence et
pas simplement la présence du logos, mais aussi votre présence à vous, celle de
votre âme.
C’est donc l’âme qui descend et qui dit :
« Je veux, je suis là et je veux mon existence et je la prends. »
À partir de ce moment-là, lorsque cette note a vibré dans
le disciple, le Maître vient immédiatement, il ne se passe pas un jour, il ne
se passe pas une minute, pas une seconde, la relation est instantanée, le
Maître apparaît.
Pourquoi ?
C’est un peu comme un nouveau-né, lorsqu’il apparaît, la
mère est présente, certes, puisqu’elle l’a porté, mais le père doit être-là, le
premier à prendre son enfant, il devrait être là, il doit être-là. Parce que
l’enfant doit pouvoir recevoir les énergies qui sont incarnées et qui sont
colportées par le père, donc par l’être masculin.
Il est regrettable à l’heure actuelle que les enfants
naissent complètement sans la présence du père. Car même s’il y a présence
masculine par l’accoucheur, l’accoucheur n’étant pas nécessairement le père, il
ne transmettra pas cette énergie initiatique dans la vie de l’enfant, énergie
transportée par l’amour et qui dit à son fils :
« Tu es là, je suis ton père, tu es mon fils. »
Par cette énergie, par cette reconnaissance, se
transporte à ce moment-là en faible dosage, en faible vibration, une énergie
égale à l’énergie qui est transmise au moment de l’initiation, où le fils est
reconnu. Donc dès que l’initié naît, dès que cette grande volonté de bien l’a
envahi, dès qu’il est un nouvel enfant en quelque sorte et qu’il naît à la vie
cosmique, son père est là tout de suite et il lui dit :
« Je suis ton père et tu es mon fils. »
Et main dans la main pendant un certain temps, jusqu’à ce
que ce nouveau fils soit lui-même devenu un père, ils feront un bout de chemin
ensemble.
Et non pas dans le sens que croient les hommes, d’une
obéissance absolue, d’une soumission qui ressemblerait à de l’esclavage, où
l’initié, où le fils s’agenouille devant son père et accepte tous les
châtiments et tous les ordres. Non, pas du tout. C’est pour cela qu’à l’heure
actuelle, la vision du Maître est complètement fausse dans la plupart des
esprits humains.
Au contraire, le fils va essayer d’imiter le père, car
c’est le but du père de faire de son fils un futur père. Donc le père ne va pas
soumettre son fils, il va au contraire lui permettre, lui enseigner, lui
apprendre, à incorporer, à s’aligner avec de plus en plus de liberté, avec de
plus en plus de grandeur et de pouvoir.
Donc la relation qui existe entre un initié et son Maître
n’est pas du tout la relation d’un Maître à son esclave, mais au contraire d’un
Maître à un futur Maître, qu’il est en train de former. C’est pour cela que la
relation du Maître et du disciple doit être complètement révisée dans l’esprit
de la plupart des gens. Sinon, ils ne se mettent pas dans la position juste où
ils vont être capables de rencontrer le Maître.
Or, ce qui intéresse le Maître, c’est de rencontrer un
autre être qui sera capable de devenir lui aussi un Maître. Il ne se déplace
que pour cela, que pour former un futur Maître. Il ne se déplace pas pour être
adoré, pour être aimé, pour être prié, pour être divinisé, pour qu’on
construise des statues, pour qu’on lui construise des églises, des temples, des
mosquées, ou qu’on fasse de lui des peintures. Il ne se déplace que pour cela.
Il se déplace que s’il voit qu’il peut faire d’un être un futur Maître.
C’est pour cela que le disciple doit absolument essayer,
aussitôt que possible, d’imiter le Maître. Non pas, avec son ego de petit
terrien et de petit être humain, pour devenir suffisant et se comparer à un
Maître et se croire un Maître.
Non pas du tout. Mais simplement pour commencer quelque
part un réel travail, un réel travail de renoncement, de sacrifice, d’ascèse,
d’embellissement et de libération.
Celui qui dès demain matin se lève en disant : Je décide
d’être un Maître, je vais imiter le Maître, et dès demain, il envahit la
maison, le foyer, le travail avec de l’autorité. Cela n’a rien à voir avec le
Maître, car le Maître n’est pas autoritaire. Le Maître est un enseignant, il
manifeste donc par là, une énergie primordiale qu’est l’amour avant tout.
Car l’enseignement est véhiculé comme le sang l’est par
la veine, l’enseignement est véhiculé par la vibration qu’est l’amour, il n’y a
pas d’autre énergie qui véhicule l’enseignement. Ce n’est pas l’autorité, c’est
l’amour qui enseigne, ce n’est pas l’autorité, c’est l’amour qui donne exemple
et qui démontre.
Donc être plein de suffisance et d’autorité n’a jamais
signé l’état du Maître. Au contraire le disciple doit être profondément entré
dans l’abnégation, profondément entré dans l’intériorisation, la modestie même,
pour découvrir ce qu’est la véritable autorité et comprendre que l’autorité
n’est pas à être exercée sur les autres, mais qu’il est le premier sujet sur
lequel il doit l’exercer.
Ainsi s’il exerce l’autorité sur lui-même, elle va
rayonner sur les autres. Il n’a pas besoin de crier pour dire je veux ceci, je
veux cela. La volonté étant inscrite et installée en lui, en disant une seule
parole l’autre exécutera. Parce que sa parole à ce moment-là devient une sorte
de mantra.
C’est-à-dire que lorsqu’une réalité, lorsqu’une vérité
est éveillée à l’intérieur d’un être, lorsqu’il l’a vivifiée, lorsqu’il en a
fait une qualité authentique, il n’a plus qu’à penser et la chose a lieu.
C’est-à-dire que l’homme qui est devenu une véritable autorité, de façon
intérieure, de façon spirituelle de par son âme, il n’a plus besoin de
s’affirmer par la force, il n’a qu’à regarder et dire même à voix basse et automatiquement
la chose est faite par les individus, parce que l’individu ne sait pas
contrarier la vibration qui vient sur lui à ce moment-là.
De la même manière pour l’amour, pour le pouvoir. Sitôt
que la chose est devenue une réalité en l’individu, cela devient en même temps
une réalité à l’extérieur, et par la pensée, l’initié matérialise pratiquement
ce qui est à l’intérieur de lui.
Donc qu’elle est la démarche que doit suivre un disciple pour rencontrer le
Maître ?
Car la question qui a été posée ne servirait à rien si
l’on ne répondait pas à celle-là d’abord.
Quelle démarche doit suivre un disciple pour rencontrer son Maître ?
Quel que soit le rayon auquel vous appartenez, quelle que
soit la voie qui s’ouvre vers vous, quelles que soient les voies que vous
connaissez, dont vous avez entendu parler, il ne vous appartient pas de
choisir, car avec votre ego, votre personnalité, vous ne pourrez pas forcément
faire le choix. Vous ferez un choix temporel, vous ne ferez pas un choix qui
prend en considération les besoins de l’évolution de votre âme.
Ce qu’il faut donc, c’est vous mettre dans la disposition
juste, pour qu’il y ait une relation véritable avec le Maître et ainsi, le
Maître vous envoie la voie qu’il vous faut. Vous n’avez pas besoin de la
chercher, vous n’avez pas besoin de vous dire : je dois être informé. Si je ne
me tiens pas informé de tout ce qu’il y a lieu dans le monde, si je ne vais pas
à tous ces séminaires, si je ne m’abonne pas à toutes ces revues, je ne saurai
pas ce qui se passe et je risque de rater l’occasion.
Non
L’illumination, le gourou, n’est pas un train qui passe
en rase campagne une fois tous les six mois et si vous n’êtes pas là avec votre
tente plantée dans la brousse, vous allez rater le train. Non ça ne se passe
pas comme cela. Il y a un train qui passe pour chaque individu, à l’heure qui
concerne chaque individu. Personne n’est perdu sur la planète.
Par contre, il y a des êtres qui s’isolent, cela oui. Ils
croient ainsi que le train passe pour les autres et jamais pour lui et que le
gourou viendra toujours pour son voisin, qu’il va se manifester à son ami,
qu’il va se manifester à l’autre, mais jamais à lui. Mais la raison n’est pas
dans le fait que l’autre aura su au bon moment lire la revue une telle qui
signalait le passage du gourou x. La raison n’est pas dans le fait que l’autre
aura su aller aux Indes ou au Japon, je ne sais trop où, et où il aura
rencontré le gourou qui pourra l’initier.
La raison est que lui, avec sa personnalité, dans sa
personnalité, il s’est isolé par une fausse démarche. Ainsi la communication ne
peut pas avoir lieu avec le Maître qui depuis l’origine lui est destiné.
Vous n’avez pas à vous soucier des chemins qui mènent à
Dieu. Souciez-vous de ce que vous, vous présentez à Dieu et tous les chemins
s’ouvrent dès que vous vous présentez tels que vous devez vous présenter.
L’homme n’est pas perdu sur une terre sans boussole pour pouvoir s’orienter. La
boussole il l’a, c’est l’esprit. Ces jambes il les a pour marcher, pas pour
choisir d’aller à droite ou d’aller à gauche. Ne jamais remplacer la boussole
qu’est l’esprit. Sur la terre existe plusieurs portes pour aller vers Dieu,
pour aller vers la hiérarchie, vers les Maîtres ou la sainteté. Le seul passage
c’est l’esprit.
Qu’est-ce qu’il faut donc faire pour que l’esprit, seule boussole, vous
amène à Dieu ?
Comme je l’ai déjà dit des milliers de fois, il faut
écouter la parole des Maîtres et il faut faire selon la parole des Maîtres,
selon la parole des anciens, je préfère ce terme. Que vous disent les anciens,
ils vous disent de ne pas médire votre voisin, ils vous disent lorsque l’on
fait du mal, rendez-le par un bien. Ils vous disent ne nourrissez pas de haine
et au contraire donnez de l’amour, donnez du secours, donnez de la tendresse,
donnez un peu de votre préoccupation.
Ils disent aussi : entrez dans votre chambre pour prier
votre Dieu, ou bien intériorisez votre conscience et méditez sur votre moi
éternel. Mais les hommes n’écoutent pas tous ces conseils, car en eux-mêmes ces
conseils semblent être des énigmes.
L’homme dit :
« Je préfère jouer aux chasseurs pour trouver mon
gourou. Je prends l’avion, la voiture, je prends les livres, les revues, je
vais dans les séminaires et je finirais bien par trouver celui qui est mon
Maître. »
Erreur
Car le Maître ne se cherche pas, ne se trouve pas de
cette manière. Le Maître est déjà en vous, de la même manière que l’oxygène.
L’air est déjà présent dans vos poumons lorsque vous respirez. Il est en vous,
il fait partie de vous, il est l’essence de votre vie, il respire avec vous, il
émane hors de vous.
Ce qu’il faut donc, c’est dissocier tout ce qui n’est pas
lui, vous positionner dans l’attitude où seulement ce qui est lui va pouvoir
apparaître et ceci demande une grande ascèse. Lorsque je parle d’ascèse, je
parle du point de vue de celui qui commence le chemin. Car en fait, lorsque
l’on regarde le chemin, lorsque l’on est arrivé, on s’aperçoit qu’il n’y avait
pas d’ascèse, qu’il n’y avait pas besoin d’ascèse, qu’il n’y avait pas besoin
de souffrance, qu’il n’y avait pas besoin de sacrifice, il suffisait de
comprendre.
Aucun Maître ne prendra un disciple s’il n’est pas suffisamment
instruit, et lorsque je parle d’instruction, je ne parle pas de connaissance
mentale stockée dans le cerveau. Je parle d’une démarche de l’esprit pour
s’intéresser, pour se subtiliser chaque fois au contact d’idées de plus en plus
divines, de plus en plus éthérées.
Ce qui manque le plus à l’Occident, ce n’est pas la
force, car l’Occident déborde de force. L’Occident a un immense pouvoir, encore
plus que n’importe quelle civilisation auparavant.
Pourquoi ?
Parce qu’en Occident il y a eu jusqu’à présent une lignée
fantastique de Maîtres, qui ont su garder très vive la flamme de l’initiation
et le flambeau du pouvoir. C’est-à-dire que dans chaque temple, même dans
l’église, il existe des mots de pouvoir, et ces mots de pouvoir donnés aux
hommes permettent de faire n’importe quelle œuvre alchimique, permettent à
l’initié non seulement de rencontrer les Dieux, mais aussi les anges et en plus
de créer le règne des anges sur la terre, comme de détruire aussi selon les
ordres qui sont donnés.
Ces mots de pouvoir sont détenus par chacun des temples
qui ont été en fonction à des moments donnés sur la terre et en Occident plus
précisément pendant sept civilisations. Donc il n’y a jamais eu autant de mots
de pouvoir donnés à l’humanité, que pendant cette période-ci. Donc à l’heure
actuelle, le pouvoir est réel en Occident. Ce qui manque c’est la philosophie,
c’est la sagesse.
C’est pour cela, que ce qui viendra avec force, ici et
maintenant à l’ouverture du nouvel Âge, ce n’est pas l’amour. Tout le monde attend
l’amour, parce que tout le monde a des problèmes de famille, tout le monde a
des problèmes de cœur, alors tout le monde pense soit au Christ, soit à Maitreya,
soit à Bouddha, en pensant que l’amour viendra enfin réparer les plaies des
hommes, combler la peur des hommes et le manque d’amour des hommes.
Mais ce n’est pas l’amour qui viendra, l’amour est déjà
venu, il y a deux mille ans, il a été incarné par l’initié qu’était Jésus
adombré par le Christ. C’était la révélation de l’amour et lui-même l’a dit :
« Je vous apporte un commandement nouveau, aimez-vous les uns les
autres. »
Ce qui va venir maintenant est un commandement tout à
fait nouveau aussi. C’est celui de la force utilisant la raison, donc le
pouvoir utilisant la sagesse pour s’établir.
Et pour ceux qui connaissent assez bien les relations
alchimiques qu’il y a entre l’univers et la terre, l’univers et l’humanité, le
rayon sept qui est en approche va être renforcé par le rayon un. On a souvent
associé au rayon UN uniquement la force, mais en fait comme je l’ai dit tout à
l’heure, c’est la raison de la présence et lorsque je dis raison de la
présence, c’est donc aussi le but de la présence.
Donc la sagesse avec la baguette du pouvoir, amène un
nouveau monde. La force sans la sagesse, n’amène pas de monde du tout. Il y
aurait simplement un grand gouffre dans lequel l’humanité tomberait.
Ce qui doit donc venir maintenant de plus en plus, c’est
une forme de philosophie. On parlera de la religion du nouveau monde comme
étant plutôt une nouvelle philosophie, et au lieu de religion on emploiera le
mot ésotérisme, un ésotérisme universel.
C’est-à-dire que sera donné à l’humanité, comme cela a
déjà été donné, mais sera donné sous une forme différente, la science pour
comprendre l’univers, pour comprendre la constitution de l’homme, la
constitution occulte et sa réalité. Plus besoin de religion donc à partir de ce
moment-là, il existe tout simplement une science. Puis on réveillera les mots
de pouvoir qui sont contenus dans les arches de tous les temples qui ont été en
activité jusqu’à présent, et ainsi l’alliance aura lieu.
C’est-à-dire que le passé rejoint l’avenir et un présent
existe. L’avenir c’est cette science, le passé c’est le mot du pouvoir et
lorsqu’on les rejoint, un présent existe, l’homme nouveau peut naître.
Il ne faut pas vous inquiéter de ce que sera le nouveau
monde, il faut simplement penser qu’il est de votre responsabilité de le
construire. Il ne faut pas vous poser des questions à propos de ce qu’il sera,
de ce qu’il y aura, comment l’on s’habillera, qu’est-ce que l’on pensera, de
quoi l’on se nourrira, quel type de temple existera, quelle forme auront les
bâtiments. Il faut le bâtir ici et maintenant, car ce que vous allez bâtir aujourd’hui
existera après-demain.
Autrement dit, c’est vous qui allez construire le nouveau
monde, vous, vous-même qui vous demandez ce que sera le nouveau monde, c’est
vous qui allez le bâtir. Donc le nouveau monde de demain dépend de votre
vision. Donc ne vous demandez pas ce qu’il sera. Dites-vous il sera ce que je
suis, il sera ce que je fais pour lui et ce que je fais de lui.
À partir de ce moment-là, investissez toutes vos forces
dans l’accomplissement de cette forme. Ainsi, toutes les voies auxquelles
l’homme croit, toutes les voies face auxquelles il se trouve parfois perdu,
vont se réunir en une seule et il y aura simplement le gouvernement de la
terre. Soit le resplendissement de ce que certains disciples appellent aussi la
présence de Shamballa sur la terre.
À l’heure actuelle c’est du temps perdu pour le disciple
que de chercher la voie X, la voix Y, la voie Z. Et ils se demandent :
« Quelle est ma voie ? Quel
est mon Maître ? »
Tout cela c’est du temps perdu, de l’énergie mentale
perdue, car ce qu’il doit venir est de toute façon une unité, c’est le
gouvernement de Shamballa. Donc autant commencer tout de suite ici et
maintenant à vibrer selon le modèle de demain, qui n’est pas tout à fait de
demain d’ailleurs. Car il y a de demain que pour ceux qui appartiennent à hier,
il n’est pas de demain pour ceux qui sont déjà en fait dans la vibration.
IL FAUT ÉLEVER L'ASTRAL DE L'HUMANITÉ
Il semblerait qu’il soit nécessaire de transformer
l’astral de la race, pour permettre une évolution de conscience réellement
effective. Je ne crois pas que tous les psychologues et ce qui se fait
actuellement, soient suffisants ou même pertinents, pour débarrasser le public
de son mirage. Pourriez-vous nous éclairer sur les moyens à développer pour
purifier cet astral ?
Lorsque l’on parle de l’astral en l’homme, ou même de
l’astral général de l’humanité, donc de la planète terre, il est souvent fait
allusion à cet astral comme étant une zone de putréfaction, une zone d’illusion
et c’est juste. C’est juste, mais en même temps ce qu’il faut savoir, c’est que
l’astral a une raison d’exister.
Comme je l’ai déjà dit, il est une sorte de matrice qui
permet de préconcevoir la matière, il est donc absolument nécessaire à la
formation même de la vie et à l’existence même de la vie. Il ne peut pas y
avoir de vie sans l’existence de l’astral, parce que c’est comme si l’homme
essayait de faire un enfant sans que la femme dispose d’une matrice pour le
concevoir et le porter. L’astral est une matrice.
Maintenant il s’agit de savoir pour l’homme en
incarnation et en évolution, dans quelle matrice il loge son évolution, et
c’est là où l’on doit faire les différenciations entre l’astral inférieur et
l’astral supérieur. L’homme qui loge sa vie dans la matrice de l’astral
inférieur, ne verra arriver sur lui et autour de lui que des effluves de
l’astral inférieur. C’est pour cela, que celui qui est d’orientation négative
va non seulement attirer sur lui l’astral négatif, les entités astrales
négatives, mais en plus, il va avoir la faveur de l’administration de toutes
les circonstances négatives de la terre.
Tout cela parce que soit dans sa vie présente, soit dans
une vie passée, il aura logé sa graine d’évolution dans la matrice de l’astral
inférieur. Il va devoir purifier cette vibration-là, il va devoir avorter en
quelque sorte, se soustraire à cette matrice. Et pour se décrocher de cette
matrice, il faut des efforts. Et ce ne sont pas des efforts qui sont accomplis
par la volonté, non, ce sont des efforts qui servent de purification et qui
prennent la voie du karma pour s’accomplir.
À partir de ce moment-là, l’individu doit apprendre à
assumer et à écumer son karma. Ainsi il sort de cette matrice que représente
l’astral inférieur, et il monte dans l’astral supérieur, qui est une matrice
positive, plus propre. Ce qui ne veut pas dire que dans l’astral supérieur se
trouve l’essence de son être, la réalité de son être, sa voie, son chemin. Il
se trouve simplement au niveau où il peut entrer dans une matrice positive et
favorable.
Il faut donc savoir utiliser cette matrice, cet astral
supérieur, et pour le disciple, il est tout aussi important de savoir utiliser
cette zone de l’univers qui le constitue, que de savoir respirer ou manger pour
vivre. C’est en ce sens, dans un autre pays, les gens ont compris qu’il était
extrêmement important d’avoir des pensées positives, d’avoir un caractère
positif, d’avoir une orientation positive, donc la nécessité de se défaire de
ses complexes, d’où dans ce pays la prolifération des psychologues et des
psychiatres.
Ceci a été mis en place, pour qu’un certain nombre
d’individus de cette race, puisse aller un petit plus loin au niveau de
l’astral supérieur. C’est pour cela aussi que l’on trouve dans ce pays que sont
les États-Unis, beaucoup de médiums, télépathes ou des êtres psychiques. Parce
qu’ils disposent d’un corps astral qui est relativement plus épuré, sans que
pour cela il soit plus pur, mais relativement plus épuré que l’Européen.
Ce qui ne veut pas dire que l’Américain est plus pur
d’âme et de caractère que l’Européen. Ce n’est pas cela que je veux dire.
Simplement je dis que son astral est beaucoup plus dégagé, et il a la capacité
de faire davantage avec sa substance mentale, ou avec ses antennes psychiques.
Alors qu’il existe le même nombre d’êtres psychiques, avec les mêmes capacités
psychiques dans la race européenne.
La seule différence c’est que l’Européen a un esprit qui,
de par sa cristallisation et à cause de l’ancienneté de son histoire et de sa
race, sa cristallisation le porte psychologiquement à cristalliser ses
problèmes.
Ainsi un problème vécu lors de la petite enfance, ou un
peu plus tard, devient en entrant dans le subconscient un véritable traumatisme
et un complexe. Alors que l’Américain rejette immédiatement le traumatisme. Ce
qui crée par là même une extériorisation de violence beaucoup plus grande que
chez l’Européen.
C’est pour cela que l’on ne peut pas dire que l’un soit
plus pur que l’autre, c’est tout simplement une façon différente de se
purifier. Dans un cas par exemple, chez l’Européen la cristallisation va donc
le porter à grossir et amplifier les problèmes de sa personnalité, à ne plus
pouvoir s’en débarrasser, et sa violence va se retourner contre lui.
C’est-à-dire qu’il va créer des maladies, telles que les
dépressions nerveuses, certaines formes de cancer ou encore certaines formes de
maladies infectieuses. Tandis que l’américain, tout en étant sujet aux mêmes
maladies bien sûr, il sera malade mais pas pour les mêmes raisons. Ce
traumatisme que l’Européen va extérioriser par une maladie, l’Américain va
l’extérioriser par la violence. C’est à cause de cela que l’Amérique est
l’endroit où actuellement a lieu le plus de violence physique de tout ordre.
En fait, l’entité ne supporte pas une quelconque
contradiction, ce qui fait qu’aux États-Unis, il faut absolument revoir
l’éducation des enfants, de façon que l’enfance ne soit plus éduquée de manière
traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée en Europe, avec tout le poids des
contrariétés, du caractère des parents et le poids de la génétique aussi.
L’entité qui s’incarne dans un corps américain ne
supporte pas ce poids-là, il se rebelle, et c’est ainsi qu’il y a le problème,
le risque que l’entité bascule dans la violence. Comme je l’ai dit, cela ne
veut pas dire que l’entité américaine est plus évoluée que l’entité européenne,
c’est simplement la façon de vivre qui est complètement différente et qui crée
des faits extérieurs sociaux complètement différents.
Lorsque l’on veut juger un corps astral, on ne peut pas
dire qu’il n’existe qu’un corps astral universel. Non. Il existe un corps
astral pour chaque race. Ce corps astral va être constitué de manière à
permettre des expériences aux entités nouvelles qui arrivent, qui ne seront pas
nécessairement meilleures que les autres, mais différentes.
Ces groupes précis d’entités, ces groupes d’âmes ont
besoin de ce type d’expression, même si en fait ces groupes ne sont
comparativement pas plus évolués initiatiquement que par exemple d’autres.
On retrouve cette différence lorsque l’on essaie de
comprendre les enfants d’une famille. On s’aperçoit que le fils aîné n’a pas du
tout les mêmes réactions que le dernier-né, parce qu’il appartient à un autre
groupe d’âmes, il n’a pas du tout les mêmes réactions. Parce que ces groupes
d’âmes n’ont pas du tout les mêmes origines, les mêmes fonctions, les mêmes
besoins, les mêmes désirs, même si en fait les âmes se ressemblent dans leur
évolution. Comme cela, petit à petit, on arrive à aller un petit peu plus loin
et à faire le tour de tous les rayons de la création.
Donc, lorsque l’on parle du corps astral, il faut se
demander de quelle race on parle, de quelle époque on parle, de quel besoin
concernant tel groupe d’âmes on parle.
Lorsque l’on dit qu’il faut purifier le corps astral de
la planète, c’est vrai, pour garder une vision en général de la chose, mais non
pas parce que les hommes l’auraient rempli d’idées impropres, de réactions
émotionnelles impropres, sales, guerrières etc. Non, mais parce que la planète
d’une façon générale doit passer à un niveau initiatique supérieur, il faut
donc pour cela aligner tous les corps.
Il n’y a pas que le corps astral qu’il faut purifier ou
élever, mais aussi le corps éthérique. Et c’est pour cela qu’il y a en ce
moment un tel déferlement de toutes les maladies infectieuses et qu’il en aura
encore d’autres, jusqu’à ce que cet alignement du corps éthérique et du corps
astral soit fait avec le corps mental, lui-même pouvant s’aligner avec sa
partie supérieure, le mental supérieur.
On ne peut pas créer au niveau planétaire une initiation,
sans qu’il y ait l’alignement vibratoire de tous les corps. Ce qui fait que
lorsqu’un initié de façon individuelle, veut aller vers la troisième initiation
majeure, lorsqu’il veut commencer le pont entre son mental inférieur et son
mental supérieur, donc passer du concret à une forme d’intuition, une forme de
vie intérieure réelle, il va devoir pour cela non pas développer son plan
mental supérieur, mais il va devoir épurer ses corps subalternes, il va devoir
épurer son corps éthérique, épurer son corps astral, épurer son corps mental
inférieur.
Ainsi, en mettant tous ces corps au diapason avec la vibration
du corps mental supérieur, il va y avoir jonction, comme deux aimants que l’on
rapproche, ils s’accouplent. Tout le problème n’est donc pas de fabriquer deux
aimants qui soient face à face, tout le problème revient à positionner l’aimant
qui s’est éloigné pour que la jonction ait lieu.
Encore une fois, l’homme a déjà tout en lui, il lui
suffit de le redécouvrir.
LE CONCEPT DE LA
VIBRATION
Question: le terme vibration est utilisé très souvent
pour définir des états de conscience, des cristallisations d’énergie et des
lois. Pourriez-vous définir ce concept de
vibration qui semble assez différent de la conception humaine actuelle ?
Il est vrai qu’on emploie à l’heure actuelle le terme
vibration.
L’ésotérisme a permis cette avancée pour créer
l’avant-garde de la future philosophie. La philosophie doit toujours emprunter
des idées de plus en plus subtiles, des concepts de plus en plus abstraits et
subtils. Il faut donc nécessairement changer le vocabulaire pour en introduire
un nouveau.
C’est vrai qu’à l’heure actuelle on utilise des mots
modernes, énergie, fréquence, vibration. En fait lorsqu’on parle de vibration,
si l’on veut proprement en parler, il faudrait plutôt la nommer fréquence.
L’idée est plus propre, elle émet un cliché qui est plus en rapport avec ce que
les guides ou ce que certains guides veulent dénommer par vibration.
La vibration est un terme beaucoup trop matériel en fait,
fréquence permet mieux de comprendre qu’il s’agit donc d’un degré, du degré
d’une onde qui est en ondulation. Que ce soit l’onde de l’âme, que ce soit
l’onde de vie du minéral, d’un végétal, d’un animal, peu importe, d’une étoile,
c’est son onde qui parvient.
En étudiant ou en connaissant sa fréquence, l’homme
arrive ensuite à créer un ésotérisme et une science, non seulement pour
dénommer la chose, mais aussi pour se l’approprier. Car chaque fois qu’il est
donné à l’homme de connaître une chose, cela veut dire qu’on lui donne le droit
de se l’approprier. Et c’est pour cela que les planètes en astrologie, comme en
astronomie, n’ont été découvertes qu’une à une, et que par exemple Pluton est
une des dernières planètes à avoir été découverte.
Pourquoi ?
Non pas parce que les moyens scientifiques ne le
permettaient pas autrefois. Tous les initiés authentiques connaissaient la
présence de Pluton et connaissent la présence sacrée qui est au-delà de Pluton,
que la science n’a pas encore découvert, mais qu’elle découvrira sous peu,
avant la fin de l’an 2000, c’est certain.
Mais elle connaîtra plutôt son rayonnement, c’est-à-dire
sa lumière, plutôt que positionner réellement sa sphère dans l’espace.
Exactement comme l’on est capable de capter la lumière du soleil à l’heure
actuelle, sans pouvoir photographier exactement la sphère qu’est le soleil.
Donc chaque fois que quelque chose est donné à la
connaissance de l’homme, cela veut dire qu’est donné à l’homme le pouvoir
d’utiliser la chose, ou que l’on donne aussi à la chose, le pouvoir de
travailler sur l’homme.
Ainsi Pluton, que l’on connaît à l’heure actuelle, a été
donné à l’homme, pour pouvoir créer le nouveau monde. Non pas parce que Pluton
en est le maçon, mais parce qu’il est celui par lequel l’ancien monde va périr.
Tous les astrologues, qui connaissent véritablement leur science, ont une peur
terrible de cette planète, parce qu’ils savent que c’est la planète de la mort.
On dit aussi que c’est la planète amenant l’ange du feu,
l’ange de la mort, l’ange terroriste, qui va cracher sur l’homme tous les maux
pour pouvoir l’achever. Mais en fait cette planète, cette énergie, ce logos
n’est pas du tout là pour achever l’humanité. Au contraire, ce logos envoie son
épée, son rayonnement pour purifier l’humanité, afin que le nouveau monde
puisse avoir lieu. Ensuite avec Neptune repartira un nouveau cycle de
construction, car Neptune est la base de l’univers, l’énergie de l’univers.
Donc lorsque l’on veut parler du mot vibration, pour
revenir à cette question-là, il faut plutôt penser au mot fréquence, au degré
d’oscillation, à sa vitesse, à son degré de puissance. Fréquence est le mot le
plus correct.
LES PSYCHOLOGUES ET
PSYCHIATRES DU FUTUR
Question :
De plus en plus de maladies proviennent, sinon toutes,
d’un manque d’harmonie entre le corps et l’esprit. (C’est ce que nous venons de
voir dans la question précédente).
Voudriez-vous nous dire, quelle est la véritable approche
de la psyché ?
Quel conseil pourriez-vous nous donner pour devenir plus
efficace dans les techniques de psychothérapie ?
Faut-il utiliser les régressions dans les vies
antérieures, même la vie fœtale, les affirmations, l’imagerie mentale,
etc. ?
Pour répondre complètement à cette question et ces sous-questions,
il faudrait y passer plusieurs soirées, car elle est très complexe. Non pas
qu’elle soit compliquée, mais parce qu’elle demande de répondre et d’enseigner
à propos de la constitution occulte de l’homme dans sa totalité.
Pour trouver des moyens plus performants, pour guérir
l’homme, ou en tout cas le soulager de ses maux afin qu’il puisse aller plus
librement sur le chemin de la vie, ou sur le chemin de l’évolution, il existe
diverses techniques données à l’humanité par des initiés, ou par des gens, dont
l’inspiration a pu capter cette vérité ou ce moyen d’intervenir.
Tout ce qui a été trouvé à l’heure actuelle est
d’utilisation facile. Je ne veux pas dire que ce soit l’utilisation qui permette
un grand succès, non. Parce qu’en fait, tant que l’individu ne s’est pas
réellement pris en charge, quelle que soit l’épaisseur de son problème, la
noirceur de son problème, tant qu’il n’a pas, de façon insoupçonnée, une toute
petite dose de volonté, la volonté de se prendre en charge, le psychologue, le
psychiatre, le soignant ne va pas pouvoir agir pour lui, il ne pourra rien
faire quelle que soit sa technique.
Parce qu’il y a en fait une volonté plus grande que celle
du thérapeute, c’est la volonté du patient, et c’est une volonté qui dit non,
qui refuse d’avancer, qui refuse la vie.
À partir du moment où quelqu’un, quel que soit son
problème, quel que soit son état de dégradation, à partir du moment où un
individu dans cet état-là, dit non à la vie, personne ne peut l’aider, personne
ne peut le soigner. Donc, ce qu’il va falloir soigner dans l’individu, ce n’est
pas sa maladie, c’est le non qu’il émet.
Si l’on arrive à force de paroles, à force de
conversations, à force justement de nettoyage au niveau conscient, au niveau
conscient seulement, à force donc de le faire parler, de le faire témoigner, de
faire sortir hors de lui toutes les choses qu’il garde et qui ont abouti à ce
non magistral qu’il fait à la vie, si on arrive à lui faire dire oui, alors à
ce moment-là on va pouvoir le soigner et on pourra le guérir.
Donc, la démarche du thérapeute ne va pas être de soigner
son malade ou de soigner son patient, mais la démarche du thérapeute va être
d’arriver par n’importe quel moyen, à faire dire oui à la vie.
Quel est le drame de l’esprit occidental ?
Étant accablé par trop de matérialisme, étant accablé par
aussi trop de problèmes qui sont dus à la société, étant accablé par une
certaine léthargie, étant donné que la race européenne est en forme et en passe
de cristallisation, comme cela se passe pour chaque race, les gens qui sont
accablés par toutes ces léthargies, ces cristallisations, en finissent par
tomber sous un poids l’inaction. Et de ce poids d’inaction, sort un non à la
vie. Alors lamentablement ils se traînent, soit chez leurs amis, soit auprès de
leur conjoint, ou de leur compagne, soit chez le thérapeute, pour avoir encore
une raison de vivre.
Ils se disent, si je vais me plaindre ce sera ma raison
de vivre aujourd’hui. Si je me sens malade, ce sera cela ma raison de vivre
aujourd’hui. Ainsi il y a des gens dépressifs ou malades, de façon
psychologique ou psychiatrique, qui trouvent dans leur maladie la raison
d’exister. À partir de ce moment-là le thérapeute ne peut rien faire pour ce
malade-là, pour ce dépressif-là, car il a remplacé Dieu par sa maladie. Au lieu
de chercher l’illumination, il cherche de plus en plus la maladie, c’est sa
façon initiatique d’évoluer.
Il faut donc faire comprendre à l’individu, qu’il y a possibilité
de dire oui à la vie.
Et de quelle manière ?
Non pas en lui disant :
« Tu sais la vie est jolie. Imagine un grand champ de fleurs, avec des
biches, un ruisseau qui coule, des enfants qui jouent, et puis tu te trouves à
ton quatrième anniversaire et tu reçois un gros gâteau, avec plein de jouets,
et grand-mère qui est habillée en dentelles te prend sur les genoux, et tout va
bien et tu es heureux. Lorsque tu te réveilleras, lorsque tu te lèveras, tu
devras garder cette impression-là toute la journée. »
Ce n’est pas comme cela que l’on apprend à quelqu’un à
dire oui à la vie. C’est plutôt en le faisant parler. La psychiatrie en fait, a
bien trouvé le chemin qu’il fallait prendre pour aider les malades, aider les
gens à problèmes, c’est de faire parler l’individu de son problème. Mais il ne
faut pas s’en arrêter là et c’est pour cela que la psychiatrie doit être dépassée,
doit aller plus loin.
On doit aussi commencer à faire comprendre au malade ce
que sont les énergies de l’âme, comme je l’ai déjà dit et on doit lui apprendre
à manipuler les énergies de son âme. C’est là où la sophrologie devient une
science, je ne dirais pas plus poussée, mais une technique qui permet des
guérisons véritables. La psychologie et la psychiatrie permettent de faire le
diagnostic, permettent de créer ou de faire un état de choses, l’état des
dégâts en quelque sorte.
Ensuite, par des techniques qui à l’heure actuelle sont
connues comme la sophrologie, mais qui, par suite des extensions à la
psychiatrie, vont donner lieu à d’autres noms et à une nouvelle forme de psychiatrie.
La sophrologie telle qu’elle est connue à l’heure
actuelle va être renouvelée. Il y aura des extensions à la sophrologie, et la
sophrologie qui existe à l’heure actuelle on en fera plus cas, elle sera
considérée comme l’antichambre en quelque sorte d’une technique complètement
différente, qui va permettre au thérapeute de faire utiliser à son patient les
énergies de son âme.
Cela va passer par les moyens de la relaxation. C’est
pour cela qu’il faut absolument à l’heure actuelle, étudier à fond toutes les
méthodes de relaxation, pour ceux qui en sont justement les précurseurs, ou qui
en sont les gens qui manipulent cette matière-là. Il faut absolument aller plus
loin dans la relaxation, parce que plus de thérapeutes vont s’intéresser à ce
champ-là, à cette matière-là, et plus de découvertes vont être faites. Et c’est
là où la sophrologie va permettre de basculer dans ce nouveau champ de
thérapie, qui sera la nouvelle psychanalyse, la nouvelle psychiatrie.
En plongeant l’individu en ondes alpha, on s’apercevra
que l’individu peut aller plus loin que les ondes alpha, jusqu’à un point
d’abandon tel, où en fait, il ne réside plus une seule parcelle de la
conscience véhiculée par la personnalité. À ce moment-là, il n’existera que la
particule de conscience qui est l’âme.
Ce qui ne veut pas dire que l’on va trouver là, tous les
moyens de résoudre les problèmes ou de guérir l’individu. Non, mais l’individu
va pouvoir commencer à incorporer les énergies de son âme, et à soigner sa
psychologie. Et comme je l’ai déjà dit, il est capital que cette chose se
fasse.
En fait, l’humanité telle qu’elle est à l’heure actuelle,
pour nous, selon notre œil, n’est pas une humanité raisonnable. Si nous devions
déterminer, pointer du doigt, les gens que nous considérons, d’après nos
critères, comme étant sains d’esprit, ils ne seraient pas nombreux.
Et pourtant, ils sont monsieur et madame tout le monde et
ils composent l’humanité, la civilisation à l’heure actuelle. Ils sont parfois
même des chercheurs, des médecins, des instituteurs, comme ils sont aussi
parfois des malades. Il va donc falloir redéfinir non pas ce qu’est la santé
mentale, mais redéfinir ce qu’est la raison, et en redéfinissant ce qu’est la
raison, en même temps, toute une nouvelle société aura lieu.
Car ainsi chaque fois qu’un thérapeute verra quelqu’un
s’assombrir, s’embourber dans des complexes, dans des traumatismes, dans des
peurs, il pourra le soigner, alors qu’à l’heure actuelle il ne le soigne pas.
On dit que c’est la nature humaine, qu’il faut bien avoir
des problèmes, car qu’est-ce que l’on ferait sans les problèmes ?
On ne considère comme étant fou que celui qui saute de
son balcon sur la voisine, ou bien celui qui sort dans la rue avec un couteau
pour tuer tout le monde, ou fait encore des actes considérés comme insensés. Mais
en fait ces actes-là ne sont pas dus à la folie, ils sont une absence de
conscience, ce qui est complètement différent.
C’est-à-dire que pour nous est fou, quelqu’un qui par
exemple va s’assombrir, s’embourber, dans un complexe d’infériorité ou de
supériorité, ou un problème de jalousie. Celui-là est fou, car il n’a pas la
vision juste. C’est-à-dire qu’il est perturbé par des mirages, par des
illusions. Tandis que celui qui sort avec un couteau et qui va tuer ses
voisins, ou qui va faire n’importe quel autre acte insensé, celui-là n’est pas
fou, il n’a plus de conscience et c’est différent. Et l’administration des
soins va être complètement différente aussi.
Il ne va plus s’agir de soigner, il va s’agir d’opérer
véritablement presque chirurgicalement, mais de façon éthérique, un pont entre
cette personnalité et la conscience qui est partie, qui a quitté cette
personnalité.
Donc en fait tous ces gens qui remplissent à l’heure
actuelle les hôpitaux psychiatriques, et que l’on dit être atteint de démence
dure, plus tard ne rempliront plus les hôpitaux psychiatriques, mais plutôt les
temples où les initiés auront le devoir de raccorder, de reconstruire un pont
éthérique, un lien entre la personnalité et l’âme.
Pourquoi ?
Parce que ces gens-là ne disposent plus de leur
conscience, c’est-à-dire que l’âme est partie.
Et elle est partie pourquoi ?
C’est quelque chose qui ressemble à une forme d’accident,
non pas accident comme si l’erreur était contenue dans l’univers. C’est un
accident que l’homme provoque, lorsqu’il s’abîme dans trop de matérialisme,
lorsqu’il s’abîme dans trop de déchéances, dans trop de problèmes matériels. Je
ne parle pas des problèmes de fin de mois, des soucis de notes d’électricité, ou
de gestion etc. Mais des problèmes de vice, des problèmes de drogue, des
problèmes d’alcoolisme, des problèmes de prostitution.
Lorsque l’homme descend très bas dans les vibrations de
la matière, l’âme ne supporte plus la cohabitation avec la personnalité et elle
détruit le pont, le petit pont qui permettait à l’âme et à la personnalité
d’avoir une histoire d’évolution ensemble. L’âme se retire, retourne dans une
zone intermédiaire qui n’est pas la source originelle, mais qui est la zone qui
correspond au degré initiatique qu’elle a atteint, et là, elle est mise en état
de veille.
Que font les guides à ce moment-là ?
Ils prennent le potentiel de conscience, de vibrations
que représente la personnalité, qui a “péché” pendant maintes et maintes incarnations,
comme on pourrait dire entre guillemets, et cycliquement, il la précipite à
nouveau dans la matière, pour écumer ces mauvaises vibrations.
Lorsque cette personnalité est précipitée à nouveau dans
la matière, alors qu’elle n’a pas d’âme, elle peut être amenée selon la
civilisation, selon les circonstances, selon l’éducation, selon le type de
guide qui est là aussi pour la surveiller, cette personnalité sans âme, sans conscience,
va pouvoir être amené à faire n’importe quoi, à devenir criminelle, à devenir
un bandit ou à devenir un cas réellement psychiatrique de démence dure.
C’est ce qui l’attend à la fin. Tous les cas de
psychiatries de démence dure, sont des êtres qui ont perdu la relation avec
leur âme, et il faut non pas les soigner, il faut reconstruire le pont. Cela se
reconstruit naturellement, la nature a un procédé, un processus, qui permet
petit à petit par le moyen de la purification de la personnalité, de reconstruire
le pont avec l’âme.
Mais il y a un moyen plus direct que les initiés
connaissent bien, c’est le moyen qu’a employé Jésus pour guérir un dément, qui,
dans la Bible, a été décrit comme étant un possédé. Lorsqu’il l’a soigné et que
l’esprit du mal qui était en lui s’est précipité dans le troupeau de cochons,
et que ce troupeau de cochons s’est précipité à son tour dans la mer, pour
emporter le mal, que s’est-il passé ?
L’initié qu’était Jésus a su reconstruire en substance
éthérique, le pont entre la personnalité et l’âme. Tout le karma qu’avait en
fait cette personnalité, a été rejeté sur ce troupeau de cochons.
Ce qui ne veut pas dire que le mal a été emporté par les
cochons. Absolument pas, car un animal n’est pas capable de supporter le karma
d’un être humain, ni même de brûler le karma d’un être humain. Mais c’est le
moyen, la déviation qu’avait choisi Jésus pour extraire le mal. Et en fait
celui qui a épuré le mal c’est lui, c’est Jésus qui a brûlé le mal. Et ainsi il
a pu raccorder la personnalité avec l’âme de l’individu.
À l’heure actuelle, il existe des gens qui passent près
de vous et qui n’ont pas toute leur conscience, qui sont en passe même de
perdre leur conscience, parce qu’il s’abîme dans trop de matérialisme, et ça,
c’est un grand drame que nous connaissons au niveau de notre loge, car ce qui
nous préoccupe le plus, ce sont les cas des alcooliques et des drogués, et
principalement des drogués.
Ceux qui utilisent les drogues dures, en arrivent à
couper le lien qu’ils entretenaient avec leur âme, avec leur conscience. Et
ainsi, tous ces gens qui s’abîment pendant des années sans vouloir en démordre
et qui en meurent, tous ces gens qui s’abîment dans la drogue et qui coupent la
relation avec leur âme, représentent pour nous, pour une future vague
d’incarnation, tout un groupe d’âmes à problèmes, qu’il va falloir encore une
fois entourer de mille précautions, pour qu’ils ne nuisent pas à la future
société, pour qu’ils ne nuisent pas aux futurs groupes humains et pour qu’ils
puissent évoluer, qu’ils puissent retrouver en même temps la connexion avec
leur âme.
Donc en même temps que nous essayons de construire le
nouveau monde, avec tous les problèmes que ce monde présent suscite, il y a
aussi de notre devoir de ne pas fabriquer des futurs mondes qui ne soient pas
tout à fait meilleurs que celui qui existe maintenant. Car si à l’heure
actuelle on laissait bien trop d’âmes s’abîmer dans le matérialisme, trop
d’âmes perdre justement la connexion avec la personnalité, il ne servirait à
rien de tirer des plans magnifiques, pour construire un nouveau monde, car il serait
saboté automatiquement.
Donc en même temps que l’on construit le nouveau monde,
il faut préserver les âmes du monde actuel et participer à la purification.
C’est pour cela qu’il est tout aussi important, pour vous, d’employer vos
forces à construire le nouveau monde, qu’à aider votre voisin à entrer dans le
nouveau monde. Parce que s’il n’y a finalement que peu de gens prêts pour le
nouveau monde, le nouveau monde tout frais, tout rose, conçu par les Maîtres et
arrivé un beau matin sur la terre, ne tiendra pas, car des vagues humaines
arriveront pleines de négativité et le détruiront.
Et c’est pour cela que l’effort des disciples, l’effort
des initiés, l’effort des Maîtres, doit porter avant tout sur la compréhension
pour initier les gens. Et c’est ce que je vous propose de faire à votre tour
pour être utile, non seulement à vous-même, mais aussi à nous et à ceux qui
sont autour de vous.
N’oubliez pas que vous devez être utile à ceux qui sont
autour de vous, sinon tous vos espoirs ne servent à rien et tous nos espoirs ne
servent à rien non plus. Nous avons besoin de tout le monde, pour que le
nouveau monde arrive. Ce n’est pas parce que nous avons notre évolution, notre
lumière, notre degré initiatique, que les choses vont bien aller sur la terre.
Il peut y avoir mille Bouddhas au ciel, mais si sur la
terre les hommes restent insensibles et ne veulent pas changer, les mille
Bouddhas au ciel, ne pourront rien changer sur la terre. Et c’est pour cela que
les êtres du ciel ont besoin des hommes pour faire de la terre un meilleur
monde.
C’est pour cela que sans cesse, la relation hiérarchie
humanité est amplifiée et de plus en plus à l’heure actuelle, la hiérarchie des
Maîtres s’ouvre sur l’humanité, appelle l’humanité et les disciples. Parce que
le Maître, tout Maître qu’il soit, a besoin du terrien pour faire de la terre
un nouveau monde.
C’est une responsabilité que chacun d’entre vous doit
partager avec nous. Ce n’est pas seulement nous avec nos beaux projets, et puis
on sépare les hommes, les bons d’un côté, les mauvais de l’autre, non pas du
tout. Nous avons besoin ensemble de bâtir le nouveau monde, pour nous-mêmes et
aussi pour vous-mêmes, c’est une grande collaboration.
Si vous étiez sensibles à cette réalité, dès demain vous
trouveriez un travail à faire pour aider le Maître, dès demain vous trouveriez
une œuvre à accomplir pour aider le Maître, vous ne seriez plus en train de
vous gratter la tête à vous demander :
« Quel est mon gourou ?
Quelle est ma voie ? »
Non
Tout de suite vous vous mettriez au travail, tout de
suite vous bâtiriez la chose qui est à bâtir et votre Maître apparaîtrait.
Vous perdez du temps à chercher des choses illusoires et
de manière illusoire. Ce qu’il faut donc c’est être actif, comprendre quelle
est la nécessité de votre temps et agir pour aider les Maîtres, et
inévitablement, vous allez le rencontrer, celui qui est pour vous viendra vers
vous.
CONSEILS AUX JEUNES
POUR ÊTRE UTILES AU NOUVEAU MONDE
Question :
Vous avez déjà répondu largement aux questions
essentielles de ce soir, voici donc la dernière question.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent
œuvrer de manière concrète à l’avènement du nouvel Âge ?
Je dirais que les jeunes, ont des conseils à donner à
l’ancienne génération. Non pas qu’ils doivent donner des ordres à l’ancienne
génération, car en tant que psychologie toute neuve, nouvellement venue au
monde, ils doivent apprendre la discipline de la part de l’ancienne génération.
Par contre, eux, ils font la démonstration d’une plus grande ouverture, d’une
plus grande intuition et d’une plus grande foi, et en ce sens, l’ancienne
génération doit prendre exemple sur la nouvelle.
Maintenant, en relation hiérarchie,
Qu’est-ce que la nouvelle génération doit faire ?
Comme tout être, comme tout disciple qui veut s’éveiller,
qui veut gravir le chemin de l’initiation, la nouvelle génération doit remplir
les mêmes exigences, donc tout ce que je viens de dire ce soir. Être déterminé,
concevoir la spiritualité telle qu’elle est, de ne pas la voir à travers des
lunettes, les lunettes de ceci, les lunettes de cela, les lunettes de ce que
l’on pressent, de ce que l’on conçoit, ou quoi que ce soit d’autres.
Regarder la réalité, la spiritualité telle qu’elle est
énoncée par les anciens, de façon la plus dénudée, la plus dépouillée possible.
Prenez les phrases des anciens, enlevez tout le texte qui est autour, prenez la
phrase principale et méditez la phrase, pour tirer la substance de la phrase,
de façon à ce que le mot devienne initiatique et ne soit pas simplement un discours
adressé à votre mental.
Que ce soit plutôt une essence qui rejoint votre essence
et qui par là même l’enflamme comme de l’essence lorsqu’elle est jetée sur le
feu.
Pour produire cet effet-là, il faut s’adresser à la
substance des phrases, à la substance des énoncés des Saints et des religieux.
La nouvelle génération n’a pas spécialement des choses à faire par rapport à ce
qu’avait à faire l’ancienne génération, les exigences sont les mêmes de
génération en génération.
Ce qui est différent, c’est l’accomplissement de ces âmes
nouvelles, qui ont pour but et comme nécessité d’aller plus loin. Mais pas
forcément d’aller plus loin parce qu’elles sont plus pures ou plus évoluées que
les précédentes, mais simplement parce qu’elles doivent aller plus loin dans
une forme d’expression.
Par exemple, le rayon cinq, le rayon de la science
concrète qui a adombré fortement tout l’Occident, on pourrait croire qu’en
fait, toutes les âmes qui avaient besoin de cette expression-là, n’ont fait
qu’empirer le matérialisme, parce que la science concrète s’appuie
essentiellement sur le matérialisme, démontre le matérialisme et provient d’une
pensée matérialiste.
Pourtant, ce rayon-là, cette démarche-là, a servi
énormément et incomparablement à l’avancée de toutes les âmes qui se sont
incarnées en Occident, parce que c’était de cette manière-là qu’elles allaient
évoluer. Alors que d’autres, qui viennent dans d’autres vagues, ont besoin d’un
autre rayon de civilisation pour évoluer. Ainsi, tour à tour, on emploie la
dévotion, la science concrète ou autre chose.
Cela ne veut pas dire que les âmes sont meilleures, parce
qu’elles viennent après les autres, qu’elles sont plus évoluées. Cela veut dire
que leur mode d’expression est différent et quelles vont permettre la
construction d’une civilisation différente, d’une société différente, d’un
rituel différent, d’une religion différente, d’une éducation différente, d’une
science différente.
À l’intérieur de toutes ces différenciations qui sont
tout autant de spécialisations, elles vont pouvoir avancer. C’est pour cela
qu’à chaque fin de cycle, à chaque fin d’arrivée de ces vagues d’âmes, il faut
briser la société en place, il faut briser la religion en place, il faut briser
la science en place, parce qu’elles ne servent plus à rien et à personne, parce
qu’il n’y a plus les âmes pour en avoir besoin.
Les âmes qui viennent ont besoin d’autres choses, pas
forcément je le répète, parce qu’elles sont plus avancées ou meilleures, mais
parce que leur type d’expression est différent. Ainsi vous-mêmes, à travers
cette société qui aura été construite par ces nouvelles âmes, vous pourrez vous
incarner pour, à ce moment-là être plus ancien, pour être plus avancé et
accomplir votre évolution.
De la même manière que vous-mêmes, avez été les
bâtisseurs de cette civilisation-ci, de cette société-ci. Et ainsi, à
l’intérieur de cette société, d’autres âmes qui étaient avant vous, qui
faisaient partie d’une vague précédente, ont pu venir s’y instruire et y
évoluer.
Autrement dit, il y a toujours un grand frère qui
construit pour lui-même, la chaussure qui est à sa taille, mais en même temps
elle sera à la taille de son frère plus petit. Et de cette façon, en faisant
une chaussure qui est à sa taille, même si son frère plus petit a un pied plus
petit, il va ainsi le pousser à grandir, à grossir son pied, pour aller dans la
chaussure qu’il vient de lui tailler. Et ainsi de suite les hommes s’entraident
à évoluer.
C’est sur ce mot que je voudrais vous quitter ce soir.
Pensez aux Maîtres qui vous aident, non pas dans le sens où vous devez vous
remettre aux Maîtres, remettre votre responsabilité, tout décharger sur le
Maître puisqu’il est là pour vous aider. Mais dans le sens où plutôt vous devez
collaborer avec lui, avec eux, tout simplement parce qu’on attend votre partie
active.
Le Maître a beau avoir tous les pouvoirs dans son
royaume, dans sa zone, dans son ciel, lorsqu’il veut matérialiser sur la terre,
il a besoin d’une main, l’esprit de l’artiste, l’esprit créateur. Lorsqu’il
veut sortir une statue d’une boule de terre, il est obligé de passer par la
main et ainsi le Maître a besoin de tous les disciples, et de tous les initiés
pour construire un nouvel homme, pour construire un nouveau monde. Vous êtes
les mains des Maîtres, c’est ce qu’il faut comprendre.
C’est dans ce sens aussi où le disciple doit être ouvert
pour recevoir totalement l’inspiration qui vient du mental du Maître. Parce que
n’étant que la main exécutrice du Maître, il doit remettre tout son mental dans
le mental du Maître, pour s’aligner au programme, pour s’aligner au plan, pour
donc savoir ce qu’il doit faire, ce qu’il a à produire comme effort dans son espace
qu’est le sien.
Donc dans un premier temps sortez votre volonté, je
dirais presque, sortez cette ambition, mais de façon positive, pas l’ambition
de l’ego, mais une ambition vécue au niveau de l’âme, comme une envie, comme
une ardeur, comme une ferveur, de se dépasser, d’aller plus loin et de faire
partie de ce mouvement pour créer le nouveau monde. Ensuite et de manière
paradoxale, comme je le dis toujours, laissez tomber cette volonté et
ouvrez-vous complètement pour que votre mental soit complètement ensemencé par
le mental divin, afin que vous soyez alignés parfaitement dans le plan et que
vous soyez réellement utile au plan.
Car pour être utile au plan il ne faut pas faire selon
votre idée, il ne faut pas faire ce que vous vous jugez être nécessaire, ou
ressembler au nouveau monde. Il faut faire ce que les Maîtres font. En même
temps que le disciple doit être extrêmement individuel et indépendant, il doit
être extrêmement obéissant, et comme je le dis si souvent, la vie d’un disciple
est un paradoxe. Le disciple doit savoir manipuler le paradoxe de façon très
souple pour être à la fois soumis, et très individuel pour être à la fois
obéissant et très indépendant. C’est un jeu subtil mais qui n’est pas
difficile.
Dès que l’on sait exactement à quel niveau on doit vivre
la volonté, et de quelle manière on doit vivre l’obéissance. L’obéissance n’est
pas quelque chose qui doit être vécu comme un esclavage, ou comme une
prosternation à genoux. L’obéissance c’est plutôt quelque chose à vivre comme
une connaissance. J’obéis non pas aveuglément, parce que j’ai entendu la voix
et que j’exécute. J’obéis parce que je connais le plan, parce que je connais la
voix qui a parlé, parce que je connais la vérité qu’elle énonce et ainsi
j’accomplis. Cette obéissance-là n’a plus rien de comparable avec l’obéissance,
c’est de la collaboration, mais c’est en même temps de l’obéissance.
Je vous encourage à découvrir ce paradoxe, qui est en
même temps une très grande richesse, car sitôt que vous aurez compris ces deux
énergies, vous serez un disciple sans aucun doute et sans aucun problème.
Je vous salue.